[ . Sakurai Gakuen . ]
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 Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]

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Shunta Kagawa

Shunta Kagawa


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MessageSujet: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptyVen 3 Avr - 6:48

Bip Bip ! Bip Bip ! Ce bruit aigu qui vous martyrise les tympans… Le réveil. Ce maudit portable qui ne cessait de sonner pour vous dire qu’il faut aller en cours. Shunta passa sa main sur sa table de chevet et trouva enfin ce maudit ustensile qui ne servait à rien à part à vous rendre de mauvaise humeur dès le matin. Il donna un grand coup dessus, plus pour le détruire que pour l’arrêter. Mais bon… Dans les deux sens ça marchait, non ?

Bref ! Il se leva et sortit de son lit. Il alla vers la salle de bain et se glissa sous la douche. Restant dessous une bonne minute, il finit enfin par se laver. Il sortit de la salle de bain, une serviette autour des hanches. Il se sécha les cheveux, les coiffant ainsi naturellement en bataille… Il alla prendre son petit déjeuner puis alla mettre son uniforme, avec la façon habituelle dont il le mettait. C’est-à-dire le col ouvert, la cravate en écharpe, une ceinture cloutée pendant sur un côté. Il mit ses chaussures et ses mitaines. Son collier avec sa croix en argent était bien visible, puisqu’il en était fier de ce cadeau… Il sortit enfin de son appartement pour aller en cours.

Cette fois, il y alla en moto. Il n’avait aucune envie de prendre le bus et de toute façon, il était un peu en retard… Il finit par arriver, juste après que le professeur soit rentré dans la classe. Shunta alla s’installer à sa place, et sortit ses affaires. Il ne suivait pas tellement le cours, mais répondait juste à tous les exercices. Pourquoi ? Parce qu’il avait une intelligence naturelle et assez exceptionnelle, ce qui lui avait valu la place en A.

Le cours passa lentement… Il ne faisait que s’ennuyer. Alors, il regardait par la fenêtre, se surprenant même à ne penser à rien. C’était assez rare chez lui… Normalement, il pensait plutôt à ce qui comptait le plus pour lui. Mais le cours s’arrêta enfin ! Shunta soupira et prit son bentô. Il sortit de la salle de classe pour aller manger sur le toit. Là, il s’assit à son endroit favori. Il remarqua qu’il n’était pas seul sur le toit aujourd’hui. Il y avait une jolie fille de l’autre côté… Mais bon. Rien de bien important.

Les cours reprirent et seulement pour une heure cette fois. A la fin de l’heure, il alla direction la bibliothèque. Il devait faire des recherches… pour un exposé. Et internet fait des miracles, mais n’a pas forcément toutes les informations. Alors qu’il marchait pour aller voir la bibliothécaire pour emprunter ce livre, il percuta quelqu’un.

Hum ! Fais gaffe !

Ah oui… Shunta n’est pas toujours de bonne humeur. Il est très froid, donc il parle mal aux gens qui ne lui veulent pourtant pas de mal.
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Dosanko S. Logan

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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptyVen 3 Avr - 8:55


    Elle avait daigné aller en cours. A la base, elle aurait préféré éviter, mais si elle ne voulait pas se faire renvoyer, elle n'avait d'autre choix que de s'y incruster. Le seul truc vraiment emmerdant au final, c'était les autres élèves. Elle ne savait pas qui ils étaient, de toute façon, elle ne voulait pas le savoir. Mais ils avaient intérêt à faire profil bas, elle ne les supporterait pas bien longtemps. La tolérance n'était pas son point fort, le partage et la convivialité non plus. Ils pourraient s'estimer chanceux si ils s’en sortaient indemnes. Mais tout dépendrai d'eux, après tout... Mais Dosanko s'était posé une question existentielle mais néanmoins incontournable. Où était la classe ? Car c'était bien beau de savoir où on devait aller, mais la retrouver dans le dédale des couloirs, c'était une autre affaire. N'ayant aucune envie d'arrêter un élève pour lui demander son chemin - de toute façon, c'était pas évident qu'on lui réponde - elle préférait se démerder seule. Et après un lapse de temps considérable, elle trouva enfin la classe qui lui avait été décernée. En réponse à ses observations, Dosanko soupira à s'en fendre l'âme, témoignant ainsi de l’avis qu’elle avait du cours. Une conclusion nauséeuse l’amenait à penser que ces étudiants étaient son exact opposé. Victimes rêvées sur lesquelles passer son ennui et, accessoirement, un peu de la rancœur débordante qui l’étouffait. Attitude arrogante et irrespectueuse au possible.

    Ça sonne. Le grand moment de la journée. Les jeunes sont amenés à bouger. Ils se rendent dans une sale ou dans l'autre, n'ont rien à faire. Il y a ce grand mouvement de vague humaine. Ils échangent des grognements. Ils échangent des mots, des copies. Ils racontent les dernières vacheries, les derniers coups montés. Ils se donnent les comptes rendus des notes. Communication. Ils se frottent accidentellement les uns contre les autres. Des yeux se visent et se vissent. Certains se prennent la main, se prennent par la taille ou encore par les épaules, d'autre s'embrassent timidement ou passionnément. Sexe. Ils reniflent le bouquet des autres corps. Les parfums enivrants qui s'échappent de ceux-ci. Ils observent les contours des soutiens-gorge ou des strings sous les vêtements. Sensualité. Ils croient que la prochaine activité sera moins barbante. Ils pensent que le temps suit lentement son bonhomme de chemin et que ça passe plus rapidement que les autres jours. Espérance.

    Ses semelles claquaient contre le sol tandis qu'elle remontait le couloir. Les portes se succédaient, numéros pairs à droites, numéros impairs à gauche. Ça avait quelque chose de psychotique ce corridor blanc, entre l'hôpital et l'hôtel. Impersonnel au possible, aucun des étudiants n'avait mis sa touche de personnalité, pas même un fuck gravé au couteau ou les photos d'un quelconque groupe. Non. Juste cette succession de portes, et de nombres croissants. C'aurait pu mettre mal à l'aise, mais Dosanko ne fonctionnait pas comme ça. La seule chose qu'elle ressentait à cet instant, c'est un agacement certain. Aucune envie de passer les prochains mois auprès de jeunes qui lui boufferaient son espace vital. Se mouvant avec la lenteur qui caractérise ceux que le temps à oublié, elle marchait. Les yeux fixés sur ses pensés, une ride soucieuse barrant son front. Juste un pli entre ses yeux, rare expression admise comme normale qu’elle arrivait à afficher. Son sang brûlait dans ses veines, pur de la drogue qu’elle y injectait régulièrement. C’est ce manque qui commençait à la travailler. Dépendance. Un mot qu’elle haïssait, avec lequel elle flirtait pourtant depuis si longtemps. Un moyen de se rappeler qu’elle a une enveloppe de chair. Une journée étrange, décalée, qui s’imprimait avec des stries grises dans son esprit. Un peu d’incompréhension. Ou de fatigue peut-être, tout simplement. Dosanko ne savait pas, ne savait plus et elle n’aimait pas ça.

