Depuis quand je fais les boutiques moi ? [Reserved Sakiko]

Invité

" Raah, désolé, j'ai pas fait attention. J'étais trop absorbé par les choses stupides qui enlaidisse les vitrines ! "

" Ah, tiens, Sakiko-Chan ! Tu sais que tu m'as sauvé la vie... ! Enfin, tu as sauvé mon porte-monnaie surtout. "

Invité

<< ♪ My Baby, Sweet Baby.. Oh, i see your smile when i close my eyes, cause i miss you, i need you Right now .. ♪ >>

Elle devenait vraiment accro à cette chanson, elle l'avait en tête 24h/24, et elle ne s'en lassait toujours pas. C'était son rythme qu'elle adorait le plus, de toute façon elle ne faisait pas trés attention aux paroles, elle avait le regard dans le vide, d'un air pensive, elle chantonnait ces jolis paroles, avec un trés leger sourire qu'on pourrait à peine remarquer. A quoi pouvait-elle bien penser ? A mille et une choses. Avant de dévoiler un peu ses pensées, je vais d'abord vous expliquer comment elle avait fait pour attérir dans un endroit pareil. Enfin, vous imaginez un peu une mannequin comme Sakiko se promener à Kamata pour s'acheter des vetements ? Enfin, ce n'est pas qu'elle était prétentieuse ou quoi que ce soit, mais son job ne lui permettait pas de s'acheter elle meme ses vetements, elle avait des stylistes rien que pour l'habiller, on s'attendrait encore moins à la voir marcher dans une rue tranquilement, son chauffeur était toujours là pour l'emmener là ou elle voulait, mais ce jour là, elle avait besoin de marcher. J'avais oublié de préciser qu'elle marchait pieds nus, car au cas où vous ne le sauriez pas, Sakiko se fout complètement de que peuvent penser les gens d'elle, quand elle veut faire quelque chose, elle le fait ! et au diable ceux qui la jugeront pour ce qu'elle n'est pas !

Comment a-t-elle eu l'envie de marcher comme ça dans un quartier populaire de Tokyo ? Commençons d'abors par vous raconter sa matinée, Qui aurait cru qu'un jour Sakiko réussirait à se lever toute seule avant neuve heures du matin ? Cela parraissait meme irrationnel, impossible, inimaginable ! Mais c'est arrivé aujourd'hui ! Bon d'accord, c'était un minute avant neuve heures, mais ça reste quand même choquant nee ? Dormir c'était comme du chocolat pour elle, plus c'est long à deguster mieux c'est ! Sa servante en fut meme trés surprise, en la voyant dejà reveillée, Sakiko l'avait d'ailleurs viré le jour même, cela ne plairait surement pas à son père, mais elle ne tenait pas à dépendre de qui que ce soit, elle voulait être indépendante et surtout se débrouiller seule sans l'aide de personne. Aprés une matinée assez mouvementée, il n'y avait plus de sevantes, Hann' elle pourrait enfin faire ce qu'elle veut, et essayer d'être un tout petit peu responsable d'elle même, elle finit par boire un peu de lait, du jus d'orange et un toast bien grillé ! Pour une fois qu'elle n'avait pas droit à un petit dejeuner japonais ! Le fait qu'on la serve la saoulait vraiment, tout était toujours parfait, la soupe miso bien faite, du riz parfaitement cuit, il n'y avait qu'un mot à dire " PERFECT ! " , voir même un peu trop perfect, de toute façon Sakiko était allérgique à ce mot, vu qu'elle était bien loin d'être parfaite, même si ses fans pensent le contraire. En sortant, de sa maison, elle avait demandé à son chauffeur de l'emmener à Shibuya, son manager lui avait demandé de ne pas sortir, et que si elle le faisait il fallait qu'elle y aille en voiture, car il y avait quelques paparazzis qui envoyait des informations jusqu'en amériques, elle qui comptait les fuir en arrivant au japon, c'était dejà perdu d'avance.

