I Remember ... // Junko Sakuragi

FLASH BACK : Il y a un an.

1h30

A cette heure ci, Su-Yeon et ses amis se prépare à partir de la discothèque de laquelle, ils avaient passé la grande partie de la soirée. Les jeunes avaient dansé, bu, les filles du groupe y compris la jeune coréenne se sont faites draguer par des mecs qui étaient aussi de sortit se soir là. Elle s'était bien amusée pendant cette soirée, elle espérait que cela se reproduira encore. Après le dernier verre bu, le groupe sortit de la discothèque tout en se dirigeant vers la voiture de celui devait les reconduire chez eux. Avant de prendre place dans le véhicule, ce fameux demanda de voir en privé Su-Yeon. Les deux jeunes s'isolèrent dans un coin à l'abri des regards, enfin à l'abri des oreilles !

Su-Yeon : Qu'est-ce que tu voulais me dire ?
Kazuo : Je voulais que tu saches à quel point je tiens à toi.
Su-Yeon (ne trouvant rien à dire) : Oh...

Le reste de ses ami(e)s les appelèrent, elle fut en quelque sorte sauvée par le gong. Ils retournèrent prés de leurs amis et montèrent dans la voiture. Kazuo prit le volant. A un moment Su-Yeon tourna la tête pour voir de deux ses amis complément ivre. Kazuo lui en avait profitait pour regarder Su-Yeon. Quand Su-Yeon regarda la regarda la route, elle vit les phares d'une voiture se rapprochait à grand pas.

Su-Yeon (criant) : Kazuo !

Kazuo ne pu faire en sorte pour éviter le choc. Les voitures se rentrèrent littéralement dedans. Après se fut le trou noir.

Quelques semaines plus tard.
Su-Yeon reprit conscience dans un lit d’hôpital. Elle ouvrit les yeux et ne vit rien ! Tout était noir, c'était comme si elle avait un bandeau qui lui recouvrait les yeux.

Su-Yeon (affolé): Qu'est-ce...qui se passe ?

La jeune coréenne sentit doucement une main se posait sur son épaule droite.

La mère de Su-Yeon : Calme-toi.
Su-Yeon : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
La mère de Su-Yeon : La voiture que conduisait Kazuo en a percutait une autre et ...
Su-Yeon : ET QUOI ?
La mère de Su-Yeon : Et tu as perdu la vue.
Su-Yeon : C'est pas possible ...

Après ses mots Su-Yeon se mit à pleurer.

FIN DU FLASH BACK

Su-Yeon en est à sa troisième année à Sakurai, elle aurait pu être heureuse mais non, elle était devenu aveugle comment être heureuse dans se cas là ? A cet instant la jeune coréenne entra dans le secteur art. Pourquoi était venu ici ? Elle même ne le savait pas. Quand elle était encore heureuse, Su-Yeon aimé venir ici. Mais bon maintenant qu'elle ne voit plus, Su-Yeon n'y vient plus aussi souvent qu’avant. Depuis son accident, elle n'avait pas revu Kazuo. Elle ne savait même pas s'il était mort ou vivant. Tout se dont elle avait envie c'est de sentir sa présence maintenant qu'elle est aveugle. La jeune coréenne se plaça au milieu de la pièce.

"Pourquoi tu m'as abandonné ?" dit-elle tout bas.

Une larme coula le long de ses joues roses. Puis, plusieurs coulèrent.

Invité

Comme de coutume la jeune demoiselle portant le prénom de Junko se trouvait ici, dans la salle d'art.
Non pas qu'elle soit une grand artiste ou encore un fan de musique, car elle jouait du piano, plutôt bien, sans vouloir s'en vanter, mais surtout car elle n'avait pas réellement d'autres lieux où aller : le piano, la lecture, étudier, s'était bien ses plus grandes activités.
Oui, pour une adolescente de son âge ce n'était pas quelqu'un qui pouvait se vanter d'avoir une vie remplie, bien qu'elle s'en contente et trouve la compagnie des livres on ne peut plus agréable et prenante... Enfin, ce n'est pas l'avis de la grande majorité des jeunes de son âge.

