Tadaima ! | Pv Yuna

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Elle avait raison, ébouriffer les cheveux de quelqu'un n'était pas quelque chose de méchant ou de quoi que se soit, c'était affectif en effet, et aussi taquin ! Ben oui, Shohei le faisait aux gens non seulement pour prouver sa sympathie mais aussi pour avoir le plaisir de les décoiffer héhé... Il savait que ça pouvait en agacer certains de défigurer leurs pauvres tignasses, lui le premier ! Mais en général, il arrivait à esquiver la chose avant de les retrouver en parfait pagaille ! Il avait de bons réflexes quand même... En fait, Shohei se surprenait à être doué pour pas mal de choses parfois.

- Tu m'excuseras hein, c'est pas la belle limousine !

Il parlait bien entendu de son vélo, mais soyons franc, Shosho avait déjà longuement économisé pour pouvoir étudier ses trois ans à Sakurai, alors se payer une telle voiture, il lui faudrait encore tout un siècle !! Mais Yuna semblait en avoir peu à faire, et c'était tant mieux. D'ailleurs, son maintien du garde à vous lui laissa un léger sourire. Son geste était mignon et drôle ; rien que ça prouvait qu'il y avait encore tant de choses qu'il ignorait d'elle.

- Yosha ! C'est partit !

Et le vélo quitta donc le parking de l'hôpital pour emprêter le premier chemin sur leur droite pour rejoindre le trafic automobile de Tokyo. Juste à l'entrée de l'établissement, Shohei s'arrêta un bref moment, non seulement pour regarder des deux côtés avant de traverser, mais surtout pour se saisir de sa sacoche. Il y avait un gros bouchon de circulation, alors partir maintenant ou un peu plus tard, qu'est-ce que ça allait changer ? Il fouilla un peu dans son sac et sortit une sorte de masque que l'on voyait généralement sur les médecins lors des interventions chirurgicales et autres. Ca ne paraissait pas forcément comme ça, mais en pleine rue, entourés de voitures en tout genre, les gazs toxiques et tout ce qui allait avec avait vite fait de créer une belle pollution autour d'eux. L'inconvénient des grandes villes, il fallait dire. Ca ne posait pas problème à ceux dans leurs autos, évidemment, mais pour les autres, les passants, c'était une autre histoire.

Il se tourna à demi vers Yuna et lui offrit donc le masque pour qu'elle puisse s'y protéger.

- Tiens mets ça^^ C'est pas très glamour, mais ça aide !

Et pour lui même, il attrapa un foulard qui traînait dans une poche de sa sacoche, et le noua autour de son cou avant de le remonter jusqu'à son nez. Il avait presque l'air d'un gangster comme ça !! Mais bon, c'était plutôt drôle quelque part.

Une fois partit pour de bon, ils quittèrent assez rapidement le centre-ville, passant facilement d'un véhicule à l'autre dans cette circulation bouchée. Et bientôt, ils attérirent dans un environnement plus calme et saint, plus naturel donc. Il y avait là quelques arbres et pelouses, de quoi créer un bon éco-système. Par la même occasion, il fit signe à la brunette qu'elle pouvait retirer son masque, et à partir de là, elle pouvait pleinement apprécier la petite balade à vélo. Tandis qu'elle renforçait son étreinte, balayant son regard de droite à gauche, Shohei eut un sourire niait aux lèvres. Il avait l'air un peu con, il fallait le dire, mais il ne pouvait s'empêcher de sourire. La sentir tout proche de lui, contre lui même, lui donnait l'impression d'être important. Ce n'était sûrement pas le bon mot, mais il avait le sentiment d'être utile en ce jour-ci ; que si elle le lâchait cela voudrait dire qu'elle n'aurait plus besoin de lui.

Finalement, ils arrivèrent à destination, et Shohei s'arrêta à l'entrée du magasin pour voir si sa mère le tenait, visiblement non, c'était encore marqué ''fermé'' à l'entrée de la porte. Jetant son regard vers Yuna, celle-ci paraissait toute joyeuse, comme une enfant et lui rendit la pochette cartonné avec un large sourire. Le blondinet eut un petit air amusé, et il s'inclina légèrement pour la remercier. Bientôt, elle alla s'émerveiller devant la vitrine du magasin, le nez presque collé à la vitre ! Shohei ne pu s'empêcher de rire cette fois-ci.

- T'auras le droit à une visite gratuite ! Mais en attendant, suis-moi là-bas, on va rentrer par derrière.

Petite habitude qu'il avait prise depuis toujours. L'entrée de devant était pour les clients, et celle de derrière pour la famille et les amis ! Inutile de faire sonner la clochette de la boutique pour rien, et surtout si c'était fermé ; Hasegawa-san avait probablement verrouillée à clé de toute façon !

Ils firent donc le tour du bâtiment, et se retrouvèrent devant la petite porte arrière, celle-ci toujours ouverte. Shohei déposa son vélo à un coin du mur, et il pénétra à l'intérieur et retira ses chaussures à l'entrée. Qu'elle ne soit pas surprise, c'était normal d'attérir subitement dans la cuisine ! La maison était faite comme ça, séparée en deux parties, boutique/maison. Le jeune homme fit signe à Yuna de rentrer et il déposa ses affaires sur la table à manger.

- Tadaima !

Aucune réponse ? Tiens, où était-elle ?? Peut-être avait-elle mal entendue...

- TADAIMA !

Whooo il avait un peu forcé là ! Il s'était pas retenu... Mais au moins il entendit enfin une réponse, provenant de l'étage. Curieux, il s'approcha du bas des escaliers et leva la tête en l'air.

- Qu'est-ce que tu fais ??

- Une séance de yoga.

Le jeune homme se plaqua la main devant sa bouche pour dissimuler son rire. D'accord d'accord, il n'allait pas la déranger, autant la laisser finir ! Il se retourna vers la brunette et lui offrit un léger sourire désolé.

- C'est ma mère ! Comme tu vois, elle se porte très bien^^

Et oui, ne pas sous-estimer un Hasegawa, surtout la femme de la demeure, une vraie terreur ! Enfin non, elle était marrante comme Maman, plutôt imprévisible, mais attachante à sa façon. Shohei avait vraiment hérité que de sa bouille et rien d'autre !

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C’était drôle mais, c’était vrai que l’air était pollué surtout dans le centre ville, mais, comme elle était toujours en voiture bien, que limousine serait plutôt le mot juste alors la pollution que dégageait les transports elle n’y avait jamais, vraiment réfléchie. Maintenant qu’elle y pensait, elle se sentait coupable de ne pas ressentir ou de faire attention à ce que les piétons pouvaient ressentir quand ils passaient par là, elle accepta volontiers de mettre le masque, ce n’était pas le moment de faire une chute d’anémie ou d’absorber des produits toxiques, elle venait juste de sortir de l’hôpital, ce n’était mais, alors pas le moment pour y retourner. Surtout que rester dix jours à l’hôpital avait fait, qu’elle n’était pas allée en cours pendant tout ce temps, si cela continuer, alors cela commencerait à jazzer. Et, c’était une chose qu’elle ne voulait pas pour le moins du monde. Ces trois années, elle avait fait d’énormes efforts pour ne mettre personne au courant. Son sac, qui où se trouvait ses affaires et ses médicaments avec une bouteille d’eau, était en fait un sac à dos, comme cela, le portant sur son dos, cela n’avait pas dérangé Shohei de pédaler. C’était vrai que le masque ne faisait vraiment pas glamour c’était même loin d’être le cas mais, cela l’amusait vraiment. Yuna avait l’impression d’être une Yankee qui était entrain de partir à l’aventure. Mais, ce qu’elle avait fait et, ce qu’elle allait découvrir d’autre certainement, elle n’en parlerait pas. Si, ses parents l’apprenaient, ils lui demanderaient certainement d’arrêter le lycée disant qu’elle était devenue inconsciente. Peut être que c’était réellement le cas mais, tout ce qu’elle voulait c’était d’au moins profiter de sa dernière année de lycée. De toute façons, il n’y avait personne qui l’attendait vraiment chez elle, alors à quoi cela servait qu’elle dise ce qu’elle avait vécut ? Et même si, elle essayait de leur parler, ils lui répondraient certainement : « Pas maintenant, je suis occupé(e) » Et encore il fallait qu’ils soient à la maison quand, ils y étaient c’était à coup de vent…

Mais, ça, elle y pensant légèrement maintenant, bien qu’elle y pensait aussi, elle préférait dédiait son attention sur tous les petits objets qu’elle trouvait trop mignon. C’était vrai qu’on devrait vraiment avoir du mal à croire qu’elle avait 18 ans avec ce comportement et surtout d’être l’une des personnes partageant la première place avec le fameux Jumpei du lycée Sakura Gakuen. Son sac sur le dos, elle aurait certainement pût rester encore des heures plantées devant la vitrine si, le rire de Shohei n’était pas venu jusqu’à ses oreilles. La jeune fille se retourna et le vit rire , quelque chose lui disait que c’était son attitude qui le faisait rire bah, si elle arrivait à faire rire et donner le sourire à quelqu’un et à Sho en ce moment alors, cela lui suffisait à elle aussi. Finalement elle le suivit et entra, en enlevant bien évidemment ses chaussures à son tour pour les laisser devant l’entrée qu’elle positionna comme il faut. Toujours son sac sur le dos, elle contempla les lieux, c’était vraiment mignon ici. Bien entendu, ce n’était peut être pas aussi grand que chez elle mais, au moins, c’était accueillant et chaleureux. Chose qui n’existait pas vraiment chez elle, à part peut être sa chambre et, encore il n’y avait rien qui donnait envie vraiment d’y entrer, c’était grand, il y avait des choses couteuses mais, cela s’arrêtait là. Sa mère avait beau être architecte, pour ce qui était de la décoration ce n’était pas vraiment son genre ou peut être qu’elle le faisait vraiment bien chez ses clients mais, pour ce qui était de chez eux ce n’était pas tout à fait cela. Son père se foutait aussi de la décoration, elle était un peu gênée parce que tout ce qu’elle voyait lui était inconnu. Tout en continuant d’observer les lieux, elle ne pouvait être qu’admirative tenir une boutique si jeune, faire des choses aussi mignonne et s’occuper de sa mère en plus, vraiment elle se trouvait nulle à côté. Qu’est-ce qu’elle aimerait, elle aussi, travailler chose qui lui était impossible… La jeune demoiselle était impatiente de connaître la mère du jeune nippon.
Se demandant bien, à quoi elle devait ressemblait, si, le jeune homme lui ressemblait… Finalement elle écouta la petite conversation, et vit le lycée se retenir de rire sur le fait que sa mère faisait du Yoga, en effet il ne valait pas mieux déranger. La yoga était fait pour se détendre et reposer le cerveau et l’esprit en particulier ce dernier. La demoiselle fit un sourire quand il lui adressa de nouveau la parole :

-Hum, je suis contente pour elle, et pour toi qu’elle se porte bien… Jolie maison j’aime beaucoup la décoration, cela me donne envie de refaire tout chez moi pour enlever le côté froid qui hante ma maison !

Et encore le mot froid était un faible mot, Yuna continuait de regardait admiratif, la visite de la boutique allait certainement lui plaire.. Voyant, l’heure, elle se rappela qu’elle devait prendre une pilule. La jeune fille sortit de sa poche de sa veste un petite boîte ou se trouvait des petites gélules de couleur rose, elle ne voulait pas le faire devant Shohei mais, là, elle ne pouvait pas faire autrement. Donc elle prit la gélule qu’elle avala sans eau, il faut dire qu’elle était toute petite donc, il n’y avait pas de difficulté pour l’avaler. Puis, elle rangea sa boîte dans sa poche et, entendit des bruits de pas. Pour voire apparaître la mère de Shohei qui avait l’air surpris de la voir. Yuna lui fit un sourire doux et s’inclina et dit d’une voix douce et polie :

-Bonjour madame, excusez-moi pour le dérangement que ma venue puisse engendrée !

Je suis enchantée de vous rencontrer je me prénomme Sanjyo Yuna !
Puis, elle se releva et, pensa à ses cheveux que Shohei lui avait mit en pagaille, qu’elle avait arrangé quelque peu devant la vitrine. La demoiselle ne savait pas plus quoi dire, elle attendait que l’un des membres de cette famille dise quelque chose mais, elle avait toujours son sourire doux sur ses lèvres..

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Sûr qu'à la voir agir, elle ne faisait pas 18 ans, mais c'était plutôt mignon dans le genre, et comme l'avait déjà pensé Shohei plus tôt, elle lui faisait rappeler sa petite Aya adorée dans sa façon d'être. Rester des heures devant la vitrine ? Et s'il pleuvait très chère, tu continuerais ? XD Nan au pire, Shosho t'aurait fait entrer à l'intérieur, quand même mieux et il y avait plus à voir ! Le jeune homme se demandait si elle se doutait que toutes ses choses, du moins les 80% des objets en ventes, étaient fait par ses propres doigts. C'était peu modeste de dire que c'était grâce à lui que la boutique était toujours à jour et populaire, mais c'était la vérité. Alors même s'il le pensait, il ne le disait jamais à haute voix pour ne pas paraître hautain. Sa mère travaillait dure elle aussi et depuis bien plus longtemps que lui, alors tout le mérite ne lui allait pas directement.

A l'intérieur de la maison, Shohei observa un petit moment la brunette inspecter les lieux. Enfin, inspecter était vite dit ; admirait semblait plus juste ! Ce n'était pourtant pas grand chose... Mais bon, Shosho n'était pas très objectif puisqu'il vivait là depuis toujours. Il ne se rendait pas compte, mais légèrement appuyé contre les remparts des escaliers, les bras croisés, il regarda Yuna avec un sourire amusé.

- Merci pour le compliment, c'est du made in Hasegawa^^ Tout est fait à la main, le plus souvent par moi ! Okasan se charge de la vente et de l'administration, moi de la création et de l'exposition du magasin.

En se partageant les tâches, ils arrivaient facilement à un parfait résultat. Ca leur arrivaient parfois d'inverser les rôles. Madame Hasegawa aidait pour la peinture de quelques vases, ou le vernissement du bois teint, et Shohei s'entrainait à tenir la caisse et les comptes. Il fallait bien en même temps. S'il n'était pas capable de tout gérer à lui seul, comment ferait-il le jour où il héritera à son juste titre, de la boutique familiale. Sa mère n'allait pas y travailler toute sa vie, même si la retraite était encore loin devant elle, penser à l'avenir était une chose. Sa mère était assez jeune même, seulement âgée de 39 ans, elle avait eut Shohei à ses 21 ans.

- Si tu veux, je t'aiderai pour ta nouvelle déco.

Petite proposition comme il se devait. Il fut cependant surprit de la voir sortir une boîte de gélules de sa veste. Elle était malade, c'est vrai. Il avait oublié... Quel idiot ! Comment pouvait-il zapper une chose pareille ? Il devait tout de même faire attention avec elle. Après tout, il ignorait tout de cette maladie.

- C'est... c'est pas trop mauvais ? J'veux dire, le goût...

Ca pouvait paraître stupide comme question, mais ça l'avait traversé. Heureusement pour lui, Shosho était très peu malade, genre 2 ou 3 fois par an ! Il devait être plus costaux que d'autres, qui sait ? Il ne s'y connaissait pas vraiment dans ce domaine. Son truc à lui était l'art, mais en dehors, il n'était pas spécialement quelqu'un de brillant. A l'école, il arrivait à ce stabiliser à la juste moyenne, mais de toute façon pour le métier qu'il voulait faire, il n'avait pas besoin d'être un as ! Et dire qu'il avait sous ses yeux une des plus intelligentes de sa génération... une fille malade en plus. Comme quoi, être différent des autres ne voulait en rien dire être un individu inférieur.

Soudain, des bruits de pas retentirent, et Shohei leva les yeux en l'air avant d'apercevoir la silouhette de sa mère. La voilà donc ? Peut-être qu'elle avait réellement fini ? Ou bien elle avait hâte de revoir son fils adoré ?? Ouais ne rêve pas trop mon grand... D'ailleurs quand ce dernier ce positionna devant elle, les bras ouverts pour recevoir un calin, sa génétrice balaya son regard sur le côté, la mine boudeuse, elle traîna des pieds jusqu'à une chaise et s'y installa. Elle était vêtue d'un petit haut sans manche et d'un jogging rouge, probablement sa tenue de yoga. A ne pas croire qu'elle en avait rien à foutre de son fils, elle était souvent comme ça avec lui, lui montrant peu d'intérêt, mais lorsque l'on la connaissait mieux, on pouvait savoir qu'elle ferait n'importe quoi pour lui. Déjà là, l'humeur n'était pas rayonnante, on aurait dit une adolescente qui rentrait des cours !!

