Maman, le type à la porte est louche (Jun')

Vive le génie des professeurs de mathématiques alors qu’ils sont sans doute les seuls à avoir l’idée brillante de faire un projet de budget de couple. Le fait qu’il devait le faire avec un compagnon de classe masculin était un peu embêtant, oh ce n’est pas que notre musicien soit homophobe, mais bon c’est plutôt dû au fait qu’il devait le faire avec CE compagnon masculin en particulier. Le beau et le très riche Mayuko Junpei, enfin beau… tout les goûts sont dans la nature. Une bonne partie des filles du lycée craquent pour lui, alors qu’il est plutôt comment bien le dire tout en restant poli… il est un vrai couver de magasine de mode… ce qui fait de lui quelqu’un de plutôt ordinaire aux yeux de Kioshi, mais bon c’est ce qu’elles semblent aimer. C’est fout à quel point avoir sa gueule sur une magasine donne une image complètement différente de soi aux gens. Pour elles, il est un top model ou un truc du genre… ridicule.

Bref, c’est après sa pratique avec les membres de son groupe qu’il dû aller chez son partenaire de classe afin de bosser sur leur projet. Naturellement, notre musicien n’allait pas arriver là en veston cravate ou avec le charmant uniforme scolaire… puisqu’il n’a même pas pris le temps de passer chez lui pour se rechanger dans un truc que les gosses de riches qualifieraient de décent. Alors c’est vêtu de ses magnifiques pantalons de cuire, ses grosses bottes de combats avec son chandail en filet et un t-shirt de Dir En Grey qu’il arriva devant la grosse et si merveilleuse résidence des Mayuko. Oh noble riche qui ce la pète en ayant une baraque aussi grosses. Enfin, si vous êtes choqué par le contraste entre Kioshi le la baraque devant laquelle il se trouve, c’est une bonne chose qu’on entre pas dans les merveilleux monde des accessoires. Ah rien de trop hors de l’ordinaire… collier à pique… bracelet assortie, ceintures du groupe The Misfits et un maquillage rien de trop complexe vraiment. Enfin il était tout de même très chique… il a pensé à apporter la veste qui sers de par-dessus avec son uniforme d’école et les bottes… bah des bottes de combat ça fait uniforme militaire non? C’est classe il me semble?

Enfin, le sac sur l’épaule et la basse sur l’autre, il pris le temps de sonner à la majestueuse porte avant qu’un abruti qui est à leur service lui réponde avec ses belles paroles et son petit accent de snob dans sa façon de parler. De toute façon, Kioshi n’a pu que l’entendre, puisqu’il attendait toujours qu’on lui ouvre afin qu’il puisse s’aventurer en territoire ennemi, soit les terres périlleuse des pleins aux as. Au fameux qui est-ce, notre musicien répondit très poliment au gentleman en ce présentant et en disant ce qu’il venait faire ici… en espérant que l’autre abruti à mis au courant ses employés de son arrivé. Heureusement pour lui… et pour l’autre crétin, le major d’homme le laissa passer… de toute évidence il était attendu. Il déambula donc le long de l’allée jusqu’à ce qu’il puisse toquer à la porte de celui-ci. Toc Toc et quasi un troisième on lui ouvrit la porte.

C’est sans doute le type vêtu comme un pingouin qui ce trouvait devant ses sombres prunelles qui lui avait jadis parlé alors que notre musicien attendait de l’autre côté des barreaux. Notre protagoniste lui dit tout simplement un très charmant « Konbawa » en s’inclinant un peu devant le type vêtu comme un pingouin. À savoir si il était plus étonné par le look de notre charmant personnage ou bien par la politesse dont il faisait preuve malgré qu’il puisse sembler un peu louche.

-Monsieur vous attendait… si vous voulez bien entrer… monsieur Imai…

Kioshi jeta un rapide coup d’œil à l’intérieur de la baraque… rien de super selon lui, ça ressemble un peu à chez son paternel… donc c’est rien de bien impressionnant. Il regarda alors le major d’homme avec un petit sourire aux lèvres.

-Ah c’est sympa monsieur…

L’homme devant lui semblait être du genre sans émotion face à Kioshi, mais bon ça c’est après la charmante grimace qu’il eu essayé de masqué en apercevant notre musicien d’un peu plus près. Il fait toujours ce genre d’impression dans ce genre d’établissement.

-Si monsieur Imai le souhaite, je peux le débarrasser des ses affaires avant d’aller prévenir monsieur de la présence de monsieur.

Non mais, il place monsieur combien de fois dans une phrase? Faut dire qu’eux, ils doivent bien paraître hein? À appeler leur boss monsieur ou madame, et les gens qui arrivent encore monsieur ou madame. Sérieusement, c’est quasi gênant de ce faire appeler comme ça à tout bout de champs, il peut à la limite l’appeler Imai, mais qu’il arrête avec le monsieur.

-Ah non ça va… merci… juste prévenir votre « monsieur » que je suis là

Il fit les guillemets avec les doigts en prononçant le monsieur. C’est bien la politesse, mais bon, pour lui Mayuko c’est un type comme un autre, mais bon il comprend que le major d’homme devant ses sombres prunelles doit absolument faire selon les standards. C’est sans doute un peu chiant comme job de servir une bande de riches.

Alors que le bonhomme pingouin quitta notre protagoniste pour aller chercher l’autre abruti, Kioshi déposa sa basse sur le sol avec son sac et songea à retirer des grosses bottes comme le veux la coutume. Il le fait partout, ils sont comme ça les japonais, pas de chaussures dans une résidence. Il est tout de même un type très poli, il ne faut vraiment pas ce fier aux apparences et ce faire des clichés idiots à propos de gens plus pauvres ou bien avec un look plus hors du commun… enfin il fait quoi ce crétin il c’est perdu dans sa grosse baraque car il n’a pas son GPS pour retrouver son chemin?

OH GOD! Qu’elle mise en contexte ne? Ouais, du Junpei tout craché, on ne le réinventera pas ici, ça ne servirait à rien et puis… Peipei, on l’aime comme ça! ^^
Mais bon, pourquoi là comme ça, il était en mode fin du monde? Parce que oui, même s’il était taré et exagérait tout par moment, il y avait toujours une certaine raison derrière ses crises d’angoisses plus comiques que terribles. Mais quelle était dont cette raison? Imai? Encore? Oui, bon non, plus vraiment. Peipei c’était fait à l’idée de devoir le faire avec lui ce travail, même si en son fort intérieur il hurlait toujours « NANDE ME!!! ». Mais ceci n’était qu’un détail parmi tant d’autres dans la vie périlleuse du beau ténébreux Mayuko Junpei!

Tout ça pour dire quoi? Hum? Court, Junpei, court? Ouais plutôt pas mal. Mais pourquoi se taper des sprints en chaussette sur le plancher impeccable où l’on pourrait se voir le visage?? Une seule réponse digne de ce nom sachez-le : MAMA!
Cette diablesse, cette femme qui se fait un malin plaisir de le torturer constamment, cette femme plus connu sous le nom de Mayuko Haruka, alias Okachan ou Mama Mayuko. Oui, celle-là même. C’était la raison pour laquelle Junpei était en train de fuir. Il venait de monter l’escalier principal à la course, mais tel un film d’horreur, même s’il courrait et que sa mère marchait, il n’arrivait pas à la semer! Elle était constamment derrière lui et, à répétition, on pouvait entendre :

-Mayuko Junpei revient ici, ce n’est qu’une chemise!!

Vous vous souvenez de ce costard horrible dont la fin fut pour le moins mystérieuse? Oui ce costard qui était la chose la plus horrible de la planète et qui ne méritait aucunement l’adjectif de vêtement haute couture? Ce costard même que Masao dû lui enfiler de force parce que le ténébreux refusait catégoriquement de, ne serait-ce, le toucher! Celui-là même qui avait été fait sur mesure pour lui, par un grand styliste et ami de sa mère… Et bien, ce type qui était proclamer styliste grandiose et qui faisait des horreurs avait encore frappé… =__=’

Là, dans la main de sa mère, sa dernière abjection faite spécialement pour Junpei se trouvait et sa mère voulait à tout prix qu’il la porte. Pourquoi ce styliste de malheur avait fait du ténébreux son mannequin préféré? C’était à n’y rien comprendre et c’était surtout horrible pour Junpei.

-Je sais que c’est un style très étrange, mais s’il te plait Junpei, soit coopératif!
-C’est pas étrange, c’est laid!!!

Hurla le jeune homme en fuyant toujours. Et, descendant par l’escalier de service, l’adolescent se retrouva à nouveau au rez-de-chaussée. Là, un domestique se mit sur son chemin, lui indiquant qu’Imai-kun était arrivé.

-Ah parfait!!

Oui un échappatoire. Yeah! Finalement il l’aimait bien cet Imai. ^^
Accélérant le pas, le ténébreux fonça vers l’entrée et dans sa pleine vitesse, il patina un peu sur ses chaussettes lorsqu’il ralenti pour finalement s’arrêter pile à côté de son partenaire de travail.

-Yo’ ^^
-Junpei!!

Hiiii, Junpei osa même se planquer derrière son partenaire qui par bonheur était plus grand que lui. Héhé. Mais sa mère étant sa mère, elle contourna le jeune homme et s’arrêta devant Junpei qui avait maintenant une moue de dégoût total de la vie de visible sur le visage.

-J’ai pas le temps Okachan!! Je dois faire un travail d’équipe avec Imai-kun.
-Ne fait pas l’enfant ça ne prend que deux secondes pour enfiler une chemise!
-Mais ça ne mérite même pas de porter le mot de vêtement! O.O

En effet, la pièce « haute couture » n’était pas très jolie, ou alors était-elle simplement trop avant-gardiste? Qui sait, il devait bien y avoir une raison pour que ce styliste soit si populaire malgré son maigre talent esthétique!
Et ici, Imai pourra très bien remarquer que oui, Junpei aimait argumenter de manière peu convaincante…

Une statue qui fait tache dans le décor, planté là comme un con, notre musicien attendait patiemment la venu de l’autre abrutit afin qu’il puisse commencer le plus tôt possible ce projet. Plus tôt ils auront commencé, plus tôt ils auront fini non? C’est ce qu’il espère du moins. Que va-t-il ce produire après ce ténébreux et maudit projet? Il est fort probable que tout deux vont retourner à leurs activités habituelles, que tout va redevenir à la normal, enfin dite moi ce qui est normal dans la vie de Kioshi? Il n’habite plus chez son père, qui lui renie l’existence de son propre fils, il n’a plus de contacte avec sa sœur, il va dans un école bourré de gosses de riches trop con et prétentieux pour ce préoccuper des classes «inférieurs » à eux… enfin pour lui c’est ça la normale.