Elle était, depuis presque 20min, assise en face d'un grand piano blanc, un magnifique piano, qui ne lui appartenait pas, loin de là... Jamais la jeune fille n'aurait les moyens de s'offrir un tel luxe. Ce piano appartenait à l'école, rien d'étonnant, elle commençait à s'habituer à cette montagne de luxe, des pièces plus somptueuses les unes que les autres, des meubles plus couteux les uns que les autres, ... Non, plus que de l'habitude c'était de la lassitude, elle se sentait comme constamment narguée "tu vois ça ? c'est cher ! c'est joli ! mais c'est pas à ta portée !", mais elle se sentait aussi impuissante, comme si elle pouvait faire quelque chose. Casser les objets ou bien fuguer étaient deux mauvaises idées, sur lesquelles il ne fallait surtout pas s'attarder.

Donc, cela faisait bientôt 20minutes qu'elle pianotait le même morceau, enfin "pianotait" en silence, elle passait ses doigts sur les touches, les frôlait, mais n'osait pas y toucher, elle n'avait d'ailleurs jamais osé. Elle connaissait l'air, connaissait les mouvements, connaissait les notes, mais elle ne voulait pas troubler la quiétude des lieux... En effet, Jun' ne passait dans cette salle que lorsqu'elle était vide, déserte, elle n'appréciait pas l'idée de se retrouver avec les autres, elle voulait être seule pour pratiquer. Mais pratiquer signifiait jouer, jouer signifiait faire du bruit, et faire du bruit signifiait signaler sa présence, c'est pour ce qu'elle abandonna l'idée, bien qu'elle se dise constamment " cette fois ci, quand j'aurais fini de répéter le morceau, je le joue " elle ne le faisais jamais, se disant " cette fois ci ... " et ainsi de suite, un véritable cercle vicieux qui ne la conduirait nul part.

Tandis qu'elle continuait son remu-méninge qui ne menait à rien, elle entendit un petit bruit, quelqu'un devait entré... Mais non sûre de son ouïe, elle décida de se mettre à genoux sur le fauteuil de piano, afin de pouvoir visionner l'ensemble de la pièce.

Oui en effet il s'agissait de quelqu'un qui rentrait, intriguée, elle resta figée là, à regarder, la bouche légèrement ouverte par la surprise. Il s'agissait d'une jeune fille, à priori plus âgé qu'elle... Elle était seule, plutôt peu commun pour une élève de cette école de fou. La nouvelle venue se plaça au milieu de la pièce, et Junko put deviner, grâce à se silence de mort, qu'elle murmurait quelque chose, mais trop bas pour qu'elle puisse comprendre.
Mystérieuse jeune fille, car à priori elle ne s'addressait pas à elle puisque son visage ne lui était pas visible de son angle de vue, qui à priori ne l'avait pas vu, heureusement... Mais si elle la voyait ! Se serait embarassant d'être prise en train de fixer les gens ! Elle n'était pas une paparazi et ne voulait pas être considérée telle qu'elle !

Cette pensée la fit sursauter, et elle se cogna dans le piano, faisant raisonner, pour la première fois, une note, qui se suivit d'autres notes fausses, le temps qu'elle se rattrape. Son visage palit, quelle discrétion !
Elle espérait ne pas avoir déranger la nouvelle venue, enfin ceci peu probable... La demoiselle devait se croire seule.

Junko se releva donc, et se mit fièrement sur ses deux fidèles destriers, autrement dit : ses jambes. Puis s'avança, pas trop non plus, elle s'arrêta à côté du piano blanc, à bien 5mètres de la fille, et s'excusa en faisait une petite courbette polie :

- Euh ... Désolée de vous avoir dérangé ! Je m'en vais !

Et rapidement, elle empoigna son sac qu'elle mit sur son dos, et commença à partir, mais pour cela il était obligatoire pour elle de passer devant la demoiselle. En effet le beau piano blanc se situait tout au fond de la salle, ce qui n'offrait pas beaucoup d'issus de secours au besoin, et là il se faisait besoin !
En passant quelque peu plus près de la nouvelle venue, dans l'idée de s'en aller elle vit qu'elle pleurait... Subitement elle s’arrêta et lui passa, doucement et avec précaution, une main dans le dos

- Euh … du café ?

