[ . Sakurai Gakuen . ]
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 A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU. [PV.TOSHIO]

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MessageSujet: A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU. [PV.TOSHIO]   A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU.                   [PV.TOSHIO] EmptyJeu 16 Oct - 16:29

A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU.                   [PV.TOSHIO] 132089 A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU.                   [PV.TOSHIO] 132088 A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU.                   [PV.TOSHIO] 39AC (C) Dee

A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU




La pluie ne cessait de tomber sur Tokyo depuis bientôt une semaine et donnait une sorte d’atmosphère monotone à la ville. Il y avait déjà foule dans les ruelles de Ginza alors qu’il était seulement cinq heures et quart du matin. Beaucoup d’hommes d’affaire pressés, agrippant leur parapluie d’une main et une mallette dans l’autre. Certaine boutique du quartier commençaient à lever les stores de leurs vitrines. Le soleil n’étaient pas encore levé et pourtant on pourrait presque croire que tout Ginza l’était déjà. Les taxis sur le bitume n’arrêtaient pas de klaxonné, en roulant sur des flaques et éclaboussant la plupart des passant sur les trottoirs. Ce matin là, la pluie n’avait rien de fine, ses goutes étaient étonnamment grosses et sa vitesse à tomber étaient impressionnante. Il était impossible, et ce même avec un parapluie, de ne pas recevoir la moindre goûte sur le visage. La plupart des gens essayaient tant bien que mal de marcher à ras-les mûrs, sous les toits affin d’être protégés de quelques gouttelettes. La nuit était donc, encore présente et rendait les rues atrocement sombres. Grâce à dieu, il y avait de nombreux luminaires dans toutes les allées (ou presque) qui rendaient le secteur plus chaleureux même tôt le matin où les mines des visages sont encore grises.

Dee’ était bel et bien réveillée depuis déjà plusieurs heures, à vrai dire, elle n’avait pratiquement pas dormi de la nuit. Certainement était-elle dans une période d’insomnie, ce qui est probable étant donné qu’elle en fait très souvent. Cela faisait déjà une dizaine de minutes qu’elle avait quitté l’appartement de ses parents. Elle allait rejoindre un parfait inconnu qui ne l’était pas tant que ça. Quelle idée tout de même, donné rendez-vous à une heure pareille. Mais Dai’ souhaite faire dans sa coutume ; Plus c’est tôt, meilleur c’est. Les talons de ses bottines toutes de cuire faites claquaient au rythme de ses pas rapide. Elle c’était habillée de sortie, un collant rouge en guise de pantalon, un long pull-over gris tombant jusqu’aux cuisses sans forme réelles, et un gigantesques manteau noires. Elle était satisfaite de sa silhouette plus que rien d’autre au monde. Pour une fois, elle avait détaché ses cheveux qui lui arrivaient bien plus bas que les épaules, lui donnant une allure dominante. Elle avait pris le soin de choisir un parapluie assortir à ses bas rouge. Quelques goûtes lui arrivaient sur les joues, mais elle s’en contre fichait. Daichi était arrivée devant l’ « Insomnia Lounge » son café-bar coutumier. Elle s’y rend pratiquement une fois par jours et appelle les serveurs par leurs prénoms. L’immense porte était déjà ente-ouverte et elle la poussa pour entrer dedans. Une fois à l’intérieure, Dee put constater qu’il n’y avait qu’un seul client à cette heure-ci, un homme tout de noir vêtu qui avait pour habitude de se rendre à l’Insomnia à cinq heures vingt-cinq précise (soit à l’ouverture du bar), elle le croisait très souvent. La jeune Bou s’installa tout au fond dans un siège moelleux, sa place favorite du café. Les lumières étaient d’un rouge tamisé et donnaient une ambiance exaltante. Elle déposa à ses côtés son sac à main Chloé noire et en sortit un briquet ainsi qu’un paquet de cigarette les éternelles Marlboro Vertes. Daichi savait pertinemment qu’elle n’était pas encore en âge de fumé, mais ça fait bientôt partie de son attitude générale. À peine avait-t-elle pris sa première bouffée que son portable vibra puissamment. En l’ouvrant, elle put constater que l’homme qu’elle attendait venait de lui envoyer un texto.

