Everything but just... [Sakiko]

Quatorze heures... Il n'était que quatorze heures de l'après-midi... Il était bein tôt non ? Alors, dans ce cas... Pourquoi il faisait aussi noir dans cette chambre ? Les rideaux étaient fermés, on aurait dit que c'était la nuit. Et pourtant, il n'était que très tôt dans l'après-midi. Etrange n'est-ce pas ? Pas si étrange que ça lorsqu'on voit que c'est une chambre... et que la personne qui est dans cette chambre est Shunta...

Il était allongé sur son lit, les yeux clos. En train de dormir ? Alors qu'il avait déjà fini ses cinq heures de sommeil quotidiennes ? Non... Il n'était pas du tout en train de dormir. Jetez plutôt un coup d'oeil à la chaîne hifi. Et oui... Shunta était tout simplement en train de se relaxer, en écoutant tranquillement de la musique de son groupe préféré. Le nom du groupe ? The gazette. Il avait apprit à jouer de la musique grâce à ce groupe. Il l'écoutait depuis longtemps et s'était mis à la guitare, sous l'influence des airs que jouaient Uruha. Depuis quelques semaines, il se débrouillait bien. Voire même très bien...

Shunta rouvrit les yeux. Il se leva de son lit, plutôt péniblement. Pourquoi ? Attendez qu'il allume la lumière et vous comprendrez... Shunta sortit et traîna les pieds jusqu'à la salle de bains. Il fallait qu'il se prenne une douche... S'avançant vers le miroir, il se regarda un peu. N'importe qui ne connaissant pas Shunta se demanderait ce qu'il a bien pu faire pour avoir tant de plaies sur le corps ! La réponse est simple : Shunta est un yankee et passe le quart de son temps à se battre dans la rue. Un enfant des rues ? Presque... sauf qu'il a une famille qui le chérit et un confort très acceptable.

Le visage de Shunta avait été quelque peu épargné on dirait. Il avait juste la lèvre ouverte et un pansement sur la joue. Un bout de sourcils manquait... du à une autre blessure... Son bras gauche était recouvert d'un long bandage sur au moins la moitié. Quant à son torse, il y avait quelques ématomes ici et là, plus un bon bandage près des côtes. Voilà l'état dans lequel était Shunta aujourd'hui, et ce depuis la veille au soir. Ce qu'il s'est passé ? Une bagarre... Trois contre cinq. Trois yankees contre cinq caïds. La suite, facile à comprendre...

Shunta enleva tous ses bandages et se glissa sous la douche. C'était vraiment agréable... Ca faisait beaucoup de bien, surout sur ces plaies qui le piquaient de temps en temps... Une fois la douche finie, Shunta se mit de nouveaux bandages et pansements. Il décida également de sortir pour aller faire un tour. Pourquoi pas à Akihabara ? Il avait envie de s'acheter une nouvelle montre.

Shunta se mit ses cheveux en bataille, comme d'habitude de toute façon... Il s'habilla d'un pantalon noir, d'un tee-shirt noir sans manche, d'une veste sans manches au col noir et au reste d'un rouge sombre. Il se mit également une ceinture qu'il laissa tomber sur le côté et ses mitaines noires. Les chaussures ? Des baskets noires... Un autre accessoire ? Une chaîne en argent... Voilà ! Shunta était habillé et tout beau. Enfin... paré pour sortir, plutôt...

Shunta partit donc de chez lui, direction le quartier d'Akihabara. Il marchait tranquillement, car aujourd'hui, il avait envie de marcher. Mais... en voyant les gens se retourner et fixer le bandage sur son bras, il se dit qu'il aurait peut-être du mettre une veste à manches longues... Peu importe... ! Ce qui est fait est fait ! Et puis, Shunta n'avait pas à se cacher. Il n'avait pas honte de s'être battu. Arrivé devant un magasin, il y entra et se mit à chercher le coin où on exposait les montres.

Invité

Sakiko était allongée sur son canapé regardant la télévision, il n'y avait rien d'interessant à regarder, que des émissions ennuyantes pour faire rire les familles japonaises. La jeune Kashiwagi commençait à s'y habituer, mais c'était moins amusant que la télé américaine, ou on peut voir des télés-réalités assez interessantes, elle avait l'habitude de prendre du pop corn ou de la glace et de se relaxer. Mais cette fois ci, elle était allongée avec du gateau de riz et des Onigiris, pour Sakiko ce n'était pas aussi bon que la nourriture américaine mais il fallait s'y faire, avec le temps elle aimera peut-etre encore plus que celle des states, mais on en était pas encore là.
Seize heures une minutes, seize heures deux minutes, seize heures trois minutes..

Le temps passait vraiment trés lentement, C'est vrai que Sakiko se reposait rarement à cause de sa carrière de mannequin et de ses études, mais elle faisait tellement de choses, que se retrouver comme ça devant un écran de télé, et se reposer, lui faisait un peu bizarre, une heure venait de passer et elle commençait dejà à s'ennuyer. Mais que fallait-il faire alors ? Sortir ? ou ça ? à Shibuya peut-être ? Non, elle en avait un peu marre de Shibuya ( et elle n'y est allée que trois fois aprés sa venue au japon xD), faut dire que Sakiko se lasse assez facilement. Elle remonta dans sa chambre, enleva son pyjama et partit en direction du placard se chercher quelque chose à porter. Elle finit par choisir un short et un pull avec une vestes et des talons. Pour une fois qu'elle ne porte pas ses bottes Western.

En regardant son lit, elle eut bizarrement envie de s'y allonger, chose qu'elle fit immédiatement. Elle alluma son Ipod, et écouta un peu de Folk rock, avant de se lever pour descendre et sortir. Elle appela son chaffeur comme à chaque sortie, celui ci vint de suite, il l'emmena donc à Akihabara, un secteur éléctronique de Tokyo, mais que voulait-elle s'acheter ? Un reveil ? Non, elle ne remplacera pour rien au monde son reveil avec ses "Wake up, HEY WAKE UP", elle voulait juste changer un peu, et aller voir d'autres quartiers. Elle sortit de la voiture, tous les regards étaient braqués sur elle, cela la gênait un peu (mais rien qu'un tout petit peu), elle ne montra rien bien sur, en marchant la tete haute. Cela devait surement etre peu commun, une japonaise grande de taille et mince. Mais elle était assez fière de sa taille de mannequin, en parcourant les boutiques, elle en vit un qui vendait d'assez jolies montres. Elle avait aprés tout besoin d'une jolie montre de luxe, pour y voir l'heure et éviter d'etre en retard à ses rendez-vous. En parcourant le magasin, elle heurta le bras d'un jeune homme, elle se retourna puis se rendit compte qu'elle venait de lui faire mal au bras. M'enfin tant pis, elle detestait s'excuser, mais dans pareille situation, elle y était obligée.