Elle tourna finalement son regard vers Yuna, et surprise, reporta aussitôt son attention sur Shohei, son regard allant de l'un vers l'autre. Elle écouta la jeune fille se présenter et arqua d'un sourcil. Ben dis donc, elle était très polie celle-là ! Où est-ce que son fils l'avait trouvé ? Et comment avait-il fait surtout ?? Ce genre d'enfants de la haute société ne s'intéressaient guère, normalement, aux extraterestre comme son rejeton ! Enfin, assez pensée, la jeune mère se leva de sa chaise et s'inclina à son tour, poliment. C'était malin, elle venait d'être surprise par une fille de bonne famille, dans cette tenue et dans cette dégaine ! Prions pour que l'image de la boutique n'en subisse pas un cruel sort !

- Bonjour. Et non, vous ne dérangez absolument pas... je suis juste surprise. Hum, voulez-vous du thé ?

Et sans même attendre une quelconque réponse, elle fit un signe de la tête à Shohei pour qu'il se mette à l'oeuvre, et présenta une chaise à l'invitée. Pas de panique, même si elle pouvait intimider plus d'un, elle n'allait pas lui faire passer un questionnaire, très peu pour elle. Elle était une femme simple, alors jouer les enquiquineuse... Et puis, elle avait confiance à son fils. Jusqu'à présent, il ne lui avait jamais ramené de petites poufs ou de filles percés... mais dans ce cas là, une gentille et mignonne fille bien élevée, c'était fort ! Le questionnaire sera plutôt pour lui, tiens !

- Mon fils ne vous a causé aucun soucis tout de même ?

Parce que, il fallait dire qu'il pouvait énerver bien des gens par son attitude. Shohei pouvait appaiser les gens comme les agacer... C'était un fait, ça dépendait du contexte, de l'humeur et de tout un tas de choses ! Son fils était adorable, mais possédait aussi de nombreuses facettes, et donc, elle ne savait pas sur laquelle elle était tombée !

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Yuna fût encore plus émerveillée quand, elle apprit que toute la décoration était faîte main, là c’était vraiment chapeau ! Cela voulait dire que l’art était donc sa passion ? En même pas une heure elle avait apprit quand même des choses du jeune homme… Bien entendu, elle se demandait où était son père comme au parc de l’hôpital mais, ne dit rien non, elle applaudit doucement pour félicité Shohei de ses créations. Donc on pouvait dire que son avenir était déjà définit. Ce qui était bien c’était qu’il n’avait pas vraiment à s’en faire pour son avenir, alors comme cela, ils se partageaient à deux le travail ? C’était vraiment du mérite, les personnes comme cette famille, il ne devait pas il y en avoir pleins. D’habitude les enfants ne veules pas reprendre les choses de leurs parents, comme un restaurant chinois ou alors une boutique de tofus. Tout cela, parce que c’est un travail difficile. Ou, tout simplement par ce qu’ils ne voulaient pas ressembler à leurs parents, les garçons prennent comme modèle leur père, veulent le dépasser mais, ne veulent pas lui ressembler. Pour les filles c’était l’inverse mais, dans les deux cas, Yuna ne reprendrait pas la chaîne pharmaceutique de son père, ce n’était pas son rêve bien que, c’était un métier qui s’y rapprochait. La nippone aimait bien le dessin mais, l’architecture très peu pour elle. C’était sa vie, c’était donc à elle de choisir ce qu’elle voulait faire plus tard et, elle avait déjà trouvé. Maintenant il ne fallait plus qu’appliquer. Pour Shohei apparemment il était heureux de reprendre la boutique, boutique qui devait certainement bien marché vu toutes les choses mignonnes qu’elle avait vues et, qu’elle voyait dans la pièce.

Quand il lui proposa son aide, elle eu un sourire, c’était vraiment gentil de sa part, elle ne voulait pas le déranger et, bien entendu si, cela devait se faire, elle le paierait. Tous mérites méritent salaires. Surtout qu’il n’était vraiment pas obligé de l’aider il avait déjà fait énormément de choses même si, elle se doutait qu’il n’avait pas remarqué ce fait. A vrai dire, il devait même pas prendre conscience que ces petites choses lui avaient apportée beaucoup et continuent de lui apporter… Peut être que, finalement, la solution à sa recherche venait de tomber, si, elle le payait pour la décoration peut être que ce serait le moyen de pouvoir les aider financièrement et de faire de la publicité pour cette boutique ? Donc de cette façon elle les aidait et c’était son cadeau à elle. Comme Shohei lui avait dit que sa mère détestait les cadeaux et, qu’il ne voulait pas qu’elle les aide dans la boutique alors il n’y avait plus que cette solution. Bien, entendu, elle ne les chargerait certainement puisque, sa mère était quand même malade. C’était peut être qu’une grippe et, elle venait peut être juste de la finir mais, ce n’était pas une raison pour croire qu’une femme ou même un homme pouvait aller mieux. Surtout les personnes travaillant dure, et puis Shohei avait aussi les cours, ce n’était pas quelque chose non plus dont il fallait ignorer. Enfin, elle venait enfin de trouver comment leur faire plaisir et puis, sa mère qui est une grande architecte connue assez aux Etats-Unis mais, aussi en Europe pourrait aussi facilement leur faire de la publicité comme cela, la boutique, ne serait certainement pas connue que dans cette ville. C’était quelque chose à voir mais, pour le moment elle ne parla pas de cette idée… Et lui dit juste :

-Merci de ton offre je m’en rappellerais…

Puis, elle pensa à sa question sur le goût de cette gélule qu’elle venait de prendre. Mauvais ? Il y avait bien plus mauvais et, de plus ; la demoiselle était déjà habituée. Et puis elle ne voulait pas l’inquiété donc pour garder une bonne ambiance, alors avec un petit sourire elle dit :

-Non, j’ai l’habitude donc ça va ! Mais, petite, il était très difficile de me les faire prendre je me cachais pour ne pas les prendre…

C’était vraie mais, elle avait découvert que, si, elle voulait continuer à vivre, ses cachets étaient importants comme, elle devait bien faire attention à ce qu’elle mangeait et faisait. C’était vraiment une plaie comme maladie. Quand Yuna avait vraiment décidé de les prendre au sérieux ? Certainement quand, elle avait rencontré Hikaru en y pensant elle sortit sa chaîne en dessous de son T-shirt, le seul bijou qu’elle portait d’ailleurs, où se trouvait l’anneau bon marché… Puis, ils furent coupés par la venue de madame bien entendue, elle se présenta c’était quand même chose de tout à fait normal. Puisque sa venue n’était pas du tout préméditée, d’ailleurs, en ce moment elle devait être chez elle, dans sa chambre en train de lire un livre. Yuna fût soulagée de savoir qu’elle ne dérangeait pas cette femme mais, avant qu’elle lui réponde pour le thé, le seul garçon de la salle fût envoyé faire du thé. Et prit place à la chaise qu’on lui proposait, on pouvait dire qu’elle était un peu intimidée par cette femme mais, il ne fallait jamais jugeait par l’apparence en plus, c’était une personne important pour le jeune adolescent. Et puis, toutes ces belles choses qu’on voyait, c’était impossible qu’une personne qui fasse cela soit mauvaise, c’était peut être le fait ; qu’elle venait d’une bonne famille… C’était vrai que, les personnes comme elle, ne sont pas le genre à parler avec des personnes appartenant à un monde différent. Chose complètement stupide. Qu’est-ce qu’ils ne manquaient pas… Mais, bon ce n’était pas le moment pour la nipponne de penser à cela surtout que la question l’amusa mais, toujours poliment et avec un ton doux accompagné d’un sourire elle fit regardant bien sa vis-à-vis :

-Non, bien au contraire ! C’est plutôt moi qui l’ai dérangé en acceptant son offre qu’il me fasse venir ici… Grâce à lui je ne me suis jamais autant amusée que jusqu’à au aujourd’hui ! Vous possédez vraiment un fils formidable !

Encore une fois, Yuna était sincère dans ses propos, peut être qu'elle aurait dû tenir sa langue pour la fin, ne voulant pas mettre mal à l'aise qui que ce soit même si, pour elle, Shohei était vraiment quelqu'un de formidable...

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Et oui tout était fait à la main, une vraie passion c'était certain, il fallait être patient aussi, mais ça Shohei maîtrisait ! Il était de nature à ne jamais tenir en place, mais lorsqu'il s'agissait d'artisanat, bonjour la transformation ! Dans le genre à fond dedans, c'était tout ça ! Et en plus il était très exigent avec lui même. Lorsque quelque chose ne lui plaisait pas, il recommençait tout depuis le début ! Heureusement ça arrivait que très peu de fois car il faisait attention à bien faire. Cela allait surtout pour la peinture et la sculpture. Quand il dessinait et qu'il faisait une faute, il arrivait toujours à se rattraper par la suite, à moins d'une énorme erreur ! Par ailleurs, la brunette l'applaudit une seconde fois. La première fois, il ne s'en souvenait déjà plus la raison, mais ça l'avait amusé. Cette fois-ci, il lui décocha un doux sourire et s'inclina légèrement. Ca faisait toujours plaisir de savoir son travail respecté et apprécié. C'était probablement la meilleure chose que l'on recevait en retour, après des heures de travail, voir la satisfaction des gens.

C'était vrai que dans beaucoup de cas, les enfants ne voulaient pas reprendrent l'entreprise des parents. La raison ? Un autre centre d'intérêt. Mais pour le cas de Shohei, c'était différent. Il n'avait pas choisit de travailler dans la boutique, mais c'était plutôt la boutique qui alla vers lui. Comment dire ? Boutique de décoration pouvait être barbant en y pensant, mais c'était le terme création qui lui plaisait. Créer des choses, donner formes et couleurs, il aimait ça, et ça lui prenait tout son temps ! Il était dôté d'un esprit créatif, alors que pouvait-il faire d'autre ? Il s'estimait juste chanceux d'être tombé dans un domaine dès tout jeune, qui lui plaisait et qui lui était à porté de mains. De plus, travailler dans la vente ne lui posait pas de soucis, il aimait le contact humain, et donc de la clientèle. Ce qu'il aimait le moins faire était géré par sa mère, alors jusqu'à présent il se l'a coulé douce ! Sa génitrice aussi d'ailleurs, mais ça fonctionnait bien comme ça, alors aucune raison de changer.

Oui Shohei n'avait pas conscience du bien qu'il apportait à la jeune fille. Pour lui c'était normal, rien de plus banal, mais si déjà inconsciemment il arrivait à une telle chose, qu'est-ce que ça serait volontairement hein ? Il ne se doutait pas le moins du monde que Yuna avait encore en tête de vouloir le remercier. Encore une fois, pour la raison ci-dessus.

Lorsqu'elle lui répondit pour l'histoire du goût, le jeune blond grimaça légèrement. L'habitude, oui certainement, mais il imaginait déjà le goût que ça pouvait avoir et eerk ! La dernière fois qu'il avait avalé une gélule, enfin si on peut dire, il l'avait carrément ouvert et fait dissoudre dans un verre d'eau ! Bonjour l'horreur... Ne savait-il pas que les gélules étaient justement fait pour faciliter la prise dans le corps humain ? De toute évidence, il le savait maintenant...

- Soka... Ca doit pas être facile tous les jours.

Habitude ou pas, on ne devait certainement pas prendre goût à la chose. Mais bon, qu'est-ce qu'il y pouvait ? Absolument rien, il ne pouvait rien pour elle... juste être lui-même, et encore, ça n'allait pas l'aider à guérir.

Cependant, il avait bien le temps de penser à tout ça lorsque sa mère l'envoya faire du thé. Cette fois-ci, il tendit bien l'oreille pour tout entendre, espérant que sa mère ne s'emporterait pas sur tel ou tel sujet le concernant... Combien de fois avait-elle sortit l'album photo de lui étant bébé ? Haaaaaa tout ça pour le montrer tout nu à l'époque ! La loi devrait interdir ce genre d'exibitions ! Non mais, habillez vos gosses >.<

- Hontoni ?

Sa mère parut plus que surprise d'apprendre que son fils était vu comme étant une personne formidable aux yeux d'une jeune fille. Elle tourna un bref regard vers celui-ci, et soudainement intimidée, se baissa un peu pour remercier la brunette.

- Ne dites pas des choses pareilles, surtout en sa présence, il pourrait prendre la grosse tête ce vilain ! Mais, merci de penser du bien de mon fils. En tant que mère, vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est élogieux... Arigato gozaimasu. Vous semblez être une très bonne personne.

Et le concerné dans tout ça ? Il souriait encore, un peu de la même manière qu'à vélo, mais encore une fois il était de dos donc impossible pour elles de le savoir ! Nan maman, il allait pas prendre le champignon, mais à force, il finira peut-être par le croire !

Quelques minutes passèrent et Shohei disposa deux tasses de thé sur la table, une devant sa mère et l'autre en face de Yuna. Il n'allait pas en prendre, pas le temps, il avait encore quelques dossiers à faire. Et en y pensant, il déposa la pochette cartonné sur le coin de la table et le pointa du doigt.

- T'y jetteras un coup d'oeil ne ! Pour voir si tout est ok... Besoin d'autre chose sinon ?

- Hum, j'avais commencé mes comptes tout à l'heure, mais je n'ai pas terminée. Tu peux le faire à ma place ? Tu serais un ange !

- Je suis un ange ! répliqua aussitôt Shohei avec un parfait sourire d'idiot.

Puis après avoir fait un petit clin d'oeil à Yuna, il s'en alla dans l'autre pièce et prit une porte qui l'amena direct dans la partie boutique de la maison. Qu'il lui pardonne, il ne l'abandonnait pas à sa mère ou quoi que se soit, mais il avait encore des choses à faire et sa mère venait de le mettre au boulot, alors bon...

Madame Hasegawa prit donc une gorgée de son thé et fronça des sourcils, étonnée. Pour une fois, son fils avait parfaitement choisit le parfum qu'elle adorait. Simple hasard ou quoi ?? D'habitude il aimait la taquiner en lui choisissant du thé à la menthe ; chose qu'elle avait en horreur... Elle leva les yeux vers Yuna, et lui sourit gentiment.

- Je vois dans vos yeux que vous appréciez beaucoup mon fils. Je vous en remercie... mais il y a une chose qui m'intrigue, c'est pourquoi lui ? Je veux dire, il y a des jeunes tellement mieux éduqués ou même plus beau, non ?

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En effet ce n’était pas facile et agréable mais, elle les prenait parce que, même si, cela ne l’aidait pas à guérir ça limitait quand même les crises et, par conséquent souffrir. Bien entendu c’était difficile d’imaginer qu’elle était atteinte d’une maladie aussi grave, maladie qui était surtout répandue en Afrique. Il faut dire qu’elle faisait tout pour paraître normale, mais, elle se rappelait encore sa crise qu’elle avait fait en science, elle avait vu Akira se précipitait vers elle. Il avait même rattrapé juste à temps avant qu’elle ne tombe par terre, tout cela parce qu’elle avait oublié une gélule. Bien que, ce ne soit pas la seule cause de cet état. La jeune fille lui avait fait promettre de ne rien dire, avait-il tenu sa promesse ? Il ne lui avait pas rendu visite et, elle ne lui en voulait pas le moins du monde. Grâce à lui, elle avait pût être emmenée à l’hôpital sans que personne ne soit au courant à son sujet, il allait falloir qu’elle le remercie, car elle lui avait imposé indirectement quelque chose comme un poids. Et puis, même si, cela ne la regardait, elle avait vu quelque chose d’étrange dans le regard du brun taciturne. Et encore le mot était faible ! Qui aurait crût qu’elle lui devait en quelque sorte la vie et de garder son secret, bien que pour ce dernier point il fallait qu’elle vérifie… Mais, elle n’en était pas là, il ne fallait pas qu’elle cause du souci à son nouvel ami. C’était quelque chose dont elle devait à tout prix faire. Bien entendu cela lui demanderait plus d’efforts à faire mais, ce n’était pas une si mauvaise chose parce qu’on a plus de facilité à guérir quand, il s’agit de vouloir aller mieux pour les autres que pour sois même….

