[ . Sakurai Gakuen . ]
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 Prison de l'esprit ~ {Jiro}

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Dosanko S. Logan

Dosanko S. Logan


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MessageSujet: Prison de l'esprit ~ {Jiro}   Prison de l'esprit ~ {Jiro} EmptyVen 3 Avr - 14:28

Prison de l'esprit ~ {Jiro} Kkicon12Prison de l'esprit ~ {Jiro} Kkicon10
Seule, comme toujours,
J'attends celui qui m'aidera tous les jours.
J'ai des problèmes d'alcool, j'en suis consciente,
Et j'ai l'impression d'entamer une longue descente.

Prison de l'esprit.

    Le sommeil. Cruel bourreau l’arrachant, non pas à la réalité, mais à un repos dûment mérité. Pour certains, le pays des rêves est facile à atteindre, or, pour d’autres, il est impensable d’y parvenir. Pour ceux qui sont atteints de ce mal étrange, il n’y a guère de solution. Seulement l’espoir de s’endormir, sans passer par les interminables souvenirs. Dosanko faisait partie de ceux que l’on nomme insomniaque. Et puisque de nuit, elle était plutôt active, soit avec un gars ou un pote, elle roupillait pendant le jour, entre les cours. Remarque, c’était rare. Car d’habitude, un café suffisait pour la remettre d’aplomb. Cette nuit-ci avait été mouvementée. Elle avait encore corrompu la chair dans des désirs incontrôlés. Cette journée allait certainement se passer comme les autres. Ennuyante, exaspérante. Ni plus, ni moins. Au matin, elle s'était levée après une nuit remplie tantôt d'insomnies, tantôt de plaisirs. Ni plus ni moins, qu'une journée où on avait besoin de se saouler la gueule pour se sentir mieux, ni plus ni moins que des gens que l'on haïssait au point de vouloir frapper n'importe ou, ni plus ni moins qu'un dégoût incommensurable envers le genre humain, ni plus ni moins qu'une haine infinie enfouie en elle, ni plus ni moins qu'une intelligence qu'elle dédaignait puisqu'elle ne s'en servait pas, ni plus ni moins que la tristesse d'une vie merdique qu'elle cachait à merveille mais qui, intérieurement, la dévorait, ni plus ni moins qu'un dégoût profond des autres... Ni plus ni moins, mais tout cela était déjà énorme.

    Ceux qui se croient supérieurs et intangibles sont à la fois idiots et inconscients. Qu’ils sont nombreux, ceux qui dans leurs orgueils démesurés, enivrés dans des désirs incontrôlés, ont succombé dans des gestes passionnés, satisfaisant ainsi leurs faiblesses d’instincts purement basales ! La prudence devrait pourtant être de mise, dans cette société où l’accent se fait non pas sur la charité et la valeur de la privation, mais le plaisir et l’importance d’apaiser nos pulsions. Monde sans contenances, marionnette se laissant diriger par la perfidie de cette forme qui maintient l’âme sur Terre. Comment lutter, lorsqu’on ne comprend pas l’importance d’une telle action ? Les efforts ne sont qu’un mot parmi tant d’autres, syllabes pourtant terribles aux paresseux, aux lâches et aux mécréants. Levez-vous donc, peuple sans volonté ! Méritons-nous vraiment la vie, lorsque l’existence se compose non pas de la présence des autres mais de l’auto-satisfaction ? Égoïsme, impureté, traîtrise… Les pires crimes ne sont-ils pas commis au nom de celui qui a succombé depuis longtemps à ses vices ? Elle n’était qu'une femme, simple mortelle, misérable poussière emplissant de son indigence le cœur de plusieurs hommes. Pauvres créatures, voluptueuses marionnettes qui ne sont, en sommes, que des objets. Ne savent-ils pas ce qu’ils font, ces êtres de la nuit, qui assouvissent sa nature ? Changer ? Non, ce verbe n’était pas intégré dans le vocabulaire de la jeune femme. La jeune adulte ne vit pas d’eau, ni de pain, mais de sang et de plaisir. Faut-il davantage pour effrayer les pures oreilles, l’honnêteté elle-même en est-elle devenue effrayante, tant sa véracité est monstrueuse ? Dans ce cas-ci, le mensonge devient une félicitée, un jardin de lys qui par sa blancheur, trompe l’âme qui ne cherche qu’à plaire à la perfection auquel elle aspire. Quelque chose qui la secoue, la tire de sa torpeur.

