Retrouvailles ? [PV - Seiichi]

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Difficile. Kouji était rester deux nuits de suite a l’hôpital, et pendant ces deux nuits, il n’avait pas trouver Seiichi. Qu’est se qu’il s’était passé ? Est se qu’il ne le verrait plus jamais ? Le blond n’avait pas compris, il avait même été attacher a son lit, parce qu’il avait été trop violent et qu’il s’en était encore prit a des médecins . C’était grave, très grave. Il était surveillé de près, est se que c’était a cause de son problème nerveux ? Du lycée et de sa routine qu’il ne supportait plus ? Même lui ne savait pas, mais la, se n’était pas ça le plus important, c’était le faite que Seiichi l’est abandonner …

Alors il était partit très tôt de l’hôpital se matin, avant que le soleil se lève, sans même prévenir la jeune femme qui était a l’accueil, il voulait qu’on le laisse seul. Il était mal, violent depuis son accident et il ne parlait même plus. Est se qu’il allait rester muet ? Peut être, on ne sait pas, il grogne par moment, il ouvre la bouche pour ne rien dire. Mais il n’est pas bien, et il lui restera des séquelles, il a passer deux nuits diaboliques, il ne veut plus vivre ça, mais ou est passé Seiichi ? Pourquoi est se qu’il est partit ? C’était la seule chose qui lui hantait l’esprit, car pour lui, il n’y aurait plus jamais de Seiichi …

Al ors il était entrer dans l’établissement. Il portait un tee shirt blanc et un simple jean, les cheveux ébouriffer, un léger trait de crayon sous les yeux, une bouille d’ange toujours aussi endormi et la fatigue qui se faisait ressentir sous ses yeux. Il était la, il marchait dans les couloirs. Il y avait encore peu de monde, le soleil était en train de se lever, lui il ne demandait que son ami brun, mais il savait qu’il ne le verrait surement plus, même si c’était son voisin, il s’était attacher trop rapidement …

Maintenant il avait peur, peur que tout se qu’il s’était passé soit faut, peur parce qu’il avait espéré et qu’il n’avait finalement rien eu de bon. Seiichi ou est tu ? Le blond avait envie de le voir, mais d’un autre coté, il avait peur que celui ci refasse se genre de chose. Mais est se que c’était a cause de son comportement ? Oui, le brun avait surement eu peur. Et pour ça, Kouji s’en voulait réellement … Mais pour le moment, il ne devait pas y penser. Il venait de se poser sur un banc coller a un mur dans le hall, et il attendrait la sonnerie sans rien faire, en espérant encore …

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Cela faisait deux jours que Seiichi ne se sentait pas trop bien. Kouji lui manquait et il savait que ce qu’il avait fait n’était pas bien du tout. Il l’avait laissé seul à l’hôpital alors que le garçon avait sûrement besoin de quelqu’un à ses côtés. Bon, ce n’était certainement pas de lui dont avait besoin Kouji, mais il aurait tout de même pu être présent. Mais aussi… Il avait tellement eu peur ! Pas que la scène avait été très effrayante - elle l’avait été, certes, mais ce n’était pas le plus grave. Ce qui l’avait choqué, ça avait été la ressemblance entre Kouji et Reii, son grand frère. Et, ce n’était certainement pas un compliment pour Kouji ! Reii faisait peur et l’homme l’avait effrayé encore plus que son frère…

Seiichi soupira et prit lentement son sac. Il devait se rendre plus tôt au lycée car il devait remplir quelques papiers et en donner des autres. Alors, il sortit de chez lui alors que le Soleil commençait tout juste à se lever. Il marcha lentement dans les rues tout en pensant. Et si tout cela n’avait été qu’un long rêve ? Et s’il ne s’était jamais rendu dans ce bar, et s’il n’avait jamais rencontré Kouji ? Il n’en savait plus rien, il était perdu… Mais c’était certain que tout cela était réel, en fait… Il sentait encore le corps de Kouji contre le sien. Seiichi souffla en passant la grille d’entrée. Il ne savait pas comment il réagirait s'il rencontrait Kouji. Prendrait-il peur ? Voudrait-il le prendre dans ses bras ? Mais, ce n’était pas sa réaction qui comptait, mais bien celle de Kouji… L’homme voudrait-il lui reparler alors qu’il l’avait lâchement abandonné ?

Il entra dans le lycée et se dirigea lentement vers le secrétariat lorsqu’il remarqua une tête blonde. Il ouvrit grand les yeux et tourna la tête pour regarder. C’était Kouji, comme il s’en était douté. Il détourna le regard et partit vers le secrétariat, d’un pas crispé. Il n’avait pas eu peur mais son cœur battait très vite contre sa poitrine. Il remplit rapidement les papiers et donna les siens, complètement ailleurs. Lorsqu’il ressortit du bureau, son regard se dirigea directement vers Kouji. Il souffla un bon coup avant d’avancer. Il s’installa à ses côtés sans un mot, avant de parler d’une petite voix timide, sans oser regarder l’homme dans les yeux.

