What a wonderful world ... [ Raiu<3 ]

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Qu'y-a-til de plus pathétique que d'être au cinéma seule pour voir un film à pleurer? Franchement, pas grand chose, mais pour Reina, faire pire n'était pas vraiment difficile : elle était toujours toute seule de toute façon. C'était la conclusion qu'elle avait tiré ce matin là. Le cadran avec sonné à 7h00 am, comme tous les autres jours de la semaine. Génial, elle avait oublié de le désactiver même si c'était le week-end. Après un réveil douloureux, tirée des bras de morphée par le son tellement désagréable de son alarme, elle avait daigné repousser les couvertures au pied du lit. De toute façon, elle ne se rendormirait pas après ça... En poussant un profond soupire de découragement : après tout, il faisait froid et la morsure de l'air glacé sur la peau pâle était loin de l'enchanter, elle sortir du lit. Second cauchemard, le planché était digne d'un sol d'hiver, tellement froid que ses pauvres orteils déjà gelés semblèrent picoter au contact du sol de bois. Accélérant le pas, autant que sa carcasse endormie pouvait le lui permettre, Reina se dirigea vers la salle de bain. La jolie brunette grimaça en y entrant : il faisait un froid glacial... Soupirant, et maudissant intérieurement ses parents qui avaient oublié de fermer la fenêtre, elle se déplaça vers le fond de la minuscule pièce. Cette dite fenêtre donnait sur la rue plutôt déserte du quartier où elle demeurait. Utilisant toute la force de ses deux pas, elle réussit tant bien que mal à fermer la fenêtre. Bon .. et maintenant? Ah oui, on tire le rideau! C'est ce qu'elle fit, n'ayant aucune envie de donner un spectacle de sa personne aux passants... sa maladresse lui avait appris qu'on avait une très bonne vue de la rue. Et elle ne comptait pas faire carrière comme danseuse, alors c'était hors de question qu'elle laisse des inconnus l'observer pendant qu'elle prenait sa douche.. Vérifiant donc que le rideau était bien tiré, elle vérouilla la porte et entrepris de se dévêtir. Logique non? Personne ne prend sa douche avec un pijama... Une fois les bouts de tissus couvert d'un motif rose représentant Hello Kitty : on est pathétique ou on ne l'est pas, Reina fonça sous l'eau chaude.

La caresse du liquide transparent sur sa peau glacée lui fit le plus grand bien, elle soupira d'ailleurs : enfin, sa peau reprenait une température normale. Elle adorait paresser sous l'eau brûlante et cela suffit à lui rendre le sourire. Une bonne demi-heure s'écoula pendant qu'elle prenait sa douche... ah les filles et tous leur produits pour les cheveux, pour la peau ... ça ne fini jamais. C'est donc aux alentours de 7h30 que la jolie Tokizawa-san sortit de la douche et enroula sa frêle silhouette dans une épaisse serviette blanche. C'était rare qu'elle avait la salle de bain pour elle seule, ses parents dormaient encore et elle en profiterait. Sur la pointe des pieds, elle se déplaça dans cette pièce si petite et attrapa sa brosse à chever ainsi qu'un sèche cheveux. Cette opération lui prit bien une heure : se place les cheveux, se brosser les dents et tout ce qui vient avec, toujours est-il qu'une heure plus tard, elle était fin prête lorsque sa mère cogna à la porte pour lui dire qu'elle attendait. De bonne humeur, et toujours vêtue d'une serviette, la jeune fille passa un peignoir et ouvrir la porte, adressant un large sourire à sa mère. Même quand ça n'allait pas, elle souriait de toute façon, elle refusait de donner des soucis à ses parents. En bonne enfant qu'elle était, Reina fonça vers sa chambre pour dénicher de quoi se vêtir. Elle avait beaucoup de vêtements, seulement, aucune marque et pour la majorité, ils venait de fripperies et elle les avait modifiés. Les sous-vêtemenst, pas de problèmes, elle enfila le premier ensemble qu'elle dénicha dans son tiroir : qui voudrait les voir de toute façon !! Toujours est-il qu'elle fini par trouver un pantalon noir assez chaud qu'elle enfila avec des bas en laine et un épais pull rose. Entendant son estomac gargouiller, elle fila vers la cuisine pour déguster un déjeuné bien mérité en compagnie de son père et du journal.

Lorsque celui-ci lui demande ce qu'elle comptait faire de sa journée, Reina chercha une réponse logique. Elle ne pouvait pas dire étudier, il allait répliquer qu'elle ne faisais que ça et qu'elle devait voir des amis... D'ailleurs, en deux ans passés à Sakurai, elle n'en avait pas, des amis... malgré ce que ses parents pensaient. Timide et réservée, elle n'avait tout simplement pas eu la chance de s'attacher à des gens. Décidant qu'il valait mieux trouver une excuse pour sortir de la maison et ensuite, trouver une activité, elle déclara qu'elle allait rejoindre des camarades de classe au parc d'attraction. Mauvaise idée... son père lui fit remarqué qu'il passait devant, en direction vers un rendez-vous important, et qu'il pourrait la déposer. Tout en se traitant d'idiote, elle sourit bêtement et le remercia. C'est donc ainsi qu'à 11h00 am, elle descendit de la voiture et se retrouva toute seule devant l'énorme parc d'attraction. Pour se sentir misérable, elle se sentait pire que tout... elle n'avait aucun ami avec qui partager ce genre de chose... Tout en haussant les épaules, elle déclara qu'il valait mieux entrer dans le parc avant que son père ne revienne voir si elle attendait toujours. Elle approcha des guichets et se paya une entré seule, sous le regard réprobateur du type.