C’est pour cela qu’elle avait juste fait un signe de la tête pour lui dire qu’elle supportait tout cela, il fallait qu’elle continue de se battre, il fallait qu’elle tienne sa promesse. Une promesse est une promesse même si, la personne à qui vous l’avez fait n’est plus de ce monde, c’est vrai qu’elle mentait légèrement quand, elle lui dit que tout allait bien mais, c’était pour la bonne cause. Vraisemblablement comme elle avait pensé, ce qu’elle avait dit à propos de Sho l’avait surprise. C’était drôle de voir qu’il n’y avait qu’elle qui, pensait cela du jeune homme… Mais, cela était aussi amusant puis, quand la femme devant elle, lui dit qu’il ne fallait pas qu’elle dise cela devant le concerné, elle se mit à rire doucement. En parlant de ce dernier celui-ci arriva avec les tasses, elle le remercia après qu’elle ait fait comprendre avec des mots gentils à sa vis-à-vis qu’elle n’avait pas besoin de la remercier pour ce qu’elle venait de dire. Mais, au moins cela montrait que cette femme tenait vraiment à son fils, c’était quelque chose de fantastique de voir une mère aimait ses enfants et lui témoignait l’amour dont il a besoin. Puis, elle inclina légèrement la tête pour la remercier du compliment qu’elle venait de lui faire. Vraiment, elle aurait tout donné pour que ce soit sa mère qui lui sorte ces mots, jamais, sa mère ne lui a fait un compliment. A part qu’elle était aussi jolie qu’elle ou alors d’autres choses tout en la comparant à elle. Malgré qu’elle ait de bonnes notes même son père, ne lui faisait pas vraiment de compliments quand, il lui faisait c’était surtout pour vanter ses mérites de père devant ses amis du travail, ou devant des gens importants. Yuna remercia aussi Shohei pour la tasse de thé et l’écouta parler à sa mère, elle ne pouvait que les regardait avec un air doux, c’était vraiment quelque chose de fabuleux à voir. Un fils qui s’inquiète pour sa mère et, dont celle-ci lui rend son amour.

Quand il partit pour travailler Yuna lui fit un petit coucou après le clin d’œil puis, prit la tasse de thé, il n’était pas du tout mauvais, vraiment c’était incroyable ce qu’il savait faire puis reporta son attention sur madame Hasegawa, elle rougit légèrement à la remarque mais, cela s’effaça assez vite. En fait elle n’était pas vraiment étonnée de la question, c’est vrai qu’elle aimait bien, la jeune fille reposa sa tasse et puis, peut être parce qu’elle était avec une personne adulte mais, aussi parce qu’elles n’étaient plus que toutes les deux et, qu’il y avait donc pas beaucoup de chance que Sho entende ce qu’elle dirait peut être elle commença calmement en renvoyant le même regard doux :

-Vous n’avez pas besoin de me remercier, celle qui devrait dire des remerciements c’est plutôt moi.. Je sais que c’est difficile de me comprendre sur la raison de mes remerciement mais, ce n’est pas un personne de mon niveau social ou une personne belle qui compte, pour moi, il faut que la personne possède quelque chose de précieux et, cette chose c’est ça !

Disait elle, mettant une mais au niveau de son cœur, pour montrer ce qui l’avait d’abord intéressé, et ce qui l’intéressé puis, elle décida de continuer :

-Pour moi ce qui fait une personne c’est ce qu’il possède à cet endroit et, Shohei san le possède. Il est maladroit, il ne parle peut être pas tout le temps un langage correct, il ne vient pas d’un milieu aisé mais, il a bon cœur. Il déborde d’énergie, il est là pour ses proches s’inquiétant même pour les inconnus, et puis, n’est il pas non plus un garçon qui sait tenir ses responsabilités ?

Yuna s’arrêta et reprit sa tasse où elle prit une autre gorgée, à vrai dire, il ne fallait pas aller trop vite dans une conversation, elle n’avait pas vraiment répondu à la question mais, elle allait le faire tout en continuant dans sa lancée :

-C’est rare de nos jours de voir des personnes avec bon cœur et puis, le voir déborder autant d’énergie, voire et entendra sa joie, cela me donne la force de continuer à me battre, m’encourage aussi à continuer de faire des efforts même si, cela n’améliorera certainement pas mon état de santé, la joie de vivre de votre fils, me donne la sensation que je peux tenir la promesse que j’ai faîte à quelqu’un, que je dois apprécier chaque moment de ma vie pour ne rien regretté par la suite mais, il me donne aussi la joie de vivre et c'est cela en cela que je lui en suis reconnaissante.. Et puis, ce n’est pas l’argent qui pleure ou qui rit avec moi !

Elle se mit à rire doucement réalisant ce qu’elle venait de dire et s’inclina légèrement pour dire :

-Excusez-moi si je suis allée un peu trop loin, je me suis laissé emportée… Et je vous ai parlé de mes problèmes...

Invité

Après le petit coucou que lui avait renvoyé cette dernière, Shohei repartit une nouvelle fois, le sourire aux lèvres. Il se doutait déjà de quoi ou plutôt de qui elles allaient parler, mais bon, pas le temps de rêvasser, il avait du boulot ! Il traversa donc quelques mètres et se posa sur une chaise au comptoir du magasin. Il faisait sombre, évidemment, puisque c'était fermé la lumière n'était pas allumé. Il se releva donc pour appuyer sur le premier bouton qu'il croisa et remit un peu de clarté dans cette pièce. D'un bref regard, il balaya la pièce des yeux, simple automatisme, il savait très bien que tout était rangé et bien en ordre, mais bon, c'était histoire de. De nouveau au comptoir, il trouva les divers paperasses que sa mère avait laissé et étouffa un baillement avec sa main, déjà ennuyé. Il ne savait pas trop pourquoi, mais une soudaine fatigue le prit, probablement parce qu'il s'imaginait déjà en train de dormir sur la table ! Allez quoi, les maths n'étaient pas ta matière de prédilection mais il fallait bien le faire ! Et en plus, pour couronner le tout il commençait à voir flou ! Fatigue et... mauvaise vue. Shohei avait oublié ses lunettes à l'étage, et il n'allait pas les récupérer sinon il allait devoir repasser par la cuisine >.< Ben oui, Monsieur n'avait pas une excellente vue. Il avait besoin de lunette pour lire au tableau ou même lire tout court ! Les lentilles ne lui étaient pas conseillés puisque sa vue n'était pas si atteinte que ça, mais bon du coup, il allait devoir forcer sur ses yeux déjà fatigués !

- Allez, concentre-toi vieux... C'est pas bien dure, avec une calculette en plus !

Oui à condition qu'il ne se trompe pas de touche ou dans ses comptes !! Ahhh misère, il aurait mieux fait de se faire un café, ou même ce fameux thé tiens ! Mais bon, il avait beau essayer, tentait de resté éveillé en pensant à quelque chose de captivant, mais la tête du nippon glissa lentement pour se fourrer entre ses bras. Il oublia complètement ce qui se trouvait autour de lui... ses comptes, sa maman, Yuna... la fatigue venait de l'emporter contre son gré ! Oyasumi...

Pendant ce temps, Madame Hasegawa bavardait toujours en compagnie de la brunette, ou plutôt, l'écoutait s'exprimer. Elle était abasourdit par cette jeune fille. Si bien élevée, si honnête... Elle parlait avec une telle libre expression que la jeune mère n'osait pas l'interrompre, l'écoutant seulement. Elle sourit légèrement en l'entendant lui dire qu'il ne parlait pas toujours correctement. Ah ça... on ne pouvait pas repprocher ce langage courrant du quartier, c'était le milieu qui voulait ça. Probablement que ça l'intimidée un peu de l'entendre s'exprimer de la sorte, mais à savoir, c'était pareil à sens inverse. Les gens de milieu moyen arrivaient difficilement à employer des mêmes termes, aussi rafinés, venant du milieu bourge. Chacuns de leurs côtés faisaient de leurs mieux pour s'adapter, mais ce n'était pas toujours simple, surtout au début. Après, ça coulait de source comme on disait. Son fils avoir bon coeur ? On ne pouvait pas dire le contraire, elle avait de quoi être fière, surtout à écouter la demoiselle, elle avait vite fait de devenir rouge, mais en parfaite maîtrise de sa personne, ne laissa rien, ou presque rien paraître. Tout ce qu'elle disait était vraie, et venant d'une inconnue, c'était tout de même quelque chose. Hasegawa-san pensa donc qu'ils venaient du même lycée. Après tout, ils semblaient avoir le même âge, et vue son rang social, elle ne pouvait qu'être de là !

- Si, mon fils est quelqu'un de très responsable. Il fait des erreurs comme tout le monde et n'est pas toujours adroit de ses mots, mais à l'intérieur il est quelqu'un de très mature. Je sais de quoi je parle, mon mari était pareil... En fait, il lui ressemble tellement qu'il est parfois difficile pour moi d'être juste avec lui... C'est un sentiment étrange, car j'ai l'impression de le revoir à travers notre enfant... Mais bon, ce n'est pas un tort, au contraire, il me rend heureuse d'une certaine manière. Je sais qu'il serait près à tout pour ses proches.

Elle avait sortit tout ça le temps de son arrêt, où Yuna avait repris une gorgée, par la suite, celle-ci continua de vanter les mérites de Shohei. Par la même occasion, elle dévoila quelques mots suspects, comme vouloir se battre, son état de santé, joie de vivre, bref, des mots qui laissaient prévoir qu'elle n'était pas une personne en bonne santé. Et presque aussitôt, ce fut le tilte dans sa tête ! Son fils était partit remplir des dossiers administratifs à l'hôpital, et cette dernière semblait malade. De toute évidence, ils s'étaient croisés là-bas, seule expliquation. Mais comme toujours, elle ne laissa rien paraître, et termina sa tasse de thé avant d'agiter sa main en l'air.

- Non ne t'excuse pas, ce n'est rien... C'est tellement de belles paroles... Je ne sais que dire...

Par la même occasion, elle percuta qu'elle venait de la tutoyer ! Confuse, elle s'abaissa un peu et se releva pour ranger un peu table, et donc le dossier qui traînait toujours dans le coin, pour le mettre dans un tiroir. Elle y jeterait un coup d'oeil plus tard, pour l'heure, elle avait une invitée, celle de son fils, et elle devait lui tenir compagnie, bien que c'était inattendu. Par ailleurs, être aussi peu vêtue la gêna un petit peu. Ce n'était pas une tenue pour accueillir les gens ! Elle s'excusa une nouvelle fois.

- Gomen ne. Je ne suis pas très présentable... si cela ne vous pose pas de problème, je vais aller me changer. Vous pouvez rejoindre Shohei à l'autre pièce, si vous le souhaitez, je vous y autorise.

Invité

C’est vrai que les différences de milieux se faisaient sentir mais, cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Yuan pouvait aussi bien parler avec des personnes qui étaient pauvres tant qu’ils avaient la joie de vivre et qu’ils avaient du cœur. Comme elle venait de le présenter c’était quelque chose de très important à ses yeux, il n’y avait rien de plus beau… Cela ne la dérangeait pas vraiment que la dame soit habillée de cette façon elle-même, n’était pas vraiment bien habillée. Et puis, tous les deux l’avaient surprise aussi, qui croirait que son fils en allant à l’hôpital ramènerait une jeune fille de son lycée et de cette famille ? A son avis personne ne pouvait penser à cela, vraiment elle était heureuse d’avoir fait cette escapade de l’hôpital, il allait falloir qu’elle remercie encore une fois son médecin, il avait certainement laissé faire parce qu’il la connaissait depuis toute petite. Bébé serait le mot plus approprié. Yuna avait écouté les paroles de la mère de Shohei, elle était, d’accord pour dire qu’il était mâture, il n’y avait qu’à voir ce qu’il arrivait à faire de ses mains pour faire marcher la boutique. En plus c’était vraiment très mignon, elle voulait vraiment apporter son attribution à cette boutique qui méritait d’être vraiment connue. Finalement la question qu’elle se posait depuis qu’elle avait rencontré le jeune homme, elle l’eu par l’intermédiaire de sa mère. Bien entendu, elle pouvait se tromper mais, elle parlait de son mari au passé, et puis, lui dit qu’il était difficile pour elle, parfois d’être en sa compagnie, cela ne voulait dire qu’une saune chose. L’homme de cette maison n’était plus de cette maison, enfin il y avait toujours Shohei qui était l’homme maintenant mais, la brunette comprenait pourquoi ils étaient que deux à habités ici, ainsi que y travailler. Mais, elle se demandait bien ce qu’elle devait dire… Mais, finalement il ne valait rien mieux dire puisque, d’une certaine manière, elle avait l’impression qu’en disant cela, elle ferait souffrir cette femme qui avait du mérite. Elever toute seule un enfant ne devait pas être facile surtout, quand on avait une boutique à tenir. Peut être que ce serait aussi sur cette femme qu’elle devrait prendre exemple, elle n’avait fait qu’un signe de tête pour dire qu’elle avait comprit ce qu’elle avait dit et voulait dire. Mais, c’était aussi un signe de respect après la nouvelle qu’elle venait d’apprendre mais, cela voulait aussi dire que Shohei avait vécut des choses très difficile pour, elle, c’était en plus difficile que pour elle mais, la différence c’est qu’il avait quelqu’un à ses côtés et des amis. C’était difficile de croire qu’il avait vécut des choses difficiles petit mais, cela l’avait certainement rendu plus fort aussi… Puis, quand elle fut tutoyée, elle décida de parler pour ne pas que sa vis-à-vis se sente gênée :

-Ne vous en faîtes pas, vous pouvez me tutoyer cela ne me dérange pas, bien au contraire !

Puis reprenant une tasse de thé, une boisson qu’elle prenait souvent même à l’hôpital, c’était elle qui le faisait la plupart du temps, il fallait avouer que le thé de l’hôpital ainsi que la nourriture n’étaient pas des plus fameux, sérieusement, ils devraient améliorer les repas pour les enfants au moins, la demoiselle n’était pas difficile en nourriture, même, si, au début la nourriture de l’hôpital l’avait rebuté comme les médicaments, c’était aussi un autre point négatif des établissements où se trouvaient de nombreuses personnes malades. Cela ne leur donnait pas vraiment l’envie d’y aller rien que pour cela mais, comme pour les médicaments, elle avait prit l’habitude de manger ce que le docteur Tezsuka lui faisait prendre. Yuna écouta madame Hasegawa, Yuna fit un sourire doux et dit :

-Merci, mais, je vais d’abord finir la tasse de thé, je peux rester seule ne vous inquiétez pas !

Oui, ce n’était pas grave, elle réagirait certainement de la même façon, si les rôles étaient inversés, se trouvant, maintenant seule, elle appréciait le thé que le jeune nippon avait fait. Une fois, cela finit elle passa donc pas par la porte où était passé le jeune homme quelques instants avant. Mais, elle avançait tout doucement, elle ne referma pas complètement la porte pour ne pas faire de bruit et, dérangé l’adolescent en train de travailler, elle balaya du regard la salle, bien qu’elle ne pouvait pas tout voir, mains rien que le fait de voir toutes ces choses faîte par les mains de son ami, enfin, elle le considérait comme cela, ne sachant pas vraiment si c’était plus ou autre que de l’amitié… Puis, elle se rapprocha du comptoir et, elle vit une image vraiment attendrissante, au début un visage surpris, ce dernier passa à un visage doux et bienveillant. Il était vraiment mignon ; puis, elle remarqua la paperasse qui devait être les dossiers qu’il avait à traité avec une calculette à ses côtés. Apparemment il n’avait même pas commencé qu’il s’était déjà endormi, bon, ben elle allait le faire. elle prit délicatement les feuilles le stylo à côté et, la calculatrice puis, une fois qu’elle les avait éloigné de l’adolescent pour les mettre devant elle, Yuna, enleva veste bleu à manche longue pour recouvrir les épaules et le dos du jeune lycéen. Maintenant qu’elle avait fait cela, elle se concentra sur les feuilles qu’elle avait devant elle, tout d’abord il fallait qu’elle reprenne au début, pour voir exactement où elle en était. Cela ne lui prit pas vraiment longtemps, puisque les mathématiques étaient une de ses matières où elle se débrouillait bon, vous me direz dans quelle matière elle est nulle ? Elle arrivait même à calculer de tête mais, pour ne pas faire d’erreur, il fallait être minutieux avec les chiffres, elle revérifiait tout deux fois à la calculatrice. C’était vrai qu’elle ne devait pas le faire mais, elle ne se voyait pas le réveillé, s’il s’était endormit c’était qu’il avait besoin de dormir non ? Et puis, c’était pour le thé et l’avoir accueillit chez lui qu’elle faisait cela.