    Mais c’est quand le besoin de solitude devient impérieux que quelqu’un fait acte de présence. Elle marche sans vraiment regarder où elle va jusqu'à percuter quelque chose. Ou plutôt, quelqu'un. Sa première réaction fut de hausser un sourcil, la seconde de le froncer. Le cri de la personne lui avait vrillé délicieusement les tympans, elle se délecta de ce son épuré, l’instinct même de la colère et de la surprise. Dosanko avait l’écœurant plaisir que de savourer la colère, de se repaître de la méchanceté autant que du mépris. Celui qui lui faisait face semblait avoir les nerfs tendus comme les cordes d’un violon. Chaque vibration le faisait réagir en trois mots cristallins. En associant le timbre d’un Stradivarius à celui de la colère pure, ce que seule Dosanko avait la faculté de faire. Ses lèvres s’étirèrent en un rictus mauvais, se retroussant en une grimace carnassière. Rien n’est plus explicite que cette attitude de prédateur qui juge sa proie, la dévisage dans sa colère avec un évident plaisir. Ses yeux brûlaient d’un éclat avide, que le vert artificiel de ses lentilles ne parvenait pas à cacher. Se redressant, la brune finit par lâcher les yeux du gars qu'elle ne connaissait pas, mais avait déjà entrevu, lui offrant un court répit pour le reluquer tel un quartier de viande à la vitrine d’un boucher. L’image d’un être humain qui s’imprime définitivement dans son cerveau, ne lui manquait plus qu’un nom à poser dessus. Des yeux noisettes qui auraient pu être vifs mais que l’obscurité bibliothécaire nimbait d’un voile incertain, des traits marqués qui trahissait un caractère affirmé – ce dont Dosanko passait outre.

    Le coin des lèvres toujours tiré en un rictus malsain, Dosanko ne le lâchait pas du regard, attendant patiemment de voir ses réactions. Une seule chose était sûre, nettement perceptible dans la tension de l’air. Un fauve ne laisse jamais s’enfuir sa proie. L'attitude de l'inconnu se modifiait pour prendre une contenance maîtrisée. Une insolence et une provocation étudiée. Quelqu'un qui avait l'habitude de faire chier les autres - volontairement ou pas, c'est une autre histoire - et qui savait bien le faire. Le genre de personne qui donne envie de lui en coller une dans la gueule. Ça ne faisait que quelques minutes qu'elle le voyait, mais déjà cette conclusion s'imposait. Ce gars allait probablement lui taper sur les nerfs. Mais ce ne serait pas le premier, elle saurait garder son calme. S'il veut jouer à ça, soit, Dosanko est bien capable de relever le défi informulé qui se lisait dans les yeux. Mais bon, ça aurait pu passer si l'inconnu n'était pas en train de la dévisager avec une fixité dérangeante. Une insistance lourde, qui aurait pu mettre mal à l'aise certain, en faire rire d'autre. Le seul effet que ça eu sur Dosanko, c'est de l'agacer. S'autorisant un soupir exaspéré et un roulement d'yeux convaincant, la brune finit par poser un regard glacial et dur sur l'intrus.

      - Qu'est-c'que tu fous là ? T'avais pas remarqué que le coin des attardés, c'était de l'autre côté ?

    La voix trancha, agressive. Dosanko ne cherchait pas à se faire des amis ; elle marquait sa distance autant que sa supériorité par l'arrogance de son ton et le dédain écrasant de son regard. Ou comment se croire au-dessus des autres en deux leçons. Le genre de phrase qui ne servait à rien. La voix avait retenti bizarrement dans cette salle, brisant le silence lourd qui y était installé depuis des temps immémoriaux. Elle tranchait, faisait tâche et n’était pas la bienvenue. Mais Dosanko n’en avait rien à faire. Et que sa voix cassée, à la tonalité masculine et modelée par les excès brise le statu quo qui s’était installé ne la dérangeait pas. De toute façon, elle aimait bien sa voix. Oscillant entre un dédain et une ironie froide, le genre de voix qui marque, et pour les plus influençables, qui laisse un frisson sur l’échine quand les consonnes dures écrasent les intonations sarcastiques des voyelles. Une façon de parler qui révèle un mépris absolu, qui laisse entendre le sadisme de la fille qui fait face.

      - Tu t'es perdu peut-être ?

    Et la brutalité avait cédé la place à une ironie glaciale, un ton moqueur au possible. Après avoir testé l'agressivité, voilà qu'on joue sur le foutage de gueule. Mais Dosanko doutait des résultats. Malgré sa question, il était évident que l'autre ne s'était pas perdu. Ses tentatives pour le faire réagir resteraient probablement vaines. L'air méprisant scotché sur la face, le regard néanmoins glacial et dur, Dosanko ne quitta l'intrus des yeux qu'un instant. Le temps de balayer l'horizon, guettant une seconde présence qui lui aurait échappé. Mais non, l'inconnu était bel et bien seul. Elle s'attarda sur une étagère au loin, avant de reporter son attention au sujet principal. Le sourire dédaigneux avait disparu, seul un masque blafard d'indifférence. Et l'attente d'une réaction plus que d'une réponse. Les yeux étincelant de ce vert empoisonné à chaque regard, Dosanko continuait de dévisager l'inconnu ou presque. C’était un regard fixe, qui ne cillait pas, pesant et qui avait le don de mettre mal à l’aise les gens lorsqu’ils étaient dans leur état normal. D’un autre côté, il n’y avait dans cette pièce que cette chose pour retenir son attention, alors pourquoi aurait-elle déplacé son regard ? Elle n’attendait rien de particulier, elle n’attendait même pas. La mesure du temps lui était devenue étrangère. Elle regardait seulement et sa masse cérébrale tournait à pleine vitesse. Questionnement lancinant et analyses diverses. Rien d’autre à faire de toute façon…
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Shunta Kagawa

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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptyVen 3 Avr - 10:04

La froideur… Puis la brutalité. Ah bon ? Ben si elle le souhaitait, c’était son problème. Shunta restait tranquille, indifférent à ses réactions à la demoiselle. Si elle voulait jouer à la forte, qu’elle le fasse ! Lui s’en fichait complètement. Elle n’étais pas son problème. Shunta se mit à bailler lorsqu’elle eut enfin terminé de parler, pour montrer à quel point elle était ennuyante. Il ne baisserait pas le regard et encore moins fuirait devant elle. C’était hors de question ! Jamais il ne ferait de telles choses… Pourquoi d’ailleurs ? Sa fierté de yankee risquerait d’être bafouée s’il se laissait aller…

Et si c’était toi qui t’étais perdue, fillette ?

Shunta haussa un sourcil assez moqueur. Si elle voulait jouer à ce petit jeu-là, soit ! Shunta était un grand joueur et n’hésitait jamais à faire une petite partie du chat et de la souris. Pourquoi se priver de toute façon ? Il ne trouverait jamais l’amour par ici… Son amour était bien loin de lui, beaucoup trop loin. Il ne pourrait plus jamais la toucher, ni l’embrasser… Et ça il le savait. Alors il foutait sa vie en l’air… Pensant peut-être que ça allait enlever la souillure qu’il lui avait faite à elle.

Il soupira une nouvelle fois. Elle était d’un ennui barbant ! C’était horrible et vraiment décevant… Que faire des ces moments-là ? Rien. Rien du tout. Il faut savoir garder la face, même lorsqu’on a qu’une seule envi : repartir pour être tranquille et ne pas avoir à se coltiner une gamine qui joue à la grande ! C’était ce qu’il pensait d’elle… Cet air hautain sonnait trop faux pour qu’il soit vrai. Elle devait cacher quelque chose. Mais bon ! Quelle importance ça avait pour Shunta ? Aucune. Strictement aucune…

Elle ne voulait pas bouger on dirait… Et Shunta ne le ferait pas lui non plus. Alors, il fallait faire quelque chose. N’importe quoi. Et si… Après tout, elle était une femme. Non ? Non ! Pas de violence rooh ! Tout de suite… Shunta était violent certes, mais il ne frappera jamais de femme, parce que voilà. Il avait sa raison. Et une bonne raison, pour lui.

S’approchant un peu d’elle, il tendit la main et posa deux doigts sous le menton de la jeune fille. Il lui leva le visage et approcha le sien de celui de la demoiselle. Il s’approcha lentement, comme s’il allait l’embrasser. Mais il n’en ferait rien. Pour le moment. Il eut un sourire sadique et claqua ses dents, à quelques millimètres des lèvres de la fille.

