Miwaku Hitokage-

LE PERSONNAGE

Nom: Hitokage.
Prénom: Miwaku.
Âge: 18ans.
Groupe: Troisième année.

Description Physique:
Élancée et élégante, voilà ce qui la qualifie le mieux pour commencer. Elle a hérité ces caractéristiques de son père, bâti comme un mannequin. Elle a aussi des mains fines, comme le reste de ses membres d'ailleurs, et une poitrine appréciable. De même, elle a des cheveux noirs (même si elle aime les décolorer) comme toutes les asiatiques, et elle a des yeux en forme d'amande d'un marron foncé. Décrite de la sorte, elle semble banale, mais méfiance. Elle ne se maquille jamais trop, ni jamais peu: Disons qu'elle a trouvé la bonne mesure grâce à sa mère et qu'elle sait comment se mettre en valeur sans passer pour une péripatéticienne. Elle a aussi une très belle bouche, qui l'est d'autant plus quand elle sourit; et une peau douce et nette. Oui, pensez-vous, une fille, si elle était jugée de moche ou de pas soigneuse, ne ferait jamais de mannequinat: C'est logique. Miwaku passe beaucoup de temps à s'occuper d'elle-même, c'est un de ses principes et personne ne pourra le changer.

Caractère:
Séductrice, oui, c'est vrai. Elle aime charmer, mais jamais dans un but précis, disons qu'elle séduit naturellement, sans chercher à attirer l'attention de quelqu'un en particulier. C'est sa façon d'être, elle parle avec distinction, et est toujours très classe et distinguée. Non, pas hautaine, ne mélangez pas tout. Notre asiatique ne snobe personne, bien au contraire, elle s'intéresse de très près à la vie des gens et se révèle toujours présente pour eux lorsqu'ils en ont besoin. D'ailleurs, elle est très solidaire et donne pas mal de son argent aux associations. Pour continuer, depuis qu'elle est petite, elle ne tolère pas le mensonge mais ne proclame pas non plus la franchise: Disons qu'elle tourne autour du pot, mais qu'elle ne ment jamais, et qu'elle n'apprécie pas les gens qui n'ont pas de tact. Pour continuer, la demoiselle est très câline et n'hésitera jamais à donner de l'affection à quelqu'un qui a besoin de réconfort, ni même à l'inviter chez elle pour lui remonter le moral autant de temps qu'il le faudra. Dévouée en amour, elle est quelqu'un de très romantique et présent lorsqu'il le faut et ne cesse de croire que l'espoir ne peut pas mourir. Pour les défauts, elle n'est pas patiente et ne peut tenir en place lorsqu'elle est excitée (dans le sens correct, messieurs). Sinon, elle a tendance à se désister lorsqu'il s'agit de critiquer ou de remonter les bretelles de quelqu'un, ne se sentant pas spécialement à l'aise, surtout à cause du fait qu'elle puisse être, elle aussi, reprochable. Cependant, n'oublions pas que notre japonaise est quelqu'un de très énergique qui déteste les préjugés à propos de son métier (qu'elle exerce le week-end seulement): Pour elle, c'est une véritable passion et elle ne peut voir en peinture les gens qui ne veulent pas le comprendre.

Histoire:
«Tu en as trop, on dirait une putain.»
Agenouillée sur un pouf devant la coiffeuse qui lui avait été offerte pour ses cinq ans, la petite fille haussa un sourcil, perplexe. Certes, elle n'avait toujours pas compris comment se mettre du rouge à lèvres correctement, ni comment choisir une jolie couleur qui irait bien avec son teint; il était donc normal qu'elle n'atteigne pas tout de suite la perfection, non? La question 'C'est pas beau maman?' était la seule qui lui venait à l'esprit en ce moment même, la vulgarité étant trop une habitude chez sa génitrice pour qu'elle s'en inquiète.
«Regardez-moi ça, c'est vraiment n'importe quoi.»
Sa mère saisit son menton pour lui relever le visage, prenant de sa main libre un coton imbibé de démaquillant. Sans délicatesse, elle lui essuya les lèvres en frottant bien pour faire partir le rouge chaos qui faisait briller la bouche de son enfant. De nature exigeante, Shizuka n'était pas non plus quelqu'un de trop strict et borné, disons juste qu'elle aimait que tout soit bien fait et que lorsque quelqu'un échouait elle n'hésitait pas à crier haut et fort que c'était purement et simplement de sa faute.
«Je voulais que ça fasse comme toi, maman...»
Murmura la petite, les lèvres serrées et les yeux ronds. Miwaku, fillette de sept ans, ne rêvait que d'avoir l'élégance et la beauté de sa mère. Ayant un père japonais mannequin et une génitrice de la même origine maquilleuse, elle avait de quoi se bourrer le crâne toute seule; si ses parents étaient beaux et soigneux, elle se devait de l'être aussi. Pas réellement une question de fierté, mais de principe. L'écolière serra fortement les poings, comme prête à se faire du mal pour avoir rater sa tentative de ressemblance. Si elle en voulait à quelqu'un, ça ne pouvait être qu'à elle; voilà ce qu'elle se répétait en boucle dans sa tête depuis quelques secondes.
«T'es pas assez vieille pour te maquiller de la sorte, et je refuse d'avoir une fille qui ressemble à quelqu'un de banal et de provoquant.»
Reprit la mère tout en jetant le coton, prenant ensuite les mains de sa petite entre les siennes. Là, elle était beaucoup plus douce et tentait même de la calmer. Certes, Shizuka était du genre à enfoncer le couteau dans la plaie avec les autres, mais avec sa chair elle estimait qu'elle devait laisser plus de leste. Miwaku plissa les lèvres en une moue boudeuse avant de soupirer. Elle avait échoué, mais elle finirait par réussir et ça elle le savait; avec le temps, elle s'améliorerait.