05 :32 > TOSHIO : « Hai Dee’. J’arrive comme prévu, 05 :33 at. Insomnia Lounge, Ginza. Bye»

La porte du Café s’ouvrit à l’instant même où Daichi fini de lire le message instantané. Elle jeta un coup d’œil à l’horloge située sur l’écran de l’appareil ; cinq heures trente trois piles, ce jeune homme avait donc le sens de la ponctualité. Une grande silhouette s’avançait dans sa direction. Un sourire s’afficha sur le visage de Dai’ qui n’attendait que se rendez-vous depuis le début de la semaine…
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MessageSujet: Re: A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU. [PV.TOSHIO]   A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU.                   [PV.TOSHIO] EmptyJeu 16 Oct - 18:17

Pluie, gris.
Réminiscence, amertume.

Toshio était secoué par les derniers, engendrés par les premiers.
Ce genre de temps, avec un ciel de plomb, était ce qu'il préféré. Parce que sa mère avait toujours adoré la pluie, le bruit des gouttes résonnant sur le toit.
Il dormait très peu quand le temps était ainsi. Il ne voulait pas perdre un instant à en profiter, passant s'il le faut sa nuit à proximité de la fenêtre de sa chambre grande ouverte. Quand il ne sentait pas bien, il lui arrivait de sortir, en pleine nuit, simplement vêtu d'une chemise et d'un fin pantalon, et errer dans les rues...

Mais aujourd'hui, cette journée d'averse allait être particulière. Car au début de cette semaine pluvieuse, il avait repris contact avec une ancienne connaissance... Une de celles que son père autorisait à l'approcher... Une de celle qui connaissait son passé.
Aussi étrange que cela puisse paraître, le quartier semblait bien éveillé, bien qu'il ne fusse que 5h du matin. Ce matin là, Toshio avait donné rendez-vous avec Daichi, en apprenant qu'elle avait rejoint Sakurai Gakuen en première année. Pourquoi avoir fait cela? Il n'en savait trop rien... Simple pulsion... Il ne fallait pas croire qu'il avait fait cela par envie de renouer des liens, qui d'ailleurs n'avaient jamais réellement existé. Dans leur jeunesse, la jeune Dee, de 2 ans sa cadette, et lui-même ne s'appréciaient sans plus... Et ce n'était pas autour d'un café, alors que Toshio était devenu un vrai iceberg, hermétique à toute amitié, que cela allait changer.

Il n'avait dormi que 3 heures, il s'était forcé, histoire d'avoir un tant soit peu, une bonne mine. Non pas qu'il voulait faire bonne impression à la jeune fille mais... Bref.
Hors du lit à 4h, il avait pris une douche rapide, s'était vêtu d'une chemise acier, comme le ciel, un pantalon à pince noire, et un avait néanmoins penser à prendre une veste, de jais en cuir.
Mocassin Dior aux pied, chapeau sous la main, il avait décider qu'il marcherait jusqu'au lieu de rendez-vous.
Sortant sans plus d'enthousiasme de chez lui, il était déjà 5h08 exactement. Il vit le mur d'eau qui s'abattait sur la capitale nippone. Poussant un soupir entre le soulagement et l'hésitation, il préféra mettre son chapeau de suit, histoire de ne pas avoir les cheveux détrempé après 25 minutes de marche.

L'avantage avec la pluie, c'est que les gens ne faisaient attention à personne ainsi. Personne pour accoster Toshio – en même temps, vu l'heure, qui en aurait l'idée?
Les rares personnes à déambuler, tête baissée ou cachés sous leur pépin, allaient à leur travailler, tentaient de trouver un taxi, ou rejoignaient leur arrêt de bus. À mi-chemin, Toshio se surprit à imaginer de quoi pouvait avoir l'air la jeune femme. Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient pas revu, même lors d'une des réceptions que leurs pères pouvaient donner.
Cela faisait exactement 5 ans. La jeune fille avait été envoyé dans un pensionnat ... Alors que lui perdait sa mère. Drôle de coïncidence, pensa-t-il, alors qu'il retira son chapeau, ressentant le besoin de sentir les gouttes frapper son crâne à une fréquence presque assommante.
5h31, il était enfin devant la porte Insomnia Lounge à Ginza, le lieu de rendez-vous avec la jeune Bou. Il n'était pas un habitué de la maison, mais apprécié la relative intimité du lieu, surtout à une heure pareille.
Fier de sa ponctualité, il prit plaisir à pousser cela à l'extrême, s'empressant d'envoyer un texto à la jeune fille:

TO DAICHI: « Hai Dee’. J’arrive comme prévu, 05 :33 at. Insomnia Lounge, Ginza. Bye»

Court, simple. Il attendit environ 30 secondes, pour pousser la porte de café, assez cosy. Vide, il n'y avait pas un chat, si ce n'est un homme... et la fameuse fille qui n'avait que très peu changé par rapport à ses souvenirs.
La petit silhouette était confortablement installée au fond du café, une cigarette aux lèvres, en dépit de son jeune âge. Tout en ébouriffant ses cheveux pour les sécher un peu, il avança vers elle, pour s'installer, sans un vrai sourire. Néanmoins, son regard laissait comprendre qu'il était assez content de la revoir. Mais, peu habitué aux débauches de bons sentiments, qui lui étaient pas mal inconnus, il se contenta de quelques mots, exprimant ses vraies pensées, alors qu'il déposait sa veste à côté de lui.