BIM ! Surtout des réponses encore plus stupide, ce n’est pas parce qu’elle adorait le café et qu’elle se réconfortait en en avalant d’impressionnante quantité, en mangeant du pudding et en regardant en boucle un DVD que c’était le cas de tout le monde …
Junko n’avait rien trouver de mieux à dire, mais elle voulait aider la demoiselle, bien qu’elle ne connaisse rien d’elle ni rien de son problème.
Tout d’un coup elle pris conscience du fait qu’elle avait posée sa main sur le dos de l’inconnue, pas très poli ! D’autant plus qu’elle ne savait pas comment elle réagirait, ça se trouve elle s’énerverait et n’attendait rien de personne … Enfin c’est vrai ! Sinon elle ne serait pas venue dans une salle vide quoi !

- Désolée … dit-elle en retirant sa main, je ne voulais pas déranger … je ne voulais pas déranger … répéta-t-elle avec la voix qui tremble.

Un son émit d'un piano se propagea jusqu'à l'oreille de la jeune coréenne puis d'autres s'en suivit. Sur le coup, elle sursauta. Elle ne s'attendait pas à entendre se genre de bruit. Elle pensait qu'elle serait seule, seule avec son désespoir depuis un an. Elle tourna la tête dans la direction d'où étaient émit les sons. Elle ne savait pas vraiment d'où venait les sons donc elle dirigea sa tête dans une direction choisit au hasard. Après, il y eu un grand silence, s'il avait une seule mouche dans la pièce, Su-Yeon l'aurait entendu sans problème.

- Euh ... Désolée de vous avoir dérangé ! Je m'en vais !

Avec cette voix, la personne qui venait de prendre la parole ne pouvait qu'être une fille. Su-Yeon fixa un point au hasard, probablement, elle ne regarde pas la jeune fille en face. Elle n'en savait rien, elle ne voyait rien !

La jeune coréenne tira sa manche pour la tenir fermement et l'amener jusqu'au niveau de ses yeux en tentant d'essuyait les larmes qui coulaient. Elle aimerait tellement voir à nouveau. Pouvoir voir ce qu'elle est devenue en un, mais non elle ne pouvait pas ! Elle aimerait aussi le voir, celui qui lui à dit un jour « Je voulais que tu saches à quel point je tiens à toi», elle n'avait pas eu de nouvelles depuis un an. Elle ne savait pas si il est vivant ou mort. Si ça trouve, un jour quand elle se baladait dans la rue, il est passé tout prêt d'elle et lui, n'a pas osé l’abordait. A chaque fois qu'elle y pensé, elle avait envie de pleurer. Tout à coup elle sentit une main se posait sur son dos. Certainement que cette appartient à la jeune fille.

- Euh … du café ?

Mais pourquoi dit-elle ça ? Su-Yeon n'est pas très fanatique du café, elle préférait le thé. Un bon thé la soulagé pendant un moment. Pas assez longtemps pour qu'elle retrouve le sourire. Selon, elle, ça ne vaut plus la peine de sourire. Enfin, elle n'y voit pas vraiment l'intérêt quand on est aveugle ! Et vous, vous en pensez quoi ?

- Hein ?

C'est tout ce qu'elle trouva à dire. Elle n'est pas vraiment bavarde dans ses moment-là, elle préfére restait silencieuse dans son coin : Seule au moins, elle est tranquille !

- Désolée … je ne voulais pas déranger … je ne voulais pas déranger …

Su-Yeon essaya de trouver quelque chose à dire. Pour une fois, elle avait envie de parler. Cette jeune fille doit se douter qu'elle est aveugle ou elle le découvrira bientôt.

- Tu n’es pas obligé de partir. Dit-elle.

Invité

La jeune Junko observa deux choses :
Tout d'abord que son interlocutrice n'était pas fan de café, c'est vrai, qu'après tout, il ne fallait pas faire de son propre cas une généralité.
Puis elle remarqua aussi que la fille qui se trouvait près d'elle avait un problème de vue, aveugle ? mal voyante sans ses lunettes ? Elle ne saurait le dire... Mais le fait que cette dernière ne regardait pas forcément dans sa direction, même si elle en était tout proche, était significatif. Jun' jugea que cette question n'était pas le genre de demande que l'on fait à quelqu'un, d'autant plus qu'elles peuvent être embarrassantes ... Parler de ses problèmes ne doit pas être le dada de tout le monde.

Elle décida donc d'outrepasser cette demande, si la demoiselle voulait en parler : libre à elle, mais Jun' n'aimait pas aller arracher les vers du nez au gens qu'elle ne connaissait pas, vraiment pas son genre...