- Désolé..

Ce "Désolé" avait été dit d'un air assez hautain, elle n'aimait pas vraiment les Yankee, et ce jeune homme avait l'air d'en etre un. J'avais oublié qu'elle ne s'était meme pas baissé pour lui s'excuser, déjà qu'elle avait réussi à dire ce "Désolé" c'était un miracle, alors ne comptez pas sur elle pour qu'elle se baisse. Il n'en était pas question !

Quelqu’un lui était rentré dedans. Shunta entendit un « désolé » plutôt froid. Il eut l’air assez étonné. Surtout lorsqu’il vit que cela venait de la part d’une fille. Shunta remarqua tout de suite qu’elle était belle, mais plutôt grande pour une japonaise non ? Il n’y prêta pas plus attention que ça. Il haussa les sourcils et répliqua, sur le même ton que la demoiselle :

C’est pas parce que t’es mignonne que t’as le droit d’être hautaine.

C’est vrai quoi ! Si chaque fille mignonne se permettait d’être froide et hautaine envers les mecs, ça ne va plus ! Mais bon… Chacun son caractère. Shunta s’en fichait complètement de cette fille. Même si quelque chose lui disait qu’il l’avait vue quelque part, mais où ? Bof, pas envie de s’attarder sur un détail aussi insignifiant…

Alors qu’il s’éloignait à peine pour aller voir d’autres montres, un groupe de jeunes filles s’était approché de la demoiselle. Shunta fut assez curieux et tourna tête pour jeter un coup d’œil. Elles avaient toutes un morceau de papier et un stylo, et semblaient toutes émerveillées. Cette fille était célèbre ou quoi ?

Shunta haussa une nouvelle fois les sourcils puis les épaules. Ok, elle était célèbre, et alors ? C’est pas ça qui fera que Shunta ira s’excuser à genoux ! Ah ça non ! Hors de question ! C’était elle qui lui était rentré dedans, et de toute façon, elle avait dit son « désolé ». Shunta n’ira pas chercher plus loin, car il s’en foutait royalement.

Il se prit une montre dans le rayon et l’essaya. Il la régla et regardait comment elle lui allait au poignet. Puis, il décida de la prendre. Il la prit entre ses doigts et alla à la caisse pour payer sa montre. Mais qui arrivait juste derrière lui ? La demoiselle célèbre ! Shunta resta encore une fois totalement indifférent et passa à la caisse. Le plus énervant pour lui, c’était que tout le monde avait les yeux rivés sur elle. Bon… Elle n’était pas célèbre mais hyper célèbre ! Mais en quoi ? Pas envie de réfléchir, ni même de s’y intéresser…

Shunta paya sa montre et la prit à son poignet. En même temps qu’il marchait, il la réglait. Puis, il s’arrêta car ce n’était pas facile de mettre à l’heure une montre en marchant ! Lorsqu’il releva la tête, il vit passer la jeune fille. Là, la curiosité le titilla beaucoup trop pour qu’il reste là à ne rien faire.

Il se mit à marcher assez vite et attrapa la jeune fille par l’épaule. Il se mit face à elle, comme il le ferait avec n’importe qui, pour lui poser la question qui était sur sa langue :

Dis, t’es célèbre ou quoi pour que les gens te matent comme ça ?

Mater ? Ben oui ! Pour lui c’était le mot approprié ! Regarder avec insistance était trop long et trop ennuyant à dire. Et mater avait comme définition un peu de ça. Shunta ne prêtait pas non plus attention aux gens qui s’étaient arrêtés dans la rue et qui les regardait. Enfin… Ils la regardaient plus elle que lui. Mais lui aussi devait faire un peu l’attraction avec ses bandages non ?

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Aprés ce désolé, le petit yankee était sensé se taire, mais il ne la pas fait ! Au contraire, il a agravé la situation en répondant à Sakiko. Il lui dit que ce n'était pas parce qu'elle était mignone, qu'elle avait le droit d'etre hautaine. Ces paroles énervèrent vraiment la jeune nippone, que devait-elle faire dans pareille situation ? Lui dire qu'il ne valait pas la peine qu'on lui réponde ? Ou lui répondre tout aussi froidement, et le faire regretter ce qu'il venait de dire. Elle aurait opté pour la deuxième option, si ce n'est qu'elle avait une réputation à préserver, alors pourquoi perdre son temps avec lui ? Elle se contenta d'acquiescer, d'un sourire narquoit, comme pour lui dire "Cause toujours, je t'écoute meme pas". Elle continua son chemin, regardant les montres, pas trés interessant. Elle aurait bien aimé s'acheter un accessoire, comme un colier, un bracelet ou autre. Mais, elle ne se devait pas de sortir du magasin les mains vides, en regardant l'un des montres, quelques filles de précipitèrent dans sa direction, mais que lui voulaient-elles ? x.X

Elle les regarda venir, d'un air assez étonné, elle lui demandèrent un autographe. Quoi ? On arrivait à la reconnaitre meme au japon ? Elle savait qu'elle avait quelques fans, mais pas autant que ça. Elle leur souria, puis signa quelques autographe, elle devait bien ça à ses fans, car sans eux elle n'aurait rien pu faire. Ils la soutenaient, elle ne pourrait rien réussir si ils n'avaient pas été là pour elle. Elle leur parla un moment, puis se remit à chercher une nouvelle fois une montre qu'elle pourrait acheter. Le regard des gens comment un peu à peser sur elle, elle voulait sortir au plus vite de ce magasin. Aprés un assez long moment, elle finit par choisir une joli montre bleue, puis se dirigea vers la caisse pour payer. Super ! Le yankee était là.
Heureusement, il venait de payer sa montre en premier, elle n'avait donc pas à le supporter encore une fois. Elle paya sa montre sans soucis, puis se précipita enfin vers la sortie. Il était temps ! Elle commençait sérieusement à étouffer dans cet endroit.