Ce serait ça que tu me voudrais ? J’ai pas envie en ce moment. Si tu veux une aventure d’un soir, adresse-toi à quelqu’un d’autre ou sois patiente. Mais bon… Je serai gentil pour une fois.

Et il l’embrassa. De façon froide et distante, mais un baiser assez passionnel. Pourquoi avait-il fait ça ? Déjà parce que Shunta sortait avec beaucoup de filles, et même plusieurs en même temps, pour de très courtes périodes. Et les femmes de ce lycée devaient aimer les guitaristes visualeux puisqu’il avait quelques groupies… Cette fille en faisait peut-être partie ? Peu importe. Au moins, il aurait eu un petit plaisir charnel, même si c’était qu’un baiser.

Maintenant que tu es satisfaite, tu vas me laisser tranquille ?

Tout cela dit avec une indifférence des plus exquises…
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Dosanko S. Logan

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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptyVen 3 Avr - 11:15


    Si face à Dosanko, l’inconnu avait perdu son sourire et son air narquois passablement agaçant, il n’avait pas pour autant songer à partir. C’était très regrettable puisque, à cause de ça, la brune était obligée de souffrir la présence de l’autre. Inévitablement. Car ce n’était pas dans ses habitudes de tourner le dos, de partir en admettant une défaite tout aussi hypothétique que le défi qui en découlait. Question de fierté, mal placée certes, mais une putain de fierté qui ne laissait d’autre choix que de se battre, de dominer un supposé ennemi. Ridicule, mais intrinsèque à une façon de penser. Bref. Un visage moqueur, un air insolent. Plus encore qu'auparavant. L'inconnu savait jouer là-dessus. Mais il ne montrait rien d'autre, juste cette provocation. Une seule corde à son arc ? Dosanko ne l'espérait pas, ce serait trop simple, ce serait décevant... Tout comme elle précédemment, le gars prit son temps avant de parler, semblant peser sa réponse. Évidemment, il était trop tard pour faire demi tour. Deux prédateurs, mais la brune ne doutait pas de l'emporter. Trop sûre d'elle ? Peut-être, certainement, inévitablement, mais elle avait les moyens de se défendre, après tout. Ce n'était pas une néophyte en la matière. Elle ne comptait plus le nombre de fois où la parole était devenue une arme ; il ne l'inquiétait pas. Le dit gars finit d'ailleurs par lui répondre, d'une voix sarcastique probablement censée l'agacer. Ses lèvres s'étirèrent en une caricature de sourire, qui ne tarda d'ailleurs pas à disparaître. Une phrase bateau, mais restant efficace. Le genre de phrase toute con qui se retrouverait facilement dans le récapitulatif des meilleures réparties pour les nuls. Soit.

    Cette fois, ce fut un franc sourire qui passa sur le visage de Dosanko, mais le genre de sourire mauvais qui présageait les ennuis. Et elle rit. Rire glaçant, sans joie aucune. Entre le ricanement grinçant et le foutage de gueule. Malgré son air nonchalant et indifférent, Dosanko ne lâchait pas l'intrus du regard, étudiant ses réactions, essayant d'en déduire son caractère. Ce n'était certes pas gagné derrière l'épaisseur noir d'une bibliothèque mal éclairé, mais elle voulait se faire une idée de la personne avant de la remballer ou de l'ignorer. Les deux options étaient envisageables. Cette observation semblait d'ailleurs réciproque, comme deux adversaires qui se jugent avant de se sauter à la gorge. Un rictus sadique étira brièvement les lèvres de Dosanko. L’attitude de l'autre était complètement risible. Ses espoirs ridicules. Son hypocrisie suintante n’avait aucune chance de convaincre quelqu’un comme Dosanko de partir gentiment sans demander son reste. Il n’avait rien compris. Non seulement son attitude aristocratique était lamentable, mais en plus, il se permettait d’être débile. Cas irrécupérable. Déchet. Elle pouvait crever la gueule ouverte pour que la jeune femme fasse preuve de magnanimité, ou même de condescendance. Objectivement, il ne représentait aucune valeur. Ni marchande, ne intéressée. Dosanko ne demandait pas à connaître les autres – évidemment. Elle laissa échappé un "tss" méprisant avant de rétorquer d'une voix glaciale. Elle était revenue à une agressivité moqueuse, lâchant ses mots avec une hargne et une ironie discordante.

      - Si, je m'étais égarée. Je te cherchais, je pensais m'être trompée, mais j'ai bien fait de venir jusqu'ici.

    En plus de ce ton grinçant, la voix de Dosanko avait toujours eu un timbre rauque et façonné par les excès. L'ensemble était particulier, le genre de voix que l'on retient, le genre de voix que l'on n'aime pas entendre. Dans ses yeux s'était allumé d'un éclat indéfinissable, entre le défi, la moquerie et le dédain. Malgré cette hargne inhérente à sa façon d'être, la brune continuait de jouer sur le foutage de gueule, tentant de renvoyer les provocations de l'inconnu à la gueule. Attitude probablement dérisoire, mais pas désintéressée. Bref. La réponse était rhétorique. Shunta n’avait rien à offrir, elle ne voyait donc pas pourquoi elle devait le chercher. Rien de ce qu’il ne puisse posséder n'avait la moindre chance d’attirer la convoitise de Dosanko. De toute façon, la seule chose qui l’intéressait actuellement était la distraction que ce pauvre gars lui offrait. Maigre, mais existante. Quand on a plus rien à faire de se vie, on se rabat sur ce qu’on peut. Par conséquent, l'autre avait peu de chance de retourner chez lui sans recevoir les quelques remarques acides qui se bousculaient dans la bouche de la jeune Japonaise. Dommage pour lui, Dosanko n'en avait rien à foutre. Elle ressera seulement ses doigts osseux sur sa ceinture, le défi se mêlant au mépris dans le regard qu'elle posait sur l'autre. Mais après tout, fallait bien qu'elle s'occupe en cette fin de journée.

    Il bougea. Brusquement. Son mouvement avait été imprévisible, ébranlant la certitude d’invulnérabilité de Dosanko. Elle tiqua, crispa instinctivement les phalanges. Machinalement, elle ramena la main à sa hanche et ses doigts se refermèrent sur le pommeau de sa dague. Réflexes parfaitement huilés d’une mécanique devenue trop habituelle. Elle n’avait que trop souvent eu à se défendre ; ses automatismes étaient parfaits, l’urgence le seul moment où ses instincts prenaient le pas sur sa raison. Et aux vues de cet instant de faiblesse, le mouvement du jeune homme apparaissait comme une agression. Mais ce dernier ne cherchait aucunement la confrontation physique et il se contenta de faire glisser deux deux doigts sous son menton pour relever son visage. Ah ah, très drôle et mon poing dans la tronche, ça te dit ? Cette constatation permis à Dosanko de se détendre et ses doigts desserrèrent doucement leur étreinte - comme à regret - laissant ses ongles longs crisser légèrement sur l’acier du manche. La jeune femme claqua de la langue avec agacement, elle n'aimait pas quand on jouait de cette façon avec elle. Il n’y aurait pas d’effusion de sang aujourd’hui. Elle aurait pu chercher les emmerdes avec cet inconnu comme elle aimait tant à le faire, mais ce dernier l’intriguait plus qu’il ne lui inspirait d’antipathie. Elle se contenterait donc de l’observer et de chercher à en apprendre plus sur lui. Miracle méritant qu’on le signale puisque Dosanko ne portait – en règle générale – que d’intérêt à elle même.