- Je m’excuse de t’avoir laissé aller seul à l’hôpital…

Mais comment Kouji pourrait-il lui pardonner ? C’était vraiment ignoble ce qu’il avait fait, pour ne pas dire lâche. Seiichi avait un peu honte de son comportement, même beaucoup en fait… Mais, la peur avait tellement été présente dans son esprit qu’il n’avait pas pu se résoudre à l’idée d’accompagner l’objet de sa peur… Il espérait seulement que Kouji ne redevienne plus violent comme cela et que l’insupportable image de Reii arrête de se superposer constamment avec celle de l’homme…

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Kouji avait mal, mal partout. Son crane comportait un hématome assez voyant et son torse, il lui faisait horriblement mal. Mais tout était de sa faute, il avait mal réagit a cause de se fichu soleil, maintenant, il en avait payer les frais et il devait faire avec. Mais il savait que Seiichi avait du être effrayer par cette scène, mais c’est choquant, dans se genre de moment, Kouji est un vrai monstre qu’on ne peut pas contrôler, et il fait ça jusqu'à se qu’il s’effondre … Mais la, il avait surtout mal intérieurement, il n’y avait rien de plus douloureux que se manque, Seiichi n’était plus la, alors il devait faire sans lui maintenant, est se qu’il le reverrait ? Jamais …

Alors il était assit sur son banc, les jambes croiser, il ne bougeait pas, le regard poser sur le sol, plusieurs élèves passaient mais ils ne le regardaient même pas, parce que tout le monde savait que Kouji n’était pas d’humeur en ce moment. Il parlait mal, il frappait des élèves quand il s’énervait et récemment, il avait oser lever la main sur un professeur. Il pourrait se faire virer de l’établissement, mais il avait sa chance, quand on ne l’embêtait pas, il était calme, alors ils évitaient tous de venir le voir, même ceux qui étaient toujours en train de l’humilier auparavant. Et c’était surement mieux maintenant …

Et alors qu’il continuait de fixer le sol d’un regard perdu et triste avec un air carrément mélancolique accrocher au visage, il entendit une voix … « Je m’excuse de t’avoir laissé aller seul à l’hôpital… » Il s’excuse. Mais pourquoi est se qu’il s’excusait ? Même avec des excuses, Kouji avait mal, Kouji était détruit, parce qu’il l’avait abandonner sans lui dire quoi que se soit, comme Yamada l’avait fait. Est se qu’il devait lui pardonner ? Est se qu’il devait lui dire que se n’était rien et que tout allait bien ? Non, sa serait un mensonge. Il ne savait pas comment réagir et normalement, il devrait lui sauter au cou pour l’étrangler … Mais il ne toucherait jamais a cet homme.

Que dire de plus ? Il n’avait pas vraiment envie de lui répondre. Alors il resta la, complètement vide, parce qu’il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas comment réagir pour leur bien. Ils en faisaient déjà beaucoup tout les deux, peut être trop pour des amis qui se connaissaient depuis peu de temps. Ils s’embrassaient, avaient pris un bain ensemble, se câlinaient assez … Mais entre homme ? Est se que c’était bien vue ? Non justement. Alors il ne devait peut être pas continuer, mais c’était plus fort que lui … Il l’aimait beaucoup, alors il ne voulait pas que tout s’arrête si facilement.

- Se n’est rien …

Il chuchotait. Mais il ne faisait rien de plus, il fixait juste le sol, toujours aussi vide. Qu’est se qu’ils allaient faire ?

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Seiichi se sentait mal. Il savait qu’il avait certainement blessé Kouji et le fait qu'il réagissait comme cela le blessait aussi. Malgré le fait que l’homme lui ait dit que ce n’était rien, il savait que Kouji n’était pas bien au fond. C’était certain. Et tout était, encore une fois, de sa faute. Devait-il lui dire pourquoi il avait réagi comme cela, la dernière fois ? C’était vachement privé, il n’en avait jamais vraiment parlé à personne. Même pas à son meilleur ami. Il avait préféré garder cela secret car il en avait honte. Honte car il n’avait jamais su se défendre, honte parce qu’il s’était toujours laissé faire. Kouji valait-il le coup qu’il raconte son secret ? Oui, bien sûr ! Mais la circonstance le valait-elle ? Devait-il en parler pour que tout redevienne comme avant ou devait-il se taire, s’en aller, et oublier Kouji ?

- Tu veux savoir pourquoi ?

Allait-il comprendre ? Kouji comprendrait-il ce qu’il voulait dire ? Sûrement que oui, alors Seiichi ne précisa pas plus, ne donna aucun détail. Il prenait son temps avant de parler, c’était toujours dur d’avouer quelque chose de ce type, toujours dur de se confier. Ce secret qu’il avait toujours gardé pour lui, ce secret qu’il préservait dans son cœur, scellé à fond…

- C’est à cause de mon frère… Tu m’as fait pensé à lui.

Il y arrivait presque, ça allait bientôt sortir de sa bouche, son secret allait bientôt être partagé. Il appréhendait la réaction de Kouji. Il lui en voudrait certainement toujours autant… Il prendrait peut-être ça pour une excuse bidon, alors que c’était la vérité. Seiichi ne savait même plus s’il devait continuer. Il en avait toujours autant honte, même si c’était fini depuis quelques mois maintenant. Mais c’était toujours ancré profondément dans son cœur, le blessant encore lorsqu’il était seul et qu’il lui arrivait de penser à cela… C’était toujours horrible de subir cela, surtout de quelqu’un venant de sa famille… Quelqu’un qu’il avait aimé plus que tout, quelqu’un sur qui il avait essayé de prendre exemple pendant un temps. Mais, bien sûr, c’était fini maintenant. Il était loin de l’aimer à nouveau, loin de rechercher à lui ressembler.
Seiichi frissonna un peu, mais se décida à parler… Après tout, Kouji penserait ce qu’il voudrait, il était prêt à l’accepter !

