Près d'un bar [PV]

-Je vous fait confiance là-dessus.

Sur cette fin plus que rassurante, ils se mirent en route Kimi en avant. On ne pouvait pas dire qu’elle marchait bien vite étant donné les souliers qu’elle avait et aussi le léger choc émotionnel toujours présent. Enfin tout ce qu’il y avait à savoir c’est que la jeune femme marchait tranquillement sachant que son professeur était blessé et sachant qu’elle ne pourrait pas marcher à toute vitesse avec ses souliers. Mais il fallait croire que Monsieur Chevalier avait une blessure au genoux datant de quelques temps et que le fait qu’il se soit fait taper dessus par trois brutes n’avait en rien arranger son problème. Bien sûr, Kimi n’en savait rien, ce n’est que lorsque son professeur lui demanda de ralentir qu’elle se rendit compte de ses difficultés à marcher.

Kimi s’arrêta immédiatement. Après tout, il venait de se faire tabasser pour la sauver, elle lui devait bien ça. Cependant, lorsqu’il préféra s’adosser contre le mur pour s’asseoir, elle s’approcha. Peut-être avait-il des blessures plus graves qu’elle ne l’avait penser. Lorsqu’il releva son jean, elle put voir l’étendue du dégât. Pour tout dire, elle voyait un genoux tâché de sang, c’était à peu près tout ce qu’elle voyait présentement.

» Je vais appeler un taxi…

La jeune nippone attrapa rapidement son Téléphone cellulaire qui était bien rangé dans son sac et sélectionna le seul numéro de compagnie de taxi qu’elle avait dans son répertoire. Son frère avait de bonnes idées parfois. Un numéro de taxi pré-programmer ce pouvait toujours être utile. Kimi-chan discuta quelques minutes avec dame au téléphone pour donner leur emplacement approximativement. Une fois le téléphone refermer, elle adressa un sourire qui se voulait rassurant à son professeur. Bon d’accord, il n’avait pas besoin d’être rassurer mais Kimi si et sourire de cette manière la rassurait un peu.

» Il sera là dans quelques minutes…

La jeune élève se mit à chercher de quoi panser la plaie pour arrêter les saignements mais elle ne voyait rien qui pouvait aider. Ah mais si, son chandail blanc devrait faire l’affaire. Tant pis pour la jolie couleur, elle n’aurait qu’à en acheter un autre. Kimi enleva son chandail et le noua autour du genoux de son professeur, même s’il lui avait dit de laisser faire, elle n’aurait rien écouter. Kimi était comme ça en état d’urgence.

» Sa devrait arrêter le sang d’ici jusqu’à l’hôpital.

Diagnostiqua-t-elle avec un sourire pour son professeur d’histoire. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle sentit les quelques goûtes de pluie. Heureusement, Kimi avait toujours un petit parapluie qui entrait dans son sac à main et qu’elle emmenait tout le temps. Elle le sortit rapidement et l’ouvrit au dessus de leur têtes.