Finalement même en faisant cela deux fois, enfin trois si on compte son calcul mentale, elle arrivait vraiment bien à gérer et, remplissait au fur et à mesure avec facilité. Les papiers, les factures, c’était quelque chose que la demoiselle connaissait parfaitement, les comptes aussi, elle les connaissait. Elle avait parfois aidé son père dans ses comptes pour son entreprise, enfin surtout pour les profits, qui étaient en fait des médicaments et des produits chimiques pour en créer… Donc même si, elle était assez rapide, enfin quand, elle se concentrait sur quelque chose, elle le faisait toujours avec enthousiasme et de bonne volonté, alors cela aidait plus facilement. Non, le temps ne comptait plus, elle n’avait même pas retournée son visage pour voir Shohei dormir comme un bébé ; les comptes, il fallait prendre cela au sérieux, une seule erreur même petite était fatale ! C’est ainsi que calculant trois fois, elle arriva parfaitement à finir une première feuille, et s’attaquait à la deuxième, vraiment c’était assez plaisant de faire les comptes bien entendu, cela avait son côté barbant mais, savoir qu’elle le faisait pour des personnes, elle prit cela comme un défis ou un amusement tout en étant sérieuse. D’ailleurs, elle avait un visage sérieux et soucieux, oui, la brunette ne montrait plus du tout un visage enfantin, c’est pour cela qu’il était difficile de savoir à quoi elle pensait réellement. Deux personnalités ? Peut être bien, mais, en fait, c’était toujours elle il fallait juste apprendre à la connaître pour voir que ce n’était pas seulement quelqu’un d’intelligent et de riche. Finalement sans s’en rendre compte elle arriva à la fin et à ce moment là, elle vit la mère de Shohei à qui elle fit un sourire et rangea bien en ordre les feuilles de comptes, elle les lui tendit :

-Tenez ! Je ne sais pas où vous les rangiez… Ne vous en faîtes pas je n’ai fais que la fin, quand je suis arrivée Shohei avait pratiquement tout finit, j’ai fais très attention aux chiffres j’ai vérifié trois fois vous pouvez en être sûre. Je n’ai pas eu cœur de le réveiller !

Disait elle en chuchotant et montrant Shohei en train de dormir, pourquoi avait elle dit, qu’elle avait juste fait la fin ? Tout simplement pour que le jeune adolescent n’ait pas de problèmes mais, elle se demandait vraiment si, ce petit mensonge avait marché puis, soudain son portable se mit à vibrer.

-Ah, excusez-moi, puis-je allez dans le salon, je reviens, c’est mon père.

Yuna la salua poliment et partie pour décrocher, elle se demandait bien ce qu’il voulait, une fois, ceci, elle apprit ; qu’il avait eu un appel du docteur Tezuka qu’elle était partie de l’hôpital mais, bon, il avait apprit qu’elle allait bien donc, il ne lui en voulait pas. Mais, son appel était pour dire qu’il ne rentrerait pas encore chez lui, il devait aller en Allemagne pour deux semaines de plus, donc c’était pour l’informer qu’il ne rentrerait pas demain.

-Je comprends et quand mère rentrera ?

En effet, cela faisait un mois qu’elle n’avait pas vu cette dernière, elle attendit la réponse et apprit qu’elle avait eu, plusieurs demandes de constructions d’écoles, dont l’Angleterre qui voulait du même style que Sakura Gakuen. Et oui, c’était sa mère plus jeune qui fait les plans pour ce lycée… Mais, Yuna était quand même triste mais, elle ne le montra pas, elle avait l’habitude de ne pas les avoir chez elle….

-Je vois, alors elle ne sera pas là avant trois mois… Ne t’inquiète pas je…

Elle voulait dire quelque chose mais, son père lui dit qu’il devait raccrocher maintenant, puisqu’il travaillait, elle dit juste un :

-Au revoir !

Voilà c’était terminé, quelle conversation, il ne lui avait pas demandé, si, elle allait bien ou autre… Bah, les conversations dans cette famille, c’était quasi impossible…. Enfin au moins, elle n'était pas restée plus de cinq minutes au téléphonne, Yuna remit son portable dans sa poche pour rejoindre la mère et le fils.

Invité

C'est sûr, Shohei n'aurait jamais imaginé, par le simple fait d'aller remplir des fiches, qu'il allait rencontrer la Yuna de la 3-A et l'inviter chez lui ! La vie était bien imprévisible... Ou alors un coup de chance, du destin ? S'il était venu quelques minutes plus tard, l'aurait-il quand même croisé ? Aurait-il explosé son paquet de twists ? Un mystère qui en restera toujours un, mais ça ne servait à rien de se creuser la tête pour si peu. Ce qui était fait est fait et Shohei était loin de le regretter. Après tout, il avait redonné du sourire à la jeune fille et même au petit garçon des marches. Même si pour l'heure, il roucoulait pénard, sans se soucier de rien, au pays des rêves, il avait le sentiment d'avoir servi, aujourd'hui.

Effectivement en se confiant mutuellement, les deux nippones s'étaient en quelque sorte avouée leurs secrets, si on pouvait appeler ça comme ça. Madame Hasegawa avait deviné qu'elle était malade et Yuna avait compris que l'homme de la maison n'était plus de ce monde. C'est vrai qu'au départ, élever seule Shohei n'avait pas été de tout repos. Cependant, la jeune mère était une femme forte et battante, et on ne pouvait pas dire que le garçon était du genre turbulent. Elle avait de la chance, il était même très sage et en grandissant, était devenu essentiel à sa vie et à la vie de la boutique. Ils en avaint souffert, autant l'un que l'autre, mais la vie continuait et la mémoire de cet homme qui fut l'amour de sa vie restait à jamais gravé dans son coeur. Depuis ce fatidique jour, Hasagawa-san n'était plus sortit avec un seul homme. Ca arrangeait Shohei, il fallait le dire, mais quelque part, elle aussi. Les hommes qu'elle rencontrait ne valait pas son défunt époux, et le seul qui lui ressemblait un tant soi peu était son fils unique. Alors en quelque sorte, elle le chérissait de tout son coeur et ne se consacrait rien qu'à lui, de la même façon qu'elle aurait fait avec son père. Tout ça pour dire qu'avoir uniquement son fils auprès d'elle lui donnait une raison de vivre et de continuer. Elle n'avait pas besoin d'être reconnue, re-mariée, ni rien. Elle voulait juste être auprès de Shohei, et ne jamais le perdre. Non, si cela arrivait, elle ne s'en remettrait pas.

Elle esquissa un faible sourire lorsque la brunette lui apprit qu'elle acceptée le tutoiement. Habituellement, elle ne se permettait pas une telle proximitée avec les inconnues ou les personnes qu'elle pouvait cataloguer de clients, et donc, à être le plus poli possible, mais avec cette jeune fille, elle sentait qu'elle ne serait pas juste de passage, et qu'elle entendra encore parler d'elle avant un moment. Si non, alors son fils était un imbécile ! Car rejeter ou oublier une fille qui tenait déjà tant à lui, était tout simplement stupide ! On disait que les jeunes d'aujourd'hui étaient hypocrites et faux, et bien celle-là semblait vouloir être le parfait contraire.

- Dans ce cas... Je t'avouerai que ça m'arrange, Yuna-san^^

Et oui, plus de mots formelles à tenir et à chercher pour la bonne grâce ! Mais attention, elle allait tout de même rester correcte avec ses mots. A ne pas imaginer tout et n'importe quoi ! Après un petit signe de la tête pour approuver les derniers propos de la demoiselle, Hasegawa-san remonta à l'étage et laissa donc la nippone un moment, seule. Elle n'allait rien porter d'extravagant, juste de quoi se sentir à l'aise dans ses baskets ! Un pantalon sombre, et un haut en soie de couleur beige, le tout, les cheveux attachés en chignon ; pas de vilaines mèches pour lui obstruire la vue !

Pendant ce temps, Shohei dormait toujours. Enfin, si on pouvait appeler ça dormir ! Il était encore qu'à la première phase du sommeil, et donc, il entendait tout autour de lui mais ne pouvait pas pour autant ouvrir l'oeil. Des pas, la première chose qu'il perçu, et par la suite, une présence à côté de lui, mais pareil, il était trop fatigué pour vouloir se relever. A un moment donné, il sentit quelque chose de chaud sur son dos, et presque aussitôt, il marmonna des mots incompréhensibles, toujours les yeux fermés. Qu'est-ce que c'était ? Qui était là ? Whoo de toute façon ça n'avait pas l'air d'être une contrainte alors il ne s'attarda pas à la chose et tenta au mieux de se concentrer sur son sommeil. A présent, il releva juste un petit peu la tête sur le côté et ne bougea plus d'un pouce. De quoi avait-il l'air franchement ? Mignon, oui probablement ! Mais pas très terre à terre... A cause de lui, Yuna se chargeait du sal boulot à sa place ! Franchement le boulet >.< Bon de toute façon, il n'en était pas encore conscient pour le moment...

- Tiens, où est-elle passée ?

Question que Madame Hasegawa se posa lorsqu'elle revint dans la cuisine. Yuna n'était plus là, alors elle était forcément allée rejoindre Shohei ! Lentement, pour ne pas les surprendre et les déranger, elle se dirigea du côté boutique de la maison et alla se pointer derrière les deux jeunes gens, l'un complètement avachit sur le bureau ! Ca ne pouvait être qu'une personne ; son rejeton ! Hésitante, elle voulut dire quelque chose mais la brunette fut plus rapide et lui présenta les fameux comptes que Shohei était censé faire.

- Ce gamin... S'il était si exténué que ça, il aurait dû simplement refuser ! Excuse-le pour ce petit désagrément, il n'est vraiment pas doué parfois...

Elle se saisit donc de ses biens qu'elle plaqua contre elle, et s'inclina à la fois pour s'excuser et la remercier. Et bien, si elle avait déjà tout fini en si peu de temps, elle était forte ! Elle se doutait fort que son fils y ait réellement fourré son nez dedans, le sachant réticent des calculs. Mais elle ne dit rien, et le regarda seulement, posant sa main gauche de libre sur la tignasse blonde de son enfant. Elle eut un léger rire. Effectivement, il ressemblait tant à un bébé que même pour sa part, elle n'aurait osé le réveiller. Les deux nippones étaient d'accord sur ce point.

- Shohei, je crois que tu as trouvé ta bonne étoile...

Mais soudainement, le portable de la jeune fille se mit à vibrer, et donc, elle dû s'éloigner à un endroit pour répondre, Madame Hasegawa lui faisant signe qu'elle pouvait retourner dans le salon. Une fois seule avec son fils, elle alla à la place où était Yuna plus tôt, et le regarda somnoler, la tête entre ses mains. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu aussi calme et aussi inoffensif. D'ordinaire, il était si énergique et bavard... Peut-être lui en avait-elle trop demandé ce jour-ci ? Après tout, il n'avait pas arrêté durant son hospitalisation, entre l'école et la boutique. Elle était même certaine qu'il avait manqué des cours pour pouvoir ouvrir le magasin toute une journée. Elle verra bien de toute façon, son bulletin de note expliquerait tout...

Invité

A vrai dire, elle se demandait, vraiment, si elle était une bonne étoile parce que, quand on voyait l’attention que lui porter ses parents comme aujourd’hui et, comme il y a dix jours c’était à se demander, si elle comptait un tant soit peu pour eux. Mais, bon elle n’allait quand même pas leur poser cette question peut être parce qu’elle avait peur de leur réponse ou de leur réactions. Normalement un enfant devait être certain des sentiments de ses parents mais, la demoiselle ne le savait pas du tout. Même si, ce n’était pas longtemps, cela lui avait fait plaisir de parler à son père même si, c’était pour dire qu’il ne la verrait pas avant deux semaines ou pour lui dire que, sa mère ne rentrerait pas avant trois mois et, quand elle reviendrait chez eux, ce sera encore pour parler de son travail, puis si, elle n’oublie elle lui demanderait de ses nouvelles. Bah, elle aurait par téléphone ou par ordinateurs. Cela lui faisait pensait qu’elle ne devait pas montrer un visage déçut à ses deux hôtes bien, qu’elle avait le pressentiment que le jeune homme devait dormir encore. Non, elle devait gardait le sourire et puis, comme elle avait dit avant que son téléphone sonne , cela ne l’avait pas dérangé le moins du monde d’aider à remplir les fiches de comptes puis, elle avait dit, que le comportement de son fils était tout excusé, et aussi, que, s’il n’avait pas refuser de faire ces feuilles c’était certainement pas pour l’inquiété, elle, qui l’avait élevé sans son mari. C’était vrai qu’elle ne connaissait pas parfaitement Shohei mais, connaissant sa gentillesse et l’amour qu’il portait à sa mère c’était voyant, qu’il ne pouvait refuser quelque chose de la personne à qui il tenait vraiment. Bien qu’elle ne l’avait pas dit de cette façon, elle avait même dit que, bonne étoile c’était vraiment trop et puis, ce n’était vraiment pas grand-chose… Perdre quelqu’un hein ? Elle savait ce que c’était… Qu’est-ce qu’elle aimerait encore entendre le rire d’Hikaru, lui dire que tout allait bien et, que tous deux travailleraient durs en cours pour réaliser leurs rêves… Mais, sur les deux il ne restait plus qu’elle et cet anneau sur lequel, sa main s’était refermée, veillait il sur elle ? C’était peut être stupide de penser une telle chose mais, de cette façon, elle sentait qu’elle n’était pas toute seule à traverser cette épreuve. Il lui donnait du courage, cela avait vraiment été une chance qu’elle n’ai pas été atteinte elle aussi, du virus.

Si cela, avait été le cas, elle ne serait plus de ce monde et, donc, ne serait pas entrée au lycée, n’aurait certainement pas rencontré Shohei et sa mère. Une famille qu’elle appréciait vraiment, puisqu’elle était unie, ils traversaient les épreuves ensemble et puis, cela ne faisait que la poussait, l’encourageait à tenir sa promesse. Pour voir d’autres familles avec le sourire parce que leurs enfants et maris, femmes, pères, mères, seraient guéris. Oui, c’était impératif qu’elle tienne cette promesse. Tout en revenant dans la pièce qui était la partie boutique, elle vit que Shohei dormait encore, il était vraiment attendrissant, cela faisait un beau tableau de voir une mère heureuse avec un fils dans les bras de Morphée. Maintenant, qu’elle y pensant dans le parc de l’hôpital il lui avait dit plus ou moins directement qu’il était fatigué. Sérieusement, elle n’aurait jamais dû accepter son offre de venir ici pour son bien mais, elle était vraiment contente d’être là, cela la rendait heureuse. S’approchant de nouveau vers madame Hasegawa et Shohei elle dit d’une voix douce :

-Désolée pour cette petite absence, j’espère n’avoir pas été trop longue… Shohei san à de la chance de vous avoir, donc je comprends pourquoi il a fait tant d’efforts pour vous !

Yuna voulait dire cela, parce qu’elle avait ressentit que cette dame pour, qui elle ressentait du respect, s’en voulait d’avoir demandé de faire plusieurs choses pour lui, mais, elle voulait aussi lui dire une nouvelle, fois que ce n’était pas sa faute. La demoiselle ne rajouta pas comme sa mère, non, parler de sa famille ou de sa maladie n’était pas quelque chose qui lui plaisait vraiment. Heureusement qu’elle n’avait pas de petit frère, parce qu’au moins il n’y avait qu’elle, qui était malade. Finalement elle se rappelait que cette dame japonaise avait eu la grippe. Mais, pour faire des analyses, était-ce vraiment de la grippe ? Remarquez c’était aussi une maladie dangereuse, surtout pours les personnes qui travaillaient beaucoup. Peut être que, c’était pour cette raison qu’il travaillait sans relâche notre jeune homme en train de rêver. La demoiselle se demandait bien de quoi il pouvait rêvait en cet instant. Finalement elle dit avec toujours une voix douce :

-Si, vous avez d’autres choses à faire, je peux les faire, cela ne me dérange pas, bien au contraire ! Votre fils m’a dit que vous aviez attrapé la grippe, alors même si, c’est une maladie qui se soigne faîte quand même attention à vous, si vous avez besoin de médicaments, il n’y pas de problèmes mon père tient une entreprise pharmaceutique…

Bien entendu, elle se doutait qu’elle allait refuser son offre puisque Shohei, lui avait dit que ce n’était pas la peine de s’en faire mais, s’il n’avait pas travaillé aussi dur n’était-ce pas, parce qu’au fond de lui, même si, il ne voulait pas forcément se l’avouait qu’il avait peur pour la santé de sa mère ? C’était quelque chose de compréhensible et d’humains, il avait perdu son père, s’il perdait sa mère, il se retrouverait certainement seul. Donc, pour ce qui était du côté médical et de l’argent, elle pourrait les aider et, bien volontiers. De toute façon, elle n’avait jamais vraiment demandé quelque chose à ses parents et puis, le docteur Tezuka pourrait certainement aussi faire quelque chose si, un des deux membres de la famille était malade. C’est vrai que, pour elle, c’était assez difficile de faire quelque chose mais, bon ; ce n’était pas le cas pour tout le monde et heureusement d’ailleurs… Finalement elle regarda une décoration qui se trouvait près du comptoir en attendant la réponse de madame Hazegawa.

