| | | Dosanko S. Logan ~ |  |
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+3Yuuki Kagawa Takamasa Tanaka Dosanko S. Logan 7 participants | | Auteur | Message |
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Dosanko S. Logan
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 | Sujet: Dosanko S. Logan ~  Mer 1 Avr - 14:12 | |
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♪ ~ Notre vie est si éphémère, en un claquement de doigt, nous sommes déjà poussière… Nom : Logan.
Prénoms : Dosanko, Séraphina.
Âge : 17 ans.
Groupe : 2 ème Année.
Description Physique :
Dosanko est plutôt belle à proprement parler. Elle a son charme, à condition d'aimer les putes du siècle dernier maquillées à la truelle. Donc, c'est bien ce que je dis, elle est à peine mignonne. Si elle avait une quelconque envie de plaire, elle pourrait être très belle, voire magnifique... Mais elle en a rien à foutre du regard des autres, alors elle garde son apparence agressive et déplaisante. Haute - pour la moyenne Japonaise - de son mètre soixante-douze, elle ne serait pas excessivement grande si elle n'avait pas perpétuellement des talons d'une dizaine de centimètres. Tournant dans la cinquantaine de kilos, elle reste mince, pourtant musclée. Ce n'est rien de plus que la conséquence de la pratique de nombreuses activités sportives. Il y a donc un avantage non négligeable à avoir été durant longtemps un garçon manqué. En vérité, sa féminité n'est pas la première chose qu'elle met en avant.
Dosanko, c'est une silhouette en fil de fer, des courbes généreuses misent en valeur par un déhanchement naturel ou une tendance à cambrer le dos. Elle possède de beaux cheveux bruns aux nombreux reflets dorés, ondulés, lui tombant sur les épaules. Elle ne les aime pas trop mais ne peut pas les couper, puisqu’ils sont assez épais et qu’elle ne tient pas spécialement à ressembler à... Bah ressembler à rien. Sans façon. Mais ce qui attire irrésistiblement l'attention, ce sont ses yeux. Leur couleur verte aux reflets brillants tels deux émeraudes aux soleil, dû aux lentilles de contact qu'elle porte souvent. Comme pour beaucoup de personne, le seul regard apprend ce qu'il y a à savoir, mais elle les cache énormément. Non pas qu'elle cherche à se voiler la réalité, mais plus qu'elle refuse qu'on lise au fond de ses prunelles des pensées enfouies. Ce qui contraste parfaitement avec la couleur foncée de sa chevelure. Du coup, on a plus l’impression de voir un soleil embrasé qu’un regard.
On ne peut pas vraiment parler de style vestimentaire dans le cas de Dosanko. En réalité, ce qu’on pourrait attendre d’une demoiselle au visage si bien dessiné est totalement à l’encontre de la réalité. Son corps est un réel atout dont elle ne prend pas réellement soin et vous les verrez la majorité du temps dans un style out of bed on ne peut plus trash. Elle se fiche des apparences, vous la verrez rarement avec de tenues féminines mais le plus souvent vêtue d'un jean et d'un vulgaire t-shirt. Son style underground est pour le moins remarquable, véritable marque de fabrique, que pourtant Dosanko ne met pas en valeur. Elle pourrait en faire baver plus d'un, mais son air revêche décourage la plupart des gens. Et ceux qui ne reculent pas finissent souvent déçus, pour les plus privilégiés.
Caractère :
♥ ~ Est-ce que Dosanko est difficile à cerner ? Sûrement autant que tous les autres être humain. Elle a beau avoir atteint les dix-sept ans, dans sa tête, elle n'est encore passée au stade adulte. C'est pour elle une chose qui viendra avec l'emploi à temps plein, la maison et les comptes à payer. Le probable mari, les enfants et tout ce qui va avec. Pour le moment, elle profite et elle s'amuse, voilà tout.