M'enfin tant pis ! Elle avait envie de sentir l'air frais et de marcher, et rien ne pouvait l'en empecher, ses gardes du corps la suivèrent jusqu'au magasin, mais elle leur demanda de s'en aller parce qu'elle voulait se changer, elle s'enfuya ensuite en discretion pour qu'ils ne remarquent rien, c'est un peu pour ça d'ailleurs qu'elle avait elevé ses talons pour qu'ils ne puissent se rendre compte de rien. Un stratagème un peu banal mais trés efficace, elle marcha donc de Shibuya jusqu'à Kamata, le chemin fut un peu long, mais elle arrivait à supporter. Elle ne reflechissait à rien au fait, juste à l'ambiance que pouvait dégager la chanson qu'elle chantait, cela lui faisait penser à sa vie en amérique, finalement elle ne regrettait rien de sa vie, elle a plus tot assez bien vecut son enfance. Mais elle regrettait peut-etre sa naissance ? Car la mort de sa mère, elle l'avait et l'aura toujours sur la conscience, son père avait peut-etre raison ? C'est pour ça qu'elle ne comptait d'ailleurs pas rester dépendante de son père. Elle voulait au moins, qu'il n'ait plus à voir celle qui avait tué sa femme, car il ne voyait pas Sakiko comme sa fille, mais comme une criminelle, enfin c'est ce que la mannequin pensait. Mais était-ce vrai ? Personne ne le sait.
En marchant parmis toute cette foule, et en se faisant bousculer, se décida enfin à remettre ses talons, mais au moment ou elle allait le faire, elle heurta un jeune homme, qu'elle ne pouvait pas bien voir, elle était aprés tout trop occupé à remettre ses talons ne ?
Ce dernier s'excusa, sa voix ne lui était pas étrangère, ni même sa façon de parler.

- Non, ce n'est rien. Je ne voyais pas où j'allais moi aussi..

Répliqua-t-elle avec un leger sourire aux lèvres, elle releva la tête pour enfin voir ce jeune homme, et etre sure que c'était bien la personne qu'elle croyait. Et oui ! C'était bien lui, un look bien à lui, il avait toujours son style de rockeur bien à lui, un beau visage, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu, et ça faisait toujours plaisir de voir des beaux jeunes hommes comme lui, au moment où elle allait répliquer, il s'adressa à elle en premier, il l'avait reconnut, et lui dit d'ailleurs qu'elle avait sauvé son porte monnaie, finalement il n'avait pas changé, et ça ne pouvait que faire plaisir à Sakiko, en le voyant elle se rappella toutes les belles choses qu'ils avaient vécut. Elle ne regrettait pas le fait de l'avoir rencontré, et si c'était à refaire, elle le referait surement. Seulement toute bonne chose à une fin, et leur relation s'était plus tot bien terminé. Mais il n'avait plus donné de nouvelles depuis, et elle non plus d'ailleurs, son job l'avait un peu occupé, imaginez un peu si elle ne faisait rien, elle en aurait surement souffert encore plus ! Et dieu sait, ce qu'elle serait devenu, m'enfin maintenant c'est oublié, éspérons au moins que cela ne fera pas d'eux des ennemis, mais des amis peut-etre ?

- Machihiro-kun ! ..Tant mieux alors ne ? Ca fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, qu'es ce que tu deviens ?

Il fallait bien, qu'elle en sache un petit peu plus sur lui, tant pis pour les paparazzis ! Ils peuvent les prendre en photos si ils veulent, tout en parlant à son ex, Sakiko arrangea ses talons, puis se redressa finalement, elle lui avait parlé avec le sourire, et le gardait toujours en attendant une réponse de sa part. Onegaii Kamisama, pas de Paparazzis ! >_<"

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" Et bien. Toujours les études, ça m'amuse pas trop, mais j'ai pas trop le choix, sinon ma mère m'étrangle. Vu qu'elle a décidé de me payer des études chères pour que je réussisse. J'ai pas trop besoin de ça. "

