Intrus =_= / Yuichi & Michiru

La journée de cours venait de se terminer et Masao rangeait ses affaires dans son sac. Ce soir, il y avait théâtre et il comptait bien se défouler à l’intérieur. Ce matin en partant de la Résidence, il ne put empêcher son cousin de monter dans sa voiture… Il avait remonté la vitre qui sépare le chauffeur de leur siège et bam ! Le rouquin s’en était pris plein la gueule pour pas un centime. Super le début de journée.
En prime, Aki n’était pas venu aux premières heures de cours, alors que son koibito avait très envie de le voir ç_ç Il tapa un sms disant qu’il voulait qu’il vienne parce qu’il avait besoin d’un câlin là de suite mais… Il referma son téléphone portable… A quoi cela servirait-il ? Son Adoré devait certainement être en train de ronfler et n’entendrait pas son GSM…
Il lâcha un soupire et tenta de se concentrer sur les cours qui suivirent. Pas besoin de dire que quand son koibito arriva, le roux ne le regarda même pas ne ? =p

A la pause de midi, avant que l’animateur n’aille rejoindre sa radio, le Président l’attira dans une classe vide et se lova dans ses bras. Il lui expliqua que son aîné avait encore fait des siennes mais il allait bien, il n’avait pas à s’inquiéter. Il voulait juste être dans ses bras, être rassuré un instant. Quelques chuchotements, des caresses, un baiser tendre et le couple se sépara. L’un allant faire le pitre à la radio, l’autre allant faire le pitre à la table des G-boys =p

Le reste de la journée passa tranquillement, entre les cours, une interrogation surprise en Histoire et les choses qu’il devait faire pour les élèves. A dire à certains que non, il n’y avait pas de place de théâtre à vendre vu qu’il n’y avait pas de pièce Oô Mais Yuichi avait dit que… Celui là il était mort è_é La vengeance est un plat qui se mange froid… Genre dans un gâteau au poivre *o*
La sonnerie retentie, annonçant la fin du dernier cours, tant mieux ! Maintenant les choses marrantes allaient pouvoir commencer !

Il rangea les affaires dans son sac, lança un regard de babai à son petit ami avant de regarder où en était Michiru… Ah elle n’avait même pas rangée ses affaires… Mouhaha… Une idée germa dans l’esprit du Délégué de la 3°B.

- Ne, je vais voir quelqu’un, on se voit au théâtre ? ^^

Il s’en alla et entra dans la classe des 3°A :

- Où est-il ce malotru qui ose raconter des mensonges comme quoi je vendrai les billets d’une pièce de théâtre ? Qu’il se montre s’il se croit homme ! Non mais franchement, j’ai l’air d’une guichetière =_=

Il leva le doigt vers son meilleur ami qui n’était pas encore parti, vi, il devait se rendre à la salle du Conseil pour classer des documents :

- Toi, ne dis pas un mot è_é

Il remercia le ciel qu’Akira ne soit pas là, parce qu’il s’en serait donné à cœur joie, après ce que le rouquin venait de prononcer.

- Bon je disais donc, où est YunYun ?

Son cher et tendre lui répondit dans un soupire qu’il était déjà parti… Oups… La honte…

- Ciao ^-^

Le Président quitta la classe et s’en alla vers l’amphithéâtre. Ah ! Il aurait bien aimé le voir ce Yuichi ! Il venait de se taper la honte parce que ce baka n’était pas foutu d’attendre un peu avant de quitter le cours è_é
Une fois arrivé, le comédien attendit que tout le monde soit là et fit commencer par des improvisations, mais dans le genre colère/tristesse, cette fois, la semaine dernière, ils avaient commencés par la joie, fallait bien changer de registre, histoire de s’échauffer.

- Plus fort la voix ! Prend plus d’air quand tu respires et ouvre moi ce thorax ! Il faut qu’on puisse t’entendre ! Voilà c’est bien parfait, continu comme ça !

Masao entra totalement dans son rôle de Président du club et distribua des conseils à tour de bras. Lui, il ne jouerait pas de suite, il se réservait le dernier passage, pour faire une improvisation du tonnerre, histoire de se calmer.