Dosanko Séraphina Logan où tout ce qu'il y a de plus anticonformiste en cette blême et pieuse Tōkyō. Impulsive et têtue, si vous interrogez la jeune fille sur ses propres qualités la conversation prendra rapidement court tant celles-ci ne sont pas vraiment apparentes. Du moins au premier abord. Exaspérante, agaçante, excédante, insupportable, irritante, révoltante, hautaine et effroyablement détestable, Dosanko ne fait pas vraiment l'unanimité. Véritable élément perturbateur dans son ancienne école, elle crée souvent la polémique et n'aime pas qu'on lui dise ce qu'elle doit faire. Lorsqu'elle veut quelque chose, elle fait tout pour l'avoir et, bornée, elle reste toujours sur ses positions. Ici, elle n'aime pas beaucoup de monde, à par quelques rares "chanceux".
♥ ~ Adorable, vous avez dit adorable ?
Ce qui est certain, c'est qu'avec Dosanko, on est pas vraiment prêt de s'ennuyer ; d'une impulsivité légendaire et toujours partante pour tenter de nouvelles expériences, elle agit dans la majorité des cas sans réfléchir avant, ce qui a pour conséquence de la mener, elle, comme tout ceux qui ont la chance de se trouver dans le périmètre, dans des situations cocasses. Elle prend la vie comme un jeu, plans foireux forever et certaines mauvaises langues vous diront qu'elle a la poisse et cela sans compter les interventions des nombreux ennemis de sa vie. D'un charisme à toute épreuve, Dosanko se suffit à elle-même, dans son ancien lycée à Tōkyō sa popularité n'était plus à prouver, forcément grâce à l'argent tout le monde se plie en quatre pour vos faveurs. Ici, elle a décidé de faire les choses autrement, bien que connaissant tout ce qu'il faut connaître, elle ne se considère pas moins comme une des leurs.
♥ ~ Elle pense toujours ce qu'elle dit, mais ne dit pas toujours ce qu'elle pense. La sincérité est donc importante pour elle, mais en gardant un certain jardin secret. Dosanko est déterminée et possède une maîtrise d'elle même à toutes épreuves, c'est pourquoi elle ne se plaint jamais. D'un point de vue physique, elle est très agile, mais également habile de ses mains et appliquée dans ce qu'elle fait. L'apprentissage de l'art martial lui a appris à être patiente. A ne jamais manifester une émotion quelconque. Lorsqu'on regarde son visage, la première impression que l'on a, c'est une dureté glaciale, un masque inexpressif qui laisse douter de ce qu'elle pense réellement. De part sa jeunesse et son parcours difficile, Dosanko fait très peu confiance aux gens. Elle s'est forgé un cœur d'acier et peut parfois paraître indifférente à tout. Elle ne va pas vers quelqu'un sans un objectif en tête, ou sans éprouver pour cette personne une attirance particulière. Certains prennent cela pour de la réserve, mais c'est plus par goût de la solitude que par peur de la réaction des gens. Un isolement volontaire, qui cache en fait, la profonde peur d'être déçue, trahie ou blessée. Car pour elle la trahison est impardonnable, elle se montrera par conséquent très rancunière.
♥ ~ Pour finir, on va juste attirer votre attention sur un point. Dosanko Logan est une jeune fille absolument imprévisible, on a du mal à cerner son caractère. Elle peut se montrer très distante avec les gens, certains pensent que c'est parce qu'elle est hautaine, en réalité lorsqu'on la connaît un petit peu mieux on se rend compte que c'est une fille pétillante, simple. Ceci dit, ne vous fourvoyez pas, Dosanko est une grande caractérielle, une tête brûlée, son tempérament premier est d'une froideur déconcertante, elle n'hésitera jamais à dire ce qu'elle pense et prendra rarement de gant pour le faire. De la provocation ? Vous plaisantez j'espère, la demoiselle est bien au dessus de tout cela. Si vous avez de la chance vous pourrez espérer tomber sur une demoiselle au caractère merveilleusement distrayant. En définitif, elle est une jeune fille un brin cinglée, dans le bon sens du terme. Si bon sens on peut trouver au mot cinglé. Une fois les épines tombées on aura le bonheur de découvrir une fille qui ne se prend pas au sérieux et drôle qui tente tant bien que mal de tuer l'ennui. Elle n'est pas méchante en soit, juste un tantinet torturée par les méfaits de l'adolescence qui vient à peine de finir. On comprend donc que son asociabilité est bien plus une barrière de protection qu'un état d'esprit profond.