En effet, huit ans plus tard, la voilà qui défilait sur les podiums; 'meilleur mannequin de l'année', 'fée du logis du mois', 'Miss Élégance', devenait presque son quotidien avec le temps. Miwaku avait finalement rassemblé ses espoirs et ses forces pour construire son avenir avec la volonté qu'elle en avait extraite. Fière d'elle, elle parvenait même à faire la fierté de ses parents. Son père n'aurait jamais pu attendre plus d'elle; sa propre enfant faisait le même parcours, mais avec plus de gloire et de cœur à l'ouvrage qu'il n'en avait jamais eu. Voulant la récompenser, il lui avait juré qu'il l'emmènerait à Tahiti. Cependant, il n'eut pas l'occasion de le faire.

«Viens...là, Miwaku.»
Tremblante, la jeune femme mit quelques secondes avant de faire un premier pas, n'arrivant plus à articuler ses bras de façon naturelle. Se trouvant en face de son père, allongé au sol, elle ne savait plus quoi faire. Tout son corps ne répondait plus; elle était tout simplement figée par la peur. Quelques minutes plus tôt, alors qu'ils allaient à l'aéroport, bagages en mains, une foule de femmes apparemment dingues de son géniteur se jetèrent sur eux. Miwaku fut projetée rapidement en arrière, se retrouvant sur les fesses. Énervée contre ce manque de respect soudain, elle grommela tout en se relevant, prête à les calmer avec des coups de sacs si il le fallait. Cependant, quatre des demoiselles la rallongèrent bien vite à terre en lui saisissant les poignets et les chevilles; hors de question qu'elle fasse le moindre geste.
«Bouge pas de là, salope.»
Surprise, voire indignée d'une telle vulgarité, elle écarquilla les yeux. Pas moyen de se soumettre ainsi à une bande de groupies en chaleur, alors elle remua dans tous les sens. Elle ne mit qu'un coup dans la hanche d'une d'entre elles, ce qui ne servit strictement à rien à par à l'agacer. Miwaku se prit alors une claque, dont elle se remit très vite; bougeant de nouveau dans tous les sens pour faire lâcher prise, deux fois plus volontaire que la minute suivante, elle fut interrompue par une fille qui cria:
«C'est bon, on se casse!»
Immédiatement, notre demoiselle se releva, ses cheveux bouclés en bataille et sa robe virevoltante sous le vent tiède annonciateur d'un été étouffant; comme sa gorge qui ne tarda pas à donner naissance à une boule de stresse. Les tremblements s'étaient bien vite rajoutés et la voilà qui à présent tentait d'atteindre son père. Elle sentait que d'un instant à l'autre elle allait soit perdre un bras, soit ses jambes. Celles-ci n'étaient plus assez fortes pour la soutenir, épuisées par le doute. Miwaku se laissa finalement tomber à genoux près de lui, le regardant sans savoir quoi dire. Et pourtant, Dieu sait qu'elle en avait à dire des choses.
«Décidément...ta gloire n'a pas encore surpassée la mienne.»
Il étouffa un petit rire qui devait viser à faire sourire notre demoiselle. Mais aucune réaction ne se dessina sur le visage de l'asiatique. Elle restait immobile et muette face à la vision de son père à moitié dévêtu et marqué par des traces de maquillage faites par les précédentes femmes agressives qui s'étaient barrées en voyant qu'une d'entre elles avait pété la moelle épinière de leur victime par un excès d'excitation, sans doute. Les lèvres de Miwaku se mirent à trembler, alors que ses yeux s'embuaient lentement. C'est la dernière vision qu'elle eut de lui, les secours arrivèrent aussitôt et le recouvrèrent d'un linceul.

Relations:
Quelques-unes, qui ne valent pas la peine d'être citées//
Avatar:
Yuko Ogura.
Poste vacant:
Non.

LE RPGISTE

Pseudo: Rei.
Âge: 17 ans.
Mutli-Comptes: Non.
Votre impression du forum: Chaleureux.
Quelque chose à améliorer, ajouter?: Non.
Fréquence de connexion: 6/7

hop re validage ^^