[ Toshio] Salut. Toujours aussi petite malgré ces ... Cinq ans?

Les deux derniers mots avaient eu du mal à passer la barrière de ses lèvres, car invariablement, cela rapportait à la disparition de sa mère. Tentant d'en faire fi, il se tourna vers un serveur, lui faisant signe de prendre sa commande. Un capuccino avec une larme de lait, et énormément de crème, son petit péché.
Reportant son attention sur la jeune fille, il fit son possible pour esquisser un sourire, qui se fit moins timide.

[Toshio] Alors dis-moi, que viens-tu faire dans mon lycée? C'était si nul que ça Osaka?

Son intérêt tangible pour le pourquoi de la présence de la jeune fille était sincère. Il avait été fortement surpris de recevoir un appel de sa part, une semaine de cela, lui proposant de se revoir, maintenant qu'elle était à tokyo, qui plus est dans le même établissement scolaire.
Évidement, leurs pères toujours en relation, le sien avait du prévenir Mr Bou que son cher fils était un excellent élève dans ce lycée réputé. Voilà pourquoi Daichi avait reprit contact avec lui. Pour les mêmes raisons qu'ils s'étaient rencontrés: l'intérêt purement parental. Sans cela, Toshio avait toujours douté qu'il aurait rencontré la jeune Dee, et ce même si elle lui est semblable sur beaucoup de points, notamment le caractère assez difficile, et antipathique.
Cela le suprena de ressentir une légère, très infime tristesse, à l'idée qu'elle n'ait pas choisi ce lycée pour lui, et non pour le service que cela représentait pour les activités paternelles. Se reprenant bien vite, il soupira. Ils n'étaient pas amis et ne l'avaient jamais été réellement... Alors pourquoi l'aurait-elle fait pour lui?
Il croisa les jambes, et appuya son coude sur son genou. Avec une certaine classe, il reposa son menton dans sa main ouverte, essuya de l'autre les gouttes qui coulaient sur son front et sa nuque, sans lacher Daichi du regard.
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MessageSujet: Re: A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU. [PV.TOSHIO]   A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU.                   [PV.TOSHIO] EmptyVen 17 Oct - 2:44

Le jeune homme avançait à pas lents. À la lueur des lumières colorée, Daichi arrivait à peine à identifier l’expression de Toshio. Elle fut quelques peut frustrée de voir qu’il ne lui rendit pas son sourire joviale alors, sur ce fait, elle estompa le sien et fit un léger froncement de sourcil insignifiant. Elle aspira une bouffée de sa cigarette et la recracha en l’air avec grâce en prenant attention que la fumée n’arrive pas dans la figure de son rendez-vous. Une fois que Toshio se fut désencombré de son manteau, et confortablement assis dans le siège en face du sien, Dai’ put observer attentivement de quoi il avait l’air après cinq ans. Son visage à lui avait enfaite évolué mais elle arrivait tout de même à reconnaître en face d’elle le garçon de douze ans qu’elle avait connu. S’il y avait bien une chose qu’elle pouvait apprécier sur le jeune Oka c’était bien son caractère aussi fort que le sien. Antipathique aux premiers abords, froid et distant. Ce rendez-vous s’annonçait enfaite comme un réel jeu, « une partie de plaisir ». Dee’ pouvait tout de même constater que le regard du charmant Toshio avait quelque chose de pétillant, un regard timide tout de même.