♥ ~ Si vous voulez une liste concrète, on n'est absolument pas rendu. Dosanko aime... Énormément de choses. Elle a toujours eu un avis très tranché sur les choses. Pour elle, soit c'est blanc, soit c'est noir. Point. Elle ne se torture pas plus. Parmi les choses qu'elle apprécie volontiers, nous pouvons citer la musique. En jouer, en écouter et le dessin, sans oublier qu'elle ne se balade jamais sans son appareil photo. Dosanko ne se sépare jamais de Kazuki, son rat géant de Gambie. Sur son épaule ou dans une de ses poches, ce petit animal la suit partout. Entre ces deux-là, un lien surprenant, incassable semble s'être tissé. Ce rat, seul être auquel Dosanko accorde de l'importance. Elle aime la cuisine variée, passant par ls sushis, la paella, les Tapas... Elle aime énormément le sport, et en a toujours fait à outrance. Natation, handball, volley, baseball pour ne citer qu'eux, en partant du principe que Dosanko passait au moins dix heures de son temps par semaine en clubs divers. Dans la liste de ce qu'elle n'aime pas se bousculent les idées sans qu'elle n'y fasse vraiment attention. Elle déteste les gens trop imbus d'eux même et qui vous prendraient de haut. Elle n'aime pas les gens qui la prennent pour une bourge et elle hait invariablement ceux qui la prennent pour une greluche niaise. En réalité, on s'apercevra qu'elle peut plus facilement lister ce qu'elle aime car elle le vit chaque jour. Ce qu'elle déteste, elle le remarquera au moment même, avant de l'oublier bien vite. Elle se porte mieux ainsi.
♥ ~ Famille ? Compliqué...
Oui, parce que bon, il y a deux chemins à ça. Il y a sa vraie famille, son vrai père et sa vraie mère biologiques et puis ceux qu'elle considère comme sa famille. C'est en fait deux choses bien distinctes. Son vrai père et sa vrai mère, celui qui l'a abandonné seulement après avoir après sa conception et celle qui l'a lâchement lissée sur le devant d'une église. Un bête accident, elle n'était que ça. Une de ses vies non voulues qui ne son là que parce qu'un faux pas, une bêtise absurde a été commise. Vous concevez donc qu'elle ne peut être plus triste ou peiné que cela pour le sort que leur réserve la vie... Ils restent pour elle de simples inconnus aux rêves brisés. On s'entend qu'elle avait à peine quelques années quand elle est partie, elle n’a aucun souvenir de ça, la jeune femme ne se rappelle pas des quelques premières années de sa vie et les suivants furent tellement calment qu'elle n'y fit pas attention. Elle ne rappelle strictement rien. Les seules choses qu’elle sait de ses parents biologiques, c'est parce qu’elle l’a lu dans son dossier d'adoption, voilà tout. Et puis sa famille d'adoption. Sa mère (parce que oui, c'est eux qu'elle considère comme ses parents) est Japonaise, elle se nomme Atsuko et est dentiste. Son père, Masanori, est Coréen, il travaille à la bourse. Et puis, elle une petite sœur, adoptée elle aussi, elle a 6 ans en ce moment, depuis pas trop longtemps. C'est une petite indienne.
Histoire :
Naître un soir de pleine lune le six juin à six heures du matin n’est pas en soi quelque chose d’extraordinaire, après tout on ne choisit pas le jour ni l'heure de sa naissance. Mais pour la jeune femme c’était un signe, quelque chose qu’elle avait depuis la naissance. Mais surtout qui ne sait pas que le nombre 666 est le nombre du diable ? Comme un destin prédestiné ou alors juste une coïncidence peu banale…
Elle n'a pas une histoire malheureuse, elle a une histoire crasseuse. Un de ces passés fragmentés, trainant dans les ordures de la misère et de la connerie humaine. Une vie somme toute banale, comparable à tant d'autre... Moche ? Oui, mais pas unique... Pas de tueur en série, juste des psychopathes à plein temps. Mais de toute façon, il existe des endroits sordides partout et la [sur]vie qu'on y mène est dégueulasse mais pas exceptionnelle. Mais revenons plutôt au réel commencement. Au commencement de toute chose, au commencement de la vie, d’une vie d’ébauches et de haines, d’une vie non voulue, d’une vie qui vous hante jusqu’à la dernière nuit, d’une vie où les excès sont permis et même tolérés. De sa vie à elle. De sa vie à lui.