Reina ne s'en catégorisa pas, elle avait l'air idiote de toute façon. Et puis, il y avait tellement de gens dans ce parc, tellement de groupes d'amis qui riaient à tue-tête qu'elle ne se fit même pas remarquer elle, qui marchait sagement, un livre dans son petit sac... Elle se sentait seule, et alors... C'est donc perdue dans ses pensées que la jolie Reina-san errait dans le parc d'attaction. Évidement, ce qui devait arriver arriva, elle fonça dans quelqu'un. Elle était fautive, elle le savait et d'ailleurs, c'est les joues rouges de honte : c'était stupide et elle aurait du regarder devant elle, qu'elle releva son minois angélique vers la personne qu'elle avait bousculée. D'une petite voix, comme quelqu'un qui hésite avant d'ouvrir la bouche : elle n'aimait pas parler aux inconnus, elle se confondit en excuse.

Reina : ... Pardon ... je... je suis désolée !!

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"Votre tenue, Yoru-San."

Le blond se retourna, alors qu'il était assis sur le bord de sa fenêtre, le regard fixe et son violon sur l'épaule. Il mit quelques secondes à finir son morceau(plus nostalgique qu'autre chose), pour ensuite virer ses yeux bruns vers la jeune fille vêtue de son tablier blanc et de sa petite robe noire habituels. Il ne dit rien, de toute façon légèrement rancunier envers son père de l'avoir obligé à engager une femme à tout faire pour son bien-être, se contentant de la détailler avant de poser son instrument à côté de lui, l'air pensif; Il se leva, passant une main sur sa nuque en soupirant.

"Quelque chose ne va pas, monsieur?"

Elle était mignonne, à s'inquiéter par compassion ou alors pour une simple question de métier. En effet, l'asiatique commençait à avoir mal à la tête et il se tâtait: Allait-il aller en cours ou pas? L'envie n'était pas là, et tout ce qu'il désirait, c'était s'allonger et dormir, ou du moins, se reposer. Aujourd'hui, il avait simplement mal à la tête. Du moins, c'est ce qu'il se répétait inlassablement.

"Vous pensez à elle, ne..."

Murmura la jeune servante en faisant un pas en avant. Elle, En effet. Encore, et toujours. C'était comme si il ne pouvait fermer les yeux sans la voir, et pour vous dire, même avec les yeux ouverts, il la voyait. Ce n'était pas des hallucinations, disons juste qu'il désirait tant qu'elle guérisse qu'il imaginait cet instant à chaque moment. Son portable se mit alors à vibrer, le sortant de ses pensées. Une simple invitation à aller dans un parc d'attractions, pour se détendre; Pourquoi pas? Être en compagnie de Gara lui changerait les idées, c'était mieux que de penser à sa mère malade.

Finalement, volontaire, il se dirigea vers la salle de bain et se prépara. Ce n'est que vingt minutes plus tard qu'il descendit, bien habillé(un peu plus classe que d'habitude mais toujours en blanc) et coiffé. Il décida de prendre sa voiture et prit plaisir à conduire vite sur la route, avant d'arriver chez Gara. C'était prévu, ils devaient y aller ensemble et non pas se rejoindre sur place. Le voyage en lui-même ne dura qu'une dizaine de minutes, mais à peine furent-ils arrivés, que son ami se jeta sur un stand où la queue était immense. Génial, Gara était du genre deux fois plus borné que lui et penser le faire changer d'avis était une chose impensable.

"Mec, tu comptes p..."

Il se fit interrompre, sentant une petite masse lui rentrer dedans, ce qui le déstabilisa. Presque immédiatement, alors que des mèches foncées et lisses glissaient devant son regard brun, il se retourna pour voir ce que c'était: Une jeune fille qui rougissait de honte au point de se fondre dans le décor coloré. Cette vision le fit sourire, même si ce n'était pas le moment.

"Non, c'est pas grave. Tu as dû te faire plus mal que moi."

