Que faire sans mes oeufs?! || Shina Ayame ||

Les cours étaient finis, elle commençait à s’habituer à sa nouvelle école. Eh oui! Aujourd’hui Kimi-Chan était arrivée à l’heure à tout ses cours pour sa plus grande fierté. Attendez qu’elle raconte ça à Aniki (frère), il serait sûrement très fier d’elle ou n’aurait tout simplement pas le temps de l’écouter parce qu’il devait finir son travail. Depuis qu’il avait eu ces contrats de photographie, ils avaient moins de temps ensemble, mais la jeune fille ne se laissait pas abattre! Ça non! Kimi-Chan ne perdrait certainement pas son grand frère adoré! Ce soir, elle ferait le souper et ils mangeraient ensemble comme lorsqu’ils étaient pauvres!

Kimi-chan quitta l’enceinte de l’école, gonflée à bloc pour préparer les meilleurs repas possible, ce qui lui servirait à préparer leur bentos pour demain. Kimi emprunta le métros se rendant dans son quartier, au lieu de prendre le chemin de sa maison, elle se rendit au Kombini(dépanneur) du coin. C’était en même temps une épicerie alors elle trouverait tout ce dont elle avait besoin là. Ce soir, ils mangeraient des Yakisoba maisons (nouilles sautées au poulet) avec de l’Oyako-Don (Omelette au poulet sur bol de riz). C’était le repas favoris de son aniki et elle devait avouer qu’elle adorait ça. Enfin, elle acheta tout ce dont elle avait besoin pour le souper puis sortit du Kombini tout en remerciant le vendeur et en lui souhaitant une bonne journée.

Kimi-chan marchait vers chez elle lorsqu’on la bouscula. Les mecs qui l’avaient bousculer n’avait pas l’air très commode, alors la jeune fille s’inclina en s’excusant promptement. Elle poussa un soupire de soulagement lorsqu’ils partirent puis jeta un coup d’œil décourager à ses sacs dont le contenu était éparpiller un peu partout sur le sol. Kimi ramassa ses choses un peu partout jusqu’à ce qu’elle arrive à ses œufs. Eh oui! Comble de malheur, ils avaient cassés en tombant au sol.

- Ehhh?!

S’exclama-t-elle débité. Dire qu’elle n’avait même plus assez pour en racheter. Elle ne pourrait pas faire le repas favoris de son frère.

- Doushio? (Qu’est-ce que je vais faire)

L'école, les cours, les professeurs, un univers qu'Ayame côtoyée tout les jours sauf le weed-ken. Cet univers lui semblait si...spécial, elle préférait ne pas y penser. Son univers à elle était tout autre chose, c'était un monde où elle était heureuse d'y être et ne voulait pas le quitter. En tout cas ces choses là était tourné continuellement dans l'esprit de la jeune fille. La cloche sonna, les cours étaient enfin fini, quel soulagement pour Aya, elle allait enfin pouvoir être tranquille.

Une fois le portail franchit elle marcha tout en levant la tête vers le ciel. Pour une fois elle ne rentrai pas en voiture, en effet ce matin elle avait prévenu son chauffeur qu'elle allait faire quelques courses, elle trouvait qu'il manquait un peu de nourriture dans le frigo. Mais en faite les courses n'étaient qu'un simple prétexte pour ne pas rentrer tout de suite.

Une fois dans le métro, Ayame s'asseya sur une banquette. Il y avait beaucoup trop de bruit pour elle, elle sortit alors son mp3 et l'écouta. Sans trop savoir pourquoi elle observa le petit monde qui était dans le même wagon qu'elle. Il y avait des hommes d'affaires qui venaient de sortir de leurs bureaux, des vieilles personnes, des jeunes voyous. D'un seul coup elle vit qu'ils n'arrêtaient pas de regarder pendant quelques secondes une jeune fille, de la même école qu'Ayame, assise pas très loin d'elle d'ailleurs.

Une fois le wagon stoppé Aya, comme la plus part du monde, quitta celui-ci, direction le Kombini. Elle marcha dans les rayons, prenant quelques petites choses délicieuses à ses yeux. Une fois tout ça payer elle quitta la boutique. Elle tomba alors nez à nez avec la bande de garçon qu'elle avait croisé dans le métro. Sans trop savoir pourquoi, rien qu'à voire leurs visages, Ayame sentait la colère monter en elle.

Elle continua son chemin sans faire attention aux remarques des voyous. Elle se mit à marcher en pensant un peu à sa journée. D'un seul coup elle entendit quelque chose tomber au sol, Ayame se retourna et vit alors que la bande de tout à l'heur avait bousculer la jeune étudiante. La colère monta dans le corps de la jeune fille, elle en avait assez que les bandes de bras cassés s'en prennent toujours aux plus faibles.

Dans un hèlent de colère elle se mit presque à courir vers la jeune fille. Elle semblait allez bien mais il valait mieux demander.

"Ça va aller? Tu vas bien?"

Sans trop savoir pourquoi elle se retourna vers les mecs et laissa sa rage éclater.

"Oh vous là-haut revenez ici."