Nous étions alors un deux septembre. Parfum de rentrée, pas forcément pour tout le monde... Eux deux avaient terminés ce cycle scolaire au début de l’été passé. Ils avaient eu leurs diplôme haut la main. Maintenant ils n’avaient plus qu’à se préoccuper de leur avenir, un avenir qui était prometteur. Lui, passerait bientôt son examen d’entrée pour une université très réputée, son rêve d’enfant et elle tenterait de devenir infirmière. Ils étaient donc heureux dans le meilleur des mondes... Ils s’aimaient et auraient bientôt un métier stable qu’ils adoreraient...
Mais ce qu’ils ne savaient pas c’est qu’une seule après-midi peut mettre en l’air tous leurs plans d’avenirs. En effet, ils ne savaient pas que cet après midi du deux septembre, ils conçurent ce qu’on aurait pu appeler le fruit de leur amour si cela avait été voulu. Mais restons-en au mot « accident », qui convenait mieux. Ils ne le surent pas tout de suite, seulement quelques semaines après. Ils se disputèrent. Elle finit par lui dire qu’elle n’avorterait pas. Elle ne pouvait pas, même si elle ne voulait pas de cet enfant, elle ne voulait pas faire cet acte qu'elle qualifiait de barbare... Cruel comme solution à leurs problèmes. Il la quitta. Son avenir comptait plus que cela. Elle restait donc seule et enceinte. Avec son cœur brisé. Elle retourna chez ses parents, qui avaient acceptés de l’héberger. Eux voyaient cela comme une bonne nouvelle mais le désir d’abandonner son enfant devenait de plus en plus violent dans l’esprit de la jeune femme. Seulement, avec ses parents, ce n’était pas possible, ils n’accepteraient jamais qu’elle abandonne son enfant, leur petit enfant, leur descendance. Surtout que l’hôpital n’avait pas voulu la prendre sachant qu’elle aurait bientôt des congés à prendre...
Elle s’enfuit donc vers Gamagōri, sans rien dire à sa famille. Il lui restait trois mois avant l’accouchement. Elle vit de misérables boulots qui lui permettaient d’avoir un semblant d'existence, quelque chose dans son réfrigérateur. Elle détestait sa vie à Gamagōri, elle se mit même au fil du temps à détester cette ville. Mais elle accoucha enfin un certain six juin, seule. Personne n'était là pour lui susurrer des mots doux à l'oreille lorsque la douleur des contraction se faisait imminente. Personne pour lui tenir la main lorsqu'elle devait faire de gros efforts pour pousser. Personne pour couper le cordon. Seule. Misérable et anéantie de douleur comme de chagrin.
Dernière édition par Dosanko S. Logan le Mer 1 Avr - 16:52, édité 2 fois | |
|  | | Dosanko S. Logan
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Mer 1 Avr - 14:12 | |
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Mais le plus simple, pour commencer à livrer ses souvenirs, c'est de commencer par le plus vieux que l'ont se souvienne... Dosanko naquit donc il y a dix-huit ans de cela à Gamagōri, dans une ruelle sale et pourrave au crépuscule du sixième jour du mois de juin, d'un père absent et d'une mère pas très aimante, même pas attendrie par le visage souriant du nouveau né... Elle a grandit loin des troubles de la ville, ne connaissant que le calme relatif de la belle campagne. Cependant, Dosanko n'était pas comme les autres enfants. Vous connaissez beaucoup de bambins de sept ans qui n'aiment pas les animaux, ne réagissent pas mal à la vue du sang, ne ressentent rien quand ils entendent des pleurs ou des cris de désespoir... ? En effet, Dosanko est un être bien trop complexe pour qu'elle puisse être "expliquée". Elle passa dix années dans ce taudis insalubre portant le nom de "maison". Mais à cet âge là, on ne fait pas vraiment attention, on ne comprend pas encore réellement ce qui nous entoure, ce fut peut être pour cela que le fait de vivre auprès d'une mère ignorante ne la gêna pas plus que cela. Elle était comme tous les enfants de dix ans, une petit princesse qui aimait faire sa dur et rire. Dix ans dans l’insouciance de la vie avant ce jour... Le jour de trop, celui qui la fit radicalement changer.