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Tokizawa-san fixait ses pieds, elle qui était si maladroite, ce genre de chose arrivait souvent, trop souvent... et à chaque fois, elle ne savait pas comment réagir, elle s'excusait mais la majorité du temps, surtout à l'école, on la dévisageait comme si elle était une mois que rien. Ainsi, à chaque fois qu'elle présentait des excuses, elle se "recroquevillait" dans le sens ou elle ne regardait jamais la personne, comme si elle attendait un coup qui ne venait pas. Et pourtant cette fois, c'est une voix douce qui lui assura qu'il n'y avait aucun mal. Rassurée, la brunette releva son minois vers la source de cette voix. Un garçon, évidement, si ça avait été une fille, elle aurait eu une voix franchement grave... Elle posa donc ses prunelles sur lui et un large sourire apparu sur ses traits. Elle était mignonne normalement, avec son visage digne d'une poupée... ou d'une gamine, mais avec un sourire tellement chaleureux, tellement doux et surtout, tellement sincère, c'était vraiment ce qui faisait son charme. Elle ne souriait pas souvent, du moins, honnêtement, elle souriant pour rassurer, pour calmer les gens, mais parfois, pour une chose toute simple, elle souriait et, quiconque voyait cette expression sur son minois pouvait être certain que le monde était magnifique vu de son angle. C'est donc ce sourire si particulier que la jeune fille adressa à celui qu'elle avait bousculé. Elle l'observait de ses perles sombres, ses joues n'étant pas prêtes de reprendre leur teinte normale... il était tout simplement magnifique. Ce n'était pas un coup de foudre, même pas quelque chose de romantique, c'était une vague constatation, le genre de : il a beaucoup trop de classe pour m'adresser la parole. D'ailleurs, le fait qu'elle l'observe sans rien dire et en rougissant comme une pivoine ne faisait que lui certifier cela. Finalement, au bout d'un moment, son attention se reporta sur ses propres sourliers : des bonnes en cuir noire, rien de bien particulier. Mais au moins, ça lui permis de se reprendre, elle qui était si timide. Outre sa timidité, elle avait d'autres défauts, et la maladresse en était un. D'ailleurs, quand elle parlait, avec une voix très basse et gênée, elle disait souvent n'importe quoi, surtout quand elle était nerveuse... et lui, il la mettait vraiment mal à l'aise. C'est d'ailleurs en voulant lui dire "Je susi désolée, ça ne se fait pas de bousculer les gens", qu'elle sorti quelque chose d'encore plus stupide.

Reina : ... Je suis ...désolée... ça... ça ne se fait pas de ... de bousculer... les princes charmants......

Ses yeux doublèrent de volume dès qu'elle réalisa la stupidité qu'elle venait de dire. Et oui, elle va vraiment finir par décrocher un prix pour son imbécilité. Alors que ses joues reprenaient leur teinte tomate, la demoiselle tortillait nerveusement une mèche de cheveux entre ses doigts. Ça ne servait à rien de dire autre chose, au mieux, elle ne ferait que dire des mots vides de sens, et au pire, elle dirait des trucs encore plus débils. Enfin, vu la façon dont elle réagissait, il était clair qu'elle n'avait aucunement l'intention de le draguer. Après tout, elle ne savait probablement même pas ce que ce mot voulait dire. Reina, malgré ses dix-huit ans, était une jeune fille naïve et timide, elle n'avait pas l'habitude d'aller vers les gens, elle ne les repoussait pas non plus, mais jamais au grand jamais, elle ne s'adressait à un inconnu. Même les vendeurs la terrorisaient. Soupirant, elle fini par relever un regard navré vers le jeune homme qu'elle venait de traiter de prince charmant. Bon, au moins ce n'était pas vexant, et à bien y repenser, elle en voudrait sans l'ombre d'un doute comme prince. Raah mais quelle pensées stupide, Reina secoua à nouveau la tête et fit un pas dans la direction opposée, prête à le planter là lorsqu'elle se fit elle même heurter. Le choc la fit reculer de quelque pas, ou plutôt, la propulsa vers l'arrière si bien qu'elle ne réussi qu'à foncer, encore, de plein fouet cette fois, sur Raiu. Celui qui l'avait heurté n'était aucune qu'un abruti qu'elle cottoyait chaque jour. Un crétin avec beaucoup plus de richesses qu'elle, d'ailleurs, il ne s'excusa même pas, il lui lança un regard remplis de mépris et déclara.

Garçon : Tu pourrais faire attention Tokizawa... T'as encore bousculer quelqu'un t'es vraiment trop bête... normal que tu sois toujours toute seule.....

Elle n'avait pas l'habitude de s'emporter, d'ailleurs, elle se contentait de serrer les poings. Elle ne disait rien, elle fixait le sol. Ce n'était pas l'envie de lui en mettre une qui manquait, mais bon, frapper ce type ne ferait que lui attirer des problèmes, elle le savait. En même temps, il avait raison, elle était toujours toute seule. Autrefois, elle avait tellement d'amis, elle était tellement appréciée et maintenant... Soupirant, Reina ne disait rien. Il avait raison, d'ailleurs, elle n'avait plus aucune confiance en elle, ça faisait deux ans que c'était ainsi tous les jours. Oui elle était "pauvre", mais elle était brillante non? Sinon elle ne serait pas dans cette école, alors pourquoi est-ce qu'on ne lui fichait pas un peu la paix? En plus, elle était loin d'être moche, elle avait certaines qualités. Elle était attrocement mignonne avec ses longs cheveux sombres, lesquels retombaient en une cascade pêle-mêle sur ses épaules frêles couverte d'un épaix pull rose. Elle était petite et délicate, alors il auvait fort à parier qu'elle ne frappait pas très fort... et encore, vous seriez surpris, cette petite demoiselle savait balancer un droit plutôt direct si on la cherchait trop. Garre à ses airs de poupées de porcelaine. Immobile Tokizawa-chan ne réplaqua même pas lorsque le crétin qui l'avait bousculé se mit à ouvertement se payer sa tête. Elle se contenta de pivoter sur elle même et de s'éloigner, c'était ce qu'elle voulait faire au départ non ?