Invité

Ahhhh ne parlons pas de chose triste comme ça, pas dans un topic avec Shosho !! lol Yuna était bien de ce monde, en vie, et elle devait savoir en profiter au maximum, malgré ce petit défaut génétique qui lui causait bien des soucis. Etre malade n'était pas défaut, mais une contrainte, et les contraintes tout le monde en avait. Certaines plus difficiles que d'autres mais il fallait y faire face et se battre encore et toujours ! C'était ce que pensait Shohei en tout cas. S'il était dôté d'une maladie grave, il ne chercherait pas à attirer la tristesse ou tenir tous les malheurs du monde sur ses épaules, non il profitait à fond de chaque instant. Parce qu'il y avait pleins de malheureux sur terre, non seulement des enfants, des femmes et des hommes bien sûr, qui souffraient au même moment où lui dormait paisiblement... C'était triste à dire, mais c'était vrai. C'était pour ça que Shohei ne se plaigniait jamais de rien ou de qui que se soit, à moins d'une bonne raison ! Il était lucide, même s'il semblait toujours rire de tout, c'était uniquement pour ne pas en pleurer ou encore casser l'ambiance. Dans un groupe il fallait toujours une personne comme lui, capable de donner des bons sentiments, de redonner le moral. Il pouvait parfois être lourd et en être conscient, mais il ne faisait jamais les choses inutilement, c'était qu'il avait une raison de l'être.

Des bruits de pas se firent entendre, et Madame Hasegawa offrit un gentil sourire à la brunette dès qu'elle l'eut vue. Il rit légèrement lorsqu'elle l'entendit prononcer le ''san'' de Shohei. Elle ne se moquait pas d'elle, du tout, mais c'était plutôt peu commun, surtout pour deux jeunes du même âge. Elle aurait normalement utilisée ''kun'' car le ''san'' faisait vraiment très formelle. Mais bon, c'était son choix et puis si Shohei acceptait d'être appelé ainsi, ce qui l'étonnerait fort, elle ne dirait rien.

- Mais tu es tout excusée, je comprends. C'était tes parents n'est-ce pas ? A ce que j'ai compris, tu t'es aventurée dans notre belle boutique au lieu de rentrer à la maison, ne ? Oohh et puis, la seule chance que j'ai eu, c'est d'avoir un fils aussi gentil que le mien. Il aurait pu mal tourner... mais je suis vraiment fière de lui, et de moi-même par la même occasion, rit-elle discrètement. Ca veut dire que je suis une bonne mère, que je l'ai bien élevée.

Pour ce qui de sa récente maladie, c'était belle et bien une méchante grippe. Cependant elle s'était aggravée, et comme vous le savez, la grippe pouvait être très mortel lorsqu'elle n'était pas prise en charge. D'autant plus qu'elle n'était plus vaccinée contre ça depuis quelques temps, pour faute d'un rappel et d'un rendez-vous non pris chez le médecin pour les vaccins obligatoires. Du coup, elle avait fini en urgence, mais finalement, elle s'en était vite sortit ! Mais comme Shohei voulait la ménager au plus, le garçon courrait facilement de droite à gauche, s'épuisant donc, sans trop s'en rendre compte. Et oui, par amour, on se croit invincible, capable de tout, mais sa soudaine fatigue prouva bien le contraire. Il en avait trop fait, et à présent, il avait bien besoin de relâcher un peu.

- Je te remercie pour ton aide, mais je crois bien que tout a été fait ! Tu viens déjà de me rendre service, alors ça devrait aller^^ Ton père travaille donc dans une entreprise ? Est-il le directeur par hasard ? Merci encore pour ton offre, j'y penserai la prochaine fois qu'il m'arrivera quelque chose ! Mais ne t'inquiète pas, je me remets très vite des fortes émotions !

C'était le cas de le dire, une vraie battante ! En fait, après avoir perdu son mari, elle se disait qu'elle ne pouvait plus traverser pire, qu'elle avait connu le plus gros et que les autres soucis de la vie étaient minimes face à ça. Jetant un dernier regard à Shohei, elle remonta légèrement la veste sur ses épaules et sourit naturellement. Il était bien mignon, mais elle ne pouvait le laisser comme ça. Ce n'était pas un lit bien confortable, et même, s'il dormait toute l'après-midi, il ne fermera pas l'oeil de la nuit ! Alors il allait devoir prendre sur lui et bien dormir en temps voulu avant de retrouver la forme.

Je vais aller acheter du café au combini d'à côté, déclara t-elle calmement. J'ai vérifié et il n'en reste plus... Je n'en ai pas pourr longtemps, alors je te le confie !

A ce même moment, Shohei bougea un peu sur lui-même, et enfouie son visage entre ses bras ou ronchonnant quelques mots bizarres. Rêvait-il ou était-il contre cette idée ? Qu'importe elle allait le faire quand même ! Madame Hasegawa se leva finalement du siège et offrit un sourire à la jeune fille, tout en passant sa main dans ses cheveux.

- Et bien, je reviens très vite. Sho-kun, tes dernières minutes sont comptés !

Histoire de l'embêter un peu, si effectivement il pouvait entendre et comprendre ce qu'elle disait ! Puis après s'être brièvement inclinée, elle s'en alla de l'autre côté de la boutique et en sortit.

Invité

-En effet, d’ailleurs Shohei san m’a dit qu’il me ferait visiter maintenant que je viens d’y penser !

Puis, elle se mit à rire doucement à cette remarque, c’était bien entendu pour rire, il fallait le laisser dormir, enfin c’est ce qu’elle pensait. Surtout qu’elle n’aurait pas crû le voir dormir. Pour qu’il n’attrape pas froid dans son sommeil, elle avait fait cela si naturellement qu’elle se demandait si, c’était possible que des sentiments évoluent aussi vite. Amoureuse ? Non mais, c’était certain qu’elle ne voulait pas le voir blessé ou autre. Son état mais, même sa vie lui importait plus que ce qu’elle devrait et, elle n’arrivait mais, alors à ne pas comprendre la raison de cette facilité à avoir fait ce geste. Yuna écouta ce que madame Hazagawa lui disait, et, elle avait bien raison d’en être fière et contente. Pour ce qui était de la grippe, en effet, il fallait faire attention, ce n’était pas quelque chose à prendre à la légère. Oh, ce n’était pas la peine de la remercier pour les comptes, ce n’était vraiment rien du tout. Finalement il n’y avait pas qu’elle qui avait besoin d’aide, que les gens fassent de petites choses pour vous rendre heureux. Rien que le remerciement la touchait, elle inclina légèrement la tête pour dire que ce n’était rien, et qu’il n’y avait pas lieu de remerciement. Pour ce qui était de son père, elle ne savait pas comment lui dire, en effet directeur n’était pas vraiment un mot approprié. Parce que toutes les pharmacies de cet état connaissaient le nom Sayonji. Personne ne le savait mais, c’était comme cela. En fait, même elle, n’y croyait pas quand elle était plus jeune. Quand elle était une fillette de dix ans et, qu’elle s’y était rendue pour acheter des pastilles rien que pour la gorge, elle avait juste dit Sayonji, qu’elle n’avait même pas eu besoin de faire une ordonnance pour avoir d’autres médicaments. Bon peut être que, cela ne marchait qu’avec elle, parce qu’elle était la fille d’un dirigeant… Mais, bon ce n’était pas poli de faire attendre une réponse, c’est pour cela que poliment elle répondit avec le sourire :

-Père est l’un des dirigeants de la plus grande entreprise pharmaceutique de cet état, si vous vous rendez dans une pharmacie, dîtes que vous venez de ma part. Ils ne vous les feront certainement pas payés.

En effet, il ne fallait pas croire mais, les médicaments coûtaient quand même chères, mais, au moins, elle venait de donner un indice pour avoir des médicaments plus facilement. Puisque c’était vrai qu’elle ne pouvait pas être là tout le temps si, un jour elle avait besoin d’aide et, qu’elle n’y était pas hein ? C’est ainsi qu’elle eu une idée, elle alla dans la cuisine et ouvrit son sac pour prendre un stylo et un petit bout de feuille puis alla de nouveau à la boutique. Yuna écrivit deux numéros, celui du docteur Tezuka, qui était réputé pour ses soins et ses opérations et, puis c’était le seul en qui elle avait vraiment confiance. Et celui de son domicile, elle tendit le morceau de papier à cette mère merveilleuse, il valait mieux être trop prévenant que pas assez. Non, elle allait veillait sur cette famille de sa propre façon. Ce n’était pas la pitié bien au contraire, elle voulait pour une fois, venir en aide à quelqu’un de façon plus concrète qu’elle avait fait jusqu’à maintenant. Et puis voir tous les efforts que Shohei faisait au point de tomber endormit sur un comptoir, cela n’avait fait qu’augmenté son envie de l’aider à protégé ce qui lui était chère, pour que tous ses efforts ne tombent pas en ruine. Mais, aussi pour le voir continuer de rire, le voir énergétique, déborder vraiment de joie de vivre.

-Tenez, et j’insiste, si vous avez le moindre appelé à ce numéro, c’ est mon médecin traitant, dîte lui que c’est moi qui vous ai parlé de lui. Si vous n’arrivez pas à le joindre à ce numéro appelez-moi, c’est mon numéro de domicile le deuxième. On n’est jamais trop prudent dans la vie ! Parce que s’il vous arrivez quelque chose de terrible Shohei san souffrirait terriblement pensez-y s’il vous plaît !

En effet, même si, c’était un ami, c’était toujours dure de voir les autres souffrirent, Shohai profitait de la vie, elle allait en faire de même, oui, elle allait prendre son exemple, il lui en avait donné l’envie, et ce, dès qu’il le lui avait proposé de mangé un twist. Elle avait parlé d’une voix douce, et montrait qu’elle ne changerait pas d’avis, elle était bornée à vouloir les aider et les protéger à sa manière bien entendu. C’était peut être trop exagéré mais, c’est tout ce qu’elle voyait pour le moment à faire. Puis, quand, elle lui dit qu’elle allait sortir pour faire quelque courses avec enthousiasme elle fit :

-Comptez sur moi je m’en occupe !

Puis, elle la suivit des yeux pour la voir sortir. Finalement elle se rapprocha de Shohei se mettant à la même place qu’elle avait prise quand, elle avait fait les fiche de comptes. Vraiment on aurait dit un bébé tellement qu’il était mignon comme, cela, elle ne se lassait vraiment pas de le regardait dormir. Il était vraiment paisible. C’était vrai que ce serait dommage de le réveillé mais, dormir dans cette position il aurait certainement mal en se réveillant tout courbé, il lui devait quand même une visite. Mais, bon elle lui pardonnait appuyant sa tête sur l’une de ses mains, elle se demandait bien ce qu’elle devait faire. Puis, bougea faisant que la veste allait tombée par terre. La demoiselle arriva à la rattraper à temps et, la remit sur les épaule du jeune homme, d’une meilleure façon puis, la nipponne eu l’envie de balayer les quelques mèches qui venaient de tomber sur son visage, le cachant par la même occasion. Ce qu’elle fit avec douceur et délicatement. Dire que dans le parc c’était lui qui avait mit ses mains dans ses cheveux, elle fit deux fois le même geste puis, elle s’aperçut ou peut être était-son imagination qu’il commençait à revenir parmi les réveillés et plus parmi chez les dormeurs. Yuna enleva donc sa main ne voulant pas être prise en flagrant délit cela, la mettrait dans une situation qui la ferait rougir. Bien que, qu’elle trouvait déjà la situation légèrement embarrassante, le regardait dans son sommeil et, encore ce n’était pas vraiment le bon mot… Se mettant de dos face au comptoir elle chercha ses mots et dit, avec un sourire et chaleureusement :

-Okaeri Shohei kun !

Invité

Oui, c'est vrai qu'il était censé lui servir de guide le vilain ! Au lieu de ça il s'était écroulé au comptoir... pas malin. Enfin, on l'excusait, il avait de bonne raison ne ! Sentiment ou pas, Shohei ne se doutait absolument de rien. A ses yeux, Yuna était encore qu'une simple connaissance, une gentille fille de la classe d'à côté, qui en plus de ça, était atteinte d'une maladie. Il n'allait pas le crier sur les toits, pas du tout son genre, ou encore moins être différent en sa présence. Il serait peut-être juste observateur et quelque peu généreux, mais il n'allait pas la traîter différent. Il savait très bien qu'il n'était pas agréable pour une personne d'être vue comme un être à part, pas comme les autres. Yuna souhaitait probablement se mêler à la foule comme n'importe quel individu. Ne pas être prit en pitié ou quelque chose du genre. Et Shohei n'aimait pas se forcer de toute façon ! S'il n'aimait pas quelque chose, il le disait, s'il n'appréciait pas le comportement d'une personne, il le disait aussi, sans aucune méchanceté. Chacun son point de vue n'est-ce pas ? Et pour lui, tout le monde était libre de s'exprimer, et tout le monde était égaux, personnes n'étaient différents de part une maladie, un rang social, une couleur ou encore une religion. Ils étaient tous humains, pas vrai ? Alors, agissez comme tel et ouvrez votre esprit puisque le cerveau humain était très intelligent !

Au nom ''Père'' Hasegawa-san arqua uniquement d'un sourcil. Oh ça ne l'étonnait juste un peu. Elle se doutait bien du parlé de la haute société et elle trouvait ça bien dommage... Ces familles-là avaient l'air de parfait étrangés alors qu'ils étaient tous du même sang, de la même maison. C'était très différent de l'ambiance qui pouvait régner entre son fils et elle, et sûrement que Yuna aurait aimé connaître ce genre de relation. L'amour maternel, c'était quelque chose tout de même, et quelque chose d'unique. Shohei pouvait longuement en témoigner !

- Très bien, je ferai comme ça alors, approuva cette dernière. J'ai l'impression d'être une VIP tout à coup !

A sa remarque, elle rit doucement, pour ne pas réveiller trop brusquement son fils. Même si elle avait pour ambition de le lever, elle lui laisserait quelques minutes encore à savourer ! Pas si méchante que ça finalement, hein ! C'est alors que la brunette repartit dans la cuisine pour revenir peu de temps après près d'elle pour lui tendre un papier. Petit morceau de feuille qu'elle inspecta rapidement avant de sourire. Cette fille était vraiment pleine de bon coeur que s'en était presque incroyable. Bien sûr, les personnes malades étaient généralement gentilles, mais elle se demandait si elle pouvait réellement la cataloguer comme tel. Les derniers mots qu'elle avait prononcé lui donna la larme à l'oeil. Non seulement elle s'inquiètait et pensait à eux, mais elle s'était vraiment prise de bons sentiments pour son unique enfant ! Combien de filles pouvaient se dire aussi douces et prévenantes qu'elle ? Très peu ! Shohei était peut-être une personne rare, mais elle l'était tout aussi. Et ça, elle espérait bien que son garçon le lui dise un jour, que les confidences ne se fassent pas à sens unique, car jusqu'à présent, seule la petite Yuna lui ouvrait aussi facilement son coeur, ce dernier ne semblant pas trop réagir, si ce n'est par un sourire. Elle avait certainement envie, elle aussi, que quelqu'un lui ouvre très franchement le coeur.

- Je n'oublierai pas, affirma t-elle en s'inclinant, émue. Si tu veux bien m'excuser.

Puis elle s'en alla en laissant les deux jeunes ensemble. Partir comme un voleur ? Nan, juste un peu bouleversée par toutes ces belles paroles, et puis elle avait toujours ce café à acheter, alors ce n'était pas une excuse. A un moment donné, Shohei bougea un peu trop rapidement, ce qui fit que la veste glissa le long de son dos. Par réflexe, Yuna s'en était saisit à temps et l'avait redéposé sur ses épaules en prenant l'attention qu'il ne rechute pas une nouvelle fois. Quelques mèches blondes du jeune homme lui cachaient inévitablement le visage, et comme une légère brise, Shohei sentit que ses cheveux se baladaient un peu sur son visage, le chatouillant presque. Il bougea légèrement, et fit trembler ses paupières avant de finalement les ouvrir. A ce même moment, il vit le corps de Yuna se retourner d'un seul coup, et après s'être frotté les yeux, il se redressa légèrement, et répondit par pur automatisme d'un silencieux et embrumé :

- Tadaima...

Et quelques secondes passèrent avant que son esprit ne fasse qu'un seul tour. Brusquement, il s'était agité d'un seul coup, regardant autour de lui, un peu paniqué. Il s'était endormi ?? Pas vrai... Yuna l'avait vu dormir ? Aie... Que dire ? Que faire ? Il se passa une main dans les cheveux et rechercha autour de lui ses feuilles de comptes. Plus là ? Volatiliser ça aussi ??

- Pas possible ? Qu'est-ce que j'en ai fais ? Baka baka... Okasan va me tuer...