Alors notre monument symbole du parfait défaut de la société selon le paternel Imai, était là, les prunelles baladeuses, cherchant un truc avec lequel se distraire visuellement le temps que son partenaire, le grand Mayuko-senpai comme l’aurait si bien mentionné une petite groupie folle de 1-C, retrouve son chemin dans sa propre résidence… ou que le monsieur pingouin le trouve et lui transmette le message. Le plafond, le sol, les trucs accrochés aux murs, le plafond à nouveau, le sol, ses bottes, les murs à nouveau… bref il a pas mal fait le tour de la pièce plusieurs fois du regard et rien de suffisamment intéressant pour qu’il observe avec fascination.

De toute façon, il n’en avait plus pour longtemps, car son oreille pu entendre des pas venir en sa direction, une personne courait? Sans doute pas Mayuko, car il ne doit sans doute pas être totalement jovial à l’idée d’avoir Imai chez lui… du moins c’est l’impression que n’importe qui aurait eu voyant la réaction de celui-ci dans la salle de classe. Toute fois, à la grande surprise de notre ténébreux protagoniste, tel un patineur artistique, son partenaire glissa devant ses yeux, le sourire aux lèvres comme si il était réellement heureux de le voir. Imai fut un peu surpris par l’expression sur son visage et lui répondit plus ou moins avec les mêmes termes que lui… sauf sur un ton nettement plus différent, moins joviale, plus froid… bref un ton typique de Kioshi à la normale.

Attendez une seconde, retour en arrière… Mayuko heureux de voir Imai? Quelque chose ne tourne pas rond, il a bouffé quoi pour être aussi heureux de le voir? Ou peut-être est-ce ce que Shinji à donner à bouffer à Kioshi avant de venir ici qui le fait halluciner un peu. Dans tout les cas, c’est pas normal tout ça, il c’est fait enlever par des aliens et l’ont remplacé par un type sympa? Toute fois, le mystère fut résolu lorsque notre musicien perçu maman Mayuko avec une chemise très moche à la main.

Comme un bouclier humain, littéralement, notre cher personnage fut forcé d’être entre les deux membres de la même famille, alors que la mère souhaitait le fils porte une telle chemise et que le fils lui refusait catégoriquement. Il eut droit aux échanges entre eux, sans pouvoir rien faire, ni même vraiment bouger, Junpei était caché derrière lui… il espérait qu’il allait le protéger peut-être? Bref, il jeta un coup d’œil à la chemise… et ce permit de faire un commentaire.

-Madame Mayuko… si je peux me le permette… je crois qu’il serait plus honorable pour votre fils de faire le seppuku que de porter cette chemise…

Oui, lui aussi la trouvait moche. Oh il n’est peut-être pas un espèce d’expert en haute couture, vous avez vu comment il est habillé, mais tout de même, il sait reconnaître un beau vêtement d’un truc qui mérite d’être carrément incinéré. Mais bon la raison principale pour laquelle il tenait vraiment à ce que son partenaire ne porte pas cette chemise… c’est qu’il serait forcé de le voir toute la soirée avec cet horreur sur le dos… donc un supplice pour ses yeux.

-Pardonnez moi… je ne me suis pas présenté… je suis Imai Kioshi

Il avait oublié de ce présenté! Faut être poli quand même hein! Il s’inclina un peu en signe de respect pour la dame et se releva aussi tôt espérant ne plus avoir à servir de bouclier humain pour bien longtemps.

Junpei s’était servi de Imai comme bouclier parce que?? Excellente question! Mais ne la lui posez pas. Pas qu’il ne pourrait pas donner de réponse, non, Junpei trouvait toujours réponse à tout. Seulement… on ne garantissait pas que la réponse serait des plus songées. Parce que bon, en fait, ce qui l’avait poussé à se servir d’Imai comme d’un bouclier était très simple, peut-être honteux, mais très simple. Vous connaissez l’instinct de survie? Bien quand sa mère approchait avec un vêtement affreux et les yeux demandant une énorme faveur, c’était à peu près ce qu’elle déclanchait en son fils. L’instinct de survie. Et comme n’importe quoi d’alarmant, le ténébreux devenait crétin et faisait des choses stupides comme se cacher derrière les gens… alors qu’il fuyait sa propre mère…

Et ça ne servait pas à grand-chose d’ailleurs. Sa mère n’avait qu’à contourner ce pauvre Imai qui n’avait rien demandé à la vie. Il devait probablement se marrer intérieurement. Mayuko Junpei, le trop « kakkoii » Mayuko Junpei réduit à ça face à sa propre mère. Heureusement qu’il n’y avait que lui pour voir ça, ne??

Mais apparemment, alors que ce pauvre ténébreux était au bord du suicide, Imai se mêla de la situation en faveur du jeune homme en plus – sortons le champagne mes amis! Uh?? Junpei lui jeta un petit regard surpris. De un, parce qu’il prenait son partie, de deux… il lisait les pensées ou quoi??
Et ce ne fut qu’à cet instant que sa mère porta un peu d’attention au garçon qui faisait tâche dans son décor grand luxe. Comme s’il était si difficile à repérer tien… Voilà oubliez la mère, pensez à la styliste qui maintenant détaillait Imai de la tête aux pieds. Oui, avec sa mère, on pouvait très vite avoir l’impression d’être une bête de foire. =__=’

-Très juste! Mourir, oui mourir c’est bien!
-Ne dit pas de sottises Junpei.
-Bha quoi, donne moi cinq minutes en cuisine!!

Ah Junpei et sa poisse légendaire des cuisines! Aller savoir pourquoi, il devenait le pire des empotés dans cette pièce et un rien pouvait devenir une arme entre ses mains.
Bref, sa mère observant toujours Imai comme une bête curieuse, ce dernier se présentant, Junpei devait vite trouver une manière intelligente de faire finir cette situation. Surtout pour ne pas avoir à porter cette chemise!

-Bon bha, excuses-nous hein, mais on doit bosser…

Il tendit un large sourire stupide à sa mère, poussant gentiment Imai dans le dos pour qu’il avance. Oui, on ne se séparait jamais de son bouclier tant qu’il y avait du danger!

-Sur quoi?
-Bha sur ce truc là…

Dire qu’ils étaient un faux couple? Nai, plutôt mourir! Beaucoup de choses perdaient face à la mort avec Junpei, vous le remarquez aussi, ne?

-Ton ami reste pour le repas Junpei??
-Mais c’est pas mon… Eeeeeeh?

Le ténébreux lança un regard à son bouclier pour savoir ce qu’il en pensait. Après tout, c’était à lui de décider hein. S’il voulait affronter les Mayuko plus longtemps, c’était bien son droit, chacun pouvait avoir son moment suicidaire de la journée, Peipei ne devait probablement pas être le seul.

Alors Imai le bouclier humain était toujours entre eux, apparemment il était le charmant protecteur de Junpei… ce qui est plutôt ridicule vu la situation. Il n’aurait pas pu tout simplement refuser de porter la chemise et elle trouver un autre abruti ayant mauvais goût pour porter ce bout de tissu? Qui est le plus à plaindre dans la situation, Mayuko ou Imai? La victime ou bien le bouclier humain? Enfin, après le commentaire de notre musicien, c’est là que la matriarche remarqua enfin notre cher protagoniste! Enfin, peut-être ne fait-il pas suffisamment tache dans le décor en tant que statue immobile derrière laquelle ce cache l’autre crétin de service? Pourtant il n’est pas difficile à manquer, un type un peu grand, cheveux noirs, un look à choquer les petits riches, hello? De toute façon elle ne fit pas de commentaire, c’est tout comme si il n’avait rien dit. Fut-il insulté? En fait il s’en fout un peu… tant que son rôle de bouclier humain va ce terminer bientôt.

Il eut donc naturellement le droit à quelques minutes de drame entre les deux membres de la même famille… ça aurait pu être épique… si ce n’était pas dû fait qu’il s’agissait d’une chemise moche. Le tout semblait quasi irréelle c’est vrai… on aurait dit un mauvais épisode d’un Soap americain dans lequel notre protagoniste est totalement absent et dont sont rôle est rien d’autre qu’un objet afin de protéger un des acteurs. Ça semble un peu ridicule… mais c’est pourtant vrai, regardez les!

Puis, le sortant de son monde imaginaire, l’abrutit qui ce trouvait derrière lui le poussa dans le dos pour le faire avancer… comme quoi il ne peut ce détacher de son bouclier humain tant que le menace, nom de code : Maman Mayuko, est dans le coin. L’arme de destruction massive serait dans le cas présent la chemise moche qu’il refuse, avec raisons, de porter. Même Kioshi, être nu, ne porterait pas cette chemise… alors si il voit Junpei avec ça sur le dos… il risque de finir par le décapiter pour son propre bien. Et les questions continuaient! Là c’était plus sur la chemise, mais sur le travail en question… voyant la réaction de son partenaire de classe… Kioshi compris très rapidement qu’il avait honte d’avoir à faire un projet du genre… mais bon c’est compréhensible. Il ne fit donc aucun commentaire et ne fourni aucune explication sur le projet à madame Mayuko… de toute façon, il fut nettement trop surpris par la question qui suivit.

Une invitation? Serais-ce une invitation à rester à la maison pour le repas? Ou serais-ce le genre de question qui signifie en réalité « Quand est-ce que ce type louche ce barre de notre maison? » mais en version nettement plus polie. Enfin, il regarda Junpei, puis la mère de celui-ci, puis regarda à nouveau Junpei… qui semblait aussi confus que lui par la question. Il fini par poser une dernière fois ses prunelles sur la maman Mayuko avant de s’incliner un peu par politesse et prononça doucement.

-Si il s’agit d’une invitation à rester… j’accepte avec plaisir

De toute façon, qu’avait-il de mieux à faire? De plus, il s’agirait sans doute de son premier vrai repas depuis un bout de temps. Ce n’est pas qu’il n’est pas capable ce cuisiner, au contraire il possède un certain talent… du moins pour faire ce qu’il a faire avec ce qu’il a, faut avoir du talent! Il regarda du coin de l’œil Junpei, qui semblait incertain de vouloir avoir Imai plus longtemps chez lui. Serais-ce parce qu’il n’apprécie pas ça présence… ou bien parce qu’il craint de votre notre musicien en face à face avec ses parents? De toute façon, ce n’est pas comme si notre ténébreux personnage était le petit copain du gosse de riche… ils ne sont même pas amis… que des partenaires de classe qui doivent travailler ensemble pour un projet ridicule d’économie.

-Enfin… je crois qu’il serait préférable qu’on s’attaque à ce projet le plus rapidement possible… je fus ravis de faire votre connaissance madame Mayuko

Il regarda le crétin de service… attendant qu’il lui indique où ils allaient travailler, car il n’est pas devin notre Kioshi!