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Adorable; Une jeune fille qui ne cessait de sourire, que ce soit par honte, ou par habitude. C'était de loin les gens qu'il respectait le plus, ceux qui maintenaient cette expression faciale même dans les pires situations. Lui, lorsqu'il rentrait dans quelqu'un, il ne souriait pas; Remarque, si un mec souriait lorsqu'il se mangeait un passager, il risquait de se prendre un coup droit qui le ferait finir direct au sol. Alors bon, voir cette réaction était quelque chose d'assez agréable, ce qui lui permettait de sourire aussi. Au passage, le visage de son interlocutrice rougissait de plus en plus, qu'il s'en inquiéta un instant, prêt à lui demander si tout allait bien; Si ça se trouve, elle manquait d'air? Pourtant, nous étions à l'extérieur, mais qui sait. Avant même qu'il n'entrouvre les lèvres pour poser sa question, la jeune inconnue sortit une phrase, en bégayant, qui l'étonna. Les princes charmants? Pardon? Il fronça légèrement les sourcils, surpris. Que voulait-elle dire par là? Il n'eut pas réellement le temps d'y réfléchir. De toutes façons, Raiu n'était pas quelqu'un de très sociable; Il n'était sorti qu'avec une fille dans sa vie, jugeant que l'amour était une chose beaucoup trop éphémère pour être compté comme un vrai sentiment lié au bonheur et tout ce qui tourne autour. Et pourtant, quand on le voyait, on le pensait épanoui parce qu'il restait calme et qu'il savait vraiment bien se maîtriser devant les femmes. Vous savez pourquoi? Tout simplement parce qu'il ne cherche pas à tirer quelque chose de la rencontre en question. Il ne va pas vers une fille en se disant 'Chouette, je vais me la faire', mais plutôt 'Elle a l'air triste, ça se trouve son copain ne veut plus d'elle'. Pour faire court, il ne cherche pas à faire passer ses intérêts, inexistants, avant la sincérité et la gentillesse. Quelque chose du genre.

S'apprêtant à la reprendre, avec un 'Comment?' d'incompréhension, il fut coupé; Apparemment, elle jugeait qu'il était temps pour sa personne de partir, et ce n'était pas dans les principes de Raiu de la rattraper pour qu'elle lui explique la situation. De toute évidence, il s'imaginait à quel point cela devait être embarrassant, et il respectait ce choix. Malheureusement pour elle, le destin n'était pas d'accord avec sa décision, ou du moins son camarade. Elle fut soudainement et presque violemment projetée en arrière, rentrant de nouveau dans le japonais. Par chance, il eut le réflexe de la rattraper, avec autant de délicatesse qu'il pouvait afin d'éviter qu'elle ne se fasse mal. Là, elle n'avait pas l'air de s'en rendre compte, ayant de nouveau la tête baissée, alors que le nouveau personnage se moquait d'elle ouvertement et avec une cruauté sans égal. Comment osait-il sortir des trucs aussi dignes d'un enfoiré de première? N'avait-il jamais connu la solitude? Ou du moins, pouvait-il s'en vanter? Tenant toujours la demoiselle contre lui(et qui sans doute devait sentir son parfum rassurant), il ne put rester aussi silencieux qu'elle:

"C'est quoi ton problème à toi? Un excès de confiance?"

Sa voix avait été nettement moins chaleureuse, bien qu'il est l'air tout à fait calme. C'est ce côté qui faisait peur chez lui, ou du moins qui inquiétait: Le fait qu'il reste stoïque alors que ses répliques sont tranchantes. Mais de toute évidence, si il y avait bien un truc qu'il détestait sur cette terre, c'était les lâches et il en avait un, par chance, juste en face de lui. Frapper une femme, et puis quoi encore.

"Mec, c'est pas avec toi que j'ai un problème. Mais avec la fille qui est près de toi, comment tu peux te contenter de ça? Je suis sûr que tu attires des filles deux fois plus canons!"

Ah, oui? L'air susceptible, Raiu observa le gars qui lui faisait face, respirant tranquillement. Celui-ci avait l'air de prendre la confiance, en effet, mais surtout d'éviter d'avoir de problèmes avec notre japonais. Pas étonnant, tout le monde flipperait devant un mec qui a autant de sang-froid, surtout si les cibles habituelles sont des filles. Mais dommage pour l'individu, son approche était foireuse et Raiu détestait, justement, les filles canons.

"Dommage pour toi, ce n'est pas le cas de tout le monde. Non seulement, tu es un lâche qui a une trop grande estime de soi, mais en plus, comme si ça ne suffisait pas, tu essayes de te taper l'amitié?"

Soupirant d'amusement, le brun lui lança un regard de défi et d'autorité, ce que l'interlocuteur remarqua directement.

"Non, c'est pas...pas ce que je voulais dire..."

"Rien à foutre."