" Et toi, tu deviens quoi Sakiko-Chan ? "

" Ton escorte s'est éclipsé ? Ou c'est toi qui les a semé ? "

Invité

Sakiko, tu ne te sens plus aussi nerveuse en le voyant ? Non. Yokaattaaa ! Cela prouvait qu'elle n'était donc plus amoureuse de lui, elle avait intérêt à ne plus l'être, car cela n'aurait pas été réciproque. Vous devez sûrement trouver bizarre le fait que deux ex se revoient et se reparlent comme de bons amis le feraient ? Eh, bien Sakiko elle ne trouvait pas cela bizarre du tout. Ce qu'elle trouvait étrange, c'était le fait de le revoir sans rien ressentir, elle n'arrivait pas à y croire. En même temps, cela fait bien longtemps qu'ils ne se sont pas vu, chacun a du vivre sa propre vie. Et puis, elle savait bien qu'elle ne ressentirait rien si jamais elle le revoyait, mais il y avait toujours ce petit doute en elle. M'enfin, pour l'instant, elle venait tout juste de reporter ses talons.. Dans la rue ? Oui, dans la rue, où est le problème ? __ Elle avait envie de marcher pieds nus, et puis elle ira bientôt prendre une douche après, puis se faire les ongles, appeler son amie américaine et lui parler pendant des heures au téléphone, se faire un masque et.. Hann' bon, j'arrête de vous raconter ça, revenons-en maintenant à la situation dans laquelle se trouvait Sakiko.

Elle était bien en face de son ex, et heureusement pour elle, leur discussion avait plutôt bien commencé. En lui demandant ce qu'il était devenu, ce dernier lui répondit en lui disant qu'il était toujours préoccupé par ses études et que sa mère lui payait cher les frais de sa scolarité. Il avait de la chance d'avoir une mère qui se préoccupait de lui, la mannequin n'avait pas eu droit à l'affection d'une mère, cette dernière est après tout morte un peu à cause de Sakiko, son père non plus ne s'était pas montré très gentil avec elle, elle préférerait plutôt ne pas parler de cette période de sa vie " Son enfance". C’était bien beau tout ça, mais.. Mais Sakiko ! Il faut réagir ! Dire quelque chose.. Il ne lui avait pas encore demandé ce qu’elle était devenue à son tour, pendant ce cours instant, Sakiko prit la peine de vérifier si elle avait porté ses talons comme il le fallait. Il devait après tout s’occuper avec quelque chose. Machihiro, son ex, répliqua en disant la fameuse réplique que la mannequin attendait « Et toi Sakiko-chan ? » , Quoi ? Elle est voyante ? Non, ce n’est malheureusement pas le cas, mais il est facile de devinez quelle serait sa réponse. M’enfin, rien que pour lui faire plaisir, faisant comme si elle était voyante. Celle-ci fit un sourire en entendant sa question, elle commença à regarder le ciel bleu.. Sakiko ! Qu’est ce que tu fais ? La question n’est pas si difficile que ça, allez ! Un petit effort, tu trouveras bien une réponse. Elle regarda ensuite son ex, puis répondit toujours avec le même sourire.

- Je m’occupe un peu. En étudiant et en faisant du mannequinât, je suis vraiment fatiguée.. j’ai vraiment hâte d’être à Noël, pas toi ?