- Il me frappait, dès qu’il en avait l’occasion.

Il espérait que Kouji comprenne qu’il disait par là qu’il avait eu peur de se faire frapper par lui, peur qu'il cache une personnalité telle que celle de Reii, son frère. Il espérait vraiment que l’homme comprenne tout cela par lui-même, car il aurait vraiment du mal à parler. Ca avait déjà été difficile pour lui de dire son secret…

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Kouji n’arrivait pas a comprendre la réaction de Seiichi, pourquoi l’avait-il abandonner ? Il y avait bien une raison, il avait surement un problème avec les gens aussi violent, avec le sang ou avec le faite que Kouji est complètement changer. Mais c’était normal, lui qui était si doux avec se visage de gosse était devenu une grande bête immonde et folle. C’était étrange, Kouji n’aurait pas voulu être dans la situation de son ami. Maintenant, Kouji ne disait plus rien, il fixait le sol, il ne souriait plus, même si Seiichi était la et qu’au fond il était heureux, il ne voulait plus rien faire de plus. Il avait peur de faire une nouvelle bêtise, il avait peur de faire un mauvais pas …

« Tu veux savoir pourquoi ? » Pourquoi est se qu’il voulait lui parler du pourquoi ? Kouji ne lui avait rien demander, il ne voulait pas que Seiichi se sente mal en lu parlant de sa vie. Il n’avait rien dit de plus. Il l’avait laisser parler … Pourquoi est se qu’un frère avait le droit de frapper sur le siens ? Kouji ne comprenait pas, il avait toujours voulu avoir un frère ou une sœur, et il en aurait prit grand soin. Mais non, il y avait encore des hommes fou sur cette fichu terre … Que dire de plus ? Il ne pouvait pas le comprendre, il ne savait pas quoi dire. Mais surtout, c’était chacun son tour …

- Mais je ne pourrais jamais te faire de mal …

Il n’avait pas su quoi dire. Il voulait juste le rassurer. Non même quand il était énerver comme ça, il ne touchait pas aux gens qu’il aimait et qu’il connaissait surtout. Maintenant, il comptait lui dire pourquoi il s’était énerver. C’était bizarre, mais il avait envie que Seiichi sache. Comme ça, il pouvait partir si il le souhaitait. Partir a cause de la peur, parce que cette maladie faisait sois disant peur et que Kouji n’était pas comme les autres …

- Et moi … Tu veux vraiment savoir ?

Il baissa les yeux et regarda un moment ses mains puis il les ferma. Comment lui dire ? C’était risqué, mais Kouji tenait tellement a lui … Il voulait que Seiichi le sache, et comme ça, ils pourraient peut être vivre sans le mensonge. Enfin, c’était pour Kouji. Après, Seiichi n’avait surement pas de chose aussi pesante a révéler.

- Je suis malade. Ma peau n’a pas de protection contre les rayons UV, alors je ne peux pas être exposer au soleil. J’aurais voulu sortir avec toi pour partager ta passion, mais je ne pouvais pas …

Il a tendance a s’énerver pour rien. Mais la, il n’avait pas pu se retenir, cette maladie, elle le faisait souffrir. Kouji se tut. Il avait la tête baisser, il était carrément pétrifier. Lui qui ne voulait pas qu’on le sache. Il venait d’en parler ouvertement a un homme qu’il ne connaissait que depuis quelques temps … Mais il l’aimait … très fort.

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Seiichi baissa la tête. Il s’en était douté que Kouji ne pourrait pas lui faire de mal, il l’avait espéré. Après tout, comment un garçon si doux et attentionné envers lui aurait pu le blesser ? Mais il avait quand même eu une peur affreuse, et il n’avait su passer au travers d’elle pour rester avec l’homme. Il souhaitait vraiment que ce genre de scène ne se reproduise plus, car cela lui avait fait mal à lui aussi de laisser Kouji partir seul à l’hôpital.

« Et moi… Tu veux vraiment savoir ? » Seiichi ne comprenait pas ce que voulait dire Kouji par là. L’homme voulait-il lui dire pourquoi il n’avait pu l’accompagner ? C’était certainement ça, mais Seiichi était dans un doute profond. C’est pourquoi il ne répondit pas et attendit que Kouji parle. Après tout, c’était la seule chose à faire. Il appréhendait un peu la confession de l’homme, car ce dernier n’avait pas l’air très bien. Etait-ce quelque chose de grave ? Seiichi n’était plus sûr de vouloir en fin de compte…

Seiichi sentit les larmes lui monter aux yeux. Il garda la tête baissée. Il connaissait la maladie du garçon, une fois une émission était consacrée à celle-ci. Il avait regardé, bien entendu. Pourquoi Kouji ? Il savait que les personnes atteintes de cette maladie mourraient jeunes… Il eut du mal à respirer, il ne voulait pas que Kouji le quitte ! C’était un comportement égoïste, certes mais… Il ne pouvait s’empêcher de penser comme cela. L’homme ne méritait pas de mourir jeune !

