[ TERMINE ] Enfin seule Haha ~ [ PV Toshio ]

Ennui, ennui ennui... Solitude, égarement...

Voilà ce qu'était l'état d'esprit du jeune Toshio, tandis qu'il errait dans les couloirs.
Ayant déjà passé plusieurs jours à réviser et re-réviser ses leçons, régler plusieurs soucis avec son père pour l'entreprise, il s'était accordé un moment de paix, qui rimait souvent avec déprime.
Le solitude le trianait toujours dans les méandres troubles de son esprit, et engendrait une tristesse sans commune mesure...
Tout ça parce qu'il pensait à sa mère. Encore.

Secouant la tête alors qu'il réalisa qu'il se trouvait dans le Hall, le jeune homme eut l'oeil attiré par un objet qui venait juste de tomber. Relevant la tête, il vit une jeune femme qui continuait de marcher, n'ayant sans doute pas compris qu'elle venait de perdre un effet.

Soupirant, Toshio s'approcha de l'objet pour le ramsser. C'était un carnet, empli de dessins.

*Tiens... une artiste? Je devrais peut-être lui rendre...*

Se crispant à l'idée de devoir aller parler à une inconnue, le jeune homme prit sur lui puis , le carnet en main, il prit le chemin qu'avait suvi la jeune femme.
Il se retrouvait dans le couloir où étaient les salles de musique. Regardant par les partie vitrées des portes, il reconnut la jeune femme.

La porte mal fermée, il haussa un sourcil, avant de la pousser doucement. Il fut frapper par une voix assez mélodieuse, quoiqu'un peu timide. La jeune inconnue avait l'air très passionnée par ce qu'elle faisait, puisqu'elle ne l'avait pas entendu entré. Il reconnut la chanson. Bon gré mal gré, attiré par l'appel que le piano effectuait sur lui, il s'assit sur le siège, et commença à suivre le rythme de la chanson que chantonnait la jeune fille.

Néanmoins, lorsqu'elle posa son regard sur lui, il cessa aussitôt de jouer. Mal à l'aise, il lui tendit son carnet, les yeux rivés vers le clavier du piano.

[Toshio] Désolé de m'être imposé... Mais vous avez perdu cela en chemin...

Après un petit silence pesant, il releva les yeux sur elle, se forçant à faire un compliment qu'il pensait réellement. Sa voix s'éleva à nouveau, grave et un peuagressive, malgré la "relative" gentillesse de ses propos. Que voulez-vous, il ne sait pas s'exprimer, si ce n'est dans les soirées de son père.

[Toshio] Vous... chantez pas trop mal.

Kimiko était tellement concentrée qu'elle dû beaucoup prendre sur elle pour ne pas sursauter et s'enfuir quand elle entendit le jeune homme commencer le piano, elle posa timidement les yeux sur lui, huh sûrement un troisième année ... Il lui tendit son carnet si precieux ..
- Je ... Euh me-merci.

Elle détourna rapidement son regard à cause de ses joues qui s'enflammaient et rougissaient à vue d'oeil. Quelle timide quand ell s'y met cette Kimiko ~ Elle fut surprise quand elle réentendit la même voix lui faire un compliment sur sa voix, elle mit ses mains derrière son dos quand elle sonda son ton légèrement agressif, mais ajouta elle aussi un compliment dans ses paroles.
- Euh n__n', c'est-c'est gentil ... Tu ... Vous jouez bien ...

Elle ne cesse pas de rougir et se gratte l'arrière de la tête, un tic nerveux qu'elle a depuis son plus jeune âge quand elle est nerveuse et/ou gênée.

L'inconnue avait l'air assez contente de revoir son carnet, bien que la gêne semblait prendre le pas, vu ses bafouillements.
Toshio, un peu exaspéré par nature, leva furtivement les yeux en la voyant rougir suite à ses mots.

*Elle sait pas faire autre chose que rougir ou quoi? Ah si, elle peut un peu chanter...et balbutier... génial.*

Même pas une esquisse de sourire en entendant le compliment de la fille. Il leva les yeux vers elle, un regard assez froid, et renfermé, avant de le reposer sur les touches bicolres du claviers, avant de répondre dans un murmure:

[Toshio] Merci...

Il était un peu habitué aux compliments sur son jeu, il faut l'avouer. Mais comme tout être humain, il a un coeur, et l'entendre dire d'une pure inconnue, qui plus est qui ne connait rien de son statut social était assez agréable. Cela signifiait qu'elle était au moins sincère, elle. Contrairement à beaucoup.
L'envie le démangeant depuis un moment, il recommença à pianoter un peu, tout en reflechissant, malgré le puissant malsaise qu'il ressentait en presence de la jeune femme. Se décidant enfin, il reparla, d'un voix monocorde.