Dix ans, elle avait dix ans. C’était un soir de pleine lune de la 2e moitié d’Août. Et sa mère rentra dans sa chambre. Blanche et noire, inquiétante dans les ténèbres de la nuit. Une peau couleur de neige, des longs cheveux tels des trainées de néant, des yeux si sombres que l’on croyait se plonger dans deux abimes. Sa voix glaciale aux oreilles de Dosanko, une fois de plus a sifflé et les mêmes mots que chaque année, elle a répété ses mots blessants... La jeune femme ne le supportait plus et ses longs doigts sur le cou de sa génitrice se sont refermés, lentement, elle a serré, et dans les yeux de la mère une lueur de peur s’est allumée. Lentement, l’air a manqué. Lentement, elle a paniqué. Lentement, sur le sol elle s’est effondrée. Lentement, Dosanko l’a lâchée. Elle ne voulait pas la tuer. Et elle n'était pas morte, elle avait seulement sombré dans l'inconscience. La jolie demoiselle paniqua, prit ses quelques affaires, à manger et elle s'enfuit de chez elle dans la noirceur qu'était cette sombre nuit. Se réfugiant dans des bâtiments encore inconnus jusque là.
Tout juste âgée de dix ans, la petite Dosanko se retrouva à la rue. Au milieu de violeurs, gangsters, dealeurs et autres. Cela obligeait à savoir se défendre dans un monde où la survie était rude et ostentatoire. Elle a appris à ne jamais reculer, à ne jamais se rendre. Un caractère forgé par l'endurance menée à la rue avait forcé la jeune fille à se battre, l'avait affamée, l'avait poussée à voler et s'il le fallait, à tuer. Entrainée à ne montrer ni peur, ni douleur, ni pitié. Sans cesse mise à l'épreuve, jetée dans la nature, seule avec son intelligence et sa volonté face à la fureur du monde. C'était son initiation, ce temps dans la nature sauvage des quartiers mal famés où elle vivait. Les gens qui venaient l'emmerder tournaient autour d'elle. La nuit, dans le froid hivernal et l'obscurité. Des couteaux noirs aiguisés et acérés. Les cheveux sombres comme la nuit. Des yeux rougeoyants tels des rubis sortis tout droit du gouffre de l'enfer. Ce Démon humain, comme Dosanko les appelait, renifle, savourant l'odeur du festin à venir. Ce n'est pas la peur qui la tient, juste un sans plus aigu des choses. L'air froid dans ses poumons, les arbres courbés par le vent dans la nuit qui tombe. Ses mains sont fermes, sa position parfaite, elle frappe...
Malheureusement pour elle, les choses ne se passèrent pas comme elle le voulait. Les autorités l'attrapèrent alors qu'elle tentait de voler de la nourriture chez un commerçant de rue. Tapée dans un orphelinat, la petite Dosanko d'avant n'était plus là. D'un regard carrément assassin, elle faisait comprendre aux autres de ne pas l'approcher, de ne pas la toucher ou même de lui parler. Elle était devenue froide, insociable, solitaire et distante. Malgré cela, elle restait une petite fille de dix ans, mignonne comme tout. Qui pourrait résister à cette petite Princesse aux cheveux écorces et aux yeux émeraudes ? Personne. Certainement pas le couple Logan...