    Courir. Déroutée, juste ainsi, sans savoir où les pas précipités et désespérés peuvent mener. Allonger sa course sans regarder autour, confinée dans l’obsession qui ne veut quitter l’esprit, aveuglant de la sorte tout le reste, qui dans ces instant, n’a plus aucune importance. Entendre simplement le bruit fracassant des talons martelant le sol avec frénésie et l’échos ricochant sur le mur des couloirs du bâtiment. C’est de cette façon que Dosanko traversait les longs boyaux de la structure. Sa respiration haletante aux consonances sifflantes, presque asthmatiques, rythmait l’envol de cet oiseau noir, filant avec vivacité tout en laissant un nuage de malaise derrière lui. Ce matin là, elle s’était éveillée, en proie à un profond mal être. Il lui semblait être prise au piège par les anneaux étouffants d’un serpent. Chaque seconde laissant tomber les grains de sable du sablier du temps lui broyait l’âme comme le reptile broie les os. Une peur glacée avait commencé à couler dans ses veines et dès qu’elle en avait eu la possibilité, elle avait fui. Fuir son esprit et ses pensées. Mais, la malédiction cérébrale la poursuivait sans relâche et avec acharnement. Dosanko avait beau s’échapper, elle ne pouvait se dissocier de son esprit.

    Elle avait un certain temps avant de comprendre qu’il s’agissait d’un rêve. Et que ce dernier, à la place de s’enfuir peu à peu, gonflait ostensiblement et l’oppressait. Des images résiduelles défilaient devant ses yeux clos ou ouverts, mais trop rapidement pour pouvoir être déchiffrables. Et des paroles musicales obsédantes l’envahissaient, se répétant avec une clarté presque insupportable. La jeune femme se sentait perdue et ne sachant que faire pour affronter cela, elle s’était élancée dans les bâtiments scolaires. Non, elle ne pleurait pas. Même si l’envie ne lui manquait, tout restait coincé dans sa gorge trop serrée à en être nauséeux. Pourquoi se sentiment de solitude l’envahissait-il ? Être seule ne l’avait jamais dérangé, elle trouvait cela agréable parfois. Il s’agissait certainement de ce rêve indéfinissable. Soudain, elle arrêta nettement sa course folle et éperdue. Elle s’arrêta pour réfléchir de manière sensée. Peut-être vivait-elle encore dans le rêve. Peut-être n’était-il pas terminé. Dosanko avait l’irrésistible désir de s’éveiller en sursaut. Pour se rassurer, elle regarda attentivement autour d’elle. Les lieux étaient déserts. En collant son oreille contre la porte d’une salle de classe, elle ne perçut aucun son, hormis sa propre respiration saccadée. Dans les rêves, parfois, il n’y avait personne. Ceci constituait un petit argument pour la convaincre qu’elle était encore enfermée dans son sommeil. Et pourtant, le réalisme environnant était beaucoup trop troublant pour être négligé.

    Dosanko fuyait... Encore. Toujours. Elle courrait. Ne pas dormir. Dormir égalait des cauchemars et cela, elle ne pouvait pas se le permettre. Sans trop savoir dans quelle direction aller, elle marcha à la façon d’une marionnette, comme manipulée par des fils invisibles. Les flash persistaient et les chansons se mélangeaient. Un sentiment de vide l’enveloppait doucement et, ce fut sans qu’elle ne s’en aperçoive qu’elle poussa la porte du toit interdit. L’obscurité prenait rapidement le règne sur la luminosité matinale. Lorsqu’elle posa son pied gainé de cuir sur la première marche de pierre bleue, celle-ci lui donna un brusque frisson. Dosanko qui se trouvait à présent dans un état second, proche de l’amorphisme, fut comme arrachée. Elle eu l’impression de couler comme de l’eau, qui, stagnant tranquillement dans un bassin, venait d’être aspirée brutalement par la tuyauterie qui venait de s’ouvrir. Ces paroles crièrent. Dosanko se retourna pour voir qui avait put s’exprimer ainsi. Mais elle comprit rapidement que tout se passait dans son esprit. Horreur indicible. L’impression de devenir totalement folle la conquérait telle une avalanche.