Pensées :

" Yaaaatttaaaa ! Plus de yankee, et plus de gens qui me dévisag..."

Elle n'eut pas le temps de terminer ses pensées, car quelqu'un venait de l'attraper par l'épaule, elle se retourna pour savoir qui avait osé toucher Sakiko. Eh, bien c'était encore ce bon à rien de Yankee ! ça l'amusait peut-etre d'embeter la jeune Kashiwagi ?
Il lui demanda si elle était célébre ou pas, non mais de quoi je me mèle ? Pourquoi lui poser ce genre de questions, il n'avait qu'à aller se documenter un peu. Cela prouvait à quel point il était hors zone, la jeune nippone en ria legerement d'un ton moqueur.

- On voit que tu n'es pas au courant de ce qui se passe autour de toi. Je te laisse deviner tout seul.

Sur ces gentils paroles, elle termina son chemin, se dirigeant vers la voiture. Mais elle était tout de meme curieuse de connaitre la réponde du Yankee.

Shunta se retint de rire. Il dodelina de la tête, tout en évitant de faire comme, il faisait d’habitude… Même s’il mourrait d’envie d’éclater de rire. Ah mais cette fille je vous jure ! Shunta aurait-il trouvé une camarade de jeu digne de ce nom ? Les personnes qui tiennent tête à ce baka de yankee (oui il s’auto-insulte parfois…) sont plutôt rares…

J’ai pas envie de chercher, ma belle.

Provocation… Ca allait finir en bagarre ça… ! Mais bon, qui sait ce qui peut bien se passer dans la tête d’une fille. D’ailleurs, celle-ci partait. Fuyait-elle ? Qui sait… Shunta croisa ses mains derrière sa tête et lança à la demoiselle d’une voix assez forte, pour qu’elle puisse l’entendre de là où elle était :

T’es bien foutue, alors j’dirais… Naaan… En fait j’en ai rien à foutre.

Shunta haussa un sourcil en attendant la réaction de la demoiselle. Il se mit à bailler ouvertement, sans prendre gare aux regards que quelques passants lui lançaient. Et alors ? Quand on connait Shunta, on sait très bien que ce qu’il vient de faire, c’est rien pour lui. Ce garçon est sans limite…

Il craqua son cou et s’étira. Puis, il plongea sa main dans sa poche et sortit son paquet de cigarette. Il le porta à son oreille et le secoua. Ca ne faisait pas beaucoup de bruit, dis-donc ! Shunta ouvrit le paquet et vit qu’il ne restait que deux cigarettes. Ah misère ! Il fallait donc aller se racheter un nouveau paquet de rechange…

Shunta prit l’un des cigarettes, passa sa langue sur le long et la posa derrière son oreille. Quant à l’autre, il la coinça entre ses lèvres et jeta le paquet maintenant vide dans une poubelle qui était juste à côté. Enfin… juste à un ou deux mètres. Maintenant, on prend le briquet et on allume la cigarette qu’on a mit à la bouche.

Après avoir tiré une latte, il reprit de son ton qu’il avait employé juste précédemment et lança une nouvelle fois à la demoiselle, sans prêter attention aux passants :

Tu sais… J’ai bien envie de jouer avec toi mais… mais non. T’es d’aucun intérêt… Miss Sakiko Kashiwagi.

Il s’en souvenait à présent… Il l’avait vue dans les magazines que feuilletait parfois sa sœur jumelle, Yuuki. Elle n’était pas une fan de Sakiko, mais elle aimait assez bien son style. Shunta, lui, regardait ces images, avec le même intérêt que si on lui disait d’aller faire ses devoirs !

Shunta fit une sorte de courbette ridicule, un peu pour se moquer d’elle. Il fit semblant de lui tirer son chapeau, pour lui faire la révérence, avant de lui souffler un bisou et de lui tourner les talons. Il savait que ça n’allait pas s’arrêter là…

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Mais c'est qu'il était culoté le petit Yankee ! Il était limite mort de rire, il essaya de se retenir, cette scène était vraiment pathétique aux yeux de Sakiko. Il venait de lui dire "Ma belle" bon d'accord pour "Belle" mais pas pour ma ! Elle ne le connaissait pas et il osait utiliser ce genre de mot. Il était d'aucun respect ! Sakiko ne tenait pas à perdre son temps, elle continua de marcher vers la sortie, quand elle l'entendit s'adresser à elle une deuxième fois. Mais qu'allait-il dire encore ? Surement des grossièreté, il venait de la complimenter d'une manière que Sakiko detestait, elle se retourna, puis le dévisagea du regard. Il se prennait pour qui ? Et en plus de ça Monsieur se contredit ! Il venait de dire qu'il n'en avait rien à faire, mais pourquoi lui avait-il posé cette question si il n'en avait rien à faire ? Un peu bizarre comme mec ou plutot comme petit Yankee. Elle s'avança vers lui, sans trop l'approcher, elle s'était assurée de rester tout de meme un peu loin, on sait jamais, avec ce genre de personne on peut s'attendre à tout. Elle [fit un regard insolent, puis répliqua.

- On t'as jamais appris le respect ? On ne parle pas comme ça à quelqu'un qu'on ne connait pas. Tu veux peut-etre que je t'aprenne à respecter les autres ?

