Le ciel était gris dehors, menaçant. Hayato sortait d’un cours pas particulièrement passionnant. Marchant d’un pas tranquille, le jeune homme s’arrêta devant une fenêtre. Quel temps déprimant… les cours et les devoirs n’amélioraient d’ailleurs. De plus, le soir même, le bel asiatique devrait emmener sa mère à un examen. Vous savez, pour vérifier l’état de santé…vérifier le cancer. Son cœur se serrait juste à y penser. Et si ça s’était empirer? Si la santé de sa mère adoré se détériorait à vue d’œil et que bientôt il devrait lui dire adieu pour de bon? Oh mon dieu!! Ça serait la fin du monde!!!! Bon, bon, bon, on se ressaisit Haya-kun. Maman Odagiri ne serait sûrement pas plus malade que le mois dernier, et on ne devrait pas filer à la pharmacie pour acheter 10 caisses de mouchoirs! Allez, on ferme les yeux quelques secondes et on respire, on chasse ces affreuses idées loin loin loin dans notre esprit.
Après une longue série d’expirations et d’inspirations, le jeune nippon quitta son lieu d’observation et reprit sa marche dans les couloirs bondés de Sakurai. Bon, il est que son cœur était loin d’être joyeux, était remplie d’angoisse, mais Haya ne pouvait se résoudre à afficher un air maussade. Comment réagirais ses amis qui le voyait toujours souriant et de bonne humeur? C’est avec cette pensée qu’il afficha un sourire radieux sur ses lèvres rosés.
Un signe de tête à lui là-bas, un signe de la main à cette jolie demoiselle, toujours aussi courtois l’héritier Odagiri. Puis, tandis que le jeune homme, ayant atteint son casier, rangeait ses livres, Miory, sa meilleure amie, vint le voir.
Ça te dis de venir avec moi au gymnase?
Réflichissant un peu à la proposition, considérant qu’il avait une bonne heure à tuer avant son prochain cours, Hayato eu une petite moue.
Non, ça me branche pas trop. Désolé.
Okay! On s’appelle ce soir?
Oui, je t’appellerai.
Pas la peine d’inquiéter Moi-Chan pour l’examen de sa mère. Un sourire amical et le voilà en train de regarder distraitement les longs cheveux de son amie se balancer dans son dos au rythme de ses pas. Allez Haya-Kun! Le jeune homme ferme son casier. Quoi faire? Pourquoi pas se rendre à la bibliothèque, de toute façon, il n’y avait rien à faire.
Toujours de son pas tranquille, le jeune homme emprunta un couloir, toujours perdu dans ses pensés, un sourire machinal sur les lèvres. Marche, marche, marche, tourne le couloir et… PAF! Aïe! Le bel asiatique venait tout juste de percuter une jeune fille. Roh Baka! Mal à l’aise, il attrapa un livre de la jeune fille qui avait glisser sur le sol par sa faute et le lui tendit.
Gomen…honto gomen… S’excusa-t-il, un sourire timide sur les lèvres.
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