La mort. La mort aurait été tellement tentante en ce moment même si vous saviez! Junpei aurait adoré prendre une pelle et creuser sa propre tombe. Puis s’y glisser et s’enterrer lui-même!
**Junpei-chou… y’a un truc qui coince…**
Uh? Oui bon, en y repensant, il était vrai qu’être allongé et s’enterrer en même temps ne serait pas chose facile. À bien y repenser, rendu à cette étape cruciale, le ténébreux paierait quelqu’un pour le faire à sa place, voilà. ^^
Oui, il y avait le dicton qui disait « Nous ne sommes jamais mieux servi que par nous-mêmes », mais ayez pitié du jeune homme dans la situation actuelle. Il ne pouvait pas se satisfaire lui-même…

Pourquoi parlait-on de mort déjà? Junpei n’était pas mourrant! Si? Peut-être. M’enfin, nous aurions un électrocardiogramme de brancher à son pauvre petit cœur que peut-être nous reverrions nos positions sur le sujet. Les battements allaient-ils trop vite ou trop lentement? Peu importe! Cessez de poser des questions inutiles s’il vous plait! > <
Tout ça pour dire que Jun voyait sa vie défiler devant ses yeux alors que sa mère invitait Imai à rester pour le repas! Mais sa mère était folle ou quoi?? Si elle ne disait rien sur lui, ça ne serait sûrement pas le cas de son père ou de sa sœur, si sœur était là pour manger ce soir… Enfin bref! Nous nous écartons du sujet là! Où en étions-nous? Ah oui, Junpei qui revoyait sa vie défiler. Uh?? Il ne se souvenait pas de ça…

-Merveilleux alors travaillez bien!!

Et la mère s’en fut alors que Junpei secouait un peu la tête pour revenir dans le monde des gens saints d’esprits. Laissons le souvenir sans provenance pour un autre jour, le plus important était que – non, pas le fait que Junpei devenait fou, cessez d’imaginer n’importe quoi! – Imai venait d’accepter de rester dîné. Du moins… il semblait, si le ténébreux en croyait la mine réjouie de sa mère qui s’éloignait après que son partenaire ait indiqué qu’il fallait se mettre au boulot.

Danger écarté?? Sa mère partait sans plus parler de la chemise. Jun était-il sauvé?? Yatta!!!! Non, non pas yatta, il ne fallait pas hurler victoire trop vite. Sa mère était le démon incarnée, il ne fallait pas croire que parce qu’elle les laissait travaillé qu’elle ne reviendrait pas à la charge un peu plus tard, exemple quand Imai-kun quitterait la maison…
Stupide ((ça ne surprend personne hélas)), donc, le ténébreux resta un instant de plus derrière son bouclier, toujours incertain comme si sa mère pouvait revenir d’un moment à l’autre en brandissant la chemise et en hurlant « Ahah! Tu penses que je t’avais oublié hein!! ».

**Baka**
Conscience, voix de la raison. Ah que ferait-on sans elle? Oui bon, la même chose, ses commentaires n’étaient pas très constructifs…
**OI >.<**
BREF!! Rappel à l’ordre suprême, revenons-en au sujet une bonne fois pour toute!! Soit que Mama Mayuko était partie vaquer à ses occupations de Mama Mayuko et que Junpei et Imai étaient maintenant seuls, Peipei se servant du deuxième comme d’un bouclier alors qu’il n’avait plus besoin de protection, si protection il y avait déjà eu réellement de besoin depuis le début de cette situation.

-Hum oui bon! Allons-y!

**Alors bouge!!**
Ça va, ça va, pas besoin de crier > <. Après on est bon pour un mal de tête. Bref, le ténébreux se détacha finalement de son bouclier pour se mettre en route vers sa chambre soit au deuxième étage quelque part vers le milieu de la maison. Pièce où il y avait la chambre à proprement dite avec l’ensemble usuel du lit des commodes et tables de chevets et où il se trouvait également un petit salon et le plan de travail de Peipei THE élève modèle par excellence. Bref voilà à quoi allait ressembler leur environnement de travail, soit un endroit fait pour travailler ((la logique de BOO tue tout)) mais on y sentait tout de même tout le luxe auquel le jeune homme était habitué depuis son plus jeune âge.

Non mais qu’est-ce que t’as fait là Kioshi? T’as accepté poliment l’invitation à demeurer un peu plus longtemps en territoire ennemi? Être chez une bande de riche comme ça c’est comme ce lancer soi-même dans un champs de mine. Ils vont sans doute essayer de tout mettre en œuvre pour qu’un truc t’explose en pleine figure, les parents de l’autres abruti vont sans doute te regarder avec un certain air de dégoût ou de mépris, mais bon tu est trop courtois et étrangement bien élevé – malgré que ce fut à coup de botte – pour refuser cordialement une invitation du genre. Enfin ce ne fut pas réellement une invitation… mais plutôt une question générale qui t’a semblé être une convocation à rester un peu plus longtemps. Enfin, un repas gratuit est un repas gratuit! Ce qui est le plus étrange c’est qu’elle ne c’est jamais directement adressé à toi, t’as pas trouvé ça un peu étrange Kioshi?

Alala notre musicien doit s’en poser des questions après cette invitation… à vrai dire… étonnamment il s’en soucis que très peu. Il n’y a que trois choses qui te passent par la tête en ce moment. Point numéro un! Ton groupe, car avant de quitter vous étiez en pleine discutions pour le prochain live et vous partagiez vos nouvelles compositions ou morceaux pour votre premier album… car là vous n’avez qu’un pitoyable démo… enfin pitoyable, c’est quand même pas si mal, il s’agissait d’une jolie performance enregistré en live, tu devrais être fier! Alors chose numéro deux, ta petite sœur qui t’as laissé un message sur ton portable… t’as pas trop compris ce qu’elle racontait… mais malheureusement lorsque tu as essayé de la rappelé t’as pas eu de réponse… un peu plus tard peut-être… si c’est trop barbant avec l’autre abrutit t’auras juste à lui dire que t’as un coup de fil important à passer… ce qui n’est pas mentir. Chose numéro trois! Ce satané projet de classe… que Kami-sama te vienne en aide.

Alors suivant Mayuko jusqu’à sa chambre, dès son entré dans la pièce, quelques réminiscences ont fait leur saut dans l’esprit de notre musicien. Sa chambre lorsqu’il était plus jeune, ou plutôt lorsqu’il était toujours chez son paternel… le genre de chambre du parfait gamin studieux et bien organisé… ce qui n’est pas vraiment le cas de son appartement en ce moment. Disons que chez lui c’est plutôt l’absence de meubles et pas mal tout ce qu’il peut trouver de sympas d’accrocher aux murs. Un lit… un vieux sofa lit que les parents de Kyo lui ont refilé, confortable quand même. Les électroménagers furent la gracieuseté du propriétaire… de toute façon ils devaient être réparés… alors pourquoi alors il les a juste donné le bonhomme. Ce vieux croûton avars, il joue les hommes du monde dans ses beaux complets et exploites les gens plus bas que lui et sa l’amuse. Enfin oublions tout ça…

Notre musicien déposa d’abord son instrument contre le mur et puis son sac tout près tout en regardant les alentours. Son visage placide disait tout… c’est ordinaire pour lui… rien d’impressionnant. Il fini par déposer ses sombres prunelles sur son partenaire de classe avant de lui demander.

-Alors... quel genre de loyer est-ce qu’on prend?

À savoir, est-ce qu’il va être le genre de gosse de riche à vouloir le grand luxe et la crème de la crème malgré un budget restreint… Imai sait que Mayuko n’est pas un élève stupide, car il réussi bien en classe… mais bon on sait jamais avec ce genre de situation. Il ce pencha et pris dans son sac un journal et puis le il le tendit à son vis-à-vis afin qu’il y jette un coup d’œil. Ayant précédemment regardé un peu dans le journal… Imai a encore une vague idée de ce qui s’y trouve… rien de bien parfait, mais rien de trop nul non plus.

-J’ai encerclé quelques endroits…

Oh il est fort probable que Mayuko trouve des appartements à un plus bas prix dans le même journal avec la même superficie, mais le problème est qu’il ignore sans doute où c’est exactement et comment c’est dans certains coins. C’est un peu par expérience et connaissances du terrain qu’il a fait ça… maintenant il est le temps de voir ce que son partenaire de classe en pense.

Il est fort probable qu’au cours de ce projet, nos très chers protagonistes aient plusieurs différents, mais il faut dire qu’il n’ont pas la même expérience de vie et sans doute rien en commun… genre vraiment rien sauf qu’ils sont deux êtres du sexe mâle dans la même classe et sans doute ayant le même âge. Hormis cela, chercher un point commun est chose très compliqué. Oh il y a sans doute quelques ressemblances… mais beaucoup de différences… à savoir si le professeur à vraiment fait les équipes au hasard ou bien ce fut volontaire.

Imai s’installa donc le plus confortablement qu’il puisse être le dos appuyé contre le mur alors qu’il observait Mayuko sans rien ajouter de plus. Avec un peu de chance la soirée va passer rapidement et ne sera pas trop barbante. Il rit intérieurement en songeant à ce que Shinji lui a dit lorsque notre protagoniste a expliqué le projet « Qui va porter le nom de qui dans votre duo? », c’est rien de très marrant, mais c’est plutôt la gueule qu’il avait au moment de la question… un vrai crétin ce Shinji, mais Kioshi l’adore comme un frère.

-Alors?

Décidément Junpei n’était pas fait pour ça. Pourquoi, direz-vous, et je répondrai, excellente question. Il fallait savoir que se battre contre sa mère et sa volonté indestructible n’était pas de tout repos. Il devait courir partout dans la maison en grinchant depuis…oh… une bonne heure? Si ce n’était plus! Oui il avait une mère tenace, on pouvait maintenant dire d’où provenaient toute sa patience et sa volonté inébranlables.