TOSHIO
« Salut. Toujours aussi petite malgré ces ... Cinq ans ? »
Lors qu’il prononça ses mots, le jeune Bou écarquilla les yeux. C’était une façon arrogante de saluer une personne, certainement sa façon à lui de dire « Salut, comment ça va depuis ces… Cinq ans ? » Il ne lui laissa pas le temps de rétorquer, au moment même ou ses lèvres s’entrouvrirent pour répondre, il se tourna vers un serveur pour commander un cappuccino. Ingénieuse esquive ? Certainement. Alors qu’il commandait, Daichi ne put s’empêcher de penser à cette époque où leur ils se fréquentaient. C’était une sorte d’amitié forcée du fait que Mr. Bou souhaitait avoir se contrat avec la maison de Mr. Oka. Un vague souvenir des déjeuners du dimanche matin des deux familles respectives lui passa par la tête. Dai’ se souvient encore très vaguement de la mère de Toshio qu’elle avait connu quelques temps sans lui marquer spécialement l’esprit. Elle se rappelle pourtant avoir souhaité un jour, avoir une mère comme la sienne, très aimante. Quant à Mr. Oka… c’était différent, il l’avait particulièrement marqué. Depuis son départ de Tokyo pour Osaka, elle ne l’avait pas revenu mais s’en souvient comme deux goûtes d’eau. Ses traits du visage crispé, et sa capacité à obtenir le respect avait procuré en la petite Bou un certain malaise. Elle avait toujours considéré cet homme comme une puissante personne à qui il ne fallait pas se frotter au risque d’être piquer. Bref, ces déjeuners n’avaient rien d’agréable en dépit de ce qu’ils pouvaient paraître. La nourriture était enfaite excellente mais quant à l’ambiance… Daichi n’aimait pas se rendre chez les Oka, et certainement était-ce réciproque pour Toshio lors que le déjeuner avait lieu chez les Bou. Ils ne jouaient jamais ensemble comme les enfants de leur âge, à la déception de leurs pères. Ils ne s’adressaient que très peut la parole, uniquement en cas de besoin par exemple « Donne-moi le thé. ». Toshio sortit Miss Bou de ses pensées.

TOSHIO
« Alors dis-moi, que viens-tu faire dans mon lycée? C'était si nul que ça Osaka ? »

Le petit bout de femme qu’était Daichi, fut étonné de voir un sourire s’afficher sur la bouche de son interlocuteur. Elle ne s’y attendait pas, mais histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce, elle ne lui retransmit pas se sourire et préféra lui lancer un simple regard. Il la fixait, elle en faisait de même. Elle se mit alors à penser vaguement à ce pensionna mixte dans lequel elle avait été envoyée il y a cinq ans de cela. Ce n’était pas vraiment une période de sa vie passionnante.

DAICHI
« Oka, quelle fille aussi riche, radieuse, et intelligente que moi ne souhaite pas venir à Sakurai Gakuen ? » Elle poussa un petit rire forcé puis continua«Mon père en à reçu de très bons échos de la part de son entourage. Il a souhaité préférable que je me rende dans un lycée où je n’aurais pas la mauvaise influence de la catégorie inférieure étant donné que nous y sommes majoritaires.»
Dee interrompit sa phrase un instant pour aspirer une bouffée de sa cigarette qui s’autoconsommait puisqu’elle la fumait très lentement.
DAICHI « Quant à Osaka, le mot juste n’est pas nul, mais plutôt ‘pitoyable’. »

Sa cigarette atteignait le filtre, elle l’écrasa à l’intérieure du cendrier puis sortit son paquet de son sac à main, le tendant vers Toshio.
DAICHI
« Marlboro Verte Oka ? » Elle espérait qu’il partagerait son plaisir de fumer dès le matin déjà.
Son regard était toujours fixé sur Toshio, elle ne lui jetait pas de regard sombre pourtant, comme elle avait l’habitude de le faire. Daichi se surprit à trouver l’allure du jeune Oka très plaisante. Alors que le serveur arriva pour déposer le cappuccino de monsieur, elle accosta ce dernier.

DAICHI
« Jun, un frappuccino Dulce de Leche. J’exige la perfection ce n’est plus étonnant tu as l’habitude de me recevoir n’est-ce pas ?, servit dans une tasse et non dans un verre plastifié. »

Elle venait de dire ces mots d’un ton impertinent sans même avoir regardé ce dit Jun, elle ne prêtait pas attention aux employés, Dee s’autorisait de les traiter comme elle le souhaitait. Le serveur s’inclina légèrement puis se redressa. Elle détacha ses yeux de Toshio pour observer les alentours, elle n’avait même pas remarqué que l’homme assis dans un coin de la salle, c’était en allé. Ils étaient à présent seuls. La pluie tombaient encore sur la ville on pouvait l’entendre aussi bien que si on était à l’extérieure. Daichi n’avait pas encore enlevé son manteau, elle souhaitait le laisser, elle n’avait pas particulièrement chaud. Elle se retourna vers Toshio, son regard cette fois-ci était très profond aussi profond que le sien. La matinée s’annonçait-t-elle plutôt chaude ou bien plutôt givrée ?
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MessageSujet: Re: A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU. [PV.TOSHIO]   A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU.                   [PV.TOSHIO] EmptyVen 17 Oct - 18:24