Puis s'arrêtant soudainement vers Yuna, il eut un sourire désolé. Il devait faire tâche tout à coup... Situation embarrassante... Il voulut dire quelque chose mais les mots ne sortaient pas, et restaient en lui. Une nouvelle fois il se gratta l'arrière crâne et sentit quelque chose derrière lui. Tiens qu'est-ce que c'était ? Il se saisit donc la chose et la tira vers lui sur le côté. C'était la veste de Yuna... Il s'était bel et bien endormit sous ses yeux... Haaaa quel baka !

- Hum... arigato pour.. ça.

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Yuna l’entendit répondre à son bienvenue mais, apparemment il n’avait pas l’impression qu’il s’était endormit puis, sans crier gare il s’agita et Yuna le vit faire, elle voulait se retenir de rire mais, sa réaction était vraiment, drôle. Ce n’était pas du tout méchant bien au contraire, mais, voilà quand il sortit que sa mère allait le tué, c’était vraiment drôle, elle ne pût vraiment mais, alors vraiment pût se retenir, avec une main devant ses lèvres et les yeux à moitié fermés :

-Hi, hi, hi

La situation qui aurait pût être gênante si, elle avait été prise en train de soulevé les mèches de Shohei était devenue embarrassante pour le jeune homme qui s’était endormit. La jeune fille s’en voulait de rire mais, il était vraiment trop drôle, et surtout c’était une réaction mignonne. Quand il dormait il lui avait donné l’envie de prendre soin de lui ou autre… Ah vraiment il fallait qu’elle arrête et, qu’elle dise quelque chose. Yuna ne pût sortir qu’un « désolé ». Oui, parce que ce serait certainement d’elle qu’il aurait fallut rigoler si, le jeune homme s’était aperçut de ce qu’elle avait fait envers lui. Enfin, elle arriva à se calmer, elle ne voulait pas le froisser parce que ce n’était vraiment mais, alors vraiment pas méchant et, encore moins moqueur. Surtout que, s’il se trouvait dans cette situation c’était parce qu’il était terriblement fatigué, peut être qu’il lui dirait le contraire mais, sa mère et elles, étaient d’accord sur le sujet. Et puis ce qui était amusant c’était le fait, que cela faisait la deuxième fois qu’il se traitait d’idiot devant elle. Alors que, d’habitude, elle entendait dire qu’il était le best ! Vraiment, elle ne s’ennuyait pas du tout bien au contraire. Vraiment elle ne regrettait pas son passage ici, elle avait eu le loisir de voir la jeune nippon dormir, c’était quelque chose qu’elle n’oublierait pas de si tôt ! Finalement elle se retourna de nouveau vers lui, quand il la remercia, pour la veste, elle secoua légèrement la tête de droite à gauche pour dire que ce n’était pas grand-chose, et c’était bien vrai. Maintenant qu’elle y pensait, il faudrait peut être qu’elle lui dise où étaient réellement les bulletins, car cela devait vraiment l’inquiété pour que cela soit la première chose à laquelle il pense. Mais, voilà, il se posait un problème c’est qu’elle avait dit à madame Hazegawa que, c’était lui qui avait pratiquement tout fait. Mais, quelque chose lui disait qu’elle n’y avait vraiment pas crût à ce petit mensonge. Si, elle l’avouait à ce dernier qu’elle avait dit cela, ne serait-il pas plus embarrassé que maintenant ? Sans parlé qu’elle ne voulait pas vraiment lui dire qu’elle s’en était occupée à sa place. La raison ? C’était qu’elle n’était pas le genre de personne à vanter ses mérites ou dire qu’elle avait telle ou telle chose juste pour bien se faire voire. C’était pour cette raison qu’elle avait dit, à sa mère qu’il avait plus que la moitié pour ne pas le mettre dans une situation embarrassante et que, sa mère ne le gronde pas bien, qu’elle en doutait vu ce qu’elles avaient parlés toutes les deux. Alors avec un sourire elle lui dit :

-Ne t’inquiète pas pour les feuilles de compte ta mère s’en est occupée et les a rangés avant de partir aller chercher du café…

La demoiselle venait de dire ce qu’elle pensait que c’était la meilleure chose à dire, après, est-ce qu’il allait croire à son mensonge ? Cela, elle se le demandait bien Mais, elle en avait profité aussi pour dire qu’ils étaient que tous deux pendant quelques temps. Au moins, il lui ferait peut être une visite de la boutique, bien qu’elle s’était concentrée sur un nouvel objet, qui était une décoration. La demoiselle en fût vraiment admirative, c’était vraiment trop mignon ce truc fait de perles, qu’on attachait sur les portables. Les choses à perles, elle aimait énormément bien que c’était très fragile. Peut être qu’elle allait leur acheté quelque chose, le problème c’est qu’elle trouvait tout mignon enfin, le peu qu’elle avait vu. C’était cela les problèmes des filles et, surtout elle en particulier, il y avait beaucoup de choses qu’elle trouvait mignonnes. Et quand, une fille trouve quelque chose de mignon, elle le veut. Donc, je ne vous dis pas, ce qu’elle aurait acheté, si, elle était allée dans des boutiques artisanales. Parce qu’en fait les boutiques de vêtements, ce n’était pas vraiment son truc. La demoiselle préférait s’habillait de façon simple et, puis, elle n’aimait pas vraiment le style femme glamour, elle trouvait que c’était légèrement vulgaire, non, elle préférait les choses simples qu’elle trouvait bien plus mignonne. Je peux vous assurez mettez là, en face d’un magasin qui vend des grosses peluches et, une boutique de vêtements de marque qui fait femme fatale et, bien, le choix est vite fait. La brunette se rendra rapidement dans la boutique de peluches et ira certainement vers la plus grosse. Oui, les peluches de panda, de tigres et d’ours sont vraiment ses points faibles. Dire qu’elle a 18 ans et, qu’elle s’extasie devant des choses pour enfants, au lieu des trucs de son âge. Puis, finalement elle détacha son regard de la décoration de portable et le reporta sur le lycéen, et lui dit :

-Tu n’as pas à te sentir gêné de t’être endormit, t’étais vraiment mignon ! Et puis, ta mère ne t’en veux pas, au contraire !

Si, elle avait dit cela c’était pour le détendre, mais, elle se demandait vraiment, si elle y était arrivée puis, Yuna se disait qu’il allait peut être lui demander de quoi, sa mère qu’il chérit plus que tout et elle, avaient parlé. Puis, pour le mot mignon, elle avait cela sur un ton assez chaleureux mais, aussi taquin. D’ailleurs, elle avait même accentué sur le mot en faisant une mimique des plus mignonnes. Cela l’amusait de le taquiné, il avait bien fait avec elle dans le parc. Rancunière la petite Yuna ? Non mais, elle aimait assez bien taquiné et puis, pour une fois qu’elle l’avait la possibilité de le faire, enfin, ce serait peut être le seul moment de la journée et cette seule fois qu’elle pourrait le faire, c’est pour cela qu’elle avait cette petite allusion. Mais, c’était aussi parce qu’elle n’avait pas envie d’être la seule à rire, où qu’on fasse rire. La demoiselle voulait aussi faire sourire et rendre heureux le petit blond.

Invité

[Gomen pour le temps, en plus on me parlait sur msn alors pas simple T-T]

Et non, Shohei pensait s'être assoupi ou avoir fermé l'oeil le temps de quelques secondes, du coup lorsqu'il réalisa qu'il avait bel et bien pioncé, sa réaction fut alarmante !! Tomber de six étages ? Nan quand même pas, et pourtant, on pourrait croire vu le bond qu'il avait fait ! C'était à se demander si son coeur n'avait pas lâché par la même occasion ! De grâce, il ne lui arriva rien, enfin rien de similaire comme à son père... Shosho était plus solide qu'il n'y paraissait alors no-panic ! C'était peut-être le trouble pour le moment mais d'ici quelques minutes il allait vite reprendre sur lui-même et sûrement en rire ! Après tout, cette dernière semblait fort apprécier la petite scène dont il était l'unique personnage, mais du moment qu'il faisait rire quelqu'un Shohei était heureux, c'était la meilleure chose qui puisse offrir. Non il ne lui en voulait pas, et de toute façon il aurait probablement agit de même à sens inverse !! Ce n'était pas méchant, pour sûr, rire ne voulait pas automatiquement dire se moquer, mais bien ''amuser''. C'est alors quand lui rendant sa veste, le blondinet s'abaissa un petit peu, avec un léger rire. Pour sûr, il se traîté plus souvent de best que de baka, mais qu'importe ce qu'il disait à son propre sujet, il n'était jamais réellement sérieux ! Etre le meilleur ? Il savait très bien que non, et être l'idiot, oui il pouvait l'être mais il était loin d'être bête non plus !

- Je... j'ai dormi longtemps ?

Question bête mais il avait envi de le savoir de toute façon ! Si elle était assise tout ce temps à côté de lui, alors elle l'avait vu dormir... Holala.. qui d'autre que sa mère l'avait déjà vu en train de dormir ? Même pas son poteYuichi puisque c'était lui qui s'endormait en premier ! Aya non plus, et Kaoru... elle devait même pas faire attention >.< enfin c'était tant mieux ! Par précausion, le jeune homme s'essuya rapidement la bouche. Ben oui, dans les films il y avait toujours une trace de bave ou un truc du genre !! On sait jamais... Mais euréka il n'y avait rien ! D'ailleurs à sa soudaine réaction, il en rit lui-même ! Il devait avoir l'air encore plus stupide sur le coup mouahaha...

- Oh... soka...

Sa mère s'en était donc chargée à sa place ?? Bizarre, elle lui avait pourtant confié le travail... Elle était parti acheter du café ? Normalement elle l'aurait réveillé en lui tirant les oreilles !! Oh y'avait une invitée, c'était aussi pour ça.. elle s'était retenue, sans doute... Dans tous les cas, ce n'était pas lui qui avait terminé ces fichus comptes ! Les épaules haussés, il leva les yeux aux plafonds et se dit qu'il aurait pu connaître pire comme destin, mais non, on l'avait laissé dormir ! Lentement il reporta son attention sur Yuna, et lui sourit discrètement. Ne pas se sentir gêné, oui bien sûr, mais c'était plutôt nouveau pour son cas, c'était la première fois que ce genre de situation lui arrivait alors bon, il fallait un temps d'adaptation XD.

- Moi ? Mignon ?

Le blondinet eut un sourire mesquin aux lèvres. Ohoh il le savait très bien ça, mais ce qui l'amusa le plus n'était pas qu'elle le lui dise mais la façon dont elle l'avait prononcé ! Il sentait qu'elle devenait de plus en plus ouverte à lui, dans le sens qu'elle se lâchait un peu plus et se montrait plus familiaire. Elle avait probablement conversée avec sa mère et avait parlé de lui... Pas de panique ! Ca ne pouvait pas être méchant !! Nan ce mot était contraire à l'éthique du garçon. La seule chose qu'il craignait à la rigueur était ce fameux album souvenir de lui, tout nu, en train de se balader dans la maison avec un ballon rouge >.< Non seulement on l'avait prit en photo, mais en plus on l'avait filmé !! La honte quoi... C'était peut-être marrant pour les autres mais pas pour lui. On avait vraiment bien profité de sa naïvetée étant gosse...

- Je sais, je sais, se venta t-il, une main sous le menton. C'est comme ça, qu'est-ce que tu veux ? On se refait pas...

Il blaguait bien sûr, Sho-kun n'était pas quelqu'un de prétentieux, il aimait juste en remettre des couches ! Sentant son dos légèrement pesant, à cause de la position qu'il avait dû avoir en s'endormant, il se leva lentement et s'étira les bras sans aucune gêne. Ben quoi ? Il était chez lui après tout, nan ?? Se tournant d'un bond, il se saisit de la main de cette dernière et la souleva pour la mettre à même hauteur que lui. Après tout, rester assis trop longtemps n'était pas une bonne chose alors ils allaient un peu se dégourdir les jambes !

- J'te dois toujours une visite, alors here we go !

Et voilà, l'énergique Shohei était de retour... Fallait-il vraiment un café pour le remettre sur pied he ? Bah c'était temporaire car il aura bien besoin de cette subtance de toute manière, sinon il lui arriverait la même chose que plus tôt d'un moment à l'autre !

Ils parcoururent la première rangée qui s'offraient à eux et s'arrêtèrent à un étalage où était disposé divers tableaux à portraits. Encore une fois fait par ses petits doigts magiques, le jeune homme était spécialisé dans les croquis humains. Il pouvait en faire aussi sur des paysages ou autres, mais préférait de loin se concentrer sur les êtres qui l'entourait. Shosho était un amoureux des gens, de toute manière ! Qui ne le savait toujours pas ? Mais parmis tous ces portraits il y avait également de tout ! Shohei avait pris un malin plaisir à mélanger les différents styles entre eux. Il voulait que les gens ouvrent non seulement les yeux pour ce qu'ils désiraient acheter, mais aussi, ce qu'ils n'auraient jamais pensé voir, et découvrir donc. Il y en avait pour tous les goûts ; des accessoires de mode ou high tech pour garçons et filles, ou encore des petites figurines pour enfants qu'il avait sculpté lui-même dans de la roche ou du bois teint.

Se tournant à demi vers la brunette, il leva son pouce en l'air et déclara joyeusement :

- Si ça te branche un jour, je pourrai aussi te dessiner !

Invité

[Ce n'est pas grave ^^]

La demoiselle avait reprit sa veste qu’elle remit sur ses épaules, s’il avait dormit longtemps ? Bonne question, elle-même n’avait pas vraiment compté, à vrai dire le temps ; elle avait prit la fâcheuse manie quand, elle se sentait bien de ne plus y faire attention à part, quand il y avait quelque chose d’important à célébré ou à faire. Sinon la plupart du temps l’adolescente était dans son monde, monde où personne ne pouvait vraiment approché. Enfin, personne ne s’était vraiment approché d’elle pour vraiment la connaître. On peut même dire que le temps était son point faible, c’était pour cela qu’elle avait toujours une montre sur elle, bien entendu, avec le temps, elle y faisait plus attention mais, il lui était déjà arrivé quelques mésaventures quand elle était plus jeune. Comme une fois, elle avait même oublié que c’était son anniversaire, même le jour même, elle ne se rappelait plus du tout et ne comprenait pas du tout pourquoi les domestiques lui disaient félicitation ! C’était quand, elle reçut une carte de son père qu’elle se rendit compte qu’elle fêtait ses huit ans. Ou alors il y avait aussi cette fois là, quand et ce fût même la seule fois que cela s’était produit. La demoiselle avait passé la journée à l’hôpital en train de lire et d’écrire, elle était âgée de neuf ans, mais, à vrai dire à force de rêvasser à regarder les oiseaux et s’amuser avec les enfants de l’hôpital ou rendre visite à des adultes hospitalisés, pour elle, son anniversaire c’ était bien loin. Quand, elle était rentrée chez elle, sa mère lui avait dit que du monde allait venir. Alors, pensant que c’était une réunion pour les adultes, elle ne s’était même pas préparée. Quand une bonne vint la cherché, elle avait été surprise et, avait fait fasse aux invités avec un t-shirt marin et un pantalon blanc avec comme coiffure deux couettes. Cela en avait surprit plus d’un ! Puis, quand elle avait vu la banderole joyeux anniversaire, elle avait demandé à sa mère pour qui était cette fête ? Quelle honte, elle avait eu, tous les adultes s’étaient moqués d’elle. Donc que Shohei lui demande combien de temps il avait dormit, la demoiselle avait beau être l’une des deux personnes se battant la première place, elle ne pouvait répondre à une question aussi simple sans dire de bêtise.. En effet, elle avait tellement discuté de choses avec sa mère que, cela lui était complètement passé par la tête. Sans oublié qu’elle ne savait pas exactement quand est-ce qu’il était tombé endormit bien que, même si, elle se doutait qu’il était allé dans les bras de Morphée juste après que madame Hazegawa lui ait donné des feuilles à faire, cela ne l’aidait pas vraiment.

-Si, on imagine que tu es tombé dans les bras de Morphée par rapport à l’heure de ma montre je dirais une demi heure !