    En tentant de s’oublier quelques instants, elle grimpa les quelques marches glacées qui lui restait. Nullement l'intention de dormir. Nullement l'intention d'aller quelque part. Simplement vagabonder... Fuir cette chambre sinistre avec des respirations à contre-temps l'une de l'autre. Fuir les autres personnes. Fuir son chagrin. Deux jours que ses compagnons ne l'avait pas vu dormir. Deux soirs qu'elle se couchait plus tard que les autres et qu'à l'aube, elle n'était déjà plus dans son lit. Croisant les bras pour se réchauffer sous la froideur des lieux, Dosanko vagabondait. L'air d'un fantôme, l'air d'une fille faible. Elle atterrit sur le toit, escaladant une échelle et fuyant encore une fois sont passé. La jeune femme s'accota à la barrière et fixa le vide... Elle ne faisait que regarder. En contre bas la magie du paysage. Elle ne faisait qu'observer et calculer ce qui se passait. Un grand blizzard soufflait sa tempête dans son cœur. Il lui semblait reconnaître la solitude. Peu à peu, elle comprenait son état tout en étant révulsée. C’était comme si à l’instant, elle mendiait la présence de quelqu’un car le sentiment d’être seule se faisait trop énorme pour pouvoir être bien supporté. Jamais de sa vie, elle n’avait eu de tels sentiments. Elle se dégoûtait elle-même d’en arriver là. Mais difficile de nier l’évidence. Quelque chose ou quelqu’un lui manquait terriblement et cela agissait sur son état. Elle ne se connaissait que trop bien...
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Jiro Kayashima

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MessageSujet: Re: Prison de l'esprit ~ {Jiro}   Prison de l'esprit ~ {Jiro} EmptyVen 3 Avr - 16:32

    Depuis quand on met du métal à la radio pour réveiller les gens? C'est bien ce que se demandait l'asiatique lorsque son réveil s'est mis à sonner. L'asiatique restait encore dans son lit jusqu'à ce que sa mère vienne en personne le réveiller...

    « Jiro, il faut se réveiller. Au faite, tu as retrouvé ton téléphone ? »
    « Non. Laisses moi maman, s'il te plait ! »

    L'enfant sauvage avait juste envie de tranquillité et c'était loin le cas vu que sa mère était à la limite de harcèlement avec le jeune homme. Ce dernier sentait sa tête si lourde, le corps avait du mal à ce sommeil qu'on disait pourtant si réparateur et dont il n'avait que lourdeur sur ses cuisses, ses bras, sa tête etc... Un peu dur mais que voulez-vous. Jiro avait quand même prit l'initiative de se lever et d'aller directement dans la douche, sous l'eau chaude.
    Bref, une préparation comme tout le monde, dans la joie et la bonne humeur. Le garçon partit de chez lui, en prenant la précaution que sa mère ne le voit pas. Sinon elle serait encore là à lui dire si il n'avait pas oublié sa chaine en Or rose qu'elle lui avait offert à son entrée au lycée ou encore un de ces livres qu'il n'ouvrirait que pour faire genre qu'il est occupé.

    Armé d'un bon manteau par dessus son uniforme, d'une paire de gant en laine et d'une bonne écharpe, Jiro monta dans la voiture de luxe qui allait l'emmener à Sakurai Gakuen. Pendant tout le trajet, il était dans ses rêves. A contempler le vide qu'était Tokyo, le jeune homme n'en avait que faire de tout : la télévision, ou encore le chauffeur qui lui disait son emploi du temps pour la journée. Il était bien là, personne pour lui dicter ce qu'il avait à faire, personne pour lui reprocher d'exister. Il pensait, à tout et à rien. Encore à son père qui lui reprochait presque d'exister il y a quelques années ou, peut-être à … réparer sa vie.
    Bref, pas le temps de repenser qu'il était déjà arrivé devant Sakurai. Il n'attendit même pas que le chauffeur descendes de la voiture pour sortir, et ouvrit la porte. Il se dirigeait alors vers l'entrée de l'école.

    Il sentit soudainement un frissonnement à cause du vent qui vint s'engouffrer dans son manteau. Il soupira et entra rapidement dans le bâtiment. C'est alors qu'il entendit son nom...


    « Kayashima-san! »
    «  Hm. »

    Il se retourna et là, un professeur. Par n'importe lequel, c'était celui d'art plastique. Jiro savait pourquoi le professeur voulait le voir, mais il ne disait rien. Il valait mieux rester passif, attentif et attendre que tout se passe.