Cependant, affronter sa mère et son « amant » tout à la fois, ah il ne fallait pas plus pour que son cerveau bouillonne et se retrouve hors fonction. Oui Junpei était brillant, oui Junpei pouvait faire ce travail les doigts dans le nez s’il le voulait – quoi qu’on aurait déjà vu plus propre – mais son cerveau était systématiquement hors service quand il se sentait oppressé ou paranoïaque. Voir les deux en même temps! Comme en ce moment où sa mère l’oppressait et où cette situation avec Imai le rendait parano. Halala Junpei… Le jour où ce ténébreux ne malheur apprendrait à respirer par les narines était loin de naître…

M’enfin, ne nous étendons pas inutilement sur les divers états d’esprits du hérisson, ça serait beaucoup trop long et nous ne sommes pas certain que cela vous intéresserait grandement. Le temps de souffler sur le fait qu’il venait de se sauver de la chemise qui ne méritait pas de porter cette appellation, voilà que son partenaire l’attaquait déjà en lui demandant quel genre de loyer ils allaient prendre. UN INSTANT COCO! Ne brusquons pas le ténébreux, je vous pris. Il vient de frôler la mort et déjà on lui balance un journal et des chiffres? Oui bon, le journal n’était pas lancé à son visage, il était simplement tendu pour que le jeune homme le prenne et étudie les choix prédéterminé par son « amant », mais il ne fallait jamais lancer Junpei ainsi dans l’eau, son pauvre cœur ne tiendrait pas la route.
**Là tu pousses**

Peut-être, mais Junpei et exagération allaient de paire, il ne fallait pas le blâmer d’être comme à son habitude! Mais bon, puisque cela semblait important de commencer tout de suite et, apparemment, de finir au plus vite – suite logique, en commençant plutôt, on finit plutôt, c’est plein de sens! – Junpei se saisit du journal avant de se laisser choir sur sa chaise de travail. Il fit pivoter la chaise vers son bureau attrapant ses lunettes qui lui servaient pour lire – tout plein de sens encore, puisqu’il s’apprêtait à lire des minuscules caractères – avant de se jeter à l’eau et de parcourir le tout de ses yeux studieux.

Il lui fallu quelques minutes pour tout lire, puisqu’il ne se contentait pas de lire ce qu’avait encerclé Imai-kun, mais il fouinait un peu partout pour voir ce que son partenaire avait laissé de côté. C’était certain que Junpei ne s’y connaissait pas énormément bien en la matière, lui qui avait vécu dans ce palace toute son enfance et il y vivrait probablement pour toute sa vie puisqu’il était l’héritier totalitaire. Mais malgré les apparences, le ténébreux était loin d’être un imbécile, du moins pour ce qui concernait les travaux scolaires, et ce que son « amant » avait ressorti du journal était plein de sens. Alors?

-Alors hum… J’aurai droit à un poisson rouge chéri??

Tenta Junpei levant les yeux au dessus de ses lunettes pour regarder son partenaire. Oui il venait de détruire toute l’image intelligente qu’il donnait un instant au paravant, seulement… S’ils devaient travailler ensemble pour une durée encore indéterminée, aussi bien tenter de détendre un peu l’atmosphère. Ok ils ne finiraient peut-être pas les meilleurs amis du monde, probablement pas même, mais aussi bien essayer de bien s’entendre quand même! Ne? Mais bon, restons un minimum sérieux quand même.

-Ces choix me semblent très corrects.

Appuyé contre le mur avec autre chose en tête que le projet ou même porter complètement son attention sur son partenaire, Imai semblait fixer le sol, ce qui n’était pas vraiment volontaire. Il s’agissait tout simplement de l’endroit où ses prunelles s’étaient déposées avant que ce dernier laisse une fois de plus son esprit voguer vers d’autres songes. L’une de ses mains s’était déplacée au dessus de la poche de son pantalon, prête à attraper son portable dès qu’il sonnerait… naturellement il n’était pas sur le point de sonner ce sataner bidule de malheur. Que faisait-elle, pourquoi ne l’appelait-elle pas pour lui dire que tout va bien… ou même pour lui dire ce qui ce passe réellement. Notre sombre protagoniste n’était pas du genre à se faire du soucis pour quoi que ce soit, même pas pour sa propre santé, mais lorsqu’il s’agissait de sa petite sœur… il est fort probable qu’il serait capable de passer à travers une armée de groupies – car oui une armée de groupies c’est horrible – pour se rendre jusqu’à elle.

Ce dernier fut ramené à la réalité par l’absurde commentaire de Mayuko à propos du poisson rouge. Notre musicien sourit un peu, wow Imai qui sourit à un truc dit par un gosse de riche? Enfin, il était heureux de voir que celui là n’est pas qu’un prétentieux… il l’étonne un peu même. Imai doit avouer qu’il a sans doute mal jugé Mayuko, mais faut dire qu’il ne le connaissait pas vraiment. Malheureusement pour le gosse de riche, notre protagoniste l’avait jugé par son expérience avec les autres membres de sa classe sociale. La plupart une bande de crétin pleurnichard et prétentieux. D’accord, son vis-à-vis était toujours un abruti aux yeux de notre musicien, mais il remontait un peu dans l’estime qu’il avait de lui, c’est déjà ça. Pas suffisamment pour le considérer comme un ami, mais une connaissance. Au moins il essayait de voir ça de façon un peu plus positive à présent, contrairement à sa façon d’être dans la classe. Peut-être qu’il est différent devant les gens et en privé?

Il est vrai qu’il ne devrait pas juger les gens… ce qui lui arrive souvent. Les gens ne prennent généralement de savoir qui est exactement Imai, car ils regardent sont look plutôt trash et croient qu’il est un bon à rien, un traîné et un abrutit total. Notre musicien sait très bien que Mayuko est un jeune homme brillant plein d’avenir… cependant tristement aux yeux de notre musicien la plupart des gosses de riches sont des prétentieux qui regardent les gens plus pauvres de hauts en leur crachant quasi dessus. Il y a quelques exceptions, c’est vrai, mais bon… la plupart sont comme son paternel, des cons.

-D’accord pour le poisson rouge… tant et aussi longtemps que tu ne chiale pas sur ma cuisine ton poison ne se transformera pas en sushi.

Naturellement, il dit cela pour rigoler. Imai ne tuerait jamais un poisson rouge pour faire des sushi, il n’est pas une bête assoiffée de sang… de plus un poisson rouge fait un pitoyable sushi. Il se redressa par la suite et approcha un peu plus Mayuko pointant un plus spécifiquement dans le journal.

-Cet appartement est génial… il est bien situé, le quartier n’est pas trop chiant… un tas de trucs pratiques tout près comme l’épicerie et la pharmacie.

Notre musicien connaît bien l’endroit, c’est tout près de l’endroit où habite Shinji et sa mère. Naturellement, notre musicien à lui seul n’aurait pas les moyens d’habiter un tel endroit, car son petit job paie difficilement ce qu’il doit dépenser par mois… mais bon lorsqu’il fera un peu plus d’argent ou dès qu’un de ses potes se décidera de quitter le nid familiale, il va essayer d’aller habiter en colocation dans ce secteur. Évidemment, pour le cours, le budget étant plus élevé, notre duo peut facilement ce permettre ce genre d’endroit. Enfin, il n’est pas vraiment venu le temps pour lui de songer à ce genre de projet…

-Il faut à présent regarder pour des assurances… si il y a des véhicules… la nourriture… les assurances vie, le logement, la nourriture et les vêtements sont ce qui importe le plus… après faut voir les dépenses… et connaître combien notre budget donne par mois…

C’est évident que ce n’est pas la première fois qu’il planifie un budget ce lui là, car par réflexe il pris habillement un style et ce mis à griffonner sur une page du journal ce qu’il disait tout en faisant un rapide calcule approximatif dans sa tête. Très approximatif, car il ignorait ce que son partenaire avait en tête et quel genre de personne il est… c’est fou à quel point un projet du genre va faire en sorte qu’il vont chacun connaître les habitudes de l’autre. Kioshi doit l’avouer, il ne connaît rien des habitudes de Junpei… si il est du genre économe ou du genre à prendre le fric sur la carte de crédit de papa et aller faire le con à sa guise.

Ont voit qu’il est très impliqué dans le projet, mais c’est surtout pour ne pas ce laisser voguer vers ses songes une fois de plus. Plus il pensait à sa sœur, il se faisait des films dans sa tête… qu’avait fait leur père cette fois-ci? La pauvre elle doit avoir la pression depuis qu’Imai a quitté… il aurait aimé la prendre sous son aile… mais il peut difficilement ce faire vivre lui-même. Alors mieux vaut pour celui-ci de ce concentrer le mieux qu’il peut sur le projet… laissant Mayuko dans le secret, car il n’a pas envi qu’il sache quoi que ce soit à propos de sa vie privée.

D’accord, Junpei était un imbécile! Mais qui avait dit que lorsqu’on avait un QI supérieur à la moyenne il fallait automatiquement parler comme un scientifique tout le temps, avoir le nez plongé inlassablement dans les bouquins et toujours avoir une attitude hautement intelligente et tout et tout? Hein, qui ??

Notre ténébreux national savait se servir de sa matière grise, ça ne faisait aucun doute puisque sinon il ne serait pas à la tête du classement des notes, mais il ne fallait pas exagérer non plus. Il n’allait pas prendre un tel travail aussi sérieux qu’une élection! Pourquoi s’inquièterait-il d’une élection d’abord, il n’avait même pas l’âge pour voter! Enfin bref, trêve de stupidité, notre homme voulait un poisson rouge! ((Oui nous sommes conscient que ceci ne fait pas abstraction de stupidité.)) Pourquoi? Ne posez pas trop de questions, le cerveau d’un géni est impénétrable!
**Sauf par les Mi-chan en bikini**
Oui sauf les Mi-chan en bikini… Hey! > < Tu sauras satanée conscience qu’il est tout à fait normal d’être faible devant la demoiselle que l’on aime! Pas vrai? … Pas vrai!!! >.<
Cuisine? Il avait prononcé le mot cuisine??

-Je ne peux absolument pas critiquer la cuisine des autres dans la mesure où je n’arrive même pas à faire cuire une tranche de pain sans la faire brûler…

Ah Jun et les cuisines! Quelle histoire! Oui, pour ceux qui l’ignoraient encore, Peipei était un maudit des cuisines. Oui oui, une malédiction pesait sur lui, en cuisine il était un total empoté. Demandez à Ma-chan, depuis le temps il n’accepte même plus ce danger public dans cette pièce, il l’en vire à coup de balai!! Même quand le ténébreux ne veut qu’un verre d’eau. Sachez mes amis que nous ne sommes jamais trop prudent avec un Peipei en cuisine!

Et devant la plaidoirie pour un appartement en particulier, Junpei arqua légèrement le sourcil, tournant un regard surpris vers son partenaire. Il semblait vachement connaître le coin! Il n’y était quand même pas aller juste pour faire du repérage pour un appartement fictif! Oô
Junpei se croyait bourreau de travail mais là… ça le battait à plate couture!