Son tour arriva et il monta sur scène avec tous les regards des membres braqués sur lui. Il commença son impro, la voix calme qui petit à petit se chargea de colère. Il parlait d’honneur, de vertu, d’une histoire de frère au visage d’ange mais dont l’âme était plus noire que l’Hadès, ce frère faisait du tord à son nom en agissant vilement de la sorte, bien caché dans l’ombre des arbres, des meubles, des adultes eux-mêmes, aveugle qu’ils étaient ! Ô non, plutôt qui ne voulait pas voir ! La vérité était trop cruelle pour eux… Ah… Mais peut-être que cette fille… Cette fleur pourrait-elle attendrir et calmer la folie de cet être ?

Masao s’approcha de Michiru et inclina la tête :

- Peut-être connait-t-elle le secret qui pourrait apaiser cette âme en errance ? Car quoi d’autre que la douleur provoquée par une profonde entaille intérieure pouvait faire commettre ces choses, à cet homme au visage de porcelaine ? Peut être déteint-elle une colle qui pourrait refermer les milliers de micro fissure ?

A cet instant… La porte s’ouvrit, dos au Sucre de canne qui n’y prêta pas attention, concentré qu’il était sur ce qu’il voulait faire ressentir et ce qu’il disait. Michiru arriverait-elle à le suivre ? Elle avait fait des progrès mais peut être pas à ce point…

-Kyah ! Honto ni !?

Pourquoi donc cette réaction ? La demoiselle baissa la tête, les mains jointes, honteuse de cet élancement aussi soudain. Son père venait de lui annoncer une drôle de nouvelle : un certain garçon devait bientôt intégrer Sakurai. Oui, dis comme ça, cela ne dit rien de bien extraordinaire... Eh bien en réalité, ce garçon était Hyde Maeda, le fils du Directeur de Tokyo Museum. Il avait arrêté les cours après le collège afin de suivre son père dans les affaires. Ce jeune homme était réputé pour son charme immense, et son côté ultra hypnotique. En plus de ça, il était gentil, malgré le fait qu'il soit tout de même très mystérieux... Ca en rajoutait à son charme en fait *o* Et le mieux dans tout ça, c'est qu'il savait faire un paquet de tours, style le jeu des fleurs, ou celui du lapin !
Quoi ? Mais bien sûr que non, Michiru n'avait pas flashé sur lui voyons... C'était juste qu'elle le trouvait vraiment séduisant ! Comment penser le contraire de toutes façons ? Plusieurs fois elle l'avait vu à la télé, et une seule fois pour de vrai, lors d'une visite du plus grand Musée de Tokyo. Il était encore plus beau qu'à la télé *o* Bouclette s'éclaircit la voix, essayant de retenir son sourire. Elle allait pouvoir le fréquenter, vu qu'ils seraient dans la même classe...

La Princesse écouta ce que son cher père lui dit, jusqu'à la fin. En gros, il espérait que la jeune fille fera preuve de respect et de maturité en tant que future impératrice devant lui, et tout le reste... Ben évidemment, pourquoi changerait-elle son comportement ? Ah... L'Empereur s'était sûrement rendu compte que la demoiselle commençait à faire des siennes. Il n'avait toujours pas oublié cette fugue... (Voir les rues la nuit). Michiru acquiesça, puis quitta le salon en saluant son père.

Le lendemain arriva. Bouclette bondit du lit bien avant qu'Ayano cogne à sa chambre pour la réveiller. Hm, ça n'arrivait pas tous les jours, ça... C'était tout simplement cette nouvelle qui lui avait donné des ailes ! Han, il fallait absolument qu'elle en parle à Masao ! Après tout, s'il venait en 3°B; ce serait sûrement son fils de Maire préféré qui viendrait l'accueillir ! Rha, une idée !

-Je vais obliger Masao à tomber malade, pour que ce soit moi qui fasse visiter l'établissement à Maeda-san ! Et s'il vient quand même, je m'arrange pour que quelqu'un l'enferme dans les toilettes.

La demoiselle rit de sa bêtise. Ca devenait excessif ! XD Pauvre rouquin qui n'avait rien fait ! Dix minutes plus tard, Ayano cogna à sa chambre. Bouclette ouvrit la porte à la volée en lui souhaitant le bonjour, déjà toute prête, sous les yeux ahuris de sa nourrice.

Eeeeh !? Un devoir surprise en Histoire ? Bon aller, ça devrait aller èé Michiru en savait pas mal sur l'histoire, du temps des samourais jusqu'à nos jours, et aujourd'hui, elle avait des ailes ! Une bonne heure plus tard, la demoiselle n'avait pas fini son résumé =_= Bien sûr, la sonnerie n'eut aucune pitié et sonna sans regret XD Tout le monde avait déjà rangé ses affaires quand la jeune fille alla rendre son devoir au professeur. Cela fait, elle revint à sa place, quand Masao vient la voir. Il allait voir quelqu'un et se verraient donc au théâtre.