    « Il me manque ton devoir, peut-être as-tu oublier de me le donner à la fin du cours? »
    « Ah, excusez moi. Il doit être chez moi. Et...excusez moi une seconde fois, je me sens pas bien, je vais faire un tour à l'air frais. »

    Crétin, tu en viens de dehors. Bref, l'adolescent n'attendit pas plus longtemps et vint se réfugier plus loin, la sortie la plus proche était la meilleure. Vraiment baka, s'il aurait su qu'il se retrouvait dans une sorte d'espace clos, il aurait choisit une autre porte. Bref, il sortit son portable...euuh non, c'était même pas son portable mais celui d'une fille, qu'il avait eu le malheur de se prendre pendant qu'il se faisait poursuivre par des délinquants.
    Il éclaira juste les lieux et vit qu'en faite, c'était l'escalier du lycée qui n'était pas du tout éclairer. Il se mit à rire bêtement, se trouvant à présent ridicule.

    Il escalada alors les escaliers pour finalement se retrouver sur le toit. La porte n'était même pas fermé qu'il aperçut une demoiselle sur le bord du toit, qui semblait … ailleurs? Des envies de suicides peut-être? C'était faisable dans cette école de fous. Il soupira, et sans faire de bruit, il referma la porte derrière lui. Jiro se dirigeait à présent vers la demoiselle et enlevant son manteau en bon gentleman, il le déposa sur les épaules de l'inconnue.


    « Tu risque d'attraper froid, ainsi. »

    Pas plus? On ne dit pas « bonjour » ou encore « tu vas bien? », quel impoli que faisait à ce moment là Jiro, en même temps, que pouvait-il faire de plus? Serait-elle d'accord de la présence du première année? On verra bien, il irait un peu plus loin si il la gênait puis en plus, il avait plus froid qu'elle maintenant! Elle avait bien de la chance que sa mère l'ai éduqué en gentil garçon et loin d'être méchant avec les filles...
    Bref...Il préférait éviter qu'elle se suicide devant lui, il se sentirait coupable de la laisser faire et elle ne semblait pas vraiment méchante pour la laisser faire pour cette raison. Le jeune homme ne fit rien de plus que venir juste à coté de la jeune femme, à suivre le regard de celle-ci vers le vide, le reste du monde...


    « Tu aurais du prendre un autre lieu pour ça, plus on est haut, plus on voit plus loin. Je ne peux pas dire que je te comprends, je ne te connais pas mais... bref... Shut x.x Gomen. »

    Il soupira et daignant un dernier regard vers le paysage qui s'offrait à eux, quoi qu'un peu triste avec le temps qu'il y a en ce moment. Jiro ne serait pas étonné de voir l'orage arrivé plus tard dans la journée. Le première année était bête et cela s'amplifiait en lui de secondes en secondes.
    Afin d'oublier cette tristesse qu'infligeait la saison, il fit dos à tout et assis sur le bord, pensant à une stratégie pour se montrer calme face à l'étudiante. Si elle se mettait à se montrer trop familière avec lui, il trouverait ce moment..étrange.
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Dosanko S. Logan

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MessageSujet: Re: Prison de l'esprit ~ {Jiro}   Prison de l'esprit ~ {Jiro} EmptyVen 3 Avr - 19:13


    Dès son plus jeune âge, Dosanko fut initiée à l'art du combat. Vivre dans la rue, au milieu de violeurs, gangsters, dealeurs et autre obligeait à savoir se défendre dans un monde où la survie était rude et ostentatoire. Elle a appris à ne jamais reculer, à ne jamais se rendre. A l'âge de quatorze ans, elle quitta le taudis insalubre qu'elle devait appeler "Maison" pour aller à la rue et, ainsi donc, entrer dans un monde de violence, de haine et de sang. Un caractère forgé par l'endurance menée à la rue avait forcé la jeune fille à se battre, l'avait affamée, l'avait poussée à voler et s'il le fallait, à tuer. Entrainée à ne montrer ni peur, ni douleur, ni pitié. Sans cesse mise à l'épreuve, jetée dans la nature, seule avec son intelligence et sa volonté face à la fureur du monde. C'était son initiation, ce temps dans la nature sauvage des quartiers mal fréquentés de Tokyo où elle était partie vivre. Les gens qui venaient l'emmerder tournaient autour d'elle. La nuit, dans le froid hivernal et l'obscurité. Des couteaux noirs aiguisés et acérés. Les cheveux sombres comme la nuit. Des yeux rougeoyants tels des rubis sortis tout droit du gouffre de l'enfer. Ce Démon humain, comme Dosanko les appelait, renifle, savourant l'odeur du festin à venir. Ce n'est pas la peur qui la tient, juste un sans plus aigu des choses. L'air froid dans ses poumons, les arbres courbés par le vent dans la nuit qui tombe. Ses mains sont fermes, sa position parfaite, elle frappe... Ainsi donc, la fillette devenue jeune femme oubliée de tous revient. Elle revient pour cracher son venin à la gueule des autres. Aujourd'hui, celui sur lequel va tomber son poison n'a pas encore de nom. Cela fait plus de trois ans depuis les ruelles et les hivers glacials. Et maintenant, comme alors, une jeune femme à l'esprit féroce approche, patiente et confiance, savourant le festin à l'avance. Mais cette jeune femme est faite de colère et de rage, de vengeance et d'amertume. Un esprit vaste et tordu au delà de l'imaginable, prête à dévorer quiconque se mettra en travers de son chemin. Prête à détruire le seul exemple au monde de raison et de bonté. La jeune femme approche et c'est sa vie pourrie elle-même qui l'a provoquée...