Coupa Raiu tout en commençant à se lasser de cette scène presque mythique. Les réactions consécutives du garçon qui lui faisait face commençaient à le lasser franchement.

"Maintenant, tu vas me faire le plaisir d'aller gratter l'amitié ailleurs, et bien sûr, de ne plus jamais frapper une femme à l'avenir. Avec un peu de chance, tu ne deviendras pas un cas social."

Souriant avec scepticisme, il regarda l'inconnu partir avec empressement.

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Reina c'était donc retrouvée propulsée contre celui qu'elle venait de traiter de prince un instant plus tôt. Le simple fait qu'il l'arrête dans sa chute et qu'il la rattrape lui confirma ce qu'elle savait depuis le début, c'était quelqu'un de bien. Néanmoins, elle ne remarqua pas vraiment qu'il l'avait empêché de tomber puisqu'elle serrait les poings, encaissant les insultes de l'abruti de service. Elle n'avait pas non plus avancé, elle était donc, logiquement, toujours collé à lui, enfin, son dos quoi ... Assez proche pour que le parfum de vanille de ses longs cheveux sombres puisse taquiner le nez du jeune Raiu. Elle ne disait rien, prête à s'éloigner, elle devait juste trouver le courage pour le faire d'ailleurs, lorsqu'il ouvrit la bouche pour prendre sa défense. Elle s'attendait à une insulte, à ce qu'il soutienne l'autre type... pas à ce qu'il l'appuit elle et qu'il fasse taire l'autre ordure. Relevant son minois vers le garçon qui semblait soudainement beaucoup plus agressif, elle l'observa avec admiration. Bah quoi...c'était sans doute la première personne en trois ans qui la défendait. Elle le laissa faire, se promettant d'intervenir s'ils en venaient aux coups. Mais non, c'était complètement calme comme dispute, tellement que le nigaud fini pas s'éloigner. Elle, elle portait ses yeux brillant d'admiration sur Raiu, un peu comme si elle était totalement sous le charme de ce prince charmant sorti de nul part. Et oui, Reina était attrocement romantique et naïve, elle croyait aux contes de fée par dessu le marché ! Bref, il venait de gagner son respect à ce moment précis. Toujours toute rouge, elle daigna finalement le remercier d'une voix un peu plus assurée.

Reina : ... Merci ..... je.......je suis Tokizawa Reina ......

La jolie brunette posait son regard sombre sur le garçon tout en lui adressant un large sourire qui découvrait ses perles blanches parfaitement droites. Encore ce sourire si doux et si affectueux, elle avait vraiment un don. Elle ne savait pas trop quoi dire, elle avait l'impression d'être un boulet devant un garçon aussi ... bah, beau et charmant que lui. Autant elle avait envie de prendre ses jambes à son coup et d'aller lire sagement dans un coin, autant elle avait très envie de discuter avec lui et peut-être, de s'en faire un ami. Ça serait pas de refus, d'avoir quelqu'un à saluer en arrivant à l'école le matin non ? Après tout, si elle veut que sa vie devienne plus plaisante, c'est à elle de la changer! D'ailleurs, elle regroupait tout son courage présentement, pour certain, c'était simple de parler, ou même de tout simplement se présenter ou de demander des choses, pour elle, c'était horrible. Elle avait l'impression que dès qu'on lui faisait ouvrir la bouche, elle était comme une spectatrice qu'on invitait à monter sur scène. Comme si elle devait soudainement devenir actrice et qu'elle ignorait la réplique à dire... le ton à prendre. Bref, il devait vraiment la trouver étrange mais elle fini quand même par parler. Sa voix était douce et plus assurée, elle le regardait même dans les yeux. On dit que les gens qui vous fixer directemetn son dignes de confiance, elle l'était. Reina ne mentait jamais, elle allait toujours droit au but et parfois, même souvent, elle était trop honnête pour son propre bien ... Bref, c'était l'effet général qu'elle donnait : une jeune fille directe mais douce...

Reina : ... Dit ... si tu as rien à faire.......... on pourrait peut-être faire un tour de grande roue... la file n'est pas très longue...

C'était vrai, il n'y avait presque personne. D'ailleurs, l'attraction pour laquelle ils étaient présentement en file semblait de loin être la plus populaire. Reina n'était pas certaine que son coeur supporterait la montage russe. D'ailleurs, plus elle la regardait et plus elle avait peur. Elle, craintive? Attrocement. Mais ce n'était pas la raison qui l'avait poussée à proposer un tour de grande roue à Raiu, elle voulait discuter avec lui. Il ne disait rien, il était tellement silencieux et pour cela, elle se dit qu'il serait sans doute un bon ami si elle apprenait à le connaître. Elle ne voulait pas raconter sa vie, de toute façon, il n'y avait rien à dire, elle avait grandit dans une atmosphère douce qui était maintenant révolue, elle se retrouvait aussi perdue qu'un poisson hors de l'eau. Elle était indécise, elle avait peur et elle se sentait seule dans cette école mais ça, qui comprendrait? Personne ne pouvait comprendre l'attroce sentiment qui s'infiltrait surnoisement dans son coeur, ce vide immence qui en prenait possession. Personne ne pouvait saisir l'importance du trou béant qui lui servait de coeur... et surtout, elle n'aurait jamais pu décrire à quel point cette solitude lui pesait. Chaque jour, c'était comme avoir une pierre dans la poitrine, comme si un vent glacial soufflait dans sa poitrine et la paralysait... elle était ainsi depuis deux années, deux ans dans cette école, elle avait sacrifié ce bonheur au profit d'un avenir... et pourtant, elle ne voyait pas le bout du tunel. Derrière son sourire, derrière ce ton doux, il y avait cette jeune fille seule qu'il était difficle d'ignorer. Bref, elle attendait sa réponse avec un regard plein d'espoir, elle voulait vraiment essayer d'aller vers les gens...