-Wakatta ^^

Bon, elle n'avait pas eu le temps de le lui dire maintenant èé Ce n'est pas grave, elle le lui dirait tout à l'heure ^^ Elle le menacerait de mort s'il le fallait, mouhahaha... ben quoi ? Vous n'avez jamais vu Michiru faire un caprice ?

Une fois au théâtre, les imrovisations avaient débutées. Michiru avait toujours autant de mal... Non pas qu'elle manquait d'inspiration, mais en fait, elle était gênée. Et ce fut la cata quand le rouquin s'approcha de la demoiselle, en racontant un truc qu'elle avait comprit à peine à moitié, tous les yeux étaient rivés sur elle, attendant une réponse de sa part. La honte ç_ç Masao était siii talentueux, on sentait vraiment qu'il avait fait du théâtre depuis des années, hors elle, n'avait aucune expérience ! C'était vraiment dégueulasse ! èoé Pourquoi est-ce qu'il avait fait ça ? Bon aller, un peu de concentration, que diable èé Tu peux le faire, aujourd'hui, tu as des ailes !

-Eh bien... Si un jour le ciel pouvait me pardonner de... Oh, Matsuoka-san !!

Rho, quel dômmage, le début de sa phrase était très prometteur ! XD

Parce qu'on ne parle pas assez de la vie de Yuichi en dehors de Sakurai, et parce qu'il faut bien meubler le post en racontant sa vie revenons-en au matin même, où, comme tous les matins, il se réveilla avec un mal de dos atroce, grâce au futon de mauvaise qualité qui lui servait de lui. Et puis, de toute, il n'avait jamais supporté la dureté de ces matelas ; ce qu'il lui fallait, c'était un vrai sommier occidental, où il s'enfoncerait comme dans du beurre, et... Stop rêvasser Yuyu, ou dans une heure, t'es toujours en train de contempler béatement le plafond x_x.

Premier réflexe : aller emmerder le monde. Car dans le premier quart d'heure suivant son réveil, c'était un impératif ; il lui fallait ennuyer un autre être humain -quoique, chats et chiens pouvaient aussi faire l'affaire-, sous peine de quoi il allait être de mauvaise humeur au moins... Une minute x_x. Enfin bref ! Et la victime qu'il avait sous la main, comme tous les jours, n'était autre que sa pauvre mère. Mais, stop ! Comme Yuichi l'aimait énormément -ouais, sa mère c'est la plus mieux d'abord è_é-, et qu'il était bien au fait de son état, eh bien, il ne l'emmerdait pas de la même façon que les autres. Oh que non.

D'abord, il ouvrait la porte de la chambre maternelle, et allait s'agenouiller à côté, sans la réveiller. Alors il se mettait à chuchoter, comme s'il parlait à une personne parfaitement éveillée. Voilà, son secret, c'était ça ; la laisser dormir. Il conservait ainsi l'impression de parler à quelqu'un, sans la sortir du sommeil dont elle avait besoin. Kakkoii ne ? *o*. Hum, plutôt étrange comme rituel, pour les non-initiés. Mais un jour, vous comprendrez son importance, foi de Yuyu !

« Ohayô Okasan ! Tu sais, y a une annonce pour un job dans le journal, pour distribuer les journaux le matin, justement. Tu penses que je peux le prendre ? C'est avant les cours, et ça paie pas trop mal. Puis je pourrai exploiter Yûka, comme ça, mouahaha *o*. Ouais et puis tu sais, un jour j'irai à New York, et j'irai mettre le drapeau japonais sur la couronne de la Statue de la Liberté. Après j'irai à Central Perk et j'épouserai Phoebe, ouais parce que c'est ma préférée dans Friends, et oh tiens, t'as vu le dernier Bridget Jones ? Mark il est trop kakkoii de sauver Bridget, et la vache, j'ai faim o_o. Ca te dit un Royal Cheese ? »

Yuichi... Ta mère, elle dort, là x_x. Bah et alors ? Ca marchait comme avec les gens dans le coma, elle l'entendait quand même ! Et lle était trop mignonne en plus é_è. Allez hop, un câlin et un bisou, et c'était parti pour une journée d'enfer -ou presque. Mais ça allait, parce qu'il commençait par deux heures non-stop de Maths, sa matière préférée. Ouais, j'en vois plusieurs dont les poils se hérissent à cette idée, mais la narratrice ne cautionne en aucun cas les goûts catastrophiques de son personnage x_x.