    Tout le temps que leur examen respectif avait duré, Dosanko n’avait pas bougé. Il lui lâcha une phrase surprenante. Comme si Dosanko avait une gueule à réagir comme les autres. Une phrase qui sonnait comme un glas dans la bouche de Shunta, parce qu'une fille comme elle ne pouvait, en général, n'avoir envie de personne. Et il l'embrassa. Froidement, épurement, de manière distante, mais avec passion. Dosanko n'avait pas bougé, pas sursauté, pas même cillé. Elle n'avait certes pas senti ce baiser arriver, mais un pressentiment, une déduction peut-être, l'avait aidé à appréhender le fait. A moins que ce ne soit seulement la maîtrise tellement rodée et parfaite de ses sentiments qui n'avait pas laissé se dévoiler le moindre sentiment de surprise. Des émotions contenues, réprimées et dominées. Elle était restée là, debout. Elle n’avait pas bougé, effrayante d’une immobilité statuaire. Immobilité roide poussée à son paroxysme. Ses muscles s’étaient endoloris, noués dans une position qui ne leur était pas naturelle et, maintenant, les premières crampes se faisaient sentir. Elles avaient été longues à venir, la douleur la saisissait souvent plus tôt, parfois plus tard. Ou comment contraindre son corps à nous obéir. Elle ne bougea pas alors qu’une contraction de son mollet lui tira un frisson tandis qu’une souffrance vive lui remonta le long de la jambe, labourant la chair avec méticulosité. Un souffle rauque s’échappa de sa gorge alors qu’elle contracta la cage thoracique et brutalement, chancelante, elle rompit son immobilité d’un pas sur le côté. Le sang se remit à circuler correctement dans ses veines en quelques secondes, rodé par l’habitude des séances d’immobilité et de douleur qu’elle s’infligeait. Un sourire fugace s'était néanmoins dessiné sur ses lèvres. Elle demanda alors d'une voix imperturbable et totalement dénuée d'émotion.

      - Tu peux me dire ce que ça t'apporte de réagir comme un imbécile ?

    Bien qu'elle avait aimé ce contact, elle ne l'avouerait jamais et sa question aurait pu être banale ; de la réponse qu'on lui donnerait déprendrai la suite des évènements. Dosanko se fichait pas mal de ce que ferait l'autre, des buts qu'il poursuivait et des valeurs qu'il aurait pu avoir. Le seul intérêt - et tout relatif - concernait la personne elle-même, ce qu'elle était. Elle avait toujours eu une certaine fascination pour la psychologie des gens et rencontrer quelqu'un aussi complexe qu'intéressant s'avérait être une faveur pour elle. Certes, Shunta ne semblait pas non plus un sujet passionnant mais la question restait à creuser. Elle le creuserait. Alors autant qu'elle soit fixée quand à leur relation et à leur réciproque tolérance.
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Shunta Kagawa

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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptySam 4 Avr - 6:33

Imbécile hein ? Pff… C’est pas très sympathique, mais Shunta n’en fit rien. Il trouvait ça plutôt puéril en fait… Mais bon ! Il faut savoir passer outre parfois. Et c’est ce qu’il fit d’ailleurs. Il n’avait qu’à pas être trop gentil aussi ! Mais il fallait dire que parfois, les gens peuvent être amusants. Peut-être qu’elle était comme ça ? Il n’avait pas rencontré beaucoup de gens qui lui tenaient tête… Et ceci avait le don d’intéresser Shunta au plus haut point. Mais il fallait… jouer.

Pourquoi ? Oh attends, laisse-moi réfléchir. Hum. Ca doit être parce que j’suis joueur.

Oui, Shunta pouvait être un vrai baka cynique par moments. Il aimait beaucoup embêter les gens… Et cette fille semblait être assez joueuse. C’était plutôt intéressant non ? Si. Sauf que le jeu risquait vite de perdre en saveur s’ils restaient ainsi. Et ce serait très loin d’être drôle ! Que faire donc ? Shunta n’avait pas trop d’idées. Mais il ne voulait surtout pas baisser les bras et partir ! Ca, c’était hors de question !

Elle était vraiment assez intrigante cette fille… Shunta se demandait bien comment était-ce possible une voix aussi grave pour une femme ? Très étrange… Il réfléchissait et essayait de détailler cette fille, sans trop se gêner non plus. Il s’en fichait qu’elle le remarque. Shunta n’en avait rien à faire, il s’en fichait royalement d’être discret ou autre.

Le visage de cette femme était beau, mais assez blafard. Elle semblait fatigué, peut-être stressée par quelque chose ? Qui sait. Il s’en fichait un peu au fond. Ce n’était pas son problème. Elle devait les résoudre toute seule, et ne pas demander d’aide. D’ailleurs, pourquoi Shunta lui en donnerait ? Ils n’étaient pas amis, et encore moins amants ! Ni même une conquête de Shunta… Alors, bon. Peu importe. Mais…

T’as l’air mal en point. Va voir l’infirmière, j’ai pas envie d’avoir ton cadavre sur les bras.

Mais pourtant, il ne bougeait pas. Pourquoi ? A cause de cette foutue fierté de Yankee qui fait qu’on ne part pas avant l’adversaire pour ne pas perdre la face. Quelle idiotie parfois. Sauf que là, ce qui faisait sourire Shunta d’une manière assez sadique, c’était qu’il pensait avoir trouvé un « jouet » à la hauteur.
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Dosanko S. Logan

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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptySam 4 Avr - 8:29


    Et vas-y que l'autre la reluquait comme si elle avait trois yeux. Elle avait l'habitude des regards courroucés ou fuyants, mais en général, les gens ne la dévisageait pas avec cet air d'ahuri. A croire que ce gars n'était jamais sorti de son cocon et avait grandi dans un milieu où tout le monde était classe. Désespérant ; va falloir qu'il apprenne la vie. Mais cette attitude d'attardé aurait pu passer si cet intrus ne s'était pas mis à vouloir faire la discussion. Probablement qu'il se raccrochait à un pathétique espoir. Croire les apparences trompeuses avec Dosanko était aussi insensé que stupide. Elle n'avait aucune patience quand il s'agissait de parlementer avec les autres. Gardant un regard sombre et distant sur lui, Dosanko prit le parti de rester silencieuse, gardant pour elle les remarques acides qui se bousculaient. Elle aurait bien d'autres occasions de cracher son venin durant les mois de vie commune pendant les études. Mais l’autre avait certainement compris que Dosanko ne le laisserait pas comme ça, sans rien dire. Ça se lisait dans son regard. Il intégrait peu à peu de nouvelles données, celles qui lui disaient qu’il était tombé sur quelqu’un qui ne se laisserait pas faire. Qui pourrait être dangereuse, parce que folle, parce que n’ayant rien à perdre. Et même en prenant conscience de cette relative infériorité, il gardait un parfait contrôle de lui-même, un sang-froid tout à fait admirable. Certes, la crédibilité de sa désinvolture n’y était pas totalement, mais le jeu y était. Quelqu’un qui savait se maîtriser, c'était intéressant. Et quelqu’un, qui vu sa tête, se posait pas mal de question sur la suite des événement. Ce même sourire sadique, devenu habituel depuis ces quelques minutes de pseudo-conversation, passa sur les lèvres de la brune, mais elle ne fit aucun commentaire quant aux mot qui furent prononcés.