- Tu n’es pas obligé de partir.

Tiens ... C'était bon à savoir, ainsi elle n'était peut être pas de trop. Tout d'un coup l'atmosphère sembla un petit peu moins ettoufante pour Junko, c'était déjà ça de gagner.
Ca la rassurait, c'est vrai, beaucoup plus qu'un "tu vois pas que tu me déranges grognasse ?" ... normal, elle n'avait pas de tendance maso ... Passons !

- Hum ... ça ne te dérange pas ... ?

La fin de sa phrase laissait entendre qu'elle attendait une suite, telle qu'un prénom, afin de savoir comment nommer son interlocutrice, ça pouvait avoir son côté pratique et convivial.

- Mmm ... Si tu ne veux pas me donner ton nom ce n'est pas grave ! Je ne t'en voudrais pas ! C'est normal après tout je devrais pas être là ! Puis tu sais, dans les films les héros se donnent jamais leur nom dès le début, ils se le dévoilent mutuellement qu'à la fin de l'action, et c'est pour ça que c'est irréaliste et à la fois génial, donc faisons comme dans les films si tu veux et prenons nous pour des stars d'Hollywood !
Ou encore il y a les rencontres fatales dans les livres, ou seul un des interlocuteurs donne son nom et l'autre garde son aspect mystérieux ...

Et voila, Jun' était partie dans un discours sans queue ni tête , dont elle seule avait le secret. Puis le fait qu'elle parle vite lorsqu'elle s'exprime de la sorte ne facilite pas la tâche de compréhension, vraiment pas ... Elle prit une bouffée d'air, car enchainé ainsi sans faire de pause savait s'avérer comme étant un effort physique.

- ... En tout cas moi c'est Junko, Sakuragi Junko, de 2-A, ... ici ... enfin oui d'ici, Sakurai Gakuen, c'est évidant sinon je serais pas ici, et auquel cas je ne sois pas élève d'ici et j'y sois tout de même je serais frauduleuse, et si avec tout ce que je te dis tu saisis le téléphone le plus près et appelle la police en disant qu'une fille s'est introduite dans l'école sache que je ne t'en voudrais pas, mais que ce n'est pas vrai, car oui je suis d'ici et je ne me suis pas introduite ... Enfin je suis nouvelle.

Vraiment le don de faire des discours qui ne veulent rien dire. Mais elle avait été bercé dans le monde du cinéma et de la lecture, dans lequel vie sociale n'avait pas ou alors très peu de place, sa communication avec autrui en était pour le moins atteinte et ses phrases passaient mal, ou alors personne ne comprenait l'humour de ses propos, si tenter qu'il y en ai ... Elle ne savait pas elle avait toujours parlé comme ça, la seule chose que la jeune fille espérait était de ne pas avoir fait fuir son interlocutrice.

- Hum ... ça ne te dérange pas ... ?

Et non, cela ne la dérangeait pas ! Malgré quelle soit quelqu'un de très réservé, qui ne vas plus vers les autres depuis son accident. Mais pourquoi, ne vas t'elle plus vers les autres ? Peut-être qu'elle a peur qu'ils se moquent de son handicap ? Par moment, elle préférerait être sourde qu'aveugle ! Bah Oui, comme ça elle n'aurait plus à supporter les injures et moqueries des autres ! Mais en réfléchissant bien, elle ne voudrait ni être aveugle ni sourde. Elle voudrait être "Normale" comme les autres.

- Non pas du tout ...

Su-Yeon ne savait pas vraiment où la jeune fille se trouvait. Elle pourrait bien allongé le bras pour sentir, si la jeune fille était près d’elle. Mais non, elle ne le fit pas de peur de sa réaction. Ben Oui, comment réagirez-vous si une aveugle tendait le bras pour savoir où vous êtes ? Si la jeune coréenne ne serait pas aveugle et serait face à cette situation, elle se poserait des questions.

- Mmm ... Si tu ne veux pas me donner ton nom ce n'est pas grave ! Je ne t'en voudrais pas ! C'est normal après tout je devrais pas être là ! Puis tu sais, dans les films les héros se donnent jamais leur nom dès le début, ils se le dévoilent mutuellement qu'à la fin de l'action, et c'est pour ça que c'est irréaliste et à la fois génial, donc faisons comme dans les films si tu veux et prenons nous pour des stars d'Hollywood !
Ou encore il y a les rencontres fatales dans les livres, ou seul un des interlocuteurs donne son nom et l'autre garde son aspect mystérieux ...