Il agrippa violemment la main du garçon et la serra fort. Il était désolé pour l’homme, mais ça ne servait à rien de lui dire. C’était souvent ce genre de parole qui énervait plus qu’autre chose. Alors il garda le silence. Il se promit à lui-même d’être toujours là pour l’homme, enfin, dans la mesure du possible.

- Je veux pas que tu t’en ailles.

Non, il ne le voulait pas, mais il savait très bien qu’il pourrait rien y changer. Cette maladie ne connaissait pas de remède. Alors, il ferait tout pour que la vie de l’homme soit la plus belle possible.

- Il faut alors profiter de la vie, ne ?

Il sourit et releva la tête, malgré les quelques larmes qui coulaient. Cela faisait toujours mal d’apprendre qu’un ami allait devoir vous quitter un jour de la pire des façons : Kouji allait devoir le quitter pour rejoindre la mort. Ce n’était pas comme s’il devait déménager autre part, non. Seiichi ne le verrait plus du tout un jour. Il ne savait pas quand exactement, alors il espérait que le temps passe lentement. Il regarda l’homme et l’embrassa sur lèvres. Ce contact lui avait manqué. Tant pis si les quelques élèves présents les voyaient, mais il avait besoin de savoir qu’il pouvait ressentir la chaleur émanant de l’homme.

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Kouji n’en revenait pas lui même. Il venait de tout lui dire, il venait de tout dire a un homme qu’il ne connaissait que depuis quelques temps alors qu’il n’aurait rien dit a Yamada si il aurait pu. C’était étrange, est se qu’il aimait cet homme au point d’en perdre la raison ? Non, ca ne pouvait pas être quelque chose du style, oh non il ne voulait coller aucun rapport avec l’école. Il avait juste peur a présent, comment Seiichi allait réagir ? Est se que quelqu’un d’autre avait entendu se qu’il venait de dire ? Oui parce que c’était risqué, il venait de balancer tout se qu’il essayait de cacher en pleins milieu de l’université. C’était étrange, il avait l’idée de partir en courant pour ne pas entendre Seiichi, pour laisser se qu’il avait en tête sur le coter. Mais il ne pouvait rien faire contre a présent, il ne pouvait plus reculer en arrière. Alors il était la, face au futur …

Et il n’avait pas vu les larmes de son ami, parce qu’il fixait le sol sans bouger, il attendait une réaction de la part de Seiichi, mais pendant un long moment … Rien. Est se que celui ci allait mal réagir ? Non, au lieu de partir pour ne pas avoir de problèmes avec le blond, il attrapa brusquement et la serra d’une façon assez … Bizarre. Comme si il ne voulait plus que Kouji parte. Est se qu’il en savait un peu sur sa maladie ? Kouji ne savait pas, mais franchement, il ne voulait même pas que Seiichi connaisse le nom. Le blond ne réagissait toujours pas, il attendait quelques mots de son ami surtout …

« Je veux pas que tu t’en ailles. » Cette phrase étonna Kouji qui resta … Sans voix. Alors il ne le rejetait pas ? Alors il voulait encore de Kouji, même après avoir entendu ces quelques mots qui n’auraient jamais du être dit ? Kouji tourna juste la tête et le regarda. Son cœur battait la chamade, il ne bougeait plus, il avait juste un air de gamin joyeux aux lèvres et des yeux brillants, comme pour dire merci … Mais Seiichi répliqua. Profiter de la vie … Oui, c’est une bonne idée, mais Kouji n’a jamais vraiment réussi a profiter de la vie. Il sentit alors les lèvres de Seiichi se poser contre les siennes. C’était mal … Surtout qu’ils étaient dans le hall de l’établissement et les quelques personnes qui passaient étaient en train de les remarquer, Kouji n’aimait pas vraiment ça d’ailleurs. Mais il ne pouvait pas le repousser, parce qu’il aimait se contact, un contact qui les liait …

- Merci …

Que dire de plus ? Il ne savait pas. Ses mains glissèrent jusqu’au visage de Seiichi et il l’embrassa a son tour avant de se mettre a sourire, en guise de remerciement. Mais que faire de plus ? Même après la mort, je serais toujours la pour toi …

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« Merci … » Pourquoi Kouji le remerciait-il ? Il n’en voyait vraiment pas l’utilité. Après tout, c’était normal ce qu’il avait dit… Jamais il n’abandonnerait quelqu’un à cause de sa maladie, encore moins Kouji. S’il avait fait ça, il n’aurait jamais pu être pardonnable et il aurait rejoint les Enfers, c’était certain. Non, il serait toujours là pour Kouji, il essaierait de provoquer de bons moments avec l’homme pour que la vie de ce dernier soit la plus belle possible à ses côtés. Il espérait que les autres personnes de l’entourage de Kouji fassent de même.

Kouji l’embrassa à son tour et Seiichi ferma les yeux lorsque les lèvres se posèrent sur les siennes, voulant en profiter le plus possible. Ce contact lui avait tellement manqué ! Lorsque Kouji se recula, Seiichi ouvrit les yeux très lentement, comme s’il sortait d’un rêve formidable, et regarda autour de lui. Les quelques élèves présents étaient occupés, personne ne les avait vu, enfin, normalement. Il l’espérait en tout cas. Pas que ça le gênait, loin de là, c’est plutôt qu’il ne voulait pas que Kouji soit victime de moqueries parce qu’il embrassait un garçon tel que lui.