Disait, elle en regardant sa montre, montrant par la même occasion qu’elle n’était pas vraiment fiable pour cela. Puis, finalement elle se mit à rire aussi de son manque d’attention en ce qui concernant le temps. Là, il n’y avait pas que Shohei qui pouvait se trouvait bête, elle, aussi, était loin d’être parfaite. Heureusement d’ailleurs qu’il n’existait pas quelqu’un sur terre à qui on ne pouvait reprocher aucun défaut. Sinon, la vie ne serait mais, alors pas marrante mais, ennuyante. Au moins on pouvait rire de ses erreurs et de ses gaffes qu’on faisait ! Puis, finalement il lui répondit quelque chose, cette réponse concernait les feuilles de comptes probablement. Yuna fût soulagée que le jeune nippon ait crût à son mensonge, elle n’aimait pas vraiment mentir mais, des fois c’était nécessaire. Bien que, là ne soit pas vraiment un gros mensonge juste le fait qu’elle cachait qu’elle avait travaillait pendant que quelqu’un roupillait à côté. Pour une raison qu’elle ignorait avec lui, elle arrivait à se lâcher. D’ailleurs quand celui-ci se vanta par rapport au compliment qu’elle venait de lui faire, après qu’il ait fait un sourire mesquin. Vraiment il était drôle celui là puis, la demoiselle sortit quelque chose de complètement différent avec, une moue qui faisait semblant d’être contrarié, finalement elle lui dit avec un sourire pour que les chevilles de notre Shohei ne gonflent quand même pas. Il ne faudrait pas pour lui le pauvre, elle s’inquiétait vraiment de la santé de notre petit bonhomme, se demandant si il ne fallait pas faire attention aussi à ce que la tête ne grossisse pas non plus. Ce serait vraiment dommage ^^. Bien, entendu, elle pensait cela plus pour s’amusait qu’autre chose c’est pour cela qu’elle fit mettant ses deux mains, chacune sur une de ses hanches la tête sur le côté comme si elle était contrarié :
-Finalement je retire ce que j’ai dis, tu n’es pas mignon mais, plutôt….

Sans crier gare, la demoiselle, ébouriffa les cheveux de notre petit blondinet. Il le méritait bien, ce petit chenapan, ce qu’elle n’hésita pas à lui faire remarqué pendant qu’elle ébouriffait. Et oui, elle prenait sa petite revanche. Si, cela avait été quelqu’un d’autre, elle ne l’aurait certainement pas fait mais, le jeune nippon arrivait vraiment à la mettre à l’aise. Ce n’était pas vraiment qu’elle s’ouvrait vraiment, il faut dire que pendant 18 ans, elle ne s’était jamais amusée avec quelqu’un de son âge. Elle avait beau être rentré à 15 ans à l’école, elle n’avait pas d’amis. Donc, c’était la première fois qu’elle s’amusait, c’était certainement pour cela qu’elle une part enfantine. Finalement elle arrêta et lui dit avec un sourire de vainqueur :

-On est quitte maintenant petit chenapan !

Puis, elle se mit à rire, se mettant une main au niveau du ventre, elle avait été quand même généreuse avec lui. Soudain, sans s’y attendre il lui prit le poignet, lui faisant visiter la boutique dont il était si fière. Il avait bien raison de s’en vanter, c’était vraiment incroyable ce qu’il faisait. C’était normal que les clients aiment cette boutique, quand on voyait tout ce qu’il y avait, si, cela ne tenait qu’à elle, elle resterait au moins une heure devant chaque objet à les contempler. Et, après vous vous demandez pourquoi, elle n’a pas du tout la notion du temps ? Il ne fait vraiment pas cherché plus loin je peux vous l’assurer. Puis, elle s’arrêta sur une petite figurine représentant un joueur de baseball devant la rangée à laquelle, ils s’étaient arrêtés. La lycéenne était vraiment impressionnée par les portraits qu’elle voyait, c’était tout bonnement incroyable, on pouvait dire qu’on voyait les gens d’un autre œil, sur un tableau les représentant. Le pire c’étaient qu’ils avaient l’air vivant… Ses yeux étaient grand ouverts même sa bouche était légèrement entrouverte, vraiment, on ne pouvait pas dire qu’elle détestait cette visite. Tout lui plaisait. Mais, c’était surtout la figurine et le portrait d’un joueur de baseball qui lui plût. C’était vrai que les filles ne s’intéressaient normalement pas au baseball surtout de son milieu. Pour être sincère, elle ne connaissait que ce joueur ! Pourquoi ? Parce que Hikaru était fan de baseball. Mais, avant qu’elle ne demande quelque chose, le jeune homme à ses côtés la surprit en lui faisant une drôle de demande :

-Moi ?

Puis, avec un sourire doux, elle lui fit :

-C’est d’accord je veux bien ! Ce sera une expérience pour moi ! Dis-moi ce portrait c’est bien Hiroki Kuroda n’est-ce pas ? Le joueur de Baseball où il est lanceur n’est-ce pas ?

Invité

Etre dans son monde... Shohei connaissait ça aussi. Pour lui, tout était beau, noir ou blanc et simple... Il avait un profond respect pour les gens, et les aimaient, autant dire, même si c'était à sens unique. Lorsqu'il croisait du monde, le blondinet se sentait naturellement poussé à leur sourire, leur parler, les faire rire, et parfois même en énerver certains, bien que ce n'était pas très volontaire. Il pouvait facilement s'arrêter en pleine rue et dire à une fille qu'il venait de croiser qu'elle était kawaii, il obtiendrait automatiquement un rire de sa part. Flatterie, moquerie ou amusement ? Qu'importe, dans tous les cas ce n'était qu'un compliment et ça ne pouvait faire que plaisir, même si la fille en question se moquait de lui... Shohei donnait sans rien attendre en retour, il était comme ça. Point faible ou pas, il se disait que c'était une qualité et qu'il n'avait pas à se retenir. Il était honnête après tout, alors autant rester vrai.

- Une demi-heure ?!! Haaa.. ..!

Si on pouvait appeler son dernier mot un cri, alors nous dirons qu'il s'agissait un hurlement venu de très loin ses entrailles pour venir s'étouffer en plein rugissement... Oui imaginons le truc, plutôt comique d'ailleur ! C'était tout bonnement un ''A'' bien aiguë qui s'était coupé un peu subitement dans la voie lactée. Enfin bref, passons XD. Il allait bien s'en remettre de toute façon non ? 30 minutes n'étaient que 1800 secondes ne !! Et puis, elle n'était pas forcément là, à le regarder durant tout ce temps ! Non, elle avait sûrement eut mieux à faire comme... bavarder avec sa mère ? Whoo une chance qu'elle était ouverte à tout âge, parce que de nombreux jeunes se laissaient à converser avec les parents des autres. Une chance une chance.. ouais, on dira ça comme ça. Shohei the best était d'un nature chanceux jusqu'à présent, nan ?

Croire à son mensonge ? Shohei ne se doutait pas que s'en était un. En fait, il ne doutait absolument pas de la jeune fille ! Elle ou de quelqu'un d'autre... naif ? Peut-être, enfin ça dépendait pour quoi. Il était pas stupide non plus, mais il avait confiance aux gens. Si c'était pas une belle preuve d'estime ça ! Et puis, Yuna n'était pas du tout une menteuse, il avait vite fait de le comprendre en l'écoutant parler de manière si adulte et responsable. Elle était plutôt précieuse même, quelqu'un de rare, une personnalité que l'on ne croisait pas sans cesse dans la rue, ou n'importe où ailleurs. Il blagua, évidemment et rit encore plus en voyant la brunette faire style d'être contrariée. Nan pas très convaincante sur ce coup, et même, il en rit encore plus fort et contre toute attente, elle lui ébouriffa les cheveux avec ses deux mains. Les DEUX mains <(O.O)> !! Haaaaaaaa déjà qu'avec une ça n'allait pas, mais avec les deux... Par réflexe donc, il s'écarta d'elle en se baissant d'un seul coup, deux pas arrière, l'air choqué, les mains sur la tête. Là encore, il avait une tronche bien marrante, à prendre en photo !

- Che... chenapan ? répéta Shohei, interloqué. Sacrilège ! C'est le plus mauvais surnom qu'on m'a donné jusqu'à aujourd'hui !!

Et pour prouver qu'il était une nouvelle fois en train de déconner, il sourit de plus belle, à en montrer toutes ses dents ! Ses petites fosettes creusaient aussi ses joues légèrement rondes, lui donnant ainsi un air enfantin, à vouloir presque les lui attraper et les tirer dans tous les sens. C'était dans cette situation qu'il était plus facile pour lui pincer les joues, mais ça, très peu le faisaient, même si c'était tentant, il fallait dire !

Il oublia bien vite cette mésaventure et lui prit une main, et l'entraîna entre les rayons. De son autre de libre, Shohei se peignait les cheveux avec ses doigts. Pas très pratique, mais pour l'heure il devait bien faire quelque chose contre ça ! C'était un coup à le prendre pour un fou ! Bien qu'ils n'étaient que deux dans la boutique, on ne savait jamais, si quelqu'un passait devant la vitrine et qu'il s'y trouvait à ce moment, bonjour la dégaine ! Il ira chercher une brosse plus tard...

- Alors voici c'est George, le voisin français d'en face, Mymy-san de son surnom, Kaoru, Aya ma padawan, un couple dans un parc, une fillette qui mange une glace euuuh Emi-chan il me semble, et l'autre encore à côté est un portrait de Karina l'actrice, je sais pas si tu connais. J'étais tombé sur cette photo et j'ai voulu la reproduire en dessin^^ Et ça euuh...

Ben voilà c'était parti !! Shohei la fusée ! Monsieur qui s'enflamme pour ses propres affaires, mais bon, ça n'avait rien avoir avec ses croquis, mais son enthousiasme venait plus du fait qu'il lui présentait les personnes qu'il avait dessiné, et donc, des gens tout simplement, ce qu'il aimait plus que tout. Sa proposition de la portraitiser elle aussi, c'était donc fait tout naturellement avec la même énergie. Shohei demandait même parfois à des inconnus qu'il croisait au parc, par simple plaisir, et gratuitement. Quand il dessinait ses amis, il n'avait même pas besoin d'un modèle en face de lui. Il les avaient dans sa tête, alors sans trop réfléchir il arrivait à un même résultat. Avec Yuna en revanche, si elle acceptait, elle allait devoir poser pour lui !

- Oui toi, répondit-il par un même sourire chaleureux.

Puis la réponse qu'il attendit se fit entendre, et tout content, il en sautilla même sur place, ses cheveux en désordre l'accompagnant du même mouvement ! Il mit ses mains sur ses hanches et l'air rêveur, pensa déjà à l'endroit où il allait la portraitiser. Il n'avait pas en tête de juste faire son visage sur un fond blanc, nan il voulait faire quelque chose de grand, avec un décors derrière ! Allez savoir pourquoi, il voulait se mettre au défi pour ce chef d'oeuvre là !

- Kuroda-san ? tilta finalement Shohei en se calmant un peu. Hai c'est bien lui ! Il était venu l'an dernier à Sakurai et avait accepté de poser pour le club de dessin. Tu devais être là non ? L'an dernier. Ca en avait longuement parlé dans les couloirs et mon portrait avait été élu 2ème dans les mieux fait. Le 1er le lui avait été offert, du coup j'ai gardé celui-là pour moi et je l'ai mis en vente au cas où ça intéresserait quelqu'un !

Ce n'était pas une compétition pourtant, mais au final, le célèbre Kuroda s'était pris d'amour pour le talent du vainceur et avait félicité toutes les personnes qui s'étaient pris à ce petit duel. Shohei se souvenait encore des demoiselles en furie, qui attendaient dangereusement derrière la porte, épiant les moindres faits et gestes, le baseballeur par les vitres de la salle d'art !! Il était sortit par une issue de secours du coup >.<

- Oui il est lanceur. Mais pourquoi tu demandes ça ??

Invité

[Désolé pour l'attente mais, finalement l'inspi m'est revenue xd]

Et ben dis donc, elle n’aurait pas crût qu’il crierait autant après qu’elle lui ait répondu, enfin, si, elle avait été à sa place, elle aurait certainement fait la même chose, elle aurait hurlé, de toute ses forces. Enfin peut être pas quand même ! Cela l’avait quand même fait sourire, , oui, heureusement pour le jeune nippon, qu’elle était ouverte à toutes conversations et à toutes personnes. Elle avait trouvé que conversé avec madame Hazegawa était quelque chose qui lui avait beaucoup apporté comme, le comportement de Sho qu’elle comprenait un peu mieux, mais, pas seulement. C’était toujours intéressant de parler avec les autres s’échangeait des informations, ou des conseils et, puis, on pouvait dire que parler avec, quelqu’un était toujours plaisant. C’était quelque chose de précieux de pouvoir bavardé de tout, et puis, au moins on apprenait à connaître les autres. Oui, Yuna était beaucoup attiré par le comportement de chacun et, peut être parce qu’elle avait une certaine philosophie et, un très grand sens de l’observation mais, elle avait cette envie de percer la carapace de chaque personne qu’elle croisait. Peut être parce qu’elle voulait vraiment connaître les gens, c’était vrai qu’on ne connaissait jamais une personne vraiment mais, ce qui était intéressant c’était de former des liens et, de s’apercevoir que, par la même occasion, les gens ne sont pas réellement ce qu’ils prétendent être. Au moins ce côté de sa personnalité lui donnait l’occasion de se créer des liens, bien que ces deux dernières années, elle n’avait pas vraiment utilisé ce trait de personnalité du moins au lycée. Mais, sa rencontre avec le jeune, pour une raison qu’elle ignorait peut être parce que sa personnalité qui était unique en son genre, l’avait poussé à vouloir se faire des liens, et aller vers les gens, les personnes que les lycéens faisaient leurs propres opinions à cause des rumeurs. Yuna voulait s’en faire une propre idée et, les aidait à s’accepté tels qu’ils sont. Ce que Shohei venait de lui apprendre, même si, il ne s’en était pas rendu, compte, elle allait le mettre en œuvre dès son retour au lycée. Mais, pour le moment elle s’amusa de la réaction du garçon surtout, après qu’elle lui ait ébourrifé les cheveux avec ses deux mains. Alors il n’aimait pas le surnom chenapan ? C’était décidé, elle allait le gardé comme cela alors au grand damn de notre petit Toshi ! La jeune demoiselle lui sortirait certainement un autre moment quand ils se retrouveraient en cours.

Au moins, elle venait de trouver un surnom, ce n’était peut être pas le plus fameux qu’elle ait trouvé mais, c’était un surnom qu’elle aimait pas mal du tout, surtout si c’était pour s’amusait avec le petit gérant de cette boutique. Quand, il lui sourit, elle le trouvait vraiment mignon surtout ses joues, mais, bien que l’envie de les lui pincer lui avait prit. La jeune fille se retint de le faire ? Elle s’était déjà bien amusé avec ses cheveux, c’était vraiment quelque chose qu’elle avait aimé faire. Peut être que la prochaine fois, elle lui pincerait ses joues de bébé qui sait ? Pour cela, il allait falloir qu’elle trouve quelque chose d’autre pour le faire sourire de la même façon que maintenant… Ah, là là, il lui avait donné l’idée de faire plusieurs choses, bien entendu, c’était plus des taquineries qu’autre chose. Parce que les choses méchantes, elle était dans l’incapacité d’en faire. Faire souffrir autrui n’était vraiment pas sa personnalité. Oh, peut être que comparé à Sho Kun, elle s’énervait plus facilement mais, c’était surtout pour donner des leçons de morales surtout à ces gosses des riches qui se croyaient tout permis. Mais, Yuna, ne pût s’arrêté de sourire malgré qu’il lui fasse la visite. Pourquoi ? Parce que voir le blondinet essayait de se recoiffé était vraiment assez drôle. C’était quelque chose qu’elle ne regrettait pas de voir, bien que le voir dormir lui aurait suffit. La demoiselle, ne l’avait pas vraiment regardé longtemps, en fait, maintenant qu’elle y pensait, cela n’avait peut être duré que cinq minutes mais, cela n’avait pas dépassé les dix minutes. Ben, oui, elle n’aurait pas aimé de toute façon qu’on la regarde dormir pendant aussi longtemps mais, cela, elle n’allait pas lui dire non plus. Parce qu’il fallait avouer, que dire qu’on a observé quelqu’un dormir était aussi embarassant. C’était pour cela qu’elle n’avait rien dit.

Maintenant elle écouta attentivement le jeune homme en train de lui parlé des portraits qu’il avait fait. Apparemment les premières personnes qu’il lui présenta avaient l’air d’être des personnes précieuses pour lui, parce que Kaoru, il lui en avait parlé quand ils étaient à l’hôpital, maintenant qu’elle voyait son portrait, elle se rappelait qu’elle l’avait vut aux côtés du garçon de nombreuses fois mais, aussi parce que c’était la petite amie d’Hiro, l’un des Golden Boy ! Pour ce qui était d’Aya, elle ne la connaissait pas vraiment mais, vu le surnom qu’il venait de lui doné et, le pronom personnel qu’il vient d’utiliser « Ma ». Cela signifiait que celle fille devait compter énormément pour lui. Après c’était des personnes, qui, lui étaient complètement inconnues comme pour le jeune artiste apparemment. Puis, quand il lui parla de l’actrice elle finit par parlé après un silence de sa part pour laissé notre petit blondinet parlé, cette fois-ci, c’était lui qui parlait pour deux ^^ :
-Non, je ne la connais pas, désolée.