    Dosanko avait fini par atterrir sur le toit. Elle portait les mêmes vêtements que le jour d'avant, sauf les sous-vêtements, bien sûr. La seule différences était que ces longs cheveux bruns tirants sur le doré foncé étaient maintenant libres et voletaient tranquillement sous le souffle. La jeune femme leva la tête vers le soleil levant. Il était presque plein... Le reflet doré qu'il renvoyait faisait des yeux de la jeune fille un vert orangé qui aurait dû être beaucoup plus éclatant que d'habitude mais qui était terne, vide et sans expression ce matin. La demoiselle se rapprocha du bord et s'arrêta devant le grand vide qui s'étendait sous ses pieds. A la pensée de se jeter dans ce néant total, Dosanko rigola sèchement. Aujourd'hui, serait-elle capable de renouveler ce qu'elle avait tenté auparavant ? Sans doute... Chaque soir depuis quelques temps, elle pleure, elle ne fait que ça... Pourquoi ? Elle n'en a aucune idée. Parce qu'elle ne sait plus trop... Il y a tellement de choses, la faiblesse règne dans son coeur... Elle est faible ! Elle a trop peur. Peur de quoi ? De beaucoup de choses qui semblent si banales. Peur de souffrir, d'avoir mal à cause de quelqu'un. Pourquoi comme ça ? Parce que son départ de la maison, quelques temps auparavant, lui a fait remarquer tellement de choses. Que les "Problèmes" qu'elle avait n'en n'étaient pas au fond. C'était du superficiel. Elle voudrait tellement redevenir la petite fille qui comprenait rien à la vie... Qui ne se souciait pas trop de son avenir. La fille qui riait plus qu'elle ne pleurait. La fille qui avait une belle vie, ou plutôt, celle qui ne voyait pas les malheurs de la vie. Car maintenant elle a l'impression de ne voir que ça. Ce qui lui manque ? C'est le courage, la confiance, la force... Voila pourquoi Dosanko est si faible en ce moment, Tout et rien lui manque énormément à la fois...

    Des centaines de pensées différentes se bousculaient dans sa tête. Dosanko savait pertinemment qu'elle était lunatique, mais jusqu'à présent ce point de caractère ne s'était jamais répercuté sur elle. Bon, peut-être que cela n'était pas le fait d'être lunatique, mais après tout, c'était une bonne excuse qu'elle se donnait à elle-même pour ne pas réaliser qu'elle était complètement perdue. Et ouais, changer de vie aussi rapidement n'était pas une chose facile et très vite son passé lui revenait en pleine face. Le toit était devenu son endroit préféré. Elle y avait mis les pieds la veille au soir. Elle avait aimé l'impression de liberté qu'elle avait contre le vide. L'impression de liberté qui l'envahissait, la saoulait complètement. Elle aimait cette impression qui était là devant elle, ce vide intersidérale. Cette impression que le moindre faux pas pouvait nous emporter dans une mort légère et douloureuse. Une mort libératrice. Fini de penser. Fini de ruminer ses sombres histoires qui la hantait. La mort comme solution, comme délivrance. De ses mots que l'on disait trop facilement lorsque l'on se sentait déprimé et brisé. "Plutôt mille fois la mort." Une phrase refroidie. Un de ses clichés mille fois trop usés qui se tuait lentement en perdant son sens. Les gens n'avaient pas réalisés que la mort pouvait être une solution plus légère que la vie.