-Tu… tu as l’air de bien connaître…

Tout ce que disait le musicien faisait plein de sens, ça ne faisait aucun doute, Jun n’était pas taré seulement, les préoccupations d’argent, d’assurances, de machin et de gnagna, c’était loin d’être son truc. Il n’avait, à vrai dire, jamais dû faire face à ce genre de choses. Se grattant le crâne, tic d’intense réflexion, le ténébreux était en train de tenter de calculer tout ça vite fait avec sa super calculatrice interne qui ne lui faisait jamais défaut. Vive le cerveau de Peipei! Hum, bref, voilà notre homme en mode réfléchissons. Non, pas besoin des extincteurs, Junpei n’aurait pas la matière grise qui grillerait pour avoir fait du calcul mental! >.<

-Je dois reconnaître que j’ai pas trop l’habitude de tout ça, mais pour les véhicules… je suis pas sûr que ce soit utile d’en avoir à la base puisque tout est à proximité, sinon y’a le train ou le métro quand même… puis pour le budget 297.000 yen par an ça fait…

Attention Peipei en mode calculator instantané!!

-Environ 5.710 par semaine ou alors… environ 22.845 par mois.

Et il se gratte la tempe. Ah oui, nous avions droit au Peipei super studieux et sérieux là, parti le baka…

Ils avaient finalement débuté un peu plus sérieusement leur projet de classe… même si Imai doit l’avouer un peu, cela ne lui déplait par autant qu’il l’aurait cru de bosser avec Mayuko. Jusqu’à présent, il avait su apprécier un peu le sens d’humour du gosse de riche, car ce dernier aussi semblait souhaiter rendre la chose la plus agréable possible. Il est vrai que si nos deux protagonistes n’ont point envi de travailler l’un avec l’autre et qu’ils n’arrivent aucunement à être capable d’être dans la même pièce que l’autre… cela risque de mal tourner. Alors il y a sans doute des efforts dans les deux camps. Qui sait, peut-être que Mayuko sera capable de faire en sorte que les gosses de riches remontes dans l’estime de notre musicien. Il est certes conscient qu’ils ne sont pas tous des crétins de prétentieux, car lui-même… enfin vous le savez. Mais l’autre, son partenaire, il ne sait rien de la vie de celui-ci et c’est sans doute mieux ainsi.

Avec ce genre de projet, ils allaient sans doute apprendre à se connaître… à croire qu’il s’agirait plutôt d’une expérience sociale que d’un devoir de comptabilité et de mathématique. Plus il y pensait, plus notre musicien ce demandait si il avait vraiment fait les équipes au hasard ou si c’était volontaire de faire travailler Mayuko et Imai ensemble. Enfin ce n’était certainement pas pour faire en sorte que les résultats académiques de notre musicien monte en flèche, car même si il n’est pas le premier de la classe, il n’est pas non plus le dernier.

Notre sombre personnage appris que sont « Amant », partenaire, enfin appelez les comme vous le voulez, l’autre crétin semble être un désastre ambulant dans la cuisine. Au début notre protagoniste avait un peu de la difficulté à croire qu’il soit si mauvais… est-ce parce que personne ne lui a montré comment faire à manger? Que va-t-il faire le jour où il va se retrouver seul merde? Ah oui c’est vrai… il va y avoir des gens à sa disposition pour lui cuisiner des petits repas. Oh Imai n’est pas un grand chef non plus, il était encore plus nul au début, mais vivant seul il a appris… ou sinon il se retrouverait sans logis. Disons qu’au début il n’aurait pas osé faire quelque chose de trop complexe, mais au moins il savait faire griller du pain sans faire aussi griller la maison.

Enfin, il ne dit rien pour l’instant, aucun commentaire sur la cuisine, car les choses avançaient. Son partenaire fit un rapide calcule mental, décidément, Imai doit l’avoué, il fut un peu impressionné. Il n’avait pas répliqué pour le truc du pain brûlé… et encore moins pour ce qu’il lui dit à propos de ses connaissances. Il est vrai qu’Imai connaissait beaucoup l’endroit, peut-être que Mayuko croyait que celui-ci avait simplement fait des recherches pour leur projet… ont sais tous que ce n’est pas du tout le cas. Enfin peut-être a-t-il droit à une explication non? Ce serait sans doute la moindre des choses? Certes Imai n’a pas exactement l’habitude de parler de sa vie aux gens, mais bon même si il lui en parle, ce n’est pas pour autant qu’il va lui dire toute sa vie. Que faire… il choisi finalement de se taire et de ne rien dire. De toute façon, cela ne le regarde aucunement.

-Alors cet appartement est abordable, si ont contrôle bien, nous pouvons manger de façon raisonnable… même si ce ne sera sans doute que très rarement du grand luxe, ce qui nous permet un bon budget au niveau des vêtements et de placer une partie de côté pour les imprévues et une autre pour des vacances… rien a voir avec un voyage l’autre bout du monde, mais bon.

Tout semblait être bien calibré, écrivant rapidement sur le journal avec le stylo, Imai calculait et voyait même qu’il leur restait un peu d’extra pour les petits plus de la vie… exemple le poisson rouge de Mayuko. Il aurait une qualité de vie nettement supérieur à ce qu’il a en ce moment si il possédait un tel budget, mais bon le projet n’inclus pas les frais de scolarité… car ils devraient déjà avoir terminé les études. Notre musicien paierait nettement plus, si ce n’était pas qu’il avait reçu une bourse pour cette école. Les conditions étaient simples, toujours être dans les plus hauts et ne pas faire en sorte qu’il soit renvoyé de l’établissement. Ce qui arriva presqu’une fois alors qu’il avait tout simplement fait en sorte qu’un crétin de 3-B laisse tranquille un gamin de 1-A. Le gamin n’était pas lui, mais un autre type de sa classe à l’époque, qui n’est plus là malheureusement.

Bref, tout ça n’a rien à voir avec la situation actuelle. Imai trouvait qu’il manquait quelque chose… de l’ambiance… c’est trop silencieux et mort, c’est un peu emmerdant. Il faut de la musique ou un truc du genre. Imai regarda donc son partenaire.

-Hey… Mayuko… t’as pas un peu de musique que tu pourrais faire jouer ? C’est un peu trop silencieux pour moi…

Il lui sourit un peu… oui juste un peu. Un sourire franc, faible mais franc. C’est sans doute le truc qui le dérangeait le plus, le silence constant dans le fond et non le fait qu’il était dans cette maison. D’ailleurs… le style un peu trop sombre et studieux lui rappelait son ancienne chambre… une chambre qui fut mises aux couleurs de son paternel… sa sœur avait environ le même genre, juste un peu plus féminin.

Songeant à celle-ci, il pris son portable et regarda si il n’avait manqué aucun appel ou reçu le moindre message… mais rien, tout simplement rien. La pile était pleine, l’appareil en état de fonctionner… elle n’avait simplement pas appelée…

Oh, mais il ne fallait pas se méprendre! Ce n’était pas parce que Jun, en classe, avait tout du type classe, sérieux, digne de son rang d’élève numéro 1 qu’il n’avait aucun humour ou alors qu’il était un bourreau de travail inconditionnel. Il ne faisait pas plus que les autres, voir parfois moins, il était juste surdoué en fait, là était toute sa chance, il retenait tout d’un coup et assimilait les choses sans problème.

Parce que oui, tout à fait entre nous, quand Junpei quittait son cocon d’étudiant, c’était un con! =p
Pas vraiment un con énervant et consternant, non au moins c’était un con marrant, mais un con quand même, on ne pouvait pas le dire autrement. À s’emporter pour un rien comme il le faisait et surtout en paranoïant autant, on ne pouvait que le trouver crétin sur les bords, mais chute hein, ça pourrait détruire sa réputation de Kakkoii Junpei *o*

Oui Junpei un désastre en cuisine. Ce n’était pas qu’il n’essayait pas hein. Non, Junpei était du genre à bien réussir les choses quand il les essayait généralement. Seulement, les cuisines, c’était un cas à part. la pièce en elle-même devait lui porter malheur, même sans vouloir cuisiner, ne serait-ce que se servir un jus d’orange, ça pouvait se transformer en véritable cataclysme! Surtout, ne jamais sous-estimer le ténébreux en matière de catastrophe dans cette pièce maudite, retenez-le bien! Et devant l’absence de remarque de la part de son partenaire il ajouta :

-Rire de ma gueule est autorisé, mon meilleur ami me vire quand même de sa cuisine à coup de balai pour que je pète rien…

Roulant un peu les yeux dans leur orbite, Peipei finit par hausser les épaules à la fin de sa phrase. La routine quoi, le nombre de coups de balai et le nombre de ballon sur la gueule durant les matchs de foot devaient être approximativement les mêmes. Aussi bien dire que le ténébreux avait le crâne dur! Yay!*o*
Mais tout à fait, ce n’était pas de ses affaires et Junpei n’était pas du genre à ne pas se mêler de ses affaires. Il le faisait seulement avec les gens qu’il connaissait bien, comme les autres G-Boys, mais sinon, il n’était pas un curieux maladif qui emmerdait les gens avec ça. Alors il se contenta très bien de la réponse de son partenaire et hocha de la tête à son énumération de points. Tout ceci était très bien. ^^

Mais à la mention du mot musique, le ténébreux arqua d’abord un sourcil, puis un large sourire prit naissance sur sa bouille. Musique? Il avait dit le mot musique?? Ah mais ce type tombait bien, très bien même, Junpei aussi avait du mal avec le silence, mais il n’avait rien proposé puisque la plupart des gens avaient besoin de silence pour travailler. Contrairement à Mayuko « multi-tâche » Junpei! Qui en parlant de lui, se levait de sa chaise pour aller au mur d’en face où se trouvait une grande armoire aux portes fermées. Vêtements? Mais non, ils étaient dans le coin salon/bureau de la chambre, il ouvrit les portes battantes et présenta la méga collection de CD à son partenaire.

-Voit ce qui te plaira

Voilà un autre fait sur le ténébreux, un mangeur de musique. Peu importe le genre, sous-genre et etc, il s’intéressait à tout musicalement et ce ramassis de CD en tous genres en était la preuve.

Il lui fallait de la musique pour ce concentrer, pour arrêter un instant de songer à sa petite sœur et de faire en sorte que ce projet source de tant de controverse. Enfin, au moins jusqu’à présent il n’y avait pas vraiment de grande difficulté avec son partenaire, pour être entièrement franc, notre musicien s’attendait à bien pire que ça. Oh certes le baraque il se doutait un peu qu’il s’agirait d’un truc ridiculement trop immense, mais il aurait cru que la réaction de la mère de Mayuko aurait été similaire à celle du pingouin qui lui a ouvert la porte. Que dire de la façon d’agir de son partenaire de classe, sérieux dans ses études, toute fois il semble avoir l’air un peu plus… enfin il est différent de la classe. Peut-être est-il simplement comme ça le Mayuko, un être dont la façon d’être en publique est différent du privé. Il ne peut point le juger sur ça, car lui-même possède différents visages selon l’endroit. Oh il est toujours Kioshi, il est toujours lui-même! N’allez pas croire qu’il devient faux, mais sa façon d’être diffère, bien des gens sont ainsi vous savez.