Il avait vraiment besoin d'une leçon, il n'était pas le genre de personne avec qui il fallait etre gentil, bien au contraire ! Elle s'en foutait carrément de sa réputation, et puis elle sentait qu'elle se devait de lui donner une correction, mais elle hésitait un peu, car il y'avait aprés tout beaucoup de gens qui la regardaient, et puis il avait dejà sa blessure, ce n'était pas la peine d'aggraver les choses, et se salir avec un Yankee, alors là non merci !
Aprés ces paroles, elle ne voulait meme pas écouter ce qu'il avait à dire, elle se redirigea vers la sortie, marchant tranquilement et affrontant le regard des autres, une jeune fille vint lui demander un autographe, et la complimenta sur la façon dont elle avait répondu au yankee, Sakiko en était assez satisfaite, elle souria à la jeune fille, puis continua ses pas, quand le Yankee reparla pour la troisième fois. Il lui dit qu'elle n'était d'aucun interet et qu'il n'avait aucune envie de jouer avec elle. Elle en ria legerement, oui, elle était entrain de se moquer de lui ! Franchement, comment faisait-il pour dire des choses aussi stupides ? Surement un don venu de nulle part. En plus Monsieur connait son nom ! Un progrés, finalement il n'est pas aussi bête que ça, il avait réussi à deviner ! Elle devait peut-etre lui applaudir ? Ah bonne idée, elle lui applaudit d'un air moqueur, et un sourire narquoit, puis répliqua.

- Bravo ! Tu as réussi à deviner ! T'es pas aussi bete que ça on dirait. Je crois bien que je t'ai donnée assez de temps, Bye le Yankee !

Enfin ! Elle s'était enfin débarassée lui. Au moment ou elle voulut sortir, elle se souvenut de ce qu'il lui avait dit, elle s'approcha de trés prés de lui, elle était nez à nez avec lui, puis le dévisagea du regard, elle était bien en face de lui.

- Et je ne jouerai jamais avec un Yankee comme toi.

Et c'était bien claire ! Il en était hors de question, à moins qu'elle soit saoulée, elle n"utilisera jamais le Yankee comme un passe-temps (homme), pour elle il est et restera toujours un malheureux petit yankee. Aprés ces jolis paroles, elle fit un petit sourire de satisfaction.

Shunta la laissait parler. Ce fut lorsqu’elle se mit face à lui, qu’il décida d’ouvrir la bouche.

Quel respect ? Pourquoi je respecterais quelqu’un comme toi qui s’attache au luxe ? Ah et euh… C’est pas de ma faute si tu es mauvaise joueuse !

Il fit une sorte de courbette ridicule, comme s’il ôtait son chapeau. Puis, il voulu partir, ce qu’il fit d’ailleurs. Il commençait à perdre son temps là… C’était vraiment pas du tout amusant s’il ne faisait rien pour se divertir. Ah lalala ! Les filles ne sont plus ce qu’elles étaient. Sûrement le côté américain…

Shunta marchait dans les rues, juste comme ça. Il se promenait sans regarder autour de lui. C’est alors qu’il vit un magasin de mangas. Ah ben oui ! Quoi qu’on en dise, Shunta avait gardé une âme de petit garçon, quelque part…

Il entra et commença à regarder les rayons. Il se dirigea presque immédiatement vers le rayon où étaient entreposé les Death Note. C’était l’un des séries préférées de Shunta. Pourquoi ? Trop long à énuméré…

Il feuilletait les bouquins, les regardant, mais sans les lire. Puis, il en choisit un. Ou plutôt, le dernier qu’il n’avait pas. Shunta les achetait en prenant tout son temps. S’il se dépêchait trop, il perdait le plaisir de lire, le plaisir du suspens ! Et ça, c’était loin d’être marrant.

Shunta alla vers la caisse et paya son livre. Il le rangea dans l’une des poches de sa veste puis sortit du magasin. Là, il tomba sur… perdu ! Ce n’était pas la mannequin hautaine, mais deux de ses camarades. A Shunta hein !

Les deux jeunes garçons, dont un semblait avoir la trentaine, saluèrent Shunta. Comment ? En l’appelant « chef » ! Ah oui… Shunta était le chef des Yankees du secteur Nord d’Akihabara. Un titre qu’il fallait qu’on respecte un minimum voyons ! Pour les gens qui ne sont pas des yankees, ça ne signifiait certainement rien. Mais pour un Yankee, ça signifiait beaucoup.

Eh ! Tu sais pas qui on a vu tout à l’heure ?

Laisse-moi deviner. Sakiko Kashiwagi, la mannequin ?

Comment tu sais ?

Une gamine hautaine… On en retient le nom.

Ben oui quoi ! Pour lui, elle était juste hautaine… Rien de plus.

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Quel respect ? Mais de quoi parlait-il ? Le respect est quelque chose de trés important, si on veut communiquer avec les autres, il faut avant tout les respecter, et ce pauvre Yankee ne savait pas ce que cela voulait dire.

Ce n'était pas la première fois qu'elle allait faire face à ce genre de problème, en fait, elle en avait l'habitude, elle vivait cela presque chaque jour, à cause de sa beauté plusieurs hommes viennent l'aborder en ne montrant aucun signe de respect. En temps normal, elle leur donne un gros coup de pied dans la zone la plus sensible de leur corps, pas la peine de vous donner plus de détails, puis elle part suivit de son garde du corps.

Elle était un peu comme la mannequin rebelle, elle essayait plusieurs fois de se retenir pour etre gentille au moins une fois, mais elle n'y arrivait pas, c'était plus fort qu'elle, elle se sentait comme obligée de donner une petite correction à ce genre de personnes.

Elle fit au Yankee un regard glacial, puis s'éloigna pour se diriger vers un autre magasin, voir si il y'a quelque chose d'autre à acheter, elle fit le tour des magasins, il n'y avait rien d'interessant, tout ces machines, c'était trop compliqué pour elle, les vendeurs avaient beau lui expliquer le contexte, elle n'y comprenait rien. Pourquoi vouloir inventer une machine qui fait presque toutes les taches ménagères alors qu'on peut els faire nous meme, ou payer une servante pour le faire, cela réduira du taux de chomage dans la pays. M'enfin, les humains son paresseux, et aimeraient se simplifer la vie en oubliant les graves conséquences que cela pourrait engendrer.

Elle avait peut-etre un peu trop marché ne ? Elle décida de se reposer un moment, elle s'assit donc sur un banc, regardant tranquilement les passants, elle vit ensuite le Yankee se diriger vers un magasin de.. MANGA ! Elle se disait justement qu'il n'était qu'un gamin, aprés tout les manas iraient bien avec un Yankee comme lui. Deux autres Yankee avaient l'air de le suivre, avaient-ils quelque chose contre lui ? Allait-il y avoir une bagarre ? Elle en était toute excitée, en voulant rapidement se diriger vers le magasin pour voir la scène de la bagarre, son talon se cassa, elle s'agenouilla pour voir l'état dans lequel il était. Elle vait vraiment la poisse ! Aprés une courte durée de reflexion, elle finit par casser l'autre talon, elle était un génie ! Enfin pas vraiment..