[Toshio] Excusez-moi mais... On ne s'est jamais vu non?... Ou alors vous avez de la famille dans l'établissement? Votre expression me dit quelque chose.

Se moquant pas mal d'être encore une fois direct et peu aimable dans ses propos, il releva son regard vers elle, alors que ses doigts finissait ce qui jouait sur un accord très grave.

Kimiko restait intimidée par ce jeune homme inconnu, et très froid. Elle réussi a prendre sur elle et à arrêter de rougir, malgré le malaise atroce que lui procurait cette situation. Elle l'entendit jouer encore, une mélodie grave, il jouait très bien, elle écoutait attentivement jusqu'à les dernières notes, elle était paralysée, mais réussi à parler sans (trop) bagayer.
- Non on n's'est jamais vu... J'ai une grande soeur ici, elle est en deuxième année, c'est Sataya, Sataya Tinoshi.

Elle ferme les yeux, et s'imagine toutes les excuses possibles pour s'enfuir, mas n'ose pas en utiliser une seule, de peur de paraître mal-élevée ... Ce jeune homme reste peu aimable, et ça la mets mal à l'aise, c'est normal, mais il y a autre chose qui l'intimide chez lui, cette impression de supériorité ...

Toshio ne retirait jamais aucun plaisir à être distant et froid. C'était plus fort que lui... C'était sa manière de ne pas être approché qui voulait cela. Autant il se rassurait, autant il détestait cela. Il avait pourtant accepté de vivre avec Sataya, histoire d'être un peu plus... Normal non?

La voix, moins hésitante de l'inconnue, se fit entendre une nouvelle fois. Toshio bloqua quelques secondes, alors qu'il hôcha de la tête.

_ Ho, soeur de Sataya..? Je suis un de ses am...

Il ne put continuer le mot. Il n'en avait pas le droit. Sataya n'était pas son amie, aucune personne qu'il cotoyait ne l'était. Il ne s'autorisait pas ce genre de relation, bien à contre-coeur. C'était pour son propre bien.

_ Je la connais un peu. Mon père connait assez bien le votre il me semble. Je suis Toshio Oka. Et donc ton nom c'est... Ki... Ka.. mmh...

Il essaya de s'en souvenir, se rappelant avoir entendu Satay en parler... Mais il ne prétait pas toujours une grand eattention aux conversation de ses "connaissances" surtout quand ils parlent de leur famille. C'est uhn sujet qui le faisait se braquer automatiquement.
Conscient qu'un tel manque de courtoisie pouvait bien plus blesser que sa voix toujours aussi peu enjouée, il toussota pour reprendre contenant.

_ Hum désolé. Je n'ai pas une très bonne mémoire...

Poli, il inclina la tête, alors qu'il se levait du siège de piano. S'il y restait, il n'était pas sur de résister à l'appel de la musique...

Toshio dénota le changement d'attitude chez son interlocutrice alors qu'il évoqua son père. Froid distant, mais néanmoins pas bête, il compris de suite qu'il s'agissait d'un sujet risqué. De toute manière il n'avait pas l'intention de lui demander sa biographie non plus. Ses histoires de famille, ça ne l'interessait pas... Comme beaucoup d'autres choses par ailleurs.

Elle lui donna enfin son prénom, et il tenta de le graver dans un coin de sa tête, histoire qu'une telle déconvenue ne se reproduise plus.

Levant les yeux vers elle, il vit que ses lèvres s'étirait en un sourire. Ne comprenant pas pourquoi cette mimique, il se renfrogna de plus belle. Alors qu'il se levait, elle lui tendit la main. Ne comprenant pas trop pourquoi elle faisait cela, il la regarda, un air interloqué et un peu suspicieux affiché sans honte.
Hésitant, il prit sa main et la serra en s'inclinant. Ne sachant pas trop ce qu'elle attendait, autant ne pas la laisser dans le vent. Si elle pensait qu'il avait besoin de son aide pour se lever, ce serait vraiment insultant. Il était peut-être plus vieux, mais ce n'était pas un vieux crouton...

_ Enchanté. J'ai cru comprendre que tu allais t'installer dans l'appartement de ta soeur... Pardon, je te tutoie, mais bon tu es plus jeune alors... Bref... Nous serons donc colocataires. je vais y habiter aussi.

Défroissant un peu son pantalon, il laissa planer un silence. qu'ajouter d'autre en même temps? L'envie de quitter sur le champ la pièce le tentait bien, c'est ce qu'il aurait fait en temps normal... Mais planter sa future co-locataire n'était pas un très bon départ pour une nouvelle "relation" non?