Il y a trois version de notre protagoniste, la version à l’école, soit le garçon qui ferme sa gueule et essai de ne pas frapper le premier crétin qui vient le provoquer. Généralement la version école est plutôt calme et silencieuse et ne ce mêle aucunement ou presque pas à la foule, Vous pouvez facilement le distinguer parmi les gens tout de même, car il s’agit du ténébreux protagoniste dont certains osent toujours provoquer pour la simple raison que notre musicien est sous condition dans l’établissement et qu’il serait immédiatement renvoyer si il se retrouve dans une bagarre. Donc il préfère ferme sa gueule et leur taper dessus s’il les recroisent dans les rues de Tokyo.

La seconde version serait la version entre ami. Plus détendu, souriant même, mais tout de même sérieux. Oh certes parfois il fait quelques conneries avec ses amis, mais bon dans le groupe il est sans doute l’être le plus sage. Il s’agit d’une version un peu plus ouverte que très peu connaissent de notre protagoniste. Sans doute hormis les membres de son groupe… il y a son patron, puis sa sœur avec qui il est ainsi.

La troisième version est la version sur scène de Kioshi. Plus… ouvert, extraverti, ça ne parait peut-être pas comme ça, mais il est kakkoi sur scène Kioshi. Il s’agit là d’une chose qu’il aime, donc naturellement il s’y donne à fond! Il a déjà courut d’un bout à l’autre de la scène, sauté en bas de celle-ci et a joué dans la foule… ce qui ne fut pas facile pour la suite car il devait chanter, vive le sans fil, il a pu courir de nouveau sur scène. Bref, il est différent que le type un peu louche que la plupart des gens voient. À vrai dire, il est fort probable qu’aucune personne de son école l’ai déjà vu ainsi, car parlant à très peu de gens là, personne ne sait ce qu’il fait en dehors des cours.

Bref, celui que Mayuko avait devant les yeux étaient sans doute un étrange mélange de la première et seconde version, bien qu’un peu plus axé sur la première version. Ce qui n’est quand même pas si mal vu les circonstances. Maintenant, place à la musique, car son partenaire lui dévoila son impressionnante collection d’album. Oh sans doute il y trouverait dans la pile quelques trucs un peu moche à faire saigner ses oreilles de musicien, mais il devrait y avoir quelques trucs bien. Levant que très légèrement les sourcils, Imai s’approcha du tout, regardant un peu et comme prévu… il y avait des trucs un peu moche de boysbands à la noix… mais bon il y avait aussi des grands noms tels que Billy Idol, mais le choix de notre musicien ce posa sur un album de Gun’s N Roses, Appetite for destruction. Le prenant entre ses doigts il le sortit et le donna à son partenaire.

-Quelques trucs moches… mais quelques trésors dans ta collection Mayuko… j’ignorais que t’aimais autant la musique.

En fait, il ignore pas mal tout de lui. Il sait son nom, son âge, maintenant son adresse, quelques trucs en rapport à l’école, mais bon il faut dire que ce n’est pas une de ses priorités de savoir un maximum de choses sur celui-ci contrairement aux folles groupies de Golden Boys. Elles sont vraiment ridicules. Enfin il y a des gens comme ça partout… si il devient célèbre il risque d’en avoir lui aussi… déjà dans les petits live houses certaines jeunes femmes lui ont fait des avances… mais bon elles ne l’intéressaient pas. Des trucs d’un soir avec une fille qu’il ne connaît pas, non merci.

Junpei surprenant? Probable oui puisque Imai ne le connaissait tout simplement pas. Agir de la même manière avec un de ses amis n’aurait créé aucune surprise, pire, on l’aurait peut-être trouvé trop studieux encore. Oui, contre toute attente, Peipei pouvait être pire que ce qu’il était déjà! Il pouvait être pire que de courir partout dans la maison comme s’il avait le diable à ses trousses alors qu’il s’agissait de sa mère. Il pouvait être pire que de se servir d’un presque inconnu comme bouclier humain pour se protéger de cette même mère. Il pouvait même être pire que cette fois il parlait ouvertement dans une boutique de vêtement que les fesses de Masao avaient mollies. Il pouvait aussi être pire que cette autre fois où il avait fait ce remake de Roméo et Juliette. Pire encore que la course poursuite où toucher la tête du roux avec un projectile lui avait valu 500 points. Même pire que cette fois où dix parties de roches papier ciseaux n’avaient pu déterminé de qui entre le ténébreux et le roux dormirait à droite! Encore pire aussi que cette même fois où la course se termina dans une grand-mère.

Hum, bon peut-être pas aussi pire que cette fois ou Junpei avait fini dans une grand-mère… il fallait bien admettre qu’elle était particulièrement forte celle-là, quoi qu’elle n’était pas du ressort du ténébreux! Elle n’avait qu’à pas bêtement sortir de sa chambre d’hôtel au moment ou le duo de légende s’apprêtait à déterminer quelque chose qui allait changer leur vie! Sa faute à la vieille > <
Bref, oui, on vous disait que Junpei était con, ce n’était pas peu dire, mais peu importe. Cette connerie chronique n’influait pas sur ses neurones, ils pouvaient encore servir en cas de besoin, alors que personne ne se plaigne du baka en lui!

M’enfin laissons l’hypothèse du baka surdoué pour ce concentrer un peu sur les faits actuels. Imai cherchait de la musique et Junpei… ah non c’est quoi ça se gratter la fesse comme un mal propre? Muhaha, vous y avez cru hein? =p
Mais non que diable! Jamais Mayuko Junpei ne ferait l’indécent comme ça, jamais! Sauf s’il s’agissait d’un pari et que le remporter lui donnerait le droit de voir Masao danser la claquette en tutu rose, là ça avait le mérite d’être quelque chose de peut-être intéressant à exécuter, mais sinon, NAI! > <
Hum hum, un peu de concentration, ou en étions-nous? Ah oui! Peipei, ce cher ténébreux! Ce kakkoii, beautiful, sexy, sushi… sushi? Hum… m’oui bon, tous les goûts sont dans la nature comme on dit… bref, l’inimitable Junpei!
Que faisait-il? Bonne question, c’est important? Oui bon, peut-être un peu. Eh bien pour vous contenter, lecteur jamais content > < , sachez simplement qu’il était en train de sortir un cd de son système de son de la mort qui tue – c’est le cas de le dire wuha! – pour faire de la place à celui que choisirait son partenaire de travail. Moche? Des trucs moches? OI > <

-Les mochetés ne sont pas de mon ressort! J’y peu rien si ma sœur rapporte son bordel jusqu’ici.

Ironique quand même vu la taille de la maison. S’ils auraient été pauvre et étant obligé de partager la même chambre, cela aurait été plus plausible que là ou une famille moyenne pouvait facilement vivre dans plus petit que la seule chambre du ténébreux.
Conclusion? Excuse à deux yens? Nai! Il y avait vraiment des trucs de sa sœur dans sa bibliothèque sans compter les blagues stupides de ses amis à ses anniversaires. D’ailleurs avoir collé sa tête sur la pochette d’un album de Britney Spears était bien « tordant » merci Masao pour cet effort magnifique d’originalité…

Sale rouquin à la noix!!!

-Mais ouais, niveau musique, je suis un peu acheteur compulsif.

Rapporta-t-il en toute franchise, se grattant un peu l’arrière du crâne. C’était quand même mieux que d’acheter des sous-vêtements féminins en quantité, ne? Bref bref, le ténébreux sorti le cd choisi par son compasse de sa pochette pour le mettre dans sa chaîne stéréo et le mettre en route. Il ne fallu que quelques secondes pour que le son envahisse la pièce…

Un peu de musique, enfin le lourd silence qui pesait dans la chambre de son partenaire s’était dissipé afin de céder place aux mélodies rock de Guns N’ Roses, une heureuse découverte dans la collection de CD de Mayuko. Naturellement, Imai connaissait bien le groupe, puisqu’il en est fan depuis plusieurs années, à ses yeux il s’agit là d’un classique. Le genre de classique que son paternel n’aurait jamais permis dans la demeure familiale, mais bon il ne vit plus avec ce vieux crétin. Non mais quand même, renier la propre existence de son fils avant même que celui-ci quitte le nid familiale… enfin nid familiale, soit l’endroit ou sont géniteur et sa sœur habite rien de plus. D’ailleurs, ce dernier se demanda durant un instant ce qui en est pour la famille de son partenaire. Sans doute moins dysfonctionner que la sienne. D’accord, de ce qu’il put voir les relations entre madame Mayuko et son fils sont parfois… étrange… des poursuites à travers la demeure afin qu’il porte un vêtement affreux d’un supposé créateur de mode… ce n’est pas partout qu’on voit ce genre de chose, mais bon il n’a pas encore rencontré le reste de la famille… ce qui ne devra sans doute pas tarder selon lui.

Ah oui, si vous vous en souvenez, ce dernier reçu et accepta l’invitation à prendre le repas avec eux. Cela risque sans doute d’être un peu étrange, car il faut se l’avouer, Kioshi fait comment dire… un peu tache dans le décor. Alors imaginez ce que ça donnera à table, heureusement qu’il possède une certaine éducation sinon ça aurait été encore plus étrange comme moment, mais bon ce moment n’est pas encore venu et il ne fait que s’imaginer ce que ça risque de donner. Pour l’instant, il doit se remettre un peu au travaille avec son partenaire, enfin si il le ce décide pas de poursuivre la discutions sur les étranges albums de Mayuko. Selon son partenaire, les mochetés dans la collection proviennent de sa sœur. Entendant cela, notre musicien se senti relativement soulagé… car vraiment dans sa collection il y a des trucs qu’il n’oserait jamais faire écouter à sa sœur… sachant qu’il s’agit là d’une torture pour les oreilles que bon pour les gamines de douze ans qui ne comprennent rien à la musique. Enfin, la seconde phrase de Mayuko expliqua le tas d’albums… il est un acheteur compulsif, soit potentiellement un crétin qui achète un album sans vraiment savoir ce qu’il achète. Il doit sans doute y avoir quelques regrets parmi la collection.

-Je vois… par contre tu n’achète généralement ce qui est plutôt…comment dire… connu… c’est souvent de dehors des grands disquaires que tu retrouve les meilleurs artistes…

Étant dans le domaine de la musique, ce n’est pas à cause qu’il n’est pas connu qu’il dit cela, mais plutôt parce que la plupart des artistes du courant populaire… en plus d’être généralement dans une scène Pop, sont plutôt médiocre et ridiculement commerciaux. La plupart du temps les compositions ne reflète quasi rien et les artistes manques de talents, mais grâce à un bon agent ils sont connu mondialement. Certes ce n’est pas ainsi pour tous, car il y a plusieurs artistes connu que notre musicien adore, Billy Idol, Guns N’ Roses, Dir En Grey, Buck-Tick, Metalica… mais bon quand il voit des artistes genre Britney Spears et Tokio Hotel être célèbre sans posséder le moindre talent… cela le rend malade.