La voilà adoptée. La voilà portant un autre nom de famille. Logan, mon Dieu que c'était bizarre, moche. Elle passa une année comme cela, recluse et solitaire. Aucun mot ne franchissait ses lèvres. A sa onzième année, elle reçut une drôle de lettre venant d’un établissement se prénommant "L'orphelinat". Son père la lui cacha un certain temps avant de la montrer à sa femme. Il n’y avait pas de doutes, ils allaient devoir parler… Sa mère biologique voulait la revoir. Peut-être même la reprendre... Il en était hors de question ! Elle quitta ses nouveaux parents adoptifs, avec une seule lettre et un seul mot. Merci. Un mot à plusieurs sens. Merci de m’avoir adopté, merci de m’avoir fait chier pendant un an. Merci de m’avoir laissé garder mon caractère froid, merci de ne pas s’être énerver. Oui c’était sans doute un vrai remerciement. A double sens...
Comme beaucoup de jeunes vivants à la rue, Dosanko fini par se droguer. Substances sans visage qui trompaient son âme, l’amenant dans les voluptés d’un rêve tentateur à la sortie irrémédiablement cruelle. L’éveil était douloureux. Bille d’argent, lune inachevée. Prunelle dorée, étincelle de l’obscurité. Les couleurs se confondent, les traits physiques fondent les-uns dans les autres. Le bonheur s’envole avec l’arrivée de cette luminescence dans le ciel, le charme se rompt. Ceux qui se croient supérieurs et intangibles sont à la fois idiots et inconscients. Qu’ils sont nombreux, ceux qui dans leurs orgueils démesurés, enivrés dans des désirs incontrôlés, ont succombé dans des gestes passionnés, satisfaisant ainsi leurs faiblesses d’instincts purement basales. La prudence devrait pourtant être de mise, dans cette société où l’accent se fait non pas sur la charité et la valeur de la privation, mais le plaisir et l’importance d’apaiser nos pulsions. Monde sans contenances, marionnette se laissant diriger par la perfidie de cette forme qui maintient l’âme sur Terre. Comment lutter, lorsqu’on ne comprend pas l’importance d’une telle action ? Les efforts ne sont qu’un mot parmi tant d’autres, syllabes pourtant terribles aux paresseux, aux lâches et aux mécréants. Levez-vous donc, peuple sans volonté ! Méritons-nous vraiment la vie, lorsque l’existence se compose non pas de la présence des autres mais de l’auto-satisfaction ?
Égoïsme, impureté , traîtrise… Les pires crimes ne sont-ils pas commis au nom de celui qui a succombé depuis longtemps à ses vices ? Elle n’était qu'une femme, simple mortelle, misérable poussière emplissant de son indigence le coeur de plusieurs hommes. Pauvres créatures, voluptueuses marionnettes qui ne sont, en sommes, que des objets. Ne savent-ils pas ce qu’ils font, ces êtres de la nuit, qui assouvissent sa nature ? Changer ? Non, ce verbe n’était pas intégré dans le vocabulaire de notre belle jeune femme. La jeune adulte ne vit pas d’eau, ni de pain, mais de sang et de plaisir. Faut-il davantage pour effrayer les pures oreilles, l’honnêteté elle-même en est-elle devenue effrayante, tant sa véracité est monstrueuse ? Dans ce cas-ci, le mensonge devient une félicitée, un jardin de lys qui par sa blancheur, trompe l’âme qui ne cherche qu’à plaire à la perfection auquel elle aspire.
Vivre et mourir, telle est à tous notre destinée. Avant d'arriver ici, Dosanko avait été rattrapée par sa famille adoptive. Les Logan l'envoyèrent alors à Sakurai Gakuen, un collège privé. A partir de ce jour, Dosanko pu vivre une vie normale, quoi que hantée par ses cauchemars, qui montraient sa mère revenir pour se venger. Elle avait soif de connaissance après toutes ces années passées dans l'obscurité... Voilà qu'aujourd'hui, Dosanko était une jeune femme de dix-sept ans. Bien qu'encore fort sadique et éphémère, elle s'était quelque peu calmée. Toujours aussi arrogante et emmerdeuse, elle était devenue moins vulgaire et moins bagarreuse. La vie à l'école était beaucoup plus facile et simple qu'à la rue. Qui disait beaucoup plus simple, disait qu'il ne fallait pas se battre pour survivre... Tout compte fait, elle était bien, ici...