Mais bon, ça ne se voyait pas vraiment que c'était cassé, et puis elle n'en aait rien à faire, elle était belle avec ou sans ses talons ! Elle entra finalement au magasin, cela pourrait parraitre un peu bizarre pour une mannequin ayant vecut en amérique comme Sakiko, mais elle adorait lire le Yaoi. Elle trouvait que les relations entre deux hommes étaient vraiment Kawaii, elle en lisait tout le temps, il fallait donc qu'elle s'achete un manga Yaoi, en toute discrétion ? Non, elle aimait le Yaoi et elle en était fière. Elle regarda le Yankee, tout en le mérpisant, puis se dirigea vers le rayon Yaoi, elle voulait la suite du manga "CUT", elle la trouva, elle était dejà sorti au japon, alors qu'en amérique on prévoyait sa sortie le mois prochain. Elle prit son mangas puis se dirigea vers la caisse.

MY GOSHH !! Le Yankee était lui aussi là à se payer un manga, mais il n'était pas sensé se battre avec les autres Yankee ? Sakiko en avait oublié la bagarre avec tout ce Yaoi autour d'elle, elle ne le regarda meme pas, puis termina son chemin. Ses autres Yankee était entrain de lui parler, Sakiko venait d'entrendre son nom et son prénom prononcé par ce gamin de Yankee.

Il parlait donc d'elle, elle s'interessa à la discussion mais trés discrétement, il venait de la traiter de gamine hautaine. Non mais pour qui se prenait-il ? Un Yankee invincible ? Elle le dévisagea du regard, puis tout en payant son mangas elle s'approcha de lui, puis lui chuchotta à son oreille.

- Tu n'es pas mieux que moi. Petit gamin Yankee, tu ferais mieux d'aller jouer ailleurs.

Elle paya son manga, puis se dirigea vers la sortie, avec un sourire de satisfaction aux lèvres.

Cette fille revenait, en lançant une réplique qui fit juste hausser un sourcil à Shunta. Elle utilisait la même réplique que lui ! Mon dieu… Mais quel manque impressionnant d’imagination ! C’en était désespérant… Alors qu’elle lui tournait le dos, Shunta se mit à sourire. Décidemment, cette fille, Sakiko, était plus qu’intéressante.

L’un des yankees donna à Shunta un paquet. Il l’ouvrit et vit que c’était son appareil photo, qu’il lui avait donné à réparer. Shunta remercia son ami d’une poignée de main puis les deux hommes partirent. Shunta, lui, accrocha l’appareil photo autour de lui, grâce à la bandoulière. Il recommença à marcher, lorsqu’il vit encore devant lui la demoiselle. Shunta fut prit d’une irrésistible envie de l’embêter…

Il se souvenait de ce qu’elle lui avait dit et s’approcha d’elle, discrètement, et se mit juste à côté d’elle, toujours en marchant. D’un ton indifférent, même s’il se retenait un peu de rire et même de sourire, car il était amusé par cette fille :

Tu ne dois pas avoir beaucoup de neurones, pour manquer autant d’imagination en copiant mes répliques.

Les deux jeunes gens s’arrêtèrent et évidemment, Sakiko répliqua. Pourquoi n’aurait-elle pas répliqué ? Elle avait un caractère bien trempé, comme Shunta. Du moins, c’est ce qu’il se disait. Il se disait qu’elle avait autant un sale caractère que lui. Ca allait faire des étincelles entre eux… Qui se brûlera en premier ? Peu importe, car les deux voudront continuer, même s’ils sont brûlés.

Shunta haussa un sourcil à la réplique de la demoiselle. Il eut un sourire amusé. Cette fille lui plaisait beaucoup… C’était une excellente partenaire de jeu ! Shunta se mit à bailler ouvertement. Pourquoi ? Parce qu’il voulait l’énerver. Elle semblait croire qu’il lui manquait de respect, alors que selon ses principes à lui, il la respectait énormément ! Mais pour elle, ce ne devait sûrement pas être le cas.

T’es vraiment… pas comme les autres. Par rapport à ton caractère.

Shunta se passa une mains dans ses cheveux puis se retint de se mordre la lèvre. Ah… Il avait envie de l’embêter encore… Mais cette fois, il allait avoir des répercutions, c’était certain ! Mais c’était trop tentant… Embêter une fille comme Sakiko, même si on risquait quelque chose, impossible d’y résister.

Tout se passa vite. Shunta s’approcha vite de Sakiko, posant ses mains sur les bras de demoiselles, avant de l’embrasser. Rapide ou long ? Entre les deux en fait. Pour en profiter, car il se surprit à apprécier ce baiser, mais pas trop long non plus pour éviter qu’elle n’ait le temps de le mordre. Même si elle ne pouvait pas vraiment…

Shunta s’éloigna un peu de la demoiselle. Il savait, et il l’avait embrassée en toutes connaissances des risques, qu’elle allait répliquer. Il allait sûrement prendre un coup… Ca, il y avait 90% de chances qu’elle le frappe. Mais qu’est-ce que la vie sans risques ? Jouer avec le feu ou vivre dans l’ennui perpétuel. Le choix est vite fait !

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Sakiko copier ses répliques ? Qu'avait-elle copié ? Juste le Ailleurs, ce mot n'était pas sa propriété, cela prouvait que ce Yankee n'avait rien dans la cervelle, il devait juste garder en tête des bagarres pas intéressantes entre chefs yankees.

M'enfin se préoccuper de ce qu'il pense serait une perte de temps pour Sakiko, elle s'arrêta de marcher en entendant ses paroles. Mais qu’avait-il à lui répondre à chaque fois qu’elle lui disait quelque chose, il ne pouvait pas se contenter de se taire et de la laisser tranquille ? Décidément, il ne faisait que ce qui l’embêtait, mais elle n’en était pas vraiment énervée, c’est juste que ça la mettait un petit peu hors d’elle, elle ressentait un peu de haine envers lui, elle n’aimait pas du tout ses réactions, normalement on se plie toujours à ses quatre volontés, mais avec lui ce n’était pas le cas. Elle le dévisagea un moment du regard, elle ne savait pas vraiment quoi lui répondre. Elle avait vraiment envie de l’énerver, de l’embêter, mais comment faire ? Il venait apparemment de recevoir un appareil photo, quelle chance !