    Lorsqu'elle releva les yeux, y dansait la flamme de la folie, celle qui éclaire le regard d'un tueur avant qu'il n'achève sa victime. Ce n’est qu’après avoir parlé qu'elle put voir que son interlocuteur avait pris de l' assurance. Des paroles toutes banales, il ne faisait que répondre à la phrase précédente. Il ne se mouillait pas. Plus de moqueries voilées, mais une phrase qui pouvait apparaître comme anodine. Un bon compromis pour ne pas chercher les ennuis sans s’écraser. Dosanko passa rapidement la langue sur ses lèvres, un peu comme le serpent qui siffle. C’était signe chez elle qu’elle réfléchissait. L'atmosphère était tendue, autant par l'agressivité retenue de Dosanko que par l'amusement de l'autre. C'était peut-être de la paranoïa, mais Dosanko sentait son regard peser, presque interrogateur. Et ça avait tendance à irriter ses nerfs. Elle planta son regard dans le sien. Regard cru, désarmant par sa dureté et la haine qu'il véhiculait. Elle resta quelques instants immobiles, le toisant avec toute cette rancœurs et cette agressivité qui brulait en elle. Car plus elle la regardait, plus elle ressentait cette impression diffuse et désagréable que ce gars était différente. Pas son visage ou sa façon d'être mais une impression, un sentiment qu'il ne jouait pas franc jeu. Enfin, difficile de mettre des mots sur l'indécision qu'avait Dosanko à son égard.

    En parlent d'elle, on disait souvent : "Elle réagit comme une folle dans une cage."... Comme une folle dans une cage ? Pas exactement… Si Dosanko était effectivement folle, aucun barreau ne la retenait. Le débit désordonné qui s’éternisait derrière le regard de Shunta s’était mué en de l’assurance. L’assurance de celui qui avait trouvé sa porte de sortie. Il s’approcha, plantant son regard inflexible dans celui carnassier de la brune. Il ne cillait plus et l'amusement qui suintait de lui n’était que relents. Courageux, le gamin, mais bien trop imprudent pour aller loin dans la vie. Il lui cracha quelques vers, parlant d'infirmerie et de cadavre d’un ton presque emphatique. Super. Un moraliste peut-être ? Dosanko haussa les épaules, sans se départir d’un sourire sarcastique et moqueur. Elle n’avait pas vu la référence, évidemment. Elle ne connaissait pas Baudelaire, ignorait l’existence des Fleurs du Mal et ne comprenait, ni n’appréciait la poésie. Néanmoins, elle prit le temps de réfléchir sur les paroles qu'il avait prononcées. L’image était certes plaisante, mais Dosanko ne la trouvait pas si juste. Masque ? Mais elle ne porte aucun masque. Son visage est passablement joli, son esprit aussi. Mensonge ? Le seul qu’elle voyait était l’existence de la vie humaine, et ça ne la concernait pas directement. La personne qui lui faisait face ne l’avait pas encore cernée. Peut-être avait-il l’espoir que cet aura malsaine que Dosanko dégageait n’était qu’un masque. Masque. Elle avait abandonné les faux semblants ici, elle n’en avait plus besoin. La suite de son comportement fut plus intéressante. Beaucoup plus. Si dans l’absolu il était moins significatif, sa portée était immense. Car à travers ces gestes, il venait de se vendre. D’avouer sa faiblesse, celle qu’attendait de trouver la jeune Japonaise. Elle n’avait pas eu à chercher, on venait de lui offrir. Alors comme ça on voulait jouer sur la provocation ? Bah voyons… Mais la brune se contenta d’une flamme vive dans le regard et les traits du visage qui se crispent involontairement. Elle se retenait, il lui restait un peu de salive à gaspiller.

      - Pour quelqu’un qui, apparemment, n'aime pas parler, t'es bien bavard.

    Ironie froide et claquante. Mais proportionnellement, une des phrases les plus longues que Dosanko se permettrait de lâcher. En général, elle ne brodait pas autant. Et même si ça n’avait rien a voir avec le paragraphe que l’inconnu venait de déballer, venant d’elle, c’était déjà pas mal. Une simple remarque moqueuse, presque un reproche. Façon détournée de dire à quelqu’un de se taire, si c’est pour dire des conneries. Ils avaient certes quelques points en commun, dans la manière d’appréhender les autres et sa forte tête était déjà moins méprisable que quelqu’un qui s’écraserait. Mais ne nous détournons pas de notre objectif. Shunta ne bougeait pas s'enfonçant dans une assurance risible. Il restait là, Dosanko ne fit rien pour l’en empêcher. L’idée s’était imposée, elle n’avait pas eu besoin d’y réfléchir. Il voulait jouer le jeu de la provocation avec elle, soit, mais c’était risqué. Et si en plus, on laissait entendre qu’on aimait pas les contacts avec les autres… Le problème avec un adversaire comme Dosanko, c’est que cette dernière n’avait plus rien à perdre. Et qu'elle n'avait plus d'honneur depuis longtemps...

    D'un mouvement aussi brusque qu'inattendu, elle se releva et vint se planter en face du jeune homme avant d'esquisser de nouveau un sourire. Un sourire tout ce qu'il y a de plus sadique, le sourire du prédateur avant qu'il ne fonde sur sa proie. D'un doigt, elle releva le menton du gars, plantant (in)volontairement l'ongle dans la chair. Attitude arrogante et irrespectueuse au possible. Le lâchant lorsqu'ils eurent leurs yeux au même niveau, elle planta un regard dur et mauvais dans celui de l'autre, le soutint quelques secondes avec toute la morgue et le dédain dont elle était capable. D’une rapide enjambée, elle se planta encore plus près. Sans lui laisser le temps de réagir, ni même de réaliser, elle lui attrapa le menton, lui abaissa légèrement la tête - celui-ci n'était que légèrement plus grand qu'elle - et l’embrassa. Pas un simple effleurement de lèvres, mais un roulage de pelle en règle et en due forme. Lui écartant les lèvres et allant jouer avec la langue, juste pour susciter ce dégoût qu’elle aimait tant. Sans réelle brutalité pour une fois, juste une féroce envie de déstabiliser. Elle ne s’éternisa pas, se détacha rapidement avant que ce ne soit l’autre qui la repousse et lui adressa un sourire satisfait, avant de cracher par terre, aux pieds de celui dont l'attitude montrait qu'il n'aimait pas lorsqu'on jouait avec lui. Il venait d’être servi. L’action s’était déroulée en quelques secondes mais Dosanko disposait de l’effet de surprise le plus total et ce dernier lui avait permis d’agir sans réelle résistance. De toute manière, la poigne qui bloquait le menton ne l’aurait pas toléré. Et elle souriait, sourire haïssable, sourire satisfait et mauvais. Tout ce qu’elle attendait, c'est qu'il bouge, qu'il se venge. Elle voulait le voir hargneux, lire la colère dans ses yeux, elle pourrait enfin se divertir un peu. L’éclat qui brûlait ses iris était celui du triomphe.
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Shunta Kagawa

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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptySam 4 Avr - 11:01

Ses paroles le laissèrent indifférent. Il souriait plutôt, assez amusé. Se passant une main dans les cheveux, il bailla d’ennui. Elle n’avait rien trouvé de mieux à dire ? Bon eh bien… Il fallait répliquer avec un e phrase des plus bateaux… Mais une phrase que Shunta aimait bien dire.

Mais moi aussi je t’aime.

Oui, bon. C’est pas forcément élaboré non plus, mais on s’en fout ! Shunta n’avait pas envie de réfléchir à ses mots. De toute façon, il agissait par instinct. Il s’en fichait de blesser les gens avec ses mots ou de leur faire plaisir, ou toutes ces autres choses. Le plus important pour lui était de dire ce qu’il pensait ou bien ce qu’il avait envie de dire.

Tiens ? Du mouvement ? Cette fille s’approchait de lui et lui releva le menton, plantant son ongle dans sa peau. Shunta sourit à ça… Il mit ses mains sans ses poches, se délectait de ce contact tranchant mais délicieux pour lui. Et elle attrapa son visage pour l’embrasser. Et pas d’une façon très gentille, très innocente. Non ! Un baiser des plus langoureux… Shunta ne fit rien à ce baiser, se contentant d’être froid et indifférent. Il ne lui rendit pas, attendant patiemment qu’elle ai terminé son petit jeu.