    Ne pas paraitre désespérée. Ne pas avoir envie de leur montrer qu'elle allait lâcher. Elle voulait tomber. Mais en aurait-elle le courage ? Arriverait-elle à lancer en bas du toit ? Elle s'était lentement assise, avait la tête posée sur ses genoux et entourée par ses deux mains quasiment rouges à cause du froid. Rien de tel qu'un lendemain de soir de déprime pour se bourrer la tronche. Dosanko sortit de sa poche un paquet de cigarette sur lequel il était marqué "Camel", elle en sortit une drôle de cigarette magique et elle l'alluma. Une odeur naturelle d'herbe séchée en sorti et dès la première bouffée le sourire revint aux lèvres de la jeune femme, y avait pas à dire, rien de tel qu'un bon pétard pour se remettre d'aplomb. Elle se releva et se repositionna devant le gouffre qui se trouvait devant elle. La jeune femme n'entendit pas quelqu'un arriver, elle était bien trop ancrée dans ses pensées. Elle ne sentit pas non plus quelque chose se poser sur ses épaules, la notion de touché ou de réalité lui était complètement étrangère. Un moment de silence, d'absence et peut être bien de solitude, voilà ce que s'était pour Dosanko. Ces quelques secondes qui venaient de s'écouler, avant cette simple phrase qui fut prononcée. Son esprit s'était tout bonnement égaré pendant quelques secondes, Dieu seul savait où. Quelques images revenant, ça et là, d'une discussion qui n'en était pas une. D'une multitude qui ont été et ne seront plus. Elle aurait pu en sourire, presque... Mais ça ne sera pas le cas. L'enveloppe extérieure on ne peut plus calme. On ne peut plus flegmatique. Un rien imperturbable et tellement imprévisible. Dosanko était finalement un mélange bien plus détonnant qu'il n'y paraissait. On dit bien qu'il ne faut pas se fier a l'eau qui dort. Autant dire que si Dosanko était l'eau, il est évidement qu'elle dormirait beaucoup. Ses réveils étaient souvent craints. Parfois appréciés. Trop souvent incompris. Tout aussi flegmatique et paresseuse qu'elle ne peut être calculatrice et très patiente. La jeune femme n'est finalement qu'une double facette d'une même personne. Rarement vu, souvent oublié.

    Vivre. Parce qu'il faut bien avancer, parce qu'on y est obligé. Vivre sans le vouloir, camoufler en réalité les noires pensées que l'on ressent étrangement pour cette vie non voulu que l'on traine. Le bonheur n'est que le fruit de notre imagination, l'amitié véritable reste une Illusion. Pourquoi ne pas mourir à la naissance ? À cette époque où nous n'avons conscience de rien. Comme certains aimeraient passer de l'autre côté, dans l'autre monde où le passé est effacé. La joie a laissé place à la dépression, l'insouciance à l'appréhension, l'amitié à la trahison. Si vivre implique souffrir, le seul désir devrait être d'en finir... Dosanko se pose sur le bois du toit rongé par les années. C’est douillet, c’est mou. Elle se sent un peu comme une condamnée à mort. Elle arrive à un moment de sa vie où ça n’a plus vraiment d’importante. Vivre, mourir, on s’en fout. Et elle attend. Dosanko a horreur d’attendre. C’est une chose d’attendre la fin d'un cours, la fin de la journée. Tout ça est réglé. À chaque étape, elle sait combien de temps elle peut dormir. Mais là, le temps est indéfini. C’est une chose d’attendre les inter cours, c’en est une autre de patienter pour quelque chose qui n’existe pas. Côté âme, elle n’est pas grand-chose. L’âme-sœur. Le mariage. Jamais. La jeune femme essaie de grignoter chaque fois un peu plus des principes qu’ont les autres. Ses principes à elle c’est vivre. Vivre, c’est toucher. Caresser. S’embrasser. Oui, grignoter un peu plus haut, grignoter un peu plus bas. Se déshabiller. Être nus l’un contre l’autre. Chasser les parties secrètes du corps, chasser les secrets. Vivre tant que l’on peut. Vivre si l’on peut. Mais l’expérience montre qu’on n’y arrive pas toujours. Et demain on sera mort. Tant pis. On lui fait la morale, là-dessus. Sans arrêts. Remue-toi, prends ton destin en main. Il n’y a rien de plus énervant que quelqu’un qui te dit ça. Ça pèse combien de tonnes, un destin ? Le sien ne doit pas être bien lourd. Le sien est en train de s’éparpiller. Comme des confettis. En moins gai.