Il ne savait pas vraiment quoi dire, alors il essuya ses yeux pour enlever les quelques larmes qui restaient. Il soupira ensuite et baissa la tête. Que dire dans un moment comme celui-ci ? Seiichi n’en savait rien du tout. Le garçon venait de lui annoncer quelque chose de particulièrement grave et, pour l’instant, il ne pouvait pas en faire fi. Mais aussi, il ne savait pas s’il voulait discuter de cette maladie. Alors, que faire ? Pouvait-il lui demander des choses en « oubliant » ce qu’il venait d’être dit pour quelques instants ? Comment se comporter ?

Seiichi s’énervait tout seul à trouver quelque chose, aucune réponse à ses questions ne lui venaient à l’esprit et ça l’irritait grandement. Ou alors… Etait-ce autre chose ? La maladie de l’homme assis à côté de lui ? Il sentit qu’il avait un peu plus de mal qu’avant à respirer, ça faisait comme un blocage. Il inspira assez bruyamment et essaya de retrouver sa respiration. Il ne voyait plus Kouji, il ne voyait plus le Hall… La seule chose qu’il pouvait apercevoir, c’était le mot « Maladie » qui voyageait tout en le narguant dans son esprit. Il essaya de le gommer, alors qu’il se sentait presque happé par les profondeurs de l’inconscience. Son cœur battait fort, avec panique, et il avait mal. Etait-il entrain de mourir ? Il ne trouvait plus l’air, il ne savait plus comment respirer !

Il agrippa encore une fois, avec violence, la main de Kouji alors que sa respiration revenait petit à petit, alors qu’il avait réussi à gommer le mot « Maladie ». Il souffla bruyamment et relâcha la main de l’homme.

- Désolé…

Oui, il l’était. Ce n’était pas à lui de se sentir mal, ce n’était pas lui qui était malade ! Mais, le fait de savoir que Kouji était atteint lui avait fait mal au cœur, vraiment. Il n’avait pas joué la comédie.

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Les gens autour d’eux, Kouji s’en fichait carrément, il voulait juste qu’on les laisse tranquille. Et puis maintenant, la plupart des élèves savaient bien qu’il était plus attirer par les hommes. Mais Kouji n’employait pas se genre de mots, parce qu’il ne pensait pas qu’il était amoureux. Et attirer, sa veut dire amour, ou sexe forcement et se sont surement les ennemis de Kouji les plus énervant au monde. Enfin, vaut mieux ne pas s’en occuper. Les élèves, il s’en fiche, tant que Seiichi est près de lui, tout vas bien. Est se vraiment de l’amitié ? Kouji ne veut plus rien savoir. Mais en même temps, amitié ou amour, qu’est se que ca change ? Rien …

Alors maintenant ils étaient la. Kouji ne bougeait plus. Il venait de l’embrasser, mais ils ne s’embrassaient pas comme de simples amis. C’était suspect aux yeux des autres élèves, mais pour eux, ca ne pouvait que signifier de l’amitié, mais c’était plus fort encore qu’une simple amitié. Non, enfin, ne cherchez pas a les comprendre, ils sont tout les deux étrange après tout. Et Kouji regardait juste Seiichi, un air toujours aussi mélancolique. Il avait peur de partir, il avait peur de le perdre. Et est se que Seiichi pourrait lui pardonner le jour ou il partira ? Kouji a connu ça, il n’a jamais pu le pardonner a Yamada, un Yamada qu’il oublie dans les bras de ce bonhomme, un garçon vrai qui n’est pas méchant …

Kouji venait de reposer son regard sur le sol mais il y avait quelque chose d’étrange. On pouvait entendre le souffle de Seiichi, et se n’était plus régulier. Est se qu’il avait un problème ? Le blond ne comprenait pas. Celui ci lui attrapa alors la main de façon toujours aussi violente pour la serrer comme tout a l’heure. Kouji ne comprenait pas, il le regarda, sans rien dire, sans rien faire, cherchant des explications.

« Désolé… ». Pourquoi ? Qu’est se qu’il se passait ? Kouji se redressa et le prit sur ses genoux pour entourer sa taille a l’aide de ses bras. Il posa ensuite sa tête sur son épaule et il le berça un moment, comme un grand frère. Il embrassa lentement son épaule a plusieurs reprise puis il nicha sa tête dans son cou et soupira, cette odeur … Il sent si bon …

- Ca va ?

Oui, il s’inquiétait pour lui a présent. Il avait eu une drôle de réaction que Kouji n’avait pas réussi a cerner. Mais c’est dans se genre de moment qu’il voit pourquoi Seiichi a été effrayer il y a quelques jours …

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Après sa petite crise, il se sentit attraper par Kouji qui le déposa sur ses genoux. Il se laissa faire. Le garçon n’avait apparemment pas compris ce qu’il s’était passé, et c’était tant mieux. Il sentit les lèvres de Kouji sur son épaule à plusieurs reprises avant que le garçon ne se blottisse contre lui. Il se laissait toujours faire, mais il ne réagissait pas. Il restait passif à tout ce qu’il se passait. Pourquoi ? Kouji venait de lui demander si ça allait, et ça n’allait pas vraiment. Pas du tout même. Il savait très bien que ce n’était pas la faute de Kouji, mais pourquoi l’homme lui avait révélé cela ? Il aurait préféré rester dans l’ignorance. Il ne pouvait supporter de savoir que le garçon était malade et que lui ne pouvait rien faire - mais absolument rien - pour l’aider. Ca l’énervait, le rendait impuissant et, surtout, ça lui faisait mal.