Une bonne occasion pour elle de le mettre hors de lui. Elle s’approcha dangereusement du petit Yankee, puis tout en lui faisant croire qu’elle allait l’embrasser prit son appareil photo, elle ne la tenait pas très bien, on pourrait même dire qu’elle allait tomber, elle s’en moquait de toute façon. Elle fit un petit haussement de sourcil, puis avec un sourire moqueur répliqua, d’un ton très calme.

- Alors le petit Yankee est photographe ? Laisse moi rire, cet appareil photo est dans un sale état, il faut le jeter je pense ne ?

Avant de jeter son appareil photo, elle fit discrètement signe à son garde du corps de le réceptionner, bien sur le Yankee n’y avait vu que du feu. Elle jeta donc l’appareil, avec le sourire, un sourire de satisfaction comme d’habitude =). Le Yankee était devenu tout pâle, si ce n’est qu’il est déjà suffisamment pale de nature, alors il ne manquait plus qu’il le soit encore plus. Sa couleur faisait vraiment peur à voir, était-ce un crime de jeter un appareil photo ? Son garde du corps finit par attraper l’appareil photo comme prévu, puis le donna à Sakiko, celle-ci toujours avec son fameux sourire de satisfaction, se dirigea vers le Yankee puis lui donna son cher appareil photo, il ne fallait pas jouer avec le feux. Elle pouvait très bien jeter son appareil photo et la casser, mais elle n’était pas de ce genre, et puis cela l’obligerait à passer un peu plus de temps avec lui, pour lui acheter son appareil photo, alors non merci. Elle voulait juste l’embêter un peu en lui faisant peur rien de plus.

La Yankee répliqua en disant quelque chose de très intriguant, il venait de lui dire qu’elle n’était pas comme les autres. Sakiko en fut légèrement amusée, bien sur qu’elle n’était pas comme les autres ! C’est une mannequin après tout, il avait beaucoup de chances de lui parler, heureusement que Sakiko est plutôt modeste. Elle lui donne du temps et elle lui parle, ça lui a vraiment demandé de faire beaucoup d’efforts, car en temps normal, elle ne lui aurait même pas parlé, mais elle l’avait bousculé, il fallait donc qu’elle s’excuse, Raahh si seulement elle avait fait attention, tout ça ne serait pas arrivé. Il termina en disant que c’était par rapport à son caractère, mais qu’avait-elle de si spécial ? Avouons, que des mannequins rebelles qui n’aiment pas recevoir des ordres ça ne court pas les rues, mais pourquoi lui avait-il dit une chose pareille ? Pour l’énerver ? Et bien c’est raté ! Ou était-il tombé sous son charme, chose qui n’est pas très étonnante, car Sakiko est après tout très belle, et ce serait étrange de la voir et de ne pas en tomber amoureux.

Elle le regarda un moment comme pour lui dire « Hein ? » mais très froidement. MY GOD ! Sakiko était maintenant entrain d’embrasser le Yankee. Comment tout ça s’était passé ? Faut dire qu’il y va très vite le petit ! Il s’était approché d’elle avec une vitesse assez incroyable, puis en déposant ses mains sur les bras de Sakiko, il posa ses lèvres sur les siennes, c’est qu’il y allait fort le Yankee ! Ils n’étaient pas sensé se chamailler ? Il devait vraiment être en manque de bisous pour lui faire une chose pareille. La jeune Kashiwagi en fut toute choquée, enfin mettez vous un peu à sa place, (même si je ne souhaite pas ça, même à ma pire ennemie) elle venait d’embrasser un inconnu dans un lieu public, espérant juste qu’il n’y a pas de paparazzis dans les parages, après tout elle n’était pas en Amérique mais au japon. Sa popularité n’était pas aussi grande qu’en Amérique. Elle resta immobile, et le Yankee en profitait pour rallonger un peu le temps du baiser, il se décida enfin s’éloigner. Elle clignota de l’œil, comme pour se réveiller et se dire « Mais Sakiko réagit ! Ce c*n vient de commettre l’irréparable ! » Elle lui fit un regard très très trèèès glacial. It’s the revenge time ! Elle lui fit deux bonnes gifles, suivit d’un coup de pied dans la Zone sensible chez l’homme, pas la peine de préciser laquelle. Elle ne voulait bien sur pas qu’il meure (enfin si xD) mais elle ne voulait surtout pas passer le reste de sa vie en prison pour le meurtre d’un Yankee. Donc le coup de pied n’était pas trop dur, mais assez dur pour qu’il puisse ressentir un peu très grosse douleur. Elle se décida finalement à répliquer, elle était très en colère.

- Tu refais ça, et je t’envoie directement en enfer. Crois moi, je n’hésiterai pas à le faire.

Oui, elle n’hésitera pas à la faire si il refaisait ce même geste. Qu’elle aille en prison si il le faut. Ce gamin méritait une correction, et cela malgré tous les problèmes que ça allait engendrer, elle n’en avait rien à faire.

Après ce baiser, elle le frappa, et pas qu’un peu. Deux baffes, et en prime un coup dans les *censuré*. Shunta eut mal sur le coup, qu’il dut se poser les mains dessus et se mordre la lèvre. Elle n’y était pas allée de main morte ! Ce qui était le plus étrange par contre, c’est qu’il se mettait à rire. Intérieurement, il était totalement mort de rire. Pourquoi ? Non, il n’était pas masochiste, juste que ça prouvait qu’elle avait du caractère et qu’il venait tout juste de marquer un point. Il l’écouta parler, mais qu’à moitié vu qu’il se concentrait plutôt pour ne plus penser à la douleur, qui commençait enfin à s’estomper.

Il se releva enfin et poussa un long soupir, les yeux clos et un sourire amusé aux lèvres. Il rouvrit les yeux et regarda Sakiko. Shunta était vraiment très amusé par ce qu’elle venait de faire. Il se massa les joues, en jouant de sa mâchoire pour faire également s’estomper la douleur aigue mais très brève à ces endroits-là.