La jeune coréenne écouta attentivement le mini monologue de la jeune japonaise. Su-Yeon pensait que cette jeune fille était japonaise puisqu'elle n'a pas vraiment d'accent étranger, elle peut se tromper aussi ! Cette jeune asiatique lui parlait des héros que les autres pouvait voir dans les films. Avant son accident, la jeune coréenne ne regardait pas trop de films. Elle préférait sortir avec ses ami(e) s, faire la fofolle était une de ses activités principales... Avant. Cela ne dérangeait pas Su-Yeon de donner son prénom et puis ça ne va pas lui faire de mal ?

- ... En tout cas moi c'est Junko, Sakuragi Junko, de 2-A, ... ici ... enfin oui d'ici, Sakurai Gakuen, c'est évidant sinon je serais pas ici, et auquel cas je ne sois pas élève d'ici et j'y sois tout de même je serais frauduleuse, et si avec tout ce que je te dis tu saisis le téléphone le plus près et appelle la police en disant qu'une fille s'est introduite dans l'école sache que je ne t'en voudrais pas, mais que ce n'est pas vrai, car oui je suis d'ici et je ne me suis pas introduite ... Enfin je suis nouvelle.

Et suite du discours de Junko. Elle trouvait se prénom assez jolie ! Su-Yeon se perdait un peu de se que la nouvelle raconter ! Comme elle s'était présentait, c'était autour de Su-Yeon , non ?

*Bon Allez Su-Yeon prends ton courage à deux mains et présente-toi*

- Su-Yeon , Park Su-Yeon . Je suis en 3-A.

Son prénom , Son nom de famille , c'était fait ! Peut-être que la classe était de trop , non ? Mais il manqué quelque chose !

- Et ...

Allez vas-y Su-Yeon !

- Et ... Je suis aveugle ...

Sur le coup la jeune coréenne avait un peu honte.

Invité

- Mmmm, Joli prénom ^^

Elle fit remarquer cela comme si elle n'avait pas tout entendu jusqu'au bout, ce qui fut le cas dans un premier lieu.
Puis soudainement elle fut frappée, comme la foudre frapperait un arbre, de la révélation de la Su-Yeon ...
Ainsi elle était aveugle, ça devait vraiment être dur à vivre, enfin elle ne pouvait que s'imaginer que s'était dur, n'ayant jamais eu affaire avec ce genre de problème. Et encore une imagination bien peu objective et affreusement superflue.

Junko ne comprenait pas vraiment ce que ça impliquait de ne pas voir, pour elle qui avait toujours vu, et cela aurait été bien pire si la jeune fille voyait avant et qu'elle avait perdu la vue ...
Actuellement elle se voulait réconfortante, voulait la prendre dans ses bras ou quelque chose du même goût, mais ce n'est pas à faire, la pitié n'est pas ce que recherche les personnes en difficulté, puis la pitié n'était pas non plus ce qu'elle avait à donner.

Gardant donc toujours le silence elle se remis, discrètement devant le piano et joua, d'abord, comme toujours, sans toucher le piano, puis décida de se lancer et laissa s'échapper l'introduction du morceau. La demoiselle Park saurait ainsi où elle se trouvait, car jouer la guide n'était pas compris dans ses options.

Elle reposa calmement ses mains sur le piano ... non, pas calmement, ses doigts se mirent à trembler légèrement.

Junko mumura doucement :

- Désolée ...

En effet, elle ne savait pas comment réagir, et elle ne savait que le faire stupidement, elle ne voyait pas quoi dire. Elle n'était pas désolée que la demoiselle soit aveugle, ça non, c'était comme dire "désolée" à quelqu'un qui vient de perdre un proche, ça n'a pas de sens, désolée pour quoi ?

- ... voyais tu avant ?

Ce n'était pas la question à poser car elle enfonçait le couteau dans la plaie, mais c'était par curiosité. Connaître les circonstances, si elle avait déjà vu, ou si elle s'imaginait le monde.
En tout cas la jeune fille se mouvait sans canne et ce sans difficulté à priori.

Junko se sentait tout d'un coup vide, elle ne savait vraiment ni que dire ni que faire, et réagir de la sorte n'était profitable à personne ici y__y.

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