- Non.

Il avait répondu sèchement à la question de l’homme, il devait faire ressortir sa frustration.

- Pourquoi ?

Kouji ne comprendrait certainement pas sa question. Et Seiichi ne voulait pas qu’il comprenne. Après tout, l’homme lui avait fait une confession difficile, et lui ne l’acceptait même pas. Pourquoi Kouji n’avait-il pas gardé le silence ?!

Il secouait la tête, il devenait presque comme fou. Kouji ne pouvait pas être malade ! Pas lui, pas lui… D’un seul coup, il se retira violemment de l’étreinte de l’homme, si violemment qu’il tomba au sol. Pas qu’il n’appréciait pas le contact de Kouji, mais il réagissait mal à l’annonce de la maladie. Il ne voulait pas y croire, il avait besoin de réfléchir à tout cela. Au calme, sans la présence du garçon. Il se releva rapidement, sentant le regard des autres élèves sur lui, attrapa son sac et commença à marcher vers la sortie.

- NON !

Il s’était retourné pour hurler cela à la face de Kouji, tant pis si les élèves le prenaient pour un fou. Il n’allait pas bien, il avait eu besoin de crier sa réponse, mais ça ne lui suffisait pas. Il partit en courant vers la sortie, il savait très bien que l’homme ne pourrait pas le suivre. En sortant, il courut et il courut. Si bien qu’il se retrouva dans un endroit qu’il ne connaissait pas.

Il avait encore fui, il avait encore abandonné Kouji. Il savait que c’était mal, mais ce serait certainement définitif. Il ne voulait pas s’attacher à un homme qui le quitterait pour toujours, il ne voulait pas s’attacher à quelqu’un qui souffrait déjà assez pour qu’il le fasse souffrir…

Il ne voulait désormais ne plus s’attacher à personne, ne plus s’attacher à Kouji.

Il reprit son souffle et s’installa sur un banc qui se trouvait là. Il regarda le soleil avec un air meurtrier et se prit la tête entre les mains. Il ne pouvait s’attacher à Kouji… Mais c'était certainement trop tard. Ca l'était. Pourrait-il changer cela ?

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Kouji restait dans l’incompréhension totale. Qu’est se qu’il se passait dans la tête de son ami ? Est se qu’il avait mal fait les choses ? Est se qu’il n’aurait jamais du en parler ? Si, il préférait le dire, parce qu’il n’aimait pas le mensonge, et pour plusieurs chose il avait du lui mentir. Mais il fallait voir la vérité en face un jour ou l’autre, Kouji allait mourir, plus tôt que prévu, et même beaucoup plus tôt d’après se salaud de médecin … Par chance, il ne se passait rien de plus. Même si son système nerveux se dégradait bien rapidement, il pouvait toujours entendre, il pouvait toujours parler, il arrivait encore a utiliser ses mains et ses jambes, alors il avait encore un peu de temps devant lui, et il voulait le passer avec Seiichi, un Seiichi qui avait l’air de perdre le fil la …

Et il lui avait dit non. Alors il n’allait pas bien ? Oui, Kouji l’avait remarquer, mais qu’est se qu’il se passait dans sa tête ? Chacun son tour … « Pourquoi ? » Hein ? Pourquoi quoi ? Kouji regarda un instant Seiichi sans rien dire, ne sachant que faire pour que tout change et qu’il retrouve son Seiichi habituel. Il savait qu’il n’aurait pas du parler de sa maladie, mais il l’avait fait pour leur bien a tout les deux après tout. Et sans qu’il s’y attende, Seiichi se dégagea toujours aussi violement de ses bras pour se retrouver au sol, criant une nouvelle fois dans tout le hall. Alors tout les élèves étaient maintenant en train de les regarder. Mais pas le temps de penser a eux, Seiichi était en train de partir et Kouji ne le laisserait pas partir encore …

- Seiichi … Nan …

Il venait de sortir de l’établissement. Point faible, a cause de cette maladie, Kouji ne devait pas avoir de contact avec le soleil, mais la, il s’en fichait, il voulait le retrouver, parce qu’il avait peur de se retrouver seul encore, il le voulait, il ne demandait que Seiichi, rien d’autre … Alors il fronça largement les sourcils et il claqua l’une des portes en verre pour sortir en courant du lycée. Et la, il y avait le soleil … Kouji ne fit même pas attention a se contact, il se mit a courir comme un malade pour pouvoir le suivre, il courrait vite, mais Seiichi avait un pas d’avance. Lui il s’épuisait et le soleil était surement en train de lui bouffer la peau. Et si il mourrait aujourd’hui ? Se n’était pas grave, par amour, il lui courrait après sans faire attention a sa maladie. Seiichi …