    Elle rêve. À quoi rêve-t-elle ? Est-elle seulement capable de rêver ? Elle ne le sait pas... C'est vrai. Pour être capable de rêver, il faut pouvoir formuler ses rêves. Pour savoir ce que l'on veut, il faut avoir une idée. Pour poser une question, il faut imaginer ce que l'on veut savoir. Pour imaginer, penser, il faut être quelqu'un et Dosanko n'est personne. Comme si c'était facile. Tout le monde voudrait savoir les rêves de tout le monde. Ils sont beaux, toujours en train de vous demander, de vous extorquer vos rêves. " Dis-moi tes rêves et je te fous la paix ". Ça pourrait être une bonne affaire pour tous les gens, mais tout le monde ne connait pas ses rêves. Comme s'il y avait des échelles qui montent tout droit aux rêves et qu'il suffisait de mettre un pied devant l'autre pour les atteindre. Un pied devant l'autre, mais tout ce qu'on fait, c'est marcher. Elle ne veut pas partir. Elle veut faire une cure de sommeil. La jeune femme veut dormir. Il faut faire ce qu'on fait bien, ce qui vient facilement. C'est ce que Dosanko fait le mieux au monde. Dormir et faire l'amour. Pourquoi s'entêter avec le reste, ce qui n'est que futilité, ce qui ne sert à rien.

    Alors que son esprit divaguait sur les rivages de l’inconscience sans rêve, juste des passages de blanc, d’autres de noir, Dosanko se senti ré-aspirée vers la réalité. Comme soumise à la brise d’un printemps, elle se sentait comme secouée, mais sans brutalité. Mais une part d’elle même désirait encore sombrer dans cet infini. Une présence - qu'elle n'avait pas vue jusque maintenant - la fit bêtement réagir. Ses yeux s’ouvrirent à demi. Une silhouette floue et déformée se dessinait tant bien que mal. Puis ses paupières retombèrent. Une voix lui parvenait mais le sens des mots lui échappa. Que disait-elle, cette voix ? Était-ce masculin ? Féminin ? Peut-être les deux ? Elle voulu rouvrir les yeux pour le savoir. Une image à peine plus nette se présentait. Elle distinguait une courte chevelure foncée, un vissages aux traits vraisemblablement fins orné de perles foncées. La personne avait tout d’une créature Masculine. Mais cela ne l’aida pas à comprendre les mots qui avaient été prononcés. Il fallait qu’elle dise quelque chose à cette personne qui se tenait près d’elle. Ce jeune homme, sans doute élève, venait d’avoir la chance ou la malchance de trouver Dosanko dans cet état. D’autant plus que cela ne lui arrivait que très rarement d’être réduite en loque, comme une poupée cassée qu’on a jeté au fond d’un tiroir et qui prend la poussière. Bon... Qu'allait-elle répondre ? Une personne qui en trouvait une autre dans son état disait quoi ? Ça va ? Dans ce cas, elle devait répondre qu'elle allait bien. Et s'il n'avait pas demandé cela ? Les pensées s'entrechoquaient dans son esprit, elle ne savait comment réagir et fixait le jeune homme d'un regard perdu. Et elle se risqua.

    - Ouais, ça va.
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Jiro Kayashima

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MessageSujet: Re: Prison de l'esprit ~ {Jiro}   Prison de l'esprit ~ {Jiro} EmptyDim 5 Avr - 15:15

    Le temps qui faisait dehors, agissait-il vraiment sur la personnalité des gens? Ou plutôt sur les sentiments de chaque personne qui se sentait faillir le temps de se laisser morfondre dans la tristesse. L'asiatique s'en était protéger de cet grisaille. Et c'est dans cet état d'esprit que Jiro avait monté pas à pas les escaliers afin d'accéder au toit. Une journée qui commençait mal, elle ne pouvait que bien se finir bien, non? Du moins, cette idée se confirma lorsqu'il eut vu la silhouette de la demoiselle.
    Il se souciait bien de voir une fille être assise de cette manière, face au vide. On pourrait croire qu'elle voudrait sauter, ou alors qu'elle attente un quelconque signe. Même si l'asiatique s'était approché d'elle et avait déposé son manteau sur ses épaules; rien n'y faisait.

    Quel dilemme. Vivait-elle encore? La question était bien posée. Cette fille, à en juger la silhouette fine et le port de la jupe, ne semblait pas ressentir la présence si imposante de Jiro. Il se savait parfois silencieux mais là, c'était vraiment trop gros pour qu'elle ne le remarque pas. Le première année regardait fixement l'inconnue et s'attendait même à quelques réponses de la part de cette fille... Cela remplirait le gouffre de questions qu'avait le bad boy dans sa tête...
    Bon, on fait quoi maintenant ? On attends patiemment jusqu'à ce que la limite que s'imposait Jiro ou alors on va essayer de la réconforter du mieux qu'on pouvait? Mais bon... Jiro est à présent dans un moment de sa vie où il ferait mieux de se montrer romantique avec les femmes, donc faire en sorte de ne pas laisser seule la jeune femme pour qu'elle ne fasse pas de bêtises. Il les savait fragile sous ses apparences souvent dominatrice, et il ne voulait pas lâcher du regard cette fille qui était si proche de tomber...