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Après le départ de l'autre saligaud, Raiu baissa son regard brun vers la jeune persécutée qui rougissait deux fois plus qu'auparavant. N'empêche, elle devait avoir une vie difficile; Avoir une mère schizophrène était quelque chose de dur, surtout au niveau des relations familiales, mais se faire rappeler qu'on est seule à chaque moment de notre existence par des petits cons devait être pire. Il ne put s'empêcher de lui faire un sourire rassurant, comme pour lui montrer qu'il était là, et que si l'autre imbécile recommençait, elle pourrait venir s'en plaindre à quelqu'un qui l'écouterait et la défendrait sans hésiter. Tant de lâcheté dans ce bas-monde, c'était à se demander comment est-ce que les gens peuvent avoir de la fierté en plus de ça. Le japonais ne croyait pas que les deux puissent être compatibles, quel dommage, cela aurait été plus simple d'être soit un connard, soit quelqu'un de bien, et non pas un peu des deux. Elle le remercia d'une voix, certes, rassurée, mais toujours aussi entrecoupée. Pourquoi autant de gêne? Parce qu'il était imposant? Ou parce qu'elle ne se sentait pas bien près de lui? Il ne trouva pas de réponses à ces deux questions et conclut que c'était simplement parce qu'elle n'avait pas l'habitude des contacts humains. Lui non plus, mais pour un mec cela devait sûrement entre encaissé avec plus de facilité et lui permettait d'être normal, même lors des situations dont il n'avait pas l'habitude.

"Je t'en prie, il aurait mérité que je le castre pour cette preuve de lâcheté rebutante. Je suis Raiu Yoru, ça me fait plaisir de te connaître, Tokizawa Reina."

Il finit sa phrase en un murmure, tout en la regardant droit dans les yeux. Ce nom, il s'en souviendrait, tout comme son sourire...et cette légère odeur de vanille. Ces éléments seraient ce qui compléteraient l'idée qu'il se faisait déjà d'elle. Passons. Il se recula légèrement, laissant la jeune fille reprendre de l'espace: Inutile qu'ils restent collés, n'est-ce pas?Chacun avait besoin d'air après tout, même si cette excuse était clairement et complètement bidon. Mais que voulez-vous, Raiu ne put s'empêcher de penser que les relations, quelconques soient-elles, mettaient cette fille mal à l'aise, et que si il ne se décollait pas vite d'elle, elle pourrait faire une crise d'asthme. Les hommes, c'est pire que les femmes des fois. Reina lui proposa d'aller faire un tour avec elle, et c'est avec plaisir qu'il allait accepté, lorsque Gara revint, plus par surprise qu'autre chose, en particulier parce que le japonais avait complètement oublié le fait qu'il n'était pas venu seul, pour les couper:

"Alors mec? Tu me présentes pas? Je te connaissais pas si égoïste."

Ah, merde. Raiu se mit à sourire de nouveau, avant de se retourner vers son ami pour chuchoter quelque chose. La seconde d'après il regardait son interlocutrice:

"Reina, je te présente Gara, et Gara, voici Reina. J'ai toujours trouvé que le fait de répéter les noms deux fois nous faisaient passer pour des cons."

Compléta t-il, tout en figeant son sourire sur son visage. Son ami ne tarda pas à s'avancer pour abaisser la tête devant la jeune fille, aussi souriant que Raiu.

"Enchanté! Depuis quand tu t'intéresses aux filles, Raiu?"

Intéressant, mais pas assez rapide. Le brun entraînait déjà Reina un peu plus loin, faisant un signe de main à Gara comme pour lui faire comprendre qu'ils se rejoindraient un peu plus tard.

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Yoru-kun : Je t'en prie, il aurait mérité que je le castre pour cette preuve de lâcheté rebutante. Je suis Raiu Yoru, ça me fait plaisir de te connaître, Tokizawa Reina

Reina : ... C'est pas la peine d'être aussi violent.... enfait... j'aime pas beaucoup......la violence.... Mais... merci beaucoup, Yoru-kun.