Quand elle eut terminé ce baiser, Shunta la laissa partir, se passant la langue sur les lèvres. Appétissant comme baiser… ! Il souriait sadiquement, son air de fauve sur le visage. Il avait bien aimé ce petit jeu. Mais tout jeu, surtout entre deux prédateurs, se doit d’être fait ! Alors, il fallait lui rendre la pareille !

Shunta s’avança vers elle, l’obligeant à reculer et il la plaqua sans douceur contre les étagères. Il lui avait attrapé les poignets et il approcha son visage d’elle, mordillant son cou, remontant lentement jusqu’à ses lèvres. Il lui donna le même baiser qu’elle lui avait donné, les yeux mi-clos pour la regarder, tout comme ses réactions.

Il se recula, le baiser terminé et s’essuya la bouche du revers de sa manche. Il lui sourit et reprit le livre qu’il avait posé sur la table. Le posant sur son épaule en le tenant de la main, l’autre dans sa poche. Il lui sourit de son air sadique et dit une petite phrase des plus simples.

2-1. La balle est à toi.

Le jeu venait tout juste de commencer… Shunta le sentait… Cette fille était joueuse, et ça allait être très drôle. Même plus que drôle… Très intéressant… Qui sait où ça les mènera. Shunta ne voulait pas y penser, préférant se questionner sur le présent.
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Dosanko S. Logan

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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptySam 4 Avr - 17:03


    Son premier réflexe est d'aller rejoindre son appartement après les cours. Elle est désorientée comme si elle était transplantée dans la journée de quelqu'un d'autre. Il n'y a rien de plus inconfortable que de casser la routine. Casse-pieds. Retourner au lit ? Quoi d'autre ? Prise de répulsion à l'idée de son appart', elle oblique dans la direction opposée. Son sac pèse trois tonnes, elle a du mal à le faire tenir sur son épaule. Elle marche, pesamment, abattue par la grisaille et l'humidité. Si elle n'avait pas eu l'esprit trop absorbé par les méandres escarpés de ses esprits, Dosanko n'aurait peut-être pas pris son virage aussi vite vers la bibliothèque. D'ailleurs, pourquoi venir en un endroit pareil alors qu'en ce jour, rien ne lui donnait envie ? Les mystères de la vie et de ses choix. Dosanko sentait qu'elle se torturait l’esprit pour de bien petites choses, tout cela à cause de lui. Les relations humaines n’étaient vraiment pas dans ses atouts. Elle incarnait une sorte d’élégante sauvagerie qui lui portait parfois préjudice. Cependant, c’était fois-ci, elle n’était pas décidée à laisser partir la personne qui se trouvait près d’elle. La jeune femme avait encore le désir de profiter de la compagnie de celui dont elle ne connaissait toujours pas le nom.

    Cette personne qui l’avait vu dans un état proche de la nudité, mais à la place d’être un corps nu, il s’agissait d’un esprit. Féroce, certes, mais un esprit quand même. Une sorte d’intimité encore plus précieuse que son corps de jeune femme. Dosanko préféra ne pas pousser ses pensées plus loin. Il y avait quelque chose de voilé, dissimulé dans un coin de sa tête, dont elle ne voulait pas ôter le voile immédiatement. Une certaine intrigue parvenait encore à la maintenir à distance de ses propres divagations. Et, le sourire sarcastique que venait de lui lancer cet intrus à cet instant, lui permis de se distraire. N’utilise pas ces mots qui me sont vagues. Ne m’observe pas, mon regard te brûlera. Pourquoi les hommes s’attachent-ils si souvent, sans égard pour celle qui ne respecte qu'elle-même ? Cherchent-ils la souffrance, ceux qui tentent de la capturer dans leurs bras, à faire d'elle une vulgaire chienne fidèle à son maître ? La liberté coulait dans ses veines, ses artères regorgeaient de ce sang pur qui la poussait à chercher la tendresse ailleurs que dans sa propre existence. La chair n’est qu’un tissu corruptible, qui n’entend raison ni d’Ève, ni d’Adam. L’âme n’a que faire des plaisirs terrestres, se délectant de la durabilité. Dosanko corrompait cette essence qui l’animait, cherchant le bonheur là où elle ne trouvait que déception. L’amour ? Une foutaise inventée par ceux qui ne connaissent que l’extase. Une illusion qui entraîne toutes ces jeunes hommes dans son grabat, attirés par l’idée d’écrouer Dosanko dans ce piège de possession. Entrave à son entendement, la jeune femme ne vit pas de chaînes, mais de conjonctures.

    Dosanko venait de captiver ses propres yeux sur la silhouette du jeune homme. Elle glissait sur son visage, tombait sur ses cheveux, embrassait son corps. Tentation. Ce mot se fit trop clair et la jeune femme, n’ayant plus le choix, l’accepta. Son iris se colora alors des teintes de la tentation. Mais sa contemplation ne s’arrêtait pas. Avec lenteur, elle osa imprimer son regard sur sa gorge masculine, puis descendre lentement plus bas vers la douceur ronde et masculine qu’il possédait. Un léger rougissement colora les joues de Dosanko. Convoitise. C’est avec gêne que la Japonaise s’aperçut que ses yeux illustraient ce mot. Avec violence, elle détourna son regard qui se perdit sur les poutres rongées de la bibliothèque. La brune couleur sombre apaisa ses pupilles qui venaient de boire trop de lumière. D’un geste lent, elle porta sa main à son visage. Elle se surprit à vouloir sentir le parfum émaner de la peau de l'autre, qui était trop loin d’elle pour que cela soit possible. Sans rémission, elle se dévoila désireuse. Désir. Avec toutes les évidences possibles, elle le désirait. Mais comment ? Y avait-il plusieurs manières de désirer quelqu’un ? Dosanko ne le savait. Elle voulait juste Shunta. Peut-être s’agissait-il de prononcer son prénom, sans cesse, jusqu’à épuisement ? Ou bien alors de le serrer très fort entre ses bras, jusqu’à l’endormissement ? Ou encore effleurer ses lèvres du bout de doigts, fugace caresse, avec un sourire ? Aller encore plus loin et poser ses propres lèvres sur cette bouche, pendant de longues minutes, sans bouger ? Ou bien… ? Dosanko s’apercevait qu’il y avait tant de manière possible de désirer quelque chose de quelqu’un. Et, pour arrêter le flot de pensées gênantes, elle préféra ne pas penser à ce qu’elle choisirait entre tout cela.

    Après l'avoir embrassé, elle s'était reculée, alors qu'un sourire de gloire et un regard de triomphe s'affichait sur son faciès. Cet air scotché sur la face, elle s'éloigna, considérant que la distance qui les séparait était trop mince et que cette proximité la dérangeait plus qu’elle ne servait ses intérêt. Elle resta face à Shunta ce qui lui permettait de le surveiller sans trop de mal et ce, d’un air méprisant. À quelques pas de lui, le regard hautain, Dosanko ne détachait pas les yeux de celui qui lui faisait face. Ce n’était même plus réellement un défi, plus une confrontation informulée. La brune avait repris une immobilité glaçante, n’attendant plus rien. Si l’autre ne faisait pas preuve d’une fierté mal placée, il partirait. Autrement, il resterait, tenant probablement d’induire une conversation à laquelle Dosanko ne tenait pas à se mêler. Pour souligner son désintérêt, elle détourna les yeux du jeune homme. Une façon comme une autre de congédier quelqu’un. Mais alors qu'elle amorçait son dernier pas en arrière, l'autre avançait. Et voilà qu'il était prêt, trop prêt. Il la poussait assez fortement contre les étagères, faisant trembler livres et décorations diverses. Ses doigts osseux encerclaient les poignets de la jeune femme, tandis qu'il s'approchait de plus en plus. Et voilà qu'il se permettait de lui mordiller le cou. A ce contact, Dosanko entrouvrit les lèvres en soupirant et en closant légèrement les yeux avant de les rouvrir vivement. Nan mais, elle ne devait pas se laisser aller. Alors qu'il remonta, elle put regoûter à ses lèvres. L'arrière goût sucré qui s'en dégageait était agréable. Mais elle ne cilla pas, les yeux grands ouverts, elle n'y répondait pas. S'il n'avait que ça à faire, c'est qu'il n'était pas si intéressant qu'elle l'avait pensé jusque là. Alors qu'il l'embrassait, elle roula des yeux pour regarder le ciel, soupirant de lassitude avant qu'il ne s'en détache pour reculer en souriant.