    Et même lorsque leurs regards se croisaient, il comprit bien vite qu'elle n'était pas bien. Une occidentale comme elle, était souvent plus jolie avec un sourire sur les lèvres, la gaieté qui ne la lâcherait pas. Il était donc dur pour lui de deviner ce qui se passait dans la tête de la jeune fille; et de nombreuses suppositions se créaient dans sa tête. Elle s'était fait plaqué par son petit ami ? Une moyenne peu acceptable pour un passage à une nouvelle année ? Une personne est morte dans sa famille? Enfin, vous l'aurez compris, tout était envisageable de la part de la demoiselle... Même le mensonge qu'elle sortait si faiblement. « Ouais, ça va. » Genre elle allait bien, il fallait pas prendre Jiro pour un con, et il allait lui faire remarquer cela.


    « Me prends pas comme un de ces crétins qui serait capable de te laisser là, alors qu'on dirait que c'est la fin du monde pour toi. C'est ce qui me déplait chez les femmes, un tue l'amour, elles ne savent pas se battre même dans le plus mauvais des moments. »

    Il y allait franchement et c'était le mieux. La vérité était toujours bonne à prendre et dans le bon sens. Car Jiro était loin du reprocher quoi que ce soit et il ne lâcherait pas la jeune fille vu qu'il était impliqué dans son affaire. Bah oui, si elle saute, il sera accuser de non assistance à personne en danger, et si cette fille est puissante par le pouvoir de ses parents, il risquait de mourir juste après cela. Bien des choses qui faisaient que Jiro restait ici, en train de se geler le corps.
    Non, il ne regrettait pas d'avoir donner son manteau mais il fait pas très chaud ici et avec le temps qu'il faisait, Jiro avait envie de penser plus positivement. Bon, Gambatte Jiro, tu peux le faire!! C'est pas comme ci tu n'avais rien tenter.


    « C'est quand que tu sautes? »

    Non, il aidait vraiment pas là, et je dirais même pas du tout ! Enfin, on le pense au début mais si on réfléchissait au ton de la voix qu'il avait employé : un lacement de la situation, une sorte de dépêche toi j'ai pas que ça à faire. Vous comprendrez l'asiatique essayait de lui montrer qu'elle était pathétique à essayer de sauter. Sa servait à rien de le faire, ce n'était que de lâcheté de fuir ce qui la tracassait.

    « Je comprends pas pourquoi les gens riches -du moins, je pense que tu dois l'être- veulent se suicider alors qu'ils ont de l'argent pour vivre tranquillement. Mais non, faut fuir la réalité comme un con et laisser encore plus de tristesse dans ce qui était son environnement. Tu fais comme tu veux, mais ... »

    Il fit mine de regarder sa montre rapidement, et reprit de manière toujours aussi banale. Il lâchait vraiment pas le bout !

    « Mais si tu mets autant de temps à venir, je ne pense pas que tu veuilles un bon café bien chaud pour éviter le rhume...ATCHAA... »

    Oui, le mal avait été fait, Jiro venait d'éternuer bruyamment et on ne pouvait pas dire qu'il allait bien physiquement lui. Sa lui apprendra à venir jouer les bons samaritains! Bref, le jeune homme était tout à faire convaincant -normalement- , pour que la jeune femme se lève et le suives. En plus, il offrait un café, c'était 'ti pas gentil ça?

    « Voilà à quoi je suis réduit … Tu veux ma mort ? ç__ç »

    AH AH. On rit X.x! Jiro commençait déjà à se sentir con avec elle. Comprenait-elle déjà un traite mot de ce qu'il lui disait ? Si elle avait un visage d'occidentale, elle était donc un peu une étrangère mais vivre au Japon sans parler la langue, sa pouvait être dur! En espérant qu'elle veuilles bien lui parler, sa serait déjà pas mal. Car « Ouai, ça va. » , ce n'était pas suffisant pour maitriser tout ce qui est de la langue japonaise... a moins que ce soit autre chose? Elle a qu'à le dire, il était pas nul en Anglais è__é.
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