Toujours aussi inexpressif, celui-ci regarda l’abrutit en face de lui, enfin l’abrutit, depuis qu’il apprend à le connaître un peu plus, aux yeux de notre musicien il devient un peu moins crétin… ou plutôt il devient un genre différent de crétin. Car sérieusement, pour ne pas qu’on le laisse approcher une cuisine, il faut qu’il soit plutôt baka sous ses allures de type « je suis trop kakkoii ». Bien qu’il soit un géni à l’école, ce n’est pas pour autant qu’il l’est dans tout ce qu’il entreprend, exemple faire à manger. Il aurait d’abord cru que ça aurait été nettement plus chiant de travailler avec lui, mais jusqu’à présent ça ce passe plutôt bien, ils sont d’accords sur plusieurs point ce qui est une bonne chose. Imaginez ce que ça pourrait donner si tout deux n’arrivaient pas à s’entendre… un couple sur le bord du divorce c’est ça que ça donnerait. Mais bon puisqu’il est impossible de divorcer durant le projet, il faut s’entendre avec son partenaire du mieux qu’on peut.

-Bref… pour en revenir au projet… on a qu’à ce diviser les tâches pour la partie écrite… tu me dis ce que tu préfère faire…

Mieux vaut songer à comment ils vont s’y prendre dès le début, car si ils attendent un peu trop, il sait très bien qu’avec les autres cours, il finira par être débordé. Surtout que son groupe essai dernièrement de voir des agents de label de disques afin de sortir un peu des livehouses. C’est bien tout ça, mais quand même, si le groupe veut avancer, il faut qu’ils puissent ce faire voir du grand public et non que de quelques personnes de Tokyo. Sinon, les seuls alternatives seraient pour lui d’essayer d’étudier dans une université, mais ça coûte vachement cher et puis… tien il y a un truc qui vibre et qui chante Rebel Yell… Sont portable! Le prenant de dans sa poche, espérant que ce soit sa sœur… on pu sans doute lire sur son visage la déception lorsqu’il vit qu’il s’agissait de son patron. S’excusant à Mayuko, il décrocha.

-Mochi-Mochi… hai… hai… le remplacer? Je vais voir… hai… pas de problème… jaa ne.

Puis il raccrocha et remit son potable dans sa poche. Certes cela était une bonne chose cet appelle, car remplacer un autre employé durant une journée lui fera un peu plus d’argent, mais en même temps cela lui donne un peu moins de temps libre. Enfin, il ne pouvait pas refuser avec le nombre de fois qu’il doit changer ses heures avec quelqu’un d’autre afin d’aller faire un live. Son patron est vraiment un type bien. Bref mieux vaut revenir à Mayuko. Le sombre protagoniste déposa son regard sur celui-ci tout en s’excusant à nouveau par politesse. Ce n’est pas vraiment de sa faute, il ce devait de répondre et de toute façon ce n’est pas comme si ils étaient en plein cœur d’un truc important. Toute fois, ça n’ira sans doute nullement plus loin que ça pour l’instant, car l’oreille attentive d’Imai entend des pas s’approcher malgré la musique.

Tout d’abord, Junpei n’était pas crétin > <
Un peu baka sur les bords quand il partait dans un délire profond de paranoïa, mais pas crétin! Il encourageait l’économie, différent. Et puis, contrairement à Imai, bien que cela il l’ignorait, il avait les moyens d’acheter des navets et les laisser pourrir dans son armoire x.x
Un jour il leur trouverait une utilité, believe! Comme les faire fondre dans le micro-onde pour voir ce que ça fait! Ahem… comme s’il ferait ça tiens. Faudrait d’abord qu’il atteigne le micro-onde, parce que Peipei était interdit de cuisine plus souvent qu’autrement… Le pire, il aurait beau se faire discret qu’il ne pourrait pas passez inaperçu. Un pied écrasé contre un coin, un genou sur un bord de comptoir… tout était bon pour blesser Peipei dans une cuisine et ainsi révéler sa présence. Il fallait se méfier d’absolument tout, mais surtout du grand Mayuko en personne! Un périmètre de sécurité était à garder en permanence lorsqu’on se retrouvait dans cette pièce maudite en sa compagnie.

Le repas, étrange? Ça oui. Pas uniquement dû à la présence d’Imai, mais surtout parce que sa mère était un soldat super entraîné é_è
Elle reviendrait à la charge avec cette chemise. Oui oui. Elle allait monter son père contre lui, il en était certain. Le paternel allait l’obliger à coopérer, sortant la phrase magique qui peut faire lever des montages à un homme… « Chochote, t’as peur d’un bout de tissu? »
> <
Junpei avait sa fierté, il ne pourrait laisser cette provocation le détruire et surtout pas face à son géniteur! Pourquoi ne pas avoir mis la chemise tout de suite au lieu d’en faire une histoire alors?
Pffffffffffffff. Que serait Peipei sans son incroyable don pour faire un ouragan d’un simple battement d’ailes de papillon? Oui, il resterait trop sekushi, trop kakkoii, trop perfect! Mais nous vous l’assurons, Jun sans son exagération de légende ne serait plus Mayuko Junpei x.x

-Excuse-moi de me fournir chez les disquaires des centres Mayuko.

Répondit le ténébreux un air faussement vexé sur le visage. Un air stupide d’ailleurs, but comme notre homme s’aime beaucoup et que nous ne voulons pas froisser son amour-propre – il s’emballe déjà pour une chemise froissée alors pour son amour-propre x.x ((oh la mauvaise blague due à la fatigue **sort**)) – nous nous tairons sur l’adjectif « stupide ». Bref, il lui avait jeté son air exagérément vexé, montrant bien qu’il se fichait un peu de la critique de son partenaire. Junpei aimait la musique, mais il n’avait jamais prôné être un fin connaisseur en matière d’art musical. Il laissait ces connaissances à son « amant » et lui se chargerait des calculs mentaux! N’était-ce pas un bon deal??
Vous êtes mieux de dire oui!!! > <
Et puis, nous tenons à préciser que Britney était une mauvaise blague de son meilleur ami et que ces infects Tokio Hotel venaient de sa sœur!! Ils seraient d’ailleurs les premiers à passer au micro-onde dès que Peipei aurait trouvé un subterfuge pour s’en approcher. è_é

-Je refuse d’écrire au féminin!!

Baka x.x
No comment > <

-Mais je peux bien exposer le budget.

Jongler avec des chiffres ne prendrait pas beaucoup de temps au ténébreux puisqu’il faisait pratiquement tout de tête. Kakkoii Peipei *o*
Ce fut à peu près à cet instant qu’une sonnerie de téléphone interrompit le duo. Zen, Junpei haussa les épaules pour montrer que ça ne le dérangeait pas du tout, attrapant plutôt un mini ballon de basket pour le lancer à l’autre bout de la pièce dans le panier accroché au mur.

-Yeah! 3 points, c’est Peipei le plus fort!

Baka (bis) x.x
No comment (bis) > <

Notre duo fut interrompu dans leur grand élan de discussion par la sonnerie du portable de notre ténébreux protagoniste, bon d’accord cet appel n’a pas freiné grand-chose puisque tout deux avaient déjà rapidement fait leur plans pour leur projet et les tâches étaient déjà divisé. Si il y a bien une chose qu’Imai ne peut reprocher à Mayuko c’est l’efficacité. Celui-ci n’a point perdu son temps à obstiner notre musicien sur toute sorte de petit point inutile, genre l’emplacement de « leur appartement » et ne fut pas du genre à exiger le grand luxe. Un gosse de riche qui est suffisamment intelligent pour comprendre qu’avec un budget limité on ne peut pas se permettre les grands luxes, car il n’y a pas papa et maman pour nous fournir de l’argent en cas de besoin. Cela Kioshi le sait très bien, d’ailleurs il ne parle plus à son paternel depuis un bon bout de temps et sa mère… disons qu’il est difficile de recevoir de l’aide d’une personne qui est décédé. Enfin passons par-dessus ça, disons qu’il a d’autre chose qui devrait occuper les lignes qui vont suivre! Oh au fait, si vous n’aviez pas compris le pourquoi de l’appel, c’était afin qu’Imai remplace un autre employé au magasin de musique, ce dernier va voir sa sœur qui est à Osaka, car elle est sur le point d’accoucher, bref cela vous est sans doute inutile à savoir, donc poursuivons!

Le temps que notre personnage était au téléphone, son partenaire ne semblait avoir rien trouver de mieux à faire que de faire des paniers avec le mini ballon de basket qui ce trouvait dans sa chambre. Ignorant ce dernier jusqu’à ce qu’il finisse par racrocher. Enfin de toute façon ce n’est pas comme si voir Mayuko flatter son propre ego de baka en faisant des panier et en se félicitant lui-même n’a rien de bien intéressant de toute façon, donc rien ne sers d’en parler. Mieux vaut ce concentrer un peu plus sur les pas venant de en direction de la chambre de Mayuko. Ce retournant vers la porte, Imai croisant le regard du pingouin qui l’eut accueillit lors de sa venue à la résidence Mayuko. Le bonhomme dévisagea un peu notre musicien, définitivement Imai faisait très tache dans cette résidence, avant d’annoncer au « Jeune maître Mayuko », que le repas était servit et qu’ils, soit lui et l’invité, devaient cordialement se rendre dans la salle à dîner. Définitivement, avoir un pingouin dans son genre qui vient lui dire que le repas est près est une chose à laquelle Imai n’est plus exactement habitué, même avoir une salle à dîner.

Pour lui sa « Salle à dîner » c’est ce qu’il utilise aussi en tant que chambre et salon. Vive les petits appartements pas cher dans un trou! Et les gens avec qui il partage son repas, au début c’était des rats, mais bon il a réussi à s’en débarrasser avec les bestioles. Vivement qu’il eut reçu un petit coup de mains de ses amis pour côté financier afin de payer un exterminateur puisque le proprio est vrai monsieur Scrooge. Il n’est pas exactement du genre à investir dans la sécurité de ses locataires. Imai et ses voisins ont dû s’acheter une lampe afin de ne pas se casser la gueule dans la cage d’escalier le soir! Sincèrement, si le seul danger que Mayuko semble courir à vivre ici c’est d’avoir une mère folle qui veut lui faire porter des vêtements hyper moche! Cela n’est pas grand-chose, ça risque simplement d’heurter un peu son amour propre et son ego, mais bon il peut toujours se sauver avec la chemise et la foutre en feu, après l’avoir retirer sur lui bien entendu.