      - C'est tout ? Pas très convainquant...

    Disait-elle l'air faussement penaud, comme pour le faire réagir, elle et sa saleté de manie de pousser les gens à bout n'en finiraient jamais. Il s'était enfin reculé, le sourire qui s'affichait sur les lèvres de Dosanko n'était que pur produit de sadisme. La rancœur l'étouffait, c'était indéniable, elle allait la partager. Se léchant les lèvres pour recueillir la salive de Shunta, elle se passa le pouce sur le coin de sa bouche. Ne le lâchant pas du regard. Il jouait, elle se moquait. Mais jusqu'où ce petit amusement allait-il bien pouvoir aller ? Pour tenter de passer désespérément à autre chose, elle lui tourna le dos et amorça une marche lente vers les escaliers, de but en blanc. Elle le narguait, c'était évident. Le plus grand des aveugles pourrait d'en rendre le compte. Elle y allait franco, dos tourné pour faire genre inintéressée. Partir pour lui montrer qu'il n'avait rien à lui offrir, concentrer son esprit sur son antipathie, sa folie, le temps, n’importe quoi d’autre mais pas sur lui. Car si la puissance de leur petit jeu franchissait un certain seuil, elle allait s’aventurer sur des terres inconnues qui allaient pouvoir la pousser à faire des choses dont elle ne s’imaginait peut-être pas capable de réaliser.
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Shunta Kagawa

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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptyDim 5 Avr - 6:12

Une balle non reprise… Quel dommage. Shunta en désespérait quelque peu. Une partenaire de jeu semblant si intéressante, mais au final peut-être pas. Voire même sûrement pas si ça continuait ainsi. C’était vraiment lassant à force. Lui qui avait cru qu’elle aurait joué. A moins que justement ce ne soit ça le jeu. Mais dans ce cas, de quelle manière répliquer ? Il y en avait tellement… Il pouvait très bien s’en aller et arrêter ce jeu maintenant. Sauf qu’il n’en avait aucune envie. Et ce serait perdre… Shunta n’allait pas accepter la défaite maintenant, si ? Non. Absolument pas. Alors, l’autre possibilité qui s’offrait à lui était la meilleure.

Elle commençait à partir ? Et bien il fallait continuer dans cette optique. Celui du jeu du chat et de la souris. Sauf que le chat pouvait devenir souris et la souris pouvait devenir chat à n’importe quel instant. Mais c’était ce principe là qui plaisait beaucoup à Shunta. L’imprévu, encore et toujours. Ca évite de tomber dans la routine et donc l’ennui. Il n’y a pas pire que ça… Toujours refaire les mêmes gestes… Il n’y a plus aucune sensation après. Rien d’exaltant.

Shunta avança et attrapa le poignet de la jeune fille. C’était quoi son nom déjà ? Ils se l’étaient dit une fois non ? Au cours d’un croisement dans le couloir. Là où c’était la première, première fois qu’ils se rencontraient. Mais tu parles d’une rencontre. Juste comme ça. Juste les noms qui volent et c’est tout. Rien de plus. Dosanko. Ca devait être ça. Non ? Possible. Mais revenons à nos moutons.

Tu veux quelque chose d’intéressant ? Pourquoi ?

Il se disait que ce serait bien de lui en donner. C’était ça le jeu. Un jeu qui paraissait être plus que du prédateur et d’une proie. Non… Plutôt un jeu de séduction, de provocation. Pas une partie de chasse comme on les connait. Ca pourrait être parfait pour Shunta. Ca changeait de l’ordinaire, lui qui aimait les surprises et l’imprévu.

Convainc-moi d’être plus intéressant et on verra.

Elle avait aguiché son intérêt et son envie de jouer. Mais si elle voulait qu’ils jouent, et surtout que Shunta y mette beaucoup du sien, il allait falloir qu’elle provoque et joue elle aussi. Ce serait loin d’être drôle si elle n’y mettait pas du tout du sien. Mais il fallait commencer un peu. Shunta n’était pas très patient pour certaines choses… Et là, il n’avait pas envie de faire le gentil petit garçon qui attend tranquillement sa récompense pour avoir fait ce qu’on lui demandait.

Dans l’optique du jeu… La séduction ? C’était ça oui. C’était ce jeu là. Alors, il fallait jouer dans ce sens là. Shunta porta le poignet de la jeune fille à ses lèvres et en mordit le bout de la manche, juste pour libérer sa main à lui. Une main qu’il glissa sur les hanches de Dosanko avant de la mettre sous la chemise de l’uniforme, frôlant sa peau, la lui caressant. Il n’irait pas plus loin pour le moment. Pourquoi ? Parce qu’il voulait qu’elle réplique avant…
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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptyDim 5 Avr - 7:18


    Quand, alors ? Quant allait-elle sortir de cette torpeur dans laquelle elle s’était elle-même plongée ? Un état second ? Non, une malédiction pour l’être imperturbable qu’elle était, dragueuse insensible de ces lieux, malheur de ces femmes et plaisir de ces hommes. Le vice, une nature seconde qui camouflait ses gestes de douceur à l’égard de ceux qui comblaient son cœur, ne serait-ce que pour une nuit. Jeunes hommes sans visage qui trompaient son âme, l’amenant dans les voluptés d’un rêve tentateur à la sortie irrémédiablement cruelle. L’éveil était douloureux, tant pour ces malheureuses victimes à la peau de lait que pour la persécutrice, inconsciente du mal qu’elle causait à ces garçons ayant fait la bêtise de duper avec elle l’ennui par un acte charnel, union qui ne mène à rien sinon le désespoir de ce qui n’aurait jamais dût être. Un parmi tant d’autres, poupée de porcelaine qui ne se casse que rarement. Efface tes larmes de cristaux mon joli, demain sera une autre nuit et qui sait... Le désir pourrait la prendre à nouveau. Bille d’argent, lune inachevée. Prunelle dorée, étincelle de l’obscurité. Les couleurs se confondent, les traits physiques fondent les-uns dans les autres. Le bonheur s’envole avec l’arrivée de cette luminescence dans le ciel, le charme se rompt, si conte de princesse il y a eut. Ferme les yeux, inspire une dernière fois. Quand tu les rouvriras, elle ne serait plus là.

    Séductrice de nuit, fantôme de jour. Lorsque le soleil montrait ses rayons et que sa clarté emplissait les pièces, brûlant les yeux des indignes amants et couvant comme une mère le sommeil des justes, elle redevenait Dosanko et cette Dosanko savait se montrer réservée. Or, lorsque la lune éclairait avec impudeur des scènes sordides, montrant brièvement les lèvres roses des jeunes homme et la blancheur de leurs peau de lait, la jeune femme était une bête, assoiffée par le désir, incapable d’un quelconque contrôle, si cela ne lui était pas profitable. Qu’ils s’écartent de son chemin, ceux qui ne faisait qu’attiser le feu de la chair ! Elle jouait avec les étoiles, établissait des cartes du ciel sur le satin velouté des peaux qui l’amenaient là où le bonheur est amer et l’illusion, de courte durée. La jeune femme buvait le miel de leurs bouches, caressait le velours de leurs chevelures, y trouvait un refuge temporaire. Car rien ici-bas n’est éternel, le fiel de ces voluptés ne sont que des passages transitoires, une substantielle nourriture lui permettant de supporter, avec une légère décadence, les journées qui semblent vouloir se rallonger.