Toi t’aimes les triangles… Mais… J’avoue que j’ai mérité les baffes. Le coup entre les jambes par contre, c’était peut-être pas la peine.

Les douleurs étaient finalement parties. Tant mieux ! C’était pas forcément agréable, mais bon. Au final, on en garde toujours un bon souvenir ! Surtout quand c’est vous qui venez de marquer le point ! Shunta prenait ça pour un jeu… Et cette fille semblait être un excellente partenaire de jeu. Il reprenait enfin complètement son souffle. Il reprit son air sérieux quoique légèrement amusé.

Tu comptes m’envoyer en Enfer ? Je sais que c’est là que j’irais quand je mourrais mais bon… C’est pas ça qui m’empêchera de recommencer bien au contraire.

Un petit sourire sadique se dessina sur les lèvres de Shunta. L’Enfer, il savait que c’était ce qui l’attendait à sa mort. Ce n’était pas l’endroit réservé aux criminels ? Lui en était un après tout… Il n’avait pas tué, pas voler, pas violer… Mais il avait commis un crime. Celui qui touche l’esprit, et non pas le corps. L’inceste était un crime non ? Celui d’avoir obligé à accepter son amour à sa sœur jumelle.

Shunta se mit à rire, puis étendit les bras. Il la regardait d’un air sérieux. Hum ? Non, il n’avait pas peur de mourir… Vu qu’il courrait après la mort, comme un playboy court après une femme. Elle ne devait sûrement pas comprendre.

Vas-y. Envoies-moi en Enfer. A moins que tu veuilles que je recommence ?

Encore un jeu… Il ne faisait que jouer. Elle devait certainement le comprendre que depuis le début, il ne faisait que de la chercher, que de la provoquer. Elle était une trop bonne partenaire de jeu pour qu’il laisse tomber. Et elle… On pourrait presque dire qu’elle y prenait goût, vu ce qu’elle avait fait avec l’appareil photo de Shunta. Alors, comment refuser de jouer alors qu’elle pouvait très bien s’en montrer capable ?

Invité

Le coup entre les jambes c'était peut-etre pas la peine ? Mais il faudrait qu'il soit content qu'elle ne l'ait pas tué. On n'embrasse pas une jeune fille comme ça, et surtout quand il s'agit d'une mannequin aussi connue que Sakiko, sa réputation allait en prendre un coup. Elle écoutait ses paroles mais restait toujours aussi énérvée, elle voulait se venger encore plus, ses petites tapes, ce n'était rien face à ce qu'il venait de lui faire. Elle le regarda d'un air assez froid, puis se décida à repliquer d'un ton à la fois calme et sadique.

- Tu mérites bien plus que ça, je ne permet pas à n'importe qui de m'embrasser.

Bon, d'accord son premier baiser était quand elle avait quatre ans, avec un camarade de classe, mais il n'était pas n'importe qui. Elle le connaissait, et lui au moins ne s'était pas jeté sur elle comme ça. Ce yankee faisait décidement tout pour se l'énerver, mais rien n'est perdu. Wait ~ Imaginez un peu, que si c'était son First Kiss ? C'est sur, elle l'aurait tué, et elle n'en serait pas encore soulagée, son premier baiser volé par un Yankee ? Il en était hors de question ! Elle ferait n'importe quoi pour remonter le temps, ou alors elle se couperait les lèvres, voir meme pire elle se suiciderai ! Mais heureusement pour elle ce n'était pas le cas, ce baiser était surement son centième baiser voir meme plus. Alors il n'avait aucune valeur pour elle, elle aurait aimé remonter le temps pour suprimer ce moment de sa vie, mais c'est trop tard, il n'y a malheureusement aucune machine qui puisse faire cela. GAMBATTE Sakiko ! Ce n'est qu'un mauvais cauchemar, tu finiras certainement par te reveiller ne ? Bon, ferme un peu les yeux, respire un bon coup puis ouvre tes yeux et il n'y aura personne, tu seras dans ton lit allongé, et tu te rendras compte que ce n'était qu'un mauvais rêve. Elle ouvre les yeux et..

CHOCK ! Le Yankee est toujours là, et il s'adresse à elle encore une fois. Mais c'est qu'il était bavard quand il s'y mettait, il lui dit qu'il recommencerai encore et que le fait d'aller en enfer ne le génait pas, ce mec était un diable ? Qui aimait aller en enfer ? Soit c'était un diable ce qui est impossible bien sur, il n'avait pas le physique provocant et attirant qu'avait les diables humains des films, bon d'accord j'avoue, Sakiko est vraiment accro aux mecs mystérieux et trés attirants, les méchants dans les films qui ont un regard et un sourire sadique, ça le faisait carrément fondre, ce Yankee jouait surement les durs ou peut-etre était-il fou ? Quelle chance avait-elle de tomber sur un psychopathe masochiste !
Mais il avait de la chance, ce jour là, elle était d'humeur joueuse, alors n'importe quelle victime irait ! Elle se décida finalement à réplique d'égale à elle meme.

- Si tu refais ça, tu risques de mourir dans vraiment pas trés longtemps. Et plus vite tu iras en enfer mieux ce sera pour moi. Je ne suis pas sadique, j'ai juste un peu de mal à supporter les personnes de ton genre tu vois ?

A ce moment là, elle avait une incroyable envie de meurtre, mais elle ne pouvait rien lui faire, ils étaient aprés tout dans un lieu public, et puis pour garder une bonne réputation il ne fallait pas qu'elle fasse quelque chose qu'elle risque de regretter aprés. Avouons quand meme, que sa réputation ne valait maintenant plus rien, on l'avait aprés tout vu embrasser un Yankee, et rien de pire ne pouvait lui arriver. De toute sa vie, personne n'avait osé l'approcher et encore moins l'embrasser, elle avait toujours du mal à croire que ce Yankee avait osé faire une chose pareille ! Il n'y avait qu'un seul mot pour décrire son comportement " P-A-T-H-E-T-I-Q-U-E ", oui il était pathétique ! Elle mit sa main sur son front et regarda le ciel d'un air " Oh my god ! Help ! " , puis se redressa, le Yankee n'en avait apparament pas marre, il lui demanda si elle voulait qu'il recommence ? Non mais c'était une blague ? Ne ? Rassurez moi, elle ne parle pas à un fou ? C'était bien une blague ? La réponse était tellement évidente, qu'elle ne savait pas si elle devait y répondre ou pas, m'enfin comme il était fou, il fallait bien lui répondre pour que tout soit clair dans sa tete une bonne fois pour toute.