Comme tous les élèves de Sakurai, la jeune nippone attendait patiemment les vacances de Noël, elle ne comptait pas les passer en famille, parce qu’elle n’avait justement pas de familles. Enfin, son père est à Los Angeles, elle pourrait donc bien voyager et passer ses vacances avec lui, mais ils sont en froid tous les deux, leurs vacances risqueraient donc de se transformer en une vraie torture, surtout pour Sakiko, qui se sent horriblement mal à l’aise à chaque fois qu’elle croise son père, celui qui l’avait toujours traité comme une criminelle, il était donc hors de question de fêter Noël avec ce vieux Monsieur. Elle allait sûrement le passer toute seule. Arrêtons de penser aux choses tristes, et concentrons nous plutôt sur ces heureux retrouvailles, qui permettront peut-être à Sakiko de nouer un lien d’amitié avec Machihiro, enfin si ce dernier le veut bien quand même, elle ne pourra après tout pas l’obliger à être ami avec elle, elle n’est pas aussi cruelle que ça ne ? En restant immobile comme elle l’était, elle n’avait pas vraiment fait attention aux paparazzis, mais heureusement que son ex lui en avait parlé, enfin.. En quelques sortes, elle fit un léger sourire, s’approcha de Machihiro puis répliqua à voix basse.

- Je crois bien que je les ai semé, mais il y’a encore des méchants loups qui veulent me dévorer.

Un façon bien à elle de dire tout simplement, qu’il y’a encore un danger, et qu’elle ne pouvait être sure de rien. Elle regarda aux alentours, puis vit quelques paparazzis la chercher, heureusement pour elle, ils ne l’avaient pas encore vu. Elle prit son ex par le bras, puis se dirigea vers une boutique qui se trouvait juste à proximité. Elle prit un article du magasin, c’était une veste puis la tendit pour sa cacher le visage avec, mine de rien, elle finit par la reposer, quand elle vit les paparazzis se diriger vers un autre endroit. Elle avait l’habitude de s’échapper de cette façon, rien de nouveau pour elle. Un sourire vainqueur au coin des lèvres, elle venait de les semer ces méchants loups ! Les pauvres, ils devront bien chercher cette fois-ci. Qui aurait cru qu’ils suivraient jusqu’au Japon ? Elle n’aurait pas pensé un seul instant, qu’il y’aurait des japonais qui la connaissaient, mais elle s’était apparemment trompée, car il lui arrivait des fois de croiser des fans demandant des autographes, ou simplement des gens qui l’avaient déjà aperçut dans un magazine. Elle n’était pas vraiment très connue au japon, c’est pour ça d’ailleurs qu’elle se permettait de se promener, comme ça sans protection. Cela ferait peut-être plaisir à quelques lycéennes d’être emmenées par un chauffeur et d’avoir des gardes du corps, sans oublier les fans avec leurs regards admiratifs, mais Sakiko en avait assez de tout ça. Elle ne faisait pas ce métier parce qu’elle voulait être connue, elle le faisait pour pouvoir être indépendante et ne plus rien demander à son père. Depuis toute petite, elle avait attendu ce moment avec impatience, elle était enfin arrivée à son but. Elle se tourna pour regarde Machihiro, puis s’adressa à se dernier d’un petit air enfantin.

- Maintenant, on peut dire que je les ai semé !

Elle termina sa phrase avec un petit sourire de satisfaction, elle était fière d’elle-même après tout. Elle avait essayé de nombreuses fois de les semer mais elle n’y était jamais arrivée, on arrivait toujours à la prendre en photo, mais cette fois-ci c’était différent. Espérant au moins, qu’il pourront oublier qu’elle existe juste pendant quelques heures. Elle finit par se diriger vers la sortie du magasin, mais avant il fallait demander à Machihiro si il voulait encore rester ou non ? Chose qu’elle fit à l’instant même.

- Ne ? Gomen pour tout à l’heure, je t’ai fait entrer dans ce magasin. Mais on peut sortir maintenant tu sais ?

Bon, d’accord, en entendant ses paroles, on peut vite deviner, qu’elle l’obligeait en quelques sortes à sortir de ce magasin, mais c’est vrai quoi ! Qu’est ce que son ex irait faire dans un magasin où on vend des vêtements pour femmes ? C’est elle qui l’avait emmené jusqu’ici, elle devait le faire sortir de là. Après on verra bien, si ils passeront leur après-midi ensemble entre amis ou si chacun partira de son côté.

Invité

[Je te répond dans deux heures ;)]

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