Et c'était vraie, elle était tellement douce et tellement gentille, peu importe la situation, qu'il était presque impossible de croire qu'elle avait parfois des pensées si sombres. Bref, elle posa sur lui un regard "réprobateur". Bon on s'entend, enfait n'importe qui aurait éclaté de rire devant une telle démonstration. C'était exactement comme une gamine qui gronde sa peluche sans vraiment y croire, c'est limite si elle n'allait pas le serrer dans ses bras pour lui dire que dans le fond, elle ne fait ça que pas principe. Bref, une fois cette fausse remise en place, elle retrouva le sourire, un large sourire cette fois, comme pour le remercier d'avoir pris sa défense, elle avait trouvé ça très brave et il ne pouvait pas lui faire meilleur impression. Elle n'avait certes pas une vie facile, mais elle n'avait aucun problèmes familiaux aussi graves que ceux du jeune homme. En même temps, elle ne pouvait pas savoir ce qu'il avait vécu, considérant qu'elle venait tout juste de le rencontrer et qu'ils n'avait pas eu ce genre de discussion. Ce n'est quand même pas le genre de choses qu'on raconte au premier venu. Bref, ils en étaient là dans leur discussion, au moment où elle lui fit la proposition d'aller faire un tour de manège avec elle. Elle avait très envie de passer un peu plus de temps avec lui, non pas parce qu'il était carrément craquant, bon si mais ce n'était pas le genre de chose qu'elle remarquait, mias tout simplement parce qu'il avait l'air de quelqu'un de bien. D'ailleurs, son regard noisette rivé sur le garçon lui confirmait qu'il était sur le point d'accepter lorsqu'un autre jeune homme se mêla de la conversation.

Gaara : "Alors mec? Tu me présentes pas? Je te connaissais pas si égoïste."

Yoru-kun: "Reina, je te présente Gara, et Gara, voici Reina. J'ai toujours trouvé que le fait de répéter les noms deux fois nous faisaient passer pour des cons."

Sa façon de s'incruster comme ça et de tout de suite s'introduire comme si c'était complètement nécessaire amusa la jeune brunette. Enfait non, elle le trouvait vraiment marrant et du coup, elle ne put réprimer un éclat de rire. Elle avait un rire mélodieux et tout à fait franc, ainsi que cette façon adorable de s'amuser. Elle portait sa petite main blanche devant ses lèvres rosées et riait discrètement, mais néanmoins de façon audible, c'était rafraichissant. Puis, au bout de quelque secondes, elle rougit comme si ce rire avait été déplacé, elle était vraiment très timide mais ça avait quelqeu chose d'attendrissant. Bref, reprenant son sérieux pendant que Yoru-kun les présentaient, elle se décidé à afficher son éternel sourire, un beau grand sourire franc. Elle déclara même qu'elle était enchantée en inclinant poliment la tête. D'ailleurs, elle posa ses iris noisette sur le dit Gaara alors qu'il en rajouait une couche, ce qui ne semblait pas plaire à celui qu'elle avait plus tôt appellé "prince charmant". Elle allait répondre au jeune homme lorsqu'elle senti qu'on lui aggripait la main et qu'on la trainait plus loin, elle se laissa donc entrainer en faisant un petit signe de main à celui qui restait en plan, le pauvre. Puis, lorsqu'ils s'arrêtèrent enfin, elle releva son minois vers Raiu qui lui tenait toujours la main. C'était une formalité à présent, les blagues, enfin c'était des blagues selon elle, de Gaara l'avaient un peu dégênée. Elle afficha un large sourire en riant légèrement.

Reina : ... C'était une fuite plutôt réussi ... Yoru-kun. Alors, pour cette grande roue? ...Hmm... hey dit ....

Elle l'observait maintenant en penchant la tête, certaine qu'elle l'avait déjà vu quelque part. Et ce quelque part s'avèrait être l'école qu'elle fréquentait.Elle n'avait pas une bonne mémoire, elle faisait sans doute erreur mais si elle avait tout vrai, ça ferait déjà un bon sujet pour lancer une conversation. Bref, elle était plus petite que lui, et ainsi, son minois d'ange était relevé vers le haut, elle était même dressée sur la pointe des pieds pour mieux l'observer. Oui oui, elle était certaine de l'avoir déjà apperçu dans un couloir de l'école. C'est donc avec un index posé sur son menton, comme si elle élaborait une hypothèse tout à fait scientifique, qu'elle lui posa la question. Reina avait toujours ce don de faire tout un plat de pas grand chose. La recette du bonheur non ? Il lui en fallait peu pour s'amuser, et pour elle, les victoires minuscules qui semblaient débiles à bien des gens, étaient de loin ce qui avait le plus d'importance... la vie était une suite de petites choses agréables qui faisait un tout .. .le bonheur.

Reina : ...Est-ce que tu étudis à Sakurai Gakuen ? ...

Invité

"Oui, en effet. Pourquoi, tu étudies aussi là-bas?"

"T'as pas peur de la hauteur, j'espère."