- Seiichi !! …

Il soufflait, il se fatiguait mais il venait d’apercevoir Seiichi qui s’était poser sur un banc. Lui il n’avait pas le temps de s’arrêter. Il ne savait pas dans quel état était sa peau, ses joues lui faisaient mal, elles étaient certainement en train de bruler, il avait mal aux yeux et au crane, comme la première fois, surtout qu'il était en tee shirt … Alors il se mit a courir jusqu’au banc et il finit par tomber a genoux devant Seiichi, fatigué, il faisait surement peur …

- Ne m’abandonne pas …

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Seiichi ne s’était pas aperçu que l’homme le suivait, sinon il se serait arrêté directement. Lorsqu’il posa ses fesses sur le banc et que, soudainement, Kouji tomba à genoux devant lui, il fut horrifié. Mais qu’est-ce qu’il foutait, merde ?! Ce mec était fou ! Il semblait aller vraiment mal, et le fait que son corps était au Soleil, exposé à sa merci, était vraiment mauvais !

Par chance, il y avait une sorte de cabanon à quelques mètres et Seiichi remercia un quelconque Dieu. Il attrapa violemment Kouji qui devait souffrir - eh oui, il avait de la force le p’tit - et le poussa dans le cabanon ouvert. Il le referma en vitesse ensuite. Il faisait noir, mais Seiichi distinguait tout de même l’homme qui était rouge, brûlé.

- MAIS T’ES FOU OU QUOI ??

Il criait, il devenait presque aussi fou que son frère. Il tomba à genoux auprès du garçon qui donnait l’impression de s’être pris d’énormes coups de soleil. Seiichi sentit les larmes couler. Kouji était totalement idiot de l’avoir suivi. Seiichi approcha sa main tremblante vers la joue du garçon qui suffoquait et la toucha délicatement. C’était chaud.

- Imbécile.

Qu’est-ce qui allait arriver maintenant ? Seiichi n’avait pas son portable sur lui, il ne pouvait pas appeler l’ambulance. Il s’essuya les joues où les larmes coulaient toujours abondamment et vit du noir sur ses doigts. Son maquillage coulait, lui aussi.

- Kouji… Est-ce que tu as un portable ?

Il ne pouvait pas supporter de voir l’homme dans cet état, il devait faire quelque chose, il le voulait ! Le garçon semblait si faible et vulnérable que Seiichi voulait le prendre dans ses bras, mais il avait peur de lui faire du mal. Il tremblait et essayait en se pinçant les lèvres de ne pas faire du bruit avec ses sanglots. Mais, il ne pouvait se retenir plus longtemps. Alors, il sortit rapidement du cabanon, claqua la porte et s’agenouilla devant celle-ci. Il se prit la tête entre les mains et éclata en sanglots en tremblant violemment, sans pouvoir se controler. Si Kouji était dans cet état, c’était simplement de sa faute. Pourquoi était-il sorti du lycée ? Il avait pensé naïvement que Kouji ne le suivrait pas. Mais il aurait dû attendre le soir pour s’enfuir, il aurait dû attendre d’être rentré chez lui avant de vouloir réfléchir à toutes ces choses injustes, telle que la maladie du seul vrai ami qu’il ait eu.

Seiichi ne pourrait jamais se le pardonner si l’homme venait à mourir… NON ! Pourquoi pensait-il des choses pareilles ? L’homme était fort, il ne partirait pas maintenant, l’heure n’était pas venue. Mais Seiichi avait besoin de le voir, alors il rentra dans le cabanon et caressa lentement les cheveux du garçon.

- Tu iras bientôt mieux, tu iras bientôt mieux…

Invité

Kouji était sans doute taré. Mais au moins, il venait de lui montrer a quel point il tenait a lui. Il n’avait jamais fais ça pour personne, même pas pour Yamada, parce que celui ci avait déjà fait se genre de fuite, et Kouji ne lui avait jamais couru après. La, il avait fait une belle exception, parce qu’il aimait vraiment beaucoup Seiichi, peut être plus que Yamada dans le temps. Mais qu’est se que cela pouvait bien signifier ? Il ne savait vraiment pas, mais il n’allait pas chercher non plus, oh non, il avait peur, l’amour ne frappera plus jamais son cœur et il n’aime pas l’amitié car elle est toujours gâché d’une façon ou d’une autre.

Il ne fallait pas chercher a comprendre se qu’il avait fait. Il n’aurait pas du, maintenant, sa vie pouvait se terminer. Maintenant, il pouvait mourir, alors il devait retourner a l’hôpital, encore cette hôpital … Il n’a pas envie d’y aller, mais il est obliger, parce qu’il tient encore a sa vie, il ne veut pas l’abandonner, il ne veut plus le laisser seul, c’est une promesse qu’il doit tenir, pour Seiichi, juste pour cet homme. Il ne bouge plus, il a mal, horriblement mal, et son corps continue de bruler, sa peau change de couleur, il doit avoir une sale tête. Se n’est plus cette bouille d’ange et cette peau douce, non, c’est comme si on écrasait des cigarettes sur sa peau, vous comprenez nan ?