    Elle ne laisserait pas la vie l'écraser, comme elle l'avait toujours dit et comme elle le dirait toujours. L'oxygène qu'elle voulait respirer lui remettrait probablement cette brillante idée en place. Ne pas se laisser écraser par l'incertitude. Quoi qu'il en soit, elle avait beau faire un maximum d'efforts, elle ne parvenait pas complètement à dominer les mouvements de folie et d'oppression qui lui dictaient sa route, en certains jours. Elle partait, reprenant une marche lente et calculée, celle qui la caractérisait si bien. Il faisait frais dehors, l'air lui permettrait peut-être se reprendre ses esprits. Mais le destin est farceur et à l’instant où elle allait arriver à l'escalier et poser son pied gainé de cuir sur la première marche, alors qu'elle allait se soustraire à la vue du jeune homme, il lui attrapa le poignet, la stoppant net dans sa marche. Alors que Dosanko sentait sa distraction revenir à grands et rapides pas, cette dernière venait de s’arrêter, juste devant lui. Il porta son poignet à ses lèvres, mordillant le bord de sa chemise "d'écolière"; avant de glisser ses doigts sur ses hanches, pour ensuite les faufiler sous son chemiser, frôlant la peau, fugace caresse.

      - Te convaincre, hein...

    Une voix qui s’étirait sur les consonne, jouant plus sur l’ironie noire de son ton que sur la répartie elle-même. Lui adressant à nouveau un ‘‘sourire’’ froid et malsain, elle se positionna bien face à lui, le défiant du regard. La décadence humaine, quelle consternation profonde. Elle soupira et leva les yeux au ciel, avant de lui lancer un regard à la fois intense et provocateur. Arrivée juste devant lui, elle passa ses mains doucement sur son ventre, puis sur son torse sans détourner le regard du siens. Elle lui ôta son pull, de manière si soudaine, qu'il en aurait été incapable de s'y opposer. Soudain, elle l'agrippa par le col de sa chemise et le tira jusqu'à elle avant de le faire se retourner et de le plaquer assez violemment sur les étagères. Meubles qui vibrèrent sous le choque, assez puissant pour en faire tomber quelques livres qui, heureusement, ne les touchèrent pas lors de leur chute. Glissant ses doigts sous le haut de la chemise, elle l'arracha, tirant assez fort sur le tissus pour en faire éclater les boutons. Plantant ses ongles dans la chaire du jeune homme, Dosanko le griffa. Elle ne dissocie pas douleur et plaisir, fait rimer jouissance et souffrance. Sado-mazo et pas que sur les bords ; elle préfère comme plaisir de la chair, une lame sur une peau nue. Chacun son truc après tout. Dans le genre malsain, c'est parfait, elle aime le fouet et les faux ongles.

      - Si seulement t'avais quelque chose à offrir, je pourrais essayer d'être convaincante. Mais, hélas...

    La phrase était rhétorique. Shunta n’avait rien à offrir. Rien de ce qu’il ne puisse posséder avait la moindre chance d’attirer la convoitise de Dosanko. De toute façon, la seule chose qui l’intéressait actuellement était la distraction que ce pauvre gars lui offrait. Maigre, mais existante. Quand on a plus rien à faire de se vie, on se rabat sur ce qu’on peut. Mais après tout, fallait bien qu'elle s'occupe en cette fin de soirée. Dosanko continuait de fixer son regard... Et elle adorait cela. Fixer quelqu'un dans les yeux, jusqu'à ce qu'il se sente gêné et détourne le regard. Apparemment, la jeune Japonaise était tombée sur la personne qui lui fallait. La bonne, l'unique ! La seule personne qui, jusqu'ici, arrivait à soutenir son regard. Espérons que cela allait continuer en ce sens...
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Shunta Kagawa

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MessageSujet: Re: Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko]   Y'a du mouvement parmi les livres ? [Dosanko] EmptyDim 5 Avr - 7:49

C’était à lui d’être en uke ? Eh bien pourquoi pas après tout. Il se laissait faire, ne répliquant pas. Il restait parfaitement immobile. Un peu dans le genre poupée qui se laisse maltraiter par son maître. Sauf que c’est une poupée lui ? Pas de porcelaine en tout cas… C’était plutôt un gros nounours. Une peluche pourvue de griffes et de crocs… Mais bon. Toute peluche doit avoir son instant d’immobilité. C’était ça qu’il avait là. Juste en ce moment. Un peu comme la nuit qui arrive et qui donne envie d’aller s’allonger pour sombrer dans les bras de Morphée.

Mais le réveil ne tarda pas. Les coups de griffes dans son dos. Shunta s’en mordait la lèvre. Pourquoi ? Parce qu’il adorait ça, c’était tout. Maso ? Assez. Il l’était un peu sur les bords. Mais faut dire… A force. A force de recevoir des coups, d’en donner… Tout ça sans aller à l’hôpital car pas envie qu’on le chouchoute et par envie de mourir. Mourir ? Shunta avait bien envie de mourir depuis ce jour-là. Ce jour où il avait perdu son unique raison de vivre. Trop loin de lui, à quoi ça servait de rester raisonnable ? A rien.

Tiens ? Le jeu était déjà terminé ? Le côté charnel du jeu plutôt. Le côté psychique y était toujours. Se regarder dans les yeux maintenant. Pourquoi pas ? Shunta ne la quitterait pas des yeux, soutiendrait son regard. Lui aussi était fort à ce jeu là et n’avait encore jamais perdu. Il souriait sadiquement… Le jeu devait prendre en intensité, sinon, il allait perdre toute sa saveur.

Un animal n’a rien à offrir…

Pourquoi animal ? Parce qu’il était ainsi. On le définissait par « fauve » et non plus par « homme ». Etrange chose… Peut-être due à ce qu’il fait. Mais lui s’en foutait. Ca n’allait pas changer sa vie, non ? Non. Alors, pourquoi s’en soucier. Pas de raison… Il n’y en avait aucune. Mais un animal n’a-t-il vraiment jamais rien à offrir ? A par sa souffrance et son corps, non. Peut-être avait-il besoin de ça ? De souffrance… De sentir qu’il était toujours capable de ressentir les choses, comme s’il s’accrochait inconsciemment à la vie. Qui sait… Il n’est pas interdit d’espérer. Espérer quoi ? Yuuki. Rien de plus, rien de moins. Ca suffisait.

Shunta se rapprocha une nouvelle fois. Il attrapa la main de Dosanko et l’attira contre lui, l’embrassant presque sauvagement. L’animal sauvage ? Il en était un peu un. Pas de pudeur… Il n’en avait plus aucune. Il ne respectait plus rien. Qu’elle que soit l’autorité. Alors… Jouons dans ce sens. L’absence de pudeur, juste pour le jeu. L’intensité doit grandir. Raviver la flamme…

Il descendit ses lèvres dans le cou de la jeune fille, le lui mordillant et passant sa langue dessus. Au tour de la chemise de Dosanko de souffrir. Une balle en envoie une autre. Tu me donnes, je te donne. C’était ainsi. Shunta ouvrit le col de la chemise de la jeune fille, et posa ses lèvres sur la peau nouvellement nue, allant jusqu’au creux de ses seins. Quoi ? Pudeur ? Respect ? N’a-t-on pas dit précédemment qu’il n’en avait aucune ? C’était un joueur… Un fauve… Rien de moins.
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