Invité

Reina c'était donc, plus ou moins de force, fait entrainée loin du dit Gaara. Visiblement, toute réplique sortant de sa bouche semblait embêter le pauvre Yoru-kun. Enfin, relativement, disons plutôt que comme elle l'avait compris, il n'avait sans doute aucune envie de se faire taquiner sur le fait qu'il discutait avec une fille. Bah oui hein, elle savait à quel point cela pouvait être embêtant pour le subir fréquement, mais généralement... c'était de la part d'adultes... Non mais dans quel monde exactement est-ce que discuter avec quelqu'un au ne signification plus sentimentale? Bref, elle ne comprendrait jamais les sous-entendus du genre et elle avait mieux à faire. Néanmoins, lorsqu'ils furent éloignés, elle éclata de rire, pour cause ? La situation l'amusait. Et en même temps, elle espérait que l'ami de Yoru-kun ne se vexerait pas d'être ainsi laissé en plan ... c'était plutôt impoli de leur part. Mais bon, comme le garçon ne sembla pas s'en catégorisé, elle estima que Gaara devait avoir une bonne personnalité, voilà tout. Le jeune homme qui avait attrapé sa mais la relache comme si le simple fait qu'elle lui donne un surnom, qui d'ailleurs ne lui apparaissait pas si familier que cela, le gênait. Ah bon? Elle était bien curieuse, normalement, c'était elle qui se sentait timide devant ce genre de comportement mais là ,présentement, elle était moins timide, en partie à cause du garçon abandonné derrière qui l'avait fait rire. Comprenant néanmoins que l'indifférence de Yoru-kun tentait de cacher quelque chose, elle décida de ne pas creuser la question. Elle n'était pas SI bête quand même, elle savait qu'il valait mieux ne pas insister côté familiarités avec quelqu'un que l'on vient de rencontrer. Mais malheureusement pour elle, on aurait dit que toutes ses réactions ne pouvaient que gêner ce pauvre jeune homme...

En effet, elle c'était approché d'un pas pour mieux l'observer et lui, en retour, il semblait figé et... particulièrement déstabilisé. Bah quoi? Elle ne l'observait pas de siii près que cela non? Elle était toujours à une distance raisonnable et elle avait simplement relevé son minois angélique afin d'arriver à voir son visage : elle était petite. Creusant sa petite cervelle comme si elle chercher la solution d'un théorem mathématique particulièrement compliqué, elle ne le quittait pas des yeux. Elle l'avait déjà apperçu elle en était certaine. Mais où ? Dans son quartier? Hmm ... vu l'apparence du garçon et surtout son élégance, elle en doutait. Si elle avait croisé un tel spécimen dans son quartier plutôt bas de gamme, elle ne l'aurait surement pas oublié. Au boulot? N'importe quoi, le fast-food ou elle bossait était tellement mal situé que les clients étaient généralement des habitués. Et puis, elle ne se rappellait jamais leur visage... c'était donc une hypothèse à exclure aussi. Il ne restait que l'école... Dans sa classe peut-être? Elle n'avait aucun souvenir de l'avoir vu dans un de ses cours... mais bon, elle n'avait aucun sens de l'observation et elle ne connaissait les noms de personne. Et puis... il y avait tant de classe dans cet établissement, tous niveaux confondus, que les possibilités étaient presque illimités. Ainsi donc, Reina décida qu'il valait mieux lui demander directement parce que rester plantée là, sourcils froncés, à chercher une réponse, c'était assez ennuyeux pour lui tout comptes faits..

Reina : ...Est-ce que tu étudis à Sakurai Gakuen ? ...

Raiu : Oui, en effet. Pourquoi, tu étudies aussi là-bas?

Et oui, elle étudiait là-bas. Bon, pas exactement pour les mêmes raisons que lui elle en était certaine. Il y avait peu d'étudiants qui entraient là-bas grâce à leurs notes... Certes beaucoup avaient d'excellentes notes, mais la fortunes pour payer leur frais également... En ce qui la concernait, si elle ne travaillait pas vraiment très fort, elle ne pourrait même pas mettre les pieds dans une école aussi renommée et elle serait encore coincée dans un établissement publique et désordonné ... Elle aimait bien cette époque, elle avait des amis... Mais pour intégrer une bonne université et devenir avocate comme elle le désirait tant, il lui fallait mieux... Et donc, Sakurai c'était imposé. Mais tout cela était très inimportant pour le garçon qui attendait une réponse. Aussi, avec un air très fier, les mains sur les hanches, elle déclara la choses la plus impossible au monde. Elle, oui elle, avec ses airs de gamine, sa petite taille, son minois angélique digne d'une poupée de porcelaire, elle était en troisième année !! Elle cette immature de première, cette demoiselle tellement frêle qu'on a envie de la protèger, elle était parmis les plus vieux de l'école ...

Reina : Oui !! En 3-A !

Reina du alors le suivre vers la grande roue puisque visiblement, il voulait faire un tour. Tant mieux, elle adorait cette attraction, ça l'amusait plus que tout. Reina adorait observer et, quoi de mieux qu'être à plusiseurs mêtres dans les airs pour voir le monde hein? Elle se mit donc en file, qui n'était pas très longue pour faire l'attraction. Quelque minutes à peine et ça serait leur tour de grimper dans la structure de métal. Elle posa à nouveau son regard noisette sur Raiu et lui adressa un large sourire amusé lorsqu'il l'interrogea sur son affection pour les hauteurs.

Reina : Ah non j'ai pas peur du tout !! J'adore ça ... Mais juste les grandes roues... un jour j'ai fait de l'escalade et je me suis évanouie ... !

» Fall in Down ~Raiu
» Raiu cheriiii xDD eurf. . .