Seiichi venait de le trainer jusqu'à a un endroit qu’il ne connaissait pas. Ca devait être une cabane, mais il ne savait pas, il voyait flou, il s’endormait, c’était le mieux a faire pour ne pas avoir mal. Alors il se laissa faire. Se retrouvant a l’ombre. C’était trop tard, il était rester combien de temps a l’extérieur ? Il ne fallait que 5 petite minute … Avec ça déjà, il pouvait mourir, alors la, sa vie ne tenait qu’a un fil a présent. Seiichi venait de lui crier dessus. Pourquoi est se qu’il criait comme ça ? C’était pour lui que Kouji venait de se bruler, c’était pour lui qu’il était carrément en train de se suicider, alors pour est se qu’il se plaignait ? Kouji ne comprenait pas. Le Brun était maintenant près de lui, sa main poser sur sa joue, Kouji ne bougeait plus, les yeux fermés, des larmes qui coulaient sur ses joues brulante, il ne savait pas quoi faire, il ne voulait plus se relever, il en avait marre, marre de tout se qu’il se passait autour de lui depuis sa naissance …

« Kouji… Est-ce que tu as un portable ? » Oui, Kouji avait un portable bien ranger dans sa poche, mais il ne le donnerait pas, parce qu‘il ne voulait pas retourner a l’hôpital, alors il ne le sortit pas, il bougea juste la tête négativement, et il grimaçait a cause de la douleur … Que faire maintenant ? Se laisser aller, s’endormir, ne plus jamais se réveiller … Il voudrait bien faire ça après tout. Mais la, Seiichi venait de sortir. Il partait encore ? Kouji n’en avait pas encore fait assez ? Il ne savait plus quoi faire pour l’avoir, pour qu’il soit toujours près de lui, parce que Seiichi était toujours en train de fuir, qu’est se qu’il avait ?

Après être rester un long moment seul, allonger sur le sol dans cette cabane qui était sombre, il entendit la porte s’ouvrir. Alors il n’était pas partit, qu’est se qu’il avait fait ? Kouji ne chercha pas, il était en train de s’endormir. De plus, les doigts de Seiichi qui glissaient sur ses cheveux le berçaient a moitié … Mourir … Est se qu’après la mort on trouve vraiment le paradis ? Oh surement pas, pas sans lui … Et dans le paradis, il y aurait Yamda.

Invité

Seiichi se rendit compte que ce qu’il faisait endormait le garçon. Il ne fallait absolument pas qu’il s’endorme ! C’était vraiment mauvais, il ne devait pas plonger dans le sommeil, sinon il se pourrait qu’il n’en ressorte pas !

- Kouji, reste éveillé, s’il te plaît ! Parle moi !

Il s’approcha et se colla au corps du garçon, sa main lui caressant toujours les cheveux. Il essayait de se calmer lui pour pouvoir montrer à l’homme qu’il pourrait gérer ça, qu’il pourrait l’aider. Il se souvint qu’il devait appeler l’hôpital pour qu’on puisse soigner le garçon. Mais il n’avait pas de portable ! Il se détacha quand même de Kouji pour fouiller dans son sac, mais rien. Il avait définitivement laissé le téléphone chez lui. S’il avait su ! Et puis, l’homme n’avait pas répondu. Il se décida à lui reposer la question.

- As-tu un portable ? Il faut te soigner !

Des larmes se remirent à couler sur les joues de Seiichi, il n’arriverait jamais à se calmer. Comment pouvait-il se calmer alors que Kouji était à l’agonie, alors que l’homme souffrait sous ses yeux ? Il ne pouvait tout simplement pas. Alors, il décida, avant même que Kouji ne réponde, de fouiller dans les poches de ce dernier. Par chance, il trouva un portable. Merci mon Dieu !

- Je vais appeler les urgences, mais je ne te laisse pas. Tu entends Kouji ? Je ne te laisserais plus, et nous allons être amis.

Il se sourit à lui-même, ça paraissait bon comme plan. Etre ami avec Kouji… Pourquoi s’était-il enfui, en fait ? Pourquoi n’avait-il pas pensé à ça directement ? Il était un idiot fini, c’était lui qui méritait de mourir. Une tâche comme lui ne méritait certainement pas la vie… Il s’en voulait horriblement, et il savait qu’il allait devoir souffrir… Pourquoi ne pas rendre visite à son frère, un de ces quatre ?

Violemment, il sortit de ses pensées. Il devait appeler l’ambulance ! Il tapota avec ses doigts tout tremblant le numéro qu’il fallait et attendit qu’on réponde. Il expliqua rapidement la situation mais eut du mal à définir l’endroit où il se trouvait avec Kouji. Finalement, la personne à l’autre bout du fil comprit, et lui affirma avec douceur que les urgences arrivaient. Seiichi raccrocha ensuite.

Décidément, ça n’allait jamais lorsqu’il était avec l’homme. C’était la deuxième fois qu’il appelait les urgences, et c’était de sa faute. Il soupira et caressa les cheveux du garçon qui avait les yeux ouverts. Il lui sourit douloureusement.

- Ils arrivent Kouji, mais je ne t’abandonne pas, je t’en fais la promesse ! Dis moi que tu me crois, dis le moi…

Il attendit que l’homme lui réponde, la main dans ses cheveux blonds, les caressant avec tendresse. Il espérait que ce soit une manière de réconforter l’homme, de lui faire oublier la douleur. Même s’il savait que c’était impossible, que le garçon devait horriblement souffrir…

» Petite sortie en pleine nuit ||Seiichi||