Hallelujah, fin des cours *o*. Mais pas la fin de son calvaire, loin de là ; ce soir, c'était boulot jusqu'à minuit, heure de fermeture du McDo du coin. Bah, il avait vu pire, ne ? Et surtout, il avait pile le temps de s'arrêter à la répétition du club de théâtre, comme il l'avait promis à Michiru. Car Masao, si tu dois bien en vouloir à quelqu'un pour lui avoir indiqué les horaires exacts du club, c'est bien à elle. Mouahaha. Mais avant, il devait faire un crochet par le fameux journal qui embauchait – heureusement dans le même quartier que Sakurai. Histoire d'allier un nouveau petit boulot, vous vous souvenez ?
Horriblement pressé, il bondit hors de la classe dès que la sonnerie retentit, saluant Peipei en hurlant qu'il le verrait demain, alors que, bon, il en était à trois centimètres. Amen à ses oreilles x_x. Au moins n'entendront-elles plus les conneries de Miho, mouahaha.

Aah, il était en retard x_x. Bravo, le premier jour en plus. Bah, au moins le tout lui permettrait de faire une entrée fracassante comme il les aimait *o*. Arrivant à l'amphithéâtre, il se saisit de la poignée, et la tourna doucement, passant sa tête dans l'interstice laissé par la porte. C'était Masa-kun, de dos ? Aah, Mi-chan était là *o*. Et non, n'allez pas croire que le Yuyu avait flashé sur la demoiselle ; c'était son comportement habituel dès qu'une fille kawaii entrait dans son champ de vision. Sauf pour Sakiko, bien entendu, mais vu qu'elle était moche, ça réglait le problème, mouahaha.
Et c'est alors qu'une fan en délire hurla son nom -si si Michiru, ne nie pas les faits 8D-, ce qui lui fit ouvrir la porte en grand, et tendre un bras vers le plafond, dans une posture théâtralement grandiose.

« Bonjour à vous, cher public ! Matsuoka Yuichi, pour vous servir. Enfin, vous me connaissez sûrement en tant qu'acteur principal de « Kami-sama Cruella ! », la nouvelle pièce de Masa-kun 8D. Oh tiens, Masao, comment tu vas ? T'as fini d'écrire le script de la pièce ? Parce que j'ai entendu dire que les élèves se bousculaient au portillon pour obtenir des billets. »

Mouahaha. Le tout dit sur un air innocemment narquois. Diabolique.

Alors que Masao partait en plein délire tragique sur scène, il rejoignit Michiru et, sans lui demander son avis, pauvre fille, voulu qu’elle lui donne la réplique. Alors qu’elle ressemblait son courage pour le faire et commençait sa réponse, elle s’arrêta sur sa lancée en ayant vu quelqu’un. Pas n’importe qui : Matsuoka =_= Qu’est-ce qu’il venait faire ici celui là ? Junpei lui avait pourtant dit qu’il était parti en 4° vitesse, non ?
Il était revenu spécialement pour faire chier le rouquin ? XD

Le comédien se tourna vers l’entrée et écouta les bêtises, il y était obligé, de son ami. Il parlait de la fameuse pièce de théâtre qui n’existait pas, mais qui avait demandé au Président, le travail de le faire savoir. Cela n’était qu’une connerie du célèbre débile de 3°A. Parce que oui. A force de faire des farces depuis son entrée dans l’établissement, il commençait à avoir une jolie réputation d’empêcheur de tourner en rond.

- Servir ? Nous desservir plutôt tu veux dire ? Et puis comment ça « oh tien Masao » ? Genre tu ne t’attendais pas à me voir à mon propre club ? Et puis-je savoir ce que tu viens faire là ? Ce n’est pas que tu ne fais pas partie des membres, mais presque tu vois =_=

Il croisa les bras sur son torse laissant naître un petit rictus moqueur sur ses lèvres rosées :

- Baisse ton bras, ça commence à sentir. De plus, sois aimable, la prochaine fois, n’embarque pas Michiru dans tes bêtises.

Parce que le Délégué des 3°B était sûr que la demoiselle n’y était pour rien ! Ah, il la voyait trop pur pour oser faire une chose pareille… S’il savait qu’elle avait laissée dire que ce serait la prochaine pièce è_é