- Ecoute moi bien, soit moins bete et essaie de raisonner comme une personne normal d'accord ? Si je voulais que tu recommences, tu crois vraiment que je t'aurais fais ces trois coups ? Parce que je ne suis pas folle pour me contredire à ce point.

Après ces paroles bizarrement sensés, venant de la part de Sakiko. Cette dernière au moment ou elle allait s'appreter à partir de cet endroit, et à quitter ce mauvais reve, son telephone sonna, elle avait mis une sonnerie de son groupe préféré " Last Alliance " , Oui elle adorait le rock, et les rockeurs, la plupart de ses ex étaient des rockeurs d'ailleurs, Hann' ~ que de souvenirs ! Elle prit son telephone puis se décida enfin à décrocher.

- Moshi Moshi ?
- Ah, manager.
- Quoi ? mais comment vous le savez ?
- Dejà ? ils y vont vite !
- D'accord.

Elle raccrocha ensuite, son manager venait de l'appeller, il était en colère apparement. Il venait de lui dire que l'ont lui avait envoyé des photos d'elle embrassant un jeune inconnu, elle en fut vraiment choquée, aprés ces paroles, elle rangea son téléphone dans son sac, puis fit un regard trés froid au Yankee. Ressentait-elle de la haine ? Oui ! Si à cause de lui, toute sa carrière venait à etre bousillé, elle ne le lui pardonnerait jamais. Elle s'approcha de trés prés de lui, puis lui chuchotta à son oreille :

- Je me vengerai.

Rancunnière ? Sakiko ? Pas vraiment, il est juste tout à fait normal de vouloir se venger d'une personne qui nous a crée un problème. Bon d'accord, elle avait un esprit sadique, mais elle n'était pas méchante, elle detestait l'injustice, et puis qui aimerait que l'on lui détruise ce qu'il avait construis et ce qu'il a de plus chère ? Il se trouve que ce que Sakiko avait de plus chère était sa carrière, et elle ne permettrait à personne de détruire tout ça. Personne, et surtout pas ce Yankee impoli !

Normal ? Mais Shunta était tout sauf normal ! Il savait que son esprit n’était pas stable, et il ne s’en vantait pas mais ne le niait pas non plus. Il se contenta de sourire d’un air amusé et quelque peu sadique, sans bouger. Sa conversation au téléphone, il s’en était foutu royalement. Il ne l’écoutait même pas et ne voulait pas se demander de quoi elle parlait avec son manager. Oui parce que ne pas écouter est une chose, ne pas entendre en est une autre !

Elle raccrocha et le foudroyait du regard. C’était sensé faire peur ? Shunta se contenta d’hausser les sourcils. Sakiko s’approcha et lui murmura à l’oreille qu’elle se vengerait. Ceci fit sourire Shunta qui posa sa main sur le visage de la demoiselle, le lui tenant par le bas de son visage.

Si tu veux bien te venger, fais-moi patienter.

Il approcha son visage du sien mais ne l’embrassa pas. Il faisait comme si mais non. Pourquoi ? Tout simplement pour lui dire sans paroles que sa vengeance ne lui faisait absolument pas peur. Bien au contraire même. Masochiste ? Un peu oui. Shunta s’éloigna de la mannequin après l’avoir saluée brièvement.

Il marchait dans les rues du quartier d’Akihabara, sans se soucier réellement de ce qu’il faisait, ni même d’où il allait. Regardant à gauche et à droite, il se contentait de satisfaire sa curiosité sur ce qui se passait autour de lui. C’est alors qu’il vit un banc, un banc vide, un banc où il n’y avait personne dessus. Shunta alla s’y allonger et mit ses bras derrière sa tête. Il ferma les yeux, prêt à faire une petite sieste…

Oh Kagawa !

Shunta rouvrit un œil et vit une silhouette au-dessus de lui. C’était un homme qu’il connaissait plutôt bien, vu qu’il était en conflit avec lui ! Shunta se redressa et s’assit sur le banc, fixant la racaille d’un air neutre, mais méfiant.

Yo, Tokomoto.

Le jeune s’installa sur le banc à côté. Les deux chefs de leur groupe discutèrent calmement, sans chercher la bagarre ou à provoquer l’autre. Soudain, Tokomoto donna un coup de coude à Shunta en lu disant de relever la tête et de regarder ce qu’il y avait pas loin devant. Shunta vit… oh non… Déjà ? Eh oui ! La mannequin Sakiko… Shunta soupira, ça l’ennuyait plus qu’autre chose.

T’as vu cette bombe ?

Je sais qu’elle est canon… Mais je préfère de loin son caractère.

Quoi ? Tu lui as parlé ? C’est une mannequin non ? Elle est super connue !

…

Shunta ne dit rien et se contenta d’hocher la tête, affirmatif. C’est alors que la racaille se leva et siffla bien fort et criant à la jeune fille :

Eh ! Tu sais que t’es bonne toi ?

Shunta ouvrit grand les yeux. L’une des choses qu’il n’aimait pas, c’était qu’on dise qu’une fille est « bonne ». Il se leva lentement et se tourna vers la racaille. Shunta avait les mains dans les poches et leva son pied bien haut, la jambe tendue, donant ainsi un coup à Tokomoto. Ce dernier se retrouva par terre, se massant la mâchoire.

Eh ! Qu’est-ce qui te prends ?

Je déteste qu’on dise qu’une fille est « bonne ». Ici, c’est mon territoire alors tu respectes mes règles.

Territoire ? Ils étaient dans le secteur Nord d’Akihabara… Et Shunta Kagawa était le Chef Yankee de cet endroit. On lui devait respect et obéissance… Shunta ne jouait pas les héros. Il voulait juste qu'on applique ses règles à la lettre.

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