A vrai dire, ce n’était pas vraiment son genre de regardé des films ou des séries télévisées. Quand elle regardait la télévision c’était des documentaires ou les informations. Des choses qui n’étaient vraiment pas drôles mais, plutôt ennuyant. Mais, ce n’était pas pour cela qu’elle ne regardait quand même pas des films et, une série télévisée. Cela lui arrivé quand même mais, elle ne retenait pas vraiment les noms des artistes. Surtout quand, elle trouvait que leur jeu, n’étaient pas si convainquant que cela. Ou alors, qu’ils en faisaient trop. C’est pour cela qu’elle préférait varié le peu de films qu’elle regardait. Quand il lui affirma chaleureusement que, c’était bien un protrait d’elle qu’il voulait faire, elle était vraiment heureuse, non, c’était autre chose qu’elle n’arrivait pas à s’expliquait.

-Heureuse te faire plaisir !

Disait elle avait enthousiasme. Mais, apparemment il ne l’écoutait plus vraiment paraissant rêveur après avoir sautillé, elle eu un autre petit rire puis, son regard se repporta sur le portrait du joueur de Baseball. Lui raconta comment et la raison qu’il avait fait… Maintenant qu’il en parlait, elle se rappela maintenant que toutes les filles étaient en furies mais, elle n’y avait pas assisté à cet événement. La raison ? C’était tout simplement parce qu’elle avait dû subir une transfusion de sang pour l’anémie qu’elle avait fait, la chaleur, avait eu raison d’elle, elle avait fait trop d’efforts comme d’habitue. Pour son absence, ses parents avaient énoncés qu’elle était partie en Amérique. Pendant deux semaines, elle était restée à l’hôpital, il faut dire que cela avait été vraiment sérieux mais, elle ne préféra ne rien dire, juste faire un signe de tête pour lui faire comprendre qu’elle se souvenait de ce fameux événement même si, elle n’y était pas. Mais, si, elle n’avait pas parlé, c’était pour ne pas plombé la bonne humeur de Shohei. Donc ce portrait était à vendre ? Finalement, même si, ce n’était pas vraiment ce qu’on verrait lui acheté, elle décida de reprendre la parole avec un ton doux et le sourire sur le même ton :

-Félicitation pour le deuxième prix, c’est normal, puisque tu as vraiment du talent ! Dis-moi ton offre de vente tient toujours ? J’aimerais l’acheté ! Il me rappelle de bons souvenirs, même si, c’était court…

Plus que court, même pas dix jours, mais, elle avait eu quand même de bons souvenirs avec Hikaru, ce dernier voulait rencontré Kuroda san ! Son rêve était de devenir un joueur de baseball même si, il était encore en vie aujourd’hui, il n’aurait jamais pût réalisé ce rêve mais, le rencontré n’aurait certainement pas été impossible. Pourtant, ce portrait, lui rappelé qu’Hikaru avait une figurine de ce joueur, il en était vraiment fan. Alors avoir ce portrait lui ferait encore plus se souvenir qu’Hikaru avait bel et bien existé…

Invité

Oooh zut alors ! Ca allait être le deuxième surnom insencé de notre blondinet ! Akuma par Hiroki et maintenant Chenapan par Yuna ! Mais enfin... Shosho était un ange, un ANGE ! Colorful Angel de son auto-approbation ou encore Saint Shohei, deuxième Jesus du nom par Blondie... Oui enfin, évitons de tous les sortir hein, sinon ça prendrait tout le topic en lui seul !! Mouahaha, Shohei appréciait tous ses surnoms de toute manière, même les plus insolites ! Après tout, c'était une marque d'affection non ? Il le faisait bien, lui aussi. Il tentait toujours d'appeler les gens autrement que par leurs noms de famille + le suffixe, pour faire plus chaleureux, plus intime. Et puis, il était très peu pour les formalités ! Prendre dans les bras, faire un bisou ou quelque chose dans ce genre était plutôt courrant chez lui. Il ne se retenait absolument pas ! Pourquoi être coincé lorsque l'on ne l'était pas ? Bien sûr, il ne se le permettait pas tout de suite avec les inconnus, comme Yuna par exemple, mais d'ici leur prochaine rencontre, probablement qu'il n'hésitera pas ! Après il fallait s'adapter avec la personnalité des gens hein ! Si quelqu'un n'appréciait pas être sans arrêt couvert de bisous, il le comprendrait et s'arrêterait ! C'était pas non plus un harceleur de la tendresse !! A ne pas s'imaginer tout et n'importe quoi...

Un Shohei énervé ? C'était tellement rarissime que s'en était presque un mythe ! Comment pouvait-on énerver Shohei, sérieusement ? Etant sympatoche avec tout le monde, il ne s'attirait pas les foudres ! Et même lorsque ça arrivait, Shosho préférait lever le drapeau blanc et faire l'idiot, comme d'hab. Aucune raison d'être brutal, à moins que la personne en mérite vraiment une ! Mais là, ça serait plus pour en tirer une morale, rien de plus. Si vraiment on voulait l'agacer, il fallait insulter sa mère ou un proche, mais n'étant pas bête, il n'irait pas non plus jusqu'à utiliser ses poings, mais plus son cerveau. Il n'y avait que les crétins pour frapper les autres non ? Puisqu'ils ne savaient rien faire d'autre... En tout cas une chose était certaine, Yuna devait forcément être irritable que notre blondinet ! Pas forcément de beaucoup, mais c'était bien connu, Shohei ne faisait de mal... qu'aux mouches XD

Et oui, c'était Sho-kun dans toute son âme lorsqu'il se mettait à parler de sa passion. Et puis bon, il était plutôt fier de lui et de ses portraits ! Il ne dessinait que ce qu'il aimait, par pur plaisir alors du bon en ressortait forcément. Ne pas connaître Karina ? Il pouvait l'accepter, il ne la connaissait pas plus que ça ! Le nippon avait dû la voir dans un drama culinaire à la télé, puis par hasard, cette fameuse photo qu'il avait reproduite. Il aimait bien son visage, et étrangement, il avait la nette impression qu'une fille de Sakurai lui ressemblait... Mais bon, c'était pas impossible hein !

- C'est pas grave, c'est pas Tomohisa !

Il parlait bien sûr du célèbre Yamapi ! Créateur de foules ambulantes, surtout du côté de la gente féminine. D'ailleurs cette soudaine hystérie le choquait toujours un peu o.O Ben oui, les filles étaient si kawaii et si timides par majorité, elles devenaient si... incontrôlables face à artiste comme lui ! Châpeau bas à l'acteur hein, ça ne devait pas être facile tous les jours.

- Mais merci à toi !

Et aussitôt dit, le jeune homme fit une révérence des plus majestueuses, plié en avant, les mains tourniquant en l'air comme des pirouettes. Il faisait encore l'idiot he ! C'était plus fort que lui... Mais l'enthousiasme de Yuna l'avait motivé pour, alors il ne cherchait juste qu'à prendre ses aises. Bien que très rapidement, il se mit à rêvasser, le sourire communicatif et la douce voix de cette dernière lui arracha un sourire encore plus énorme ! Comment pouvait-on sourire autant ?? C'était un truc à se déformer la machoire, mais surtout, c'était inhumain XD. Il en fallait peu pour être heureux ne ?

- Honto, tu le veux vraiment ? T'es sur hein ! Tu changes pas d'avis ? Parce que après ça sera trop tard... Oui, il sera séparé de ses copains... Mais j'suis sûr qu'il trouvera sa place dans sa nouvelle demeure !

Et le voilà maintenant à débiter des âneries pas possibles... C'était bien lui ça ! Déconneur comme pas deux. Ma foi, s'il commençait avec elle, c'était bon signe. Ca prouvait que Shohei appréciait un tant soit peu la brunette, bien que c'était à prévoir. Il fallait vraiment être un cas spécial pour que notre blondinet n'accroche pas, car dans le genre borné, il était doué lui aussi !

- Bon allez, c'est ok ! Adjugé vendu !

Il se saisit donc du portrait, prit un cadre adapté au passage ; il pouvait bien lui accorder ça, par pur gentillesse il allait le lui offrir. Il était content, en plus d'une rencontre il venait de faire une bonne affaire ! Ca allait lui faire bizarre de ne plus revoir ce portrait lorsqu'il rangerait les étalages ou tout simplement lorsqu'il passerait par-là. Mais d'un autre côté, il penserait automatiquement à Yuna, celle qui le lui avait acheté. Pas mauvais non plus !

A présent au comptoir, il inspecta le prix indiqué et le signala à la brunette avec un pur sourire commercial ; simple habitude. Il sortit un plastique de la maison avec le logo de la boutique ; encore histoire de faire un peu de pub, et mit le tout à l'intérieur en attendant de savoir de quelle manière elle allait payer. Probablement par liquide, puisque ce n'était pas cher. Toujours l'air joyeux, il lâcha subitement dans la nature une petite question qui lui titillé la langue depuis quelques secondes, mais hésita après la première syllabe prononcé, avant de réellement se lancer.

- Ano... Quand tu disais court... Tu parlais de ces souvenirs en rapport avec ce portrait ?

Oui, Shohei ne comprenait pas tout, et il se doutait que ça avait personnellement quelque chose à voir avec son dessin ou le type qui était dessus. Mais ça l'intrigué, alors maintenant que c'était dit, il n'avait plus qu'à écouter et se taire...

Invité

Yuna fût soulagée qu’il ne lui en veuille pas pour, son manque de savoir sur l’actrice. Il faut dire que ce ne serait pas beaucoup de personnes qui accepteraient cela. Surtout quand la personne était vraiment connue. Surtout les filles, ce seraient certainement une réaction comme Shohei avait eu, quand elle lui avait dit qu’elle ne connaissait pas le goût du chocolat ! Oui elle s’imaginait assez facilement leurs réactions face à cela, elles seraient certainement plus ou moins rapprochées d’elle avec des drôles de regards qui disaient tu « viens de quelle planète » ! Et, elle, l’adolescente qu’elle était, ne pourrait certainement leur faire qu’un signe de tête avec accompagné d’une petit « oui ». Bien que, cela restait encore à voir, les filles pouvaient devenir vraiment effrayantes, de vraies furies surtout si, elles avaient devant l’une de ses idoles dont elles idolâtrent. Il n’y avait que pour les musiciens que, cela ne faisait pas le même effet puisqu’ils étaient connus mais, pas autant médiatisés que les stars de la chanson ou de l’écran. Mais, les garçons s’agitaient aussi quand cela concernait une belle fille, qu’elle soit mannequin ou autre. Cela l’amusa quand il parla de ce chanteur et acteur Tomohisa…. Maintenant qu’elle y pensait c’était vrai qu’il était mignon mais, elle le préférait en tant qu’acteur pas vraiment en tant que chanteur mais, ce n’était pas son préféré…

-En effet, je me demande qui ne connait pas le fameux Yamapi ! Remarque je n’ai écouté qu’une chanson de lui et vu deux dramas où il jouait mais, je n’en suis pas vraiment fan !

En effet et, puis, il y avait des chances qu’elle ne le rencontre jamais alors, elle ne voyait pas pourquoi elle devrait devenir complètement dingue devant ou pour une personne telle que lui. En fait, elle ne pourra jamais, allé dans une salle de concert donc, ce n’était même pas la peine qu’elle s’imagine de rencontrer une personne de ce milieu. Et, puis, le seul groupe qu’elle suivait c’était le groupe Arashi, ils la faisaient vraiment rire tous les cinq surtout dans leurs délires, heureusement que le ridicule ne tue pas, parce qu’ils seraient déjà morts. C’était des gars qu’elle aimerait vraiment rencontrés pour se faire vraiment une opinion d’eux en dehors de ce que faisaient les médias. Mais, elle aimait énormément leurs chansons et leurs musiques. Au point qu’elle avait tous leurs albums enfin, il lui en manquait un. Mais, bon, ce n’était pas le plus important, elle applaudissait de nouveau le blondinet qui venait de faire une révérence. Vraiment à ce moment on aurait crût qu’ils étaient en pleins concerts dont la demoiselle était le public. C’était facile de s’amuser quand, on passait du temps avec une personne. Qu’importe sa personnalité, Yuna était certaine que, même avec les gens qui ne parlaient pas beaucoup, il y avait toujours moyen de s’amuser ou du moins de faire rire la personne. Pour, cela, il fallait juste accepter sa personnalité, ce n’était pas plus difficile que cela, lui laissait au moins une chance ou alors, il fallait découvrir ce qu’il en était vraiment en passant du temps avec cette personne.

-Oui, je le veux vraiment ce portrait !

Disait elle d’un air décidé pour montrer qu’elle ne changerait pas d’avis, c’était vraiment une aubaine qu’elle tombe sur ce portrait, cela venait de lui ramenait des souvenirs qu’elle avait oublié. Maintenant, elle pourrait pensé à Hikaru, car, en grandissant et avec les années, malheureusement on oublie des scènes. Et c’était quelque chose qui effrayait vraiment la lycéenne, elle ne voulait pas oublié et, surtout pas Hikaru. Le premier garçon mais, aussi la première personne qui l’avait fait rire. Quelqu’un qu’elle aimait vraiment et, bien qu’elle avait un autre ami proche, Hikaru était le premier dans son cœur. C’était peut être stupide de pensé cela mais, c’était la vérité… Hikaru était la seule personne pour qui, elle pleuré mais, aussi qu’elle avait montré ses faiblesses. Avouer sa maladie n’était pas vraiment une faiblesse mais, ce n’était pas quelque chose qu’elle aimait dire à haute voix. Maintenant ils étaient trois au courant. Peut être aussi que l’âge jouait mais, avec Hikaru, c’était quelque chose, un peu comme le Kaosho ! Duo que formaient Shohei et Kaoru ! Yuna l’accompagna à la caisse et, attendit qu’il lui donne le prix, elle paya en liquide plus qu’il en était nécessaire mais, elle fit avec un sourire :

-Garde la monnaie, je n’en ai pas besoin ! Ce sera pour le cadre ! Merci vraiment je suis trop contente d’avoir ce portrait !

Disait elle, en faisant un grand sourire, ce n’était plus les petits sourires qu’elle avait fait jusqu’à maintenant oh non… C’était vraiment un grand sourire qu’elle effaça bien vite, c’était rare qu’elle fasse un grand sourire de cette façon. Mais, là elle, la demoiselle n’avait pût s’en empêché, d’ailleurs le petit sac, elle le mit contre sa poitrine comme si c’était quelque chose de précieux, et, cela l’était d’une certaine manière pas autant que l’anneau en argent mais, elle le tenait bien tout contre elle. Puis, elle revint à la réalité à la question que lui posa Shohei. On voyait qu’il hésitait mais, bon, c’était elle, qui l’avait dit aussi, mais avec un air sur son visage qui était mélancolique mais son visage portait un sourire très doux tout comme sa voix :

-On peut dire cela…

Disait-elle sur voix qui ressemblait presque à un chuchotement… Parler d’Hikaru ? Cela lui était complètement impossible. Peut être que c’était égoïste mais, elle voulait vraiment avoir la sensation qu’il était près d’elle, qu’il veillait sur elle. Si, elle, en parlait, la lycéenne verrait toute cette carapace qu’elle s’était faîte tombait en mille morceaux… Parce que parler d’Hikaru, signifiait parlé de sa plus grande peur en même temps… Alors, pour le moment, elle voulait garder cette petite boîte fermée en elle…. Puis, de nouveau enthousiaste elle dit :

-Enfin, ce n’est pas vraiment important ! Bon, je vais te laisser, pas la peine de me ramené un chauffeur vient me cherché pas loin, il a déjà dû arriver. Tu diras à ta mère que je la remercie et m’excuse ! On se revoie en cours !

Elle s’inclina légèrement et partie accompagnée de Shohei par l’entrée de sa maison où elle avait laissé ses chaussures qu’elle remit. Se retournant, elle fit :

-Bon, ben à Lundi et ne te fatigue surtout pas trop surtout !

Lui, faisant un signe de la main, elle sortie, là où une voiture devait l’attendre, sur le chemin, elle croisa madame Hazegawa envers qui, elle la salua poliment et lui dit qu’elle partait. Yuna, était contente, elle avait acheté quelque chose qui, lui avait plût directement, elle avait fait une rencontre fabuleuse, et surtout elle avait tenu sa promesse d’une certaine façon envers la mère de Sho kun. Puisqu’elle était restée jusqu’à son retour.

» Oupss! *Yuna*
» Yuna Sanjyo. Just Like Heaven.