D'un seul mouvement unis la bande des trois mecs se retournèrent vers les deux jeunes demoiselles. Sans leur laisser dire un mot Ayame s'approcha d'eux, attrapa le col de la veste de celui qui semblait être le leader et le regarda d'un regard noir.

"Alors déjà ta tête je la supporte pas et en plus tu te permet de bousculer une jeune fille qui vient tout juste de faire ses courses. Les mecs comme toi je les frappe jusqu'à qu'ils saignent."

Dans un moment pareil Ayame faisait très peur, et cela se voyait car les jeunes hommes étaient intimidés. Ils ne dirent pas un mot et l'un d'eux donna un peu d'argent, environ l'équivalent de ce que la jeune fille venait de perdre. Aya les laissa partir puis retourna chez la jeune fille qui venait de ramasser ses affaires.

"Tien, au moin ils ont eu la gentillesse de te rembourser."

Quelqu’un de son école? Dans le même wagon de métro qu’elle? Ce que Kimi peut-être tête en l’air. Elle ne s’en était même pas rendue compte, pas plus qu’elle avait remarquer les voyous qui l’ont bousculer. Probablement qu’elle était trop préoccupée par le souper. Baka.
Enfin, Kimi venait de se faire bousculer par ces même voyous. Quel triste sort pour les œufs qu’elle venait d’acheter. C’était tout simplement du gaspillage, elle aurait pu faire de délicieuses choses mais elle ne pouvait plus parce qu’ils étaient cassés au sol, irrécupérable. Personnellement, Kimi aurait pu leur pardonner s’ils n’avaient pas gaspiller ses œufs. C’est ça être une ancienne pauvre, difficile de passer par dessus son passé.

Quelqu’un arriva en courant vers elle. Ah, c’était une fille de son collège! Bien sur, Cette même fille était là dans le métro aussi. Baka, Oublions un peu la conscience et revenons en à ce qui se passait. La jeune fille venait de lui demander si elle allait bien. Kimi n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche que l’autre s’était retourner, ordonnant aux gars de revenir. Kimi-Chan restait un peu en retrait plutôt intimidée par ces mecs. L’autre collégienne attrapa le col du chef, elle faisait légèrement peur, voir même beaucoup. On dirait qu’elle le prenait personnel, comme si ils l’avaient bousculées elle.

Cette fille était un peu comme son héros, puisqu’elle lui remit quelques Yens que les mecs lui avaient donné. Le visage de Kimi s’éclaira d’un joli sourire tout joyeux.

- Arigatoooo!

S’exclama-t-elle. Ce que c’était gentil de lui donner l’argent.

- Ah! Atashi wa Fujimoto Miki. Hajimemashite! (Je suis Kimi, Enchantée)

Ne jamais ce laisser faire, voilà comment la colère transformait Ayame, marre des petits voyous. En plus il semblerait que la colère d'Aya fait très peur en vue de la tête que les hommes on fait, comme quoi une fille peut facilement se défendre même s'il s'agit pas de son problème. En tout cas, à la vue de la fuite de la bande, la colère disparut de l'esprit de la jeune fille, ainsi elle se sentait beaucoup mieux et sûr tout beaucoup plus calme, elle avait à présent retrouvé son air pensif et rêveuse.

Une fois l'argent donné à le jeune fille, celle ci se mit à hurler de bonheur. Ayame comprit vite qu'elle ne semblait pas très riche car pour accepter avec joie si peut d'argent, cela montre qu'elle n'ai pas de ses familles ultra riche. Mais qu'importe, que l'on soit riche ou pauvre si on à besoin d'aide on doit en recevoir. La jeune fille se présenta sous le nom de Kimi.

"Moi c'est Shina Ayame, ravie de te rencontrer."

Elle regarda le pauvre sachet dans lequel se trouvait tout ce qui était tombé au sol, vraiment quel bande d'idiot ces mecs.

"Pff, décidément cette bande ta pas laissé de cadeau. Allez viens on à le temps d'aller racheter ce qu'il te manque."

Hurler de bonheur, Kimi-chan avait fait ça? Non elle avait simplement exprimer sa joie. Elle n’était pas si contente de recevoir de l’argent, elle n’aurait pas pu hurler de bonheur. C’était impossible. Et puis Kimi n’était pas pauvre, elle était dans la moyenne des élèves de Sakurai depuis quelques temps. Arrêtons de parler de sa situation monétaire, ce n’est pas bien important. L’important, c’est qu’elle pouvait maintenant acheter les œufs pour le souper et que son frère serait très heureux de manger.

"Pff, décidément cette bande ta pas laissé de cadeau. Allez viens on à le temps d'aller racheter ce qu'il te manque."

Kimi regarda à son tour ses œufs, tous cassés, sans exception.

- Quel gâchis…

Kimi-chan soupira avant de retourner dans le kombini avec Shina. Un petit tour rapide et voilà qu’elle avait à nouveau une boîte d’œuf toute neuve.

- Arigato Ayame-san.

Elle l’avait sûrement déjà dit mais vaut mieux plusieurs fois que pas une seule ne? Que pourrait-elle faire pour la remercier convenablement ? L’inviter à souper avec eux ? Non, il n’y avait pas assez de manger pour trois.