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Peu importe l'apparence ou les pensées des personnes qu'elle rencontre, de toute façon, la jeune femme n'aura toujours antipathie à leur égard. Qu'est ce qu'une catégorie ou autre pourrait signifier pour elle ? Elle a passé le cap des boîtes cartonnées où l'on catégorise les gens, les étiquettes collées sur le front.
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| | | | Takamasa Tanaka
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Mer 1 Avr - 14:13 | |
| Ta fiche a quelque chose...d'imposant x'D
Bienvenue, très bon choix d'avatar et beau style d'écriture// | |
| | | | Dosanko S. Logan
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Mer 1 Avr - 14:18 | |
| Quelque chose qu'on me dit souvent. x)
Et bah merci beaucoup Mister. =) | |
| | | | Yuuki Kagawa
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Mer 1 Avr - 14:36 | |
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| | | | Dosanko S. Logan
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Mer 1 Avr - 14:46 | |
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| | | | Sakiko Marushima
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Jeu 2 Avr - 0:52 | |
| J'adore ta fiche <3
C'est vraiment agréable à lire & à regarder,
Alors bienvenue !! 8D | |
| | | | Miho Nakamaru
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Jeu 2 Avr - 4:14 | |
| Welcome Mzelle ! T'as juste fait une erreur à un moment jcrois: - Citation :
- Vivre et mourir, telle est à tous notre destinée. Avant d'arriver ici, Dosanko avait été rattrapée par sa famille adoptive. Les Inanna l'envoyèrent alors à Sakurai Gakuen
C'est les Logan non ? Je t'ai changé ça ;) Fiche validéeBon jeu parmi nous ^^ | |
| | | | Dosanko S. Logan
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Jeu 2 Avr - 10:15 | |
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Sakiko ~ Merci beaucoup m'Choux, ça fait plaisir. ^-^
Miho ~ Merciii beaucoup. Oui, c'est Logan. x) En fait, je ne l'ai peut-être pas précisé dans l'histoire, mais le nom de ses parents biologiques était Inanna. Donc, j'me suis trompée. x)
Bah merci pour l'accueil, pour la validation. =) Vous êtes de véritables Amours. ;P
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| | | | Akira Kanzaki
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Humeur : Et si... je finissais ce chapitre ?
Love : Médecine est la femme de ma vie.
Citation : Ta gueule, ça vaut mieux.
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Jeu 2 Avr - 10:15 | |
| Oulàlà °°
C'est Keiko qui devrait avoir peur pour sa place de Queen à Sakurai ! Je pense que tu peux la détrôner dès que tu en as envie...
Welcome. | |
| | | | Dosanko S. Logan
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Jeu 2 Avr - 10:20 | |
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Euh... Keiko ; Queen ; Détrôner ; De quoi tu parles ? xD
*Se sent larguée et pas qu'un peu. x)*
Mercii. ♥
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| | | | Akira Kanzaki
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Jeu 2 Avr - 10:25 | |
| Trad : Keiko est la fille la plus populaire de Sakurai. Mais je pense qu'il y'a des chances que tu prennes sa place °° Ca va là ? Je peux pas faire plus clair mdrr
EDIT : En tout cas je veux lien. | |
| | | | Dosanko S. Logan
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Love : Moi pas connaître. ♥
Citation : Se contenter de l'homme qu'on a, c'est ne jamais connaître l'homme rêvé.
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Jeu 2 Avr - 10:30 | |
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Aaaah... Oui, mes neurones ont captés, cette fois. x) Euh... On verra. =O x)
Quelle belle traduction. x3
Ah, bah j'suis occupée de faire mon topic de liens. ^-^
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| | | | Ichiro Fukada
Nombre de messages : 328
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Jeu 2 Avr - 11:07 | |
| Quel bon choix, Kristin Kreuk =)
Bienvenue mademoiselle, passe du bon temps sur MIJ. | |
| | | | Dosanko S. Logan
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Citation : Se contenter de l'homme qu'on a, c'est ne jamais connaître l'homme rêvé.
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ Jeu 2 Avr - 11:38 | |
|
Owii, je love cette actrice. <3
Bah merchi beaucoup. =)
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| | Sujet: Re: Dosanko S. Logan ~ | |
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| | | | | | Dosanko S. Logan ~ | |
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