Imaginez ce que ça donnerait si un des fameux Golden Boys devait être blessé, les groupies de Sakurai Gakuen se ruineraient pour lui acheter des présents de bon rétablissement… même si ce n’était qu’une légère éraflure ou un truc du genre. Absolument ridicule… d’ailleurs il a fait quoi de spéciale pour attirer autant les gens? Certes il est le fils d’une des familles les plus riches de Tokyo, mais sinon il est un peu comme tout le monde, non? Enfin même les gens célèbres sont des gens bien ordinaire… le phénomène des groupies est une chose dont notre étudiant n’arrive point à comprendre.

Enfin passons quelques pas, quelques minutes et les voici dans la fameuse salle à dîner. Scène très particulière qui est devant les yeux des spectateurs en ce moment, la famille Mayuko, très classe, il est évidement qu’ils sont aisés. Et il y a Imai, qui naturellement que par ses vêtements, sa coiffure et tout le tralala fait un peu, beaucoup tache. Toute fois, il n’est pas du genre à être impressionné par tout ça… ce n’est pas comme si il n’a jamais connu le merveilleux monde tordu et trop souvent faux des riches. Le dos bien droit, nullement les coudes sur la table, celui-ci jeta un bref coup d’œil sur le paternel, puis la mère, passant rapidement Mayuko Junpei pour se rendre à la sœur de celui-ci. C’était effectivement un peu étrange pour lui d’être avec eux… mais bon il déposa son regard un peu partout dans la pièce, non comme étant un être fasciné par ce que l’argent peut acheter, mais il appréciait quand même le fait que pour la déco… les Mayuko avaient tout de même un peu de goût. Rien à voir avec l’étrange collection de CD de Junpei dans laquelle il y a plusieurs citrons.

Discrètement, lorsque les gens se mirent à table, Imai murmura quasi :

« Itadakimasu? »

Avec un peu de chance, il ne se transformera en l’espèce de bête de cirque de la soirée, mais bon tant qu’il y a du respect, ils peuvent bien le questionner… car la plupart des gens normaux aiment bien en savoir un peu plus sur les personnes pénétrants dans leur demeures et en jugé par ce qu’il a pu voir de madame Mayuko, il est fort probable qu’il va ce faire un peu questionner.

Le repas fut sonné et Junpei répondit un simple « Hai », comme si c’était sa mère qui était venu l’avertir. Il fallait dire ici que cet homme travaillait pour la famille depuis avant sa naissance, il l’avait toujours connu. Il avait d’ailleurs été de nombreux secours dans la petite enfance de l’héritier Mayuko, notamment lorsque Miho faisait plein de gaffes et qu’elle faisait passer le tout sur son dos > <
Bref, l’important de tout ça était que le repas était prêt!! Alors Junpei quitta sa chaise, alla à l’autre bout de la pièce pour ramasser le mini ballon de basket pour le poser ailleurs que sur le sol. Manquerait plus que quelqu’un marche dessus par inadvertance et… bha voilà x.x Pas très joli tout ça.

Puis le jeune homme quitta sa chambre, Imai à sa suite puisque Junpei faisait un peu rôle de guide dans cette maison que son partenaire ne connaissait pas. Ils descendirent au rez-de-chaussée et longèrent le couloir par lequel Junpei était arrivé vers Imai en courant lorsque ce dernier s’était présenté à la maison. Finalement Jun poussa les deux portes qui fermaient la salle à manger. Bien sûr, il ne s’agissait pas là des petites tables à même le sol qui étaient typiquement japonaise. Cette table pouvait rassembler une vingtaine de personnes, que son père invitaient, le plus souvent, des relations de travail et etc. Comme le reste de la maison, le mobilier devait coûter une petite fortune, ça se voyait à l’œil. Sa famille était déjà rassemblée à un bout de la table et Junpei alla les rejoindre, s’assoyait à sa place habituelle. Son père était au bout de la table, Junpei était à sa gauche, sa mère en face de lui et Noriko juste à côté d’elle. Restait Imai, en face de la petite sœur de Jun et à sa gauche à lui.

Le père et la sœur, qui n’avaient pas encore vu Imai, le regardèrent un peu comme une bête curieuse l’espace d’un moment. Le père retourna à son verre de vin, mais Noriko resta les yeux plantés sur Imai. Peipei pouvait lire ses pensées déjà. « Qu’est-ce que Junpei faisait avec un type de ce genre là? » Et en réponse, Junpei lui jeta un regard noir qui voulait simplement dire « Arrête de le dévisager! » Regard qui fut coupé par la voix du père :

-Ta mère m’a dit que vous travailliez sur un projet d’école?
-Hai. Itadakimasu.

Répondit Jun à son paternel en se saisissant de ses baguettes au moment où il prononçait la formule usuelle avant de manger.

-De quoi il s’agit?

À cette question Noriko bouffa de rire. Génial… tout le lycée était au courrant que Junpei était « gay » =___=’ Lorsque ça se rendait à Noriko, les choses avaient fait le tour de l’établissement au moins trois fois déjà.

-D’un travail d’économie.
-Oh, intéressant, quel genre de travail?

Punaise, il était chiant d’avoir un père qui bossait justement dans l’économie nationale, pour ainsi dire… Avec sa chaîne de centres commerciaux à travers le pays, son père assurait pitance à des millions de gens, qui travaillaient pour les centres, dans tout le japon.
Et à cette question, Noriko rigola de nouveau pour obtenir un autre regard noir de son frère.

-Urusai, c’est pas drôle! è_é
-Junpei…
- =___=’ Gomenasai.

Oui, sa mère mettait un point d’honneur à la politesse, pas étonnant que Junpei soit si « gentleman », mais bien que le ténébreux s’était excusé, son visage laissait bien paraître que ça allait être la fête de sa sœur lorsqu’ils seraient sortis de table.

Vive les repas en famille, enfin dans une vraie famille, car la sienne c’est une toute autre histoire. Ayant pris place à la table des Mayuko pour partager un repas avec eux, Imai pu remarqué un peu comment les choses fonctionnent ici, enfin avant de remarquer qu’il se faisait étrangement dévisager par la petite sœur de son partenaire de classe. Non mais qu’avait-elle à le regarder ainsi sérieusement ? C’est à croire que c’est la toute première fois qu’elle voit quelqu’un dans son genre. Il faut dire que généralement les gosses de riches ne traîne pas avec ce qu’on peut définir comme étant ce certains genre de types. Oui, il possède une étiquette et ce n’est pas écrit 100% coton dessus, mais plutôt 100% type louche. Il n’est pas exactement du genre à vraiment bien paraître ici, mais bon que voulez vous il n’a pas eu le temps de se changer avant de venir voir les très fortunés Mayuko. Enfin il n’eut aucun commentaire verbal et direct, mais c’était très clair que la petite Mayuko qui était en face de lui le trouvait très bizarre.

Les discutions à table. Généralement chez lui c’était toujours à propos des bonnes choses que faisait Sayuri et de la honte qu’infligeait notre ténébreux à son père. Le fils qui n’est pas parfait, le fils qui devrait pas exister, enfin vous voyez que c’est beaucoup plus différent que la petite discutions entre monsieur Mayuko et le fils, car eux au moins ce n’est pas à sens unique. L’homme jouant un grand rôle dans l’économie du Japon questionnait sa progéniture sur ce qu’il faisait avec Imai. Même si madame Mayuko l’avait informé qu’il s’agissait d’un travail d’école, ce dernier semblait souhaiter avoir quelques détails. Il faut dire qu’hormis nos deux protagonistes, personne dans cette pièce n’était véritablement au courant du projet scolaire. Il faut dire que notre gosse de riche était plutôt embarrassé par la chose, ce qui eut pour effet de faire rire sa sœur.

De toute évidence, Mayuko n’avait pas exactement envi de dire à son paternel un truc du genre « Vous voyez père, Imai et moi formons un couple homosexuel et nous devons établir un budget pour une année ensemble ». L’expliquer de la sorte était sans doute hors de question pour lui, d’ailleurs même Imai n’aimait pas exactement cette façon d’interpréter les choses même si c’était pas mal ça. C’est donc pourquoi, voyant qu’évidemment Mayuko n’avait pas du tout envi d’expliquer le tout, après avoir pris une bouché du repas et l’avoir naturellement bien avalé – il n’est pas grossier quand même – notre ténébreux personnage déposa les baguettes et détourna son regard vers monsieur Mayuko.

-Si je peux me le permettre…

Sans doute cela ne plairait pas du tout à l’autre abrutit qu’il explique la chose et même si voir Mayuko Junpei aussi embarrassé lui apporte un étrange plaisir comme quand on voit un spectacle, il préfère répondre avant que la chose tourne complètement au ridicule.

-Monsieur Mayuko, je suis Imai Kioshi… et pour ce qui est du projet que votre fils et moi-même avons à faire est en effet un travail d’économie, comme il vous l’a dit.

Il fit une pause, observa son partenaire espérant que celui-ci ne fasse pas une espèce de crise cardiaque ou un truc du genre et puis poursuivit en déposant une fois de plus ses sombres prunelles sur l’homme de grande importance.

-Il s’agit d’établir un budget avec le salaire moyen d’une famille Nippon Tokyoïte et gérer le tout afin qu’il couvre le maximum de chose dans le but de lui accorder la meilleure qualité de vie possible.

Sa façon d’utiliser la famille Nippon Tokyoïte est sa façon d’éviter l’embarras à Mayuko de dire qu’ils doivent former un couple et faire un budget et survivre une année avec ça. Oui, Imai ce sens gentil ce soir, c’est un peu étrange n’est-ce pas ? Il évite d’embarrasser le gosse de riche devant toute sa famille. Aurait-il eut pitié de celui-ci ? Enfin peut importe ce qui a pu se passer dans la tête de notre ténébreux personnage, cela ne peut qu’être bon pour son Karma.

Rapidement après avoir fait cette brève explication, Imai se remis à déguster le meilleur repas qu’il eut depuis un sacré bout de temps. Heureusement qu’il sait cuisiner avec peu, sinon il aurait vraiment que des trucs bon marché et instantané à se mettre sous la dent, ce qui ne ferait pas une alimentation très varié. Déjà qu’il pourrait sans doute manger mieux si son budget lui permettait. Enfin avec un peu de chance il va finir par se faire remarquer par un label de disque et les live vont lui rapporter un peu plus qu’ils lui rapportent en ce moment.

De toute façon ça on s’en fou! Ce qui importe c’est le moment présent, soit le repas qu’il partage avec eux. Du coin de l’œil il pouvait observer la fusillade de regards entre la sœur et le frère. Sa sœur, elle lui manque énormément et il serait tellement heureux de pouvoir partager un repas avec elle encore une fois, mais bon si il avait resté il serait sans doute devenu complètement dingue avec le paternel.

» Porte-malheur? [Ichiro]