L'ambiance intimiste du lieu risquait de donner un peu le tournis au jeune Oka. Déjà mal à l'aise d'être avec une de personnes le connaissant le mieux dans cette ville, il avait réussit à cacher les apparences en commandant sa boisson, pile au moment où elle allait répondre à sa désagréable entrée en scène. Mais il n'était pas dupe, Dee' devait être en train de le détailler du regard.
C'était bien normal, et il comptait bien en faire autant. Après autant de temps, l'un comme l'autre voulait malgré tout voir s'il retrouver dans l'autre l'ancien enfant qu'il avait connu.
Sauf qu'il allait devoir combattre contre les souvenirs qui allaient forcément l'envahir. Pourquoi les fuir?
Parce qu'ils évoquaient invariablement sa mère. Lors des repas, pendant lesquels les deux jeunes enfants ne se parlaient que très peu, la mère de Toshio était toujours présente,jouant le rôle parfait de la mère de famille... Presque banale. Son père, lui, fidèle à son image, était assez imposant. De fait, les parents de Daichi n'avaient pas marqué son esprit, si ce n'est qu'à l'inhumation de sa mère, il avait vu celle de Daichi... dans le visage marqué par un sincère chagrin, il y avait retrouvé un quelque chose de sa mère... Cela l'avait profondément effondré.
Après cela, Toshio détestait devoir se rendre chez les Bou, d'ailleurs, cela prit vite fin, puisque Dee' fut finalement envoyée en pension à Osaka.

Cherchant donc à quitter ses sombres réminiscences, il questionna à nouveau Daichi, lui laissant cette fois-ci le temps de répondre. Un sourire étirant ses lèvres, in s'installa un peu plus confortablement dans son fauteuil. Presque affalé mais en même tout ce qu'il y avait de plus classe. N'oublions pas qu'il n'avait que peu dormi, même s'il était habitué, il reste humain, et le corps à bien des faiblesses.
Peu étonné de ne pas voir un sourire, ni même un rictus sur les lèvres de la jeune femme, il se contenta de l'observer, son regard un peu moins agressif que d'ordinaire.

[ Daichi ] « Oka, quelle fille aussi riche, radieuse, et intelligente que moi ne souhaite pas venir à Sakurai Gakuen ? » Elle poussa un petit rire forcé puis continua «Mon père en à reçu de très bons échos de la part de son entourage. Il a souhaité préférable que je me rende dans un lycée où je n’aurais pas la mauvaise influence de la catégorie inférieure étant donné que nous y sommes majoritaires.»

Il n'avait pu s'empêcher de pouffer silencieusement à la dernière partie. Cette hantise de la « contamination »... Sa mère ne l'avait jamais eu, contrairement à son père... Ce qui comptait pour elle, était simplement qu'il soit heureux en jouant du piano, en prenant des photos. Son père, lui, visait déjà le haut de la hiérarchie.
Pour ce qui est des premiers mots, Toshio comprit de suite que la modestie ne faisait décidément pas partie du vocabulaire de son vis-à-vis. Levant furtivement les yeux au ciel, il allait pour répondre, quand elle ajouta quelque chose, qu'il ne pouvait qu'acquiescer.

[ Daichi ] « Quant à Osaka, le mot juste n’est pas nul, mais plutôt ‘pitoyable’. »

Toshio ne s'imaginait pas vivre ailleurs que Tokyo. Alors Osaka, même si c'est une grande ville, qui plus est dans un pensionnat... Très peu pour lui.

Avant qu'il ne puisse répondre, elle lui proposa une cigarette. Peu habitué à fumer, il accepta néanmoins. Peut-être que cela allait le réveiller un peu plus.
Il prit du bout des doigt une cigarette, prenant un zippo qu'il avait dans la poche de son manteau, et l'alluma. La jeune fille commanda alors sa boisson, sur un ton relativement hautain. Et surtout, sans lâcher Toshio du regard, qui en faisait autant, ne prêtant pas attention à la tasse qu'on venait de déposer devant lui.
Allaient-ils partir dans un jeu malsain, confrontant leurs deux caractères à la fois si semblables et dissemblables?
Finalement, elle détacha son regard, il en profita pour tirer une fois sur cigarette, se laissant envahir par la fumée, qu'il recracha quelques secondes plus tard. Dee le regarda de nouveau, alors qu'il était en train de boire une gorgée de son breuvage, ses yeux toujours posés sur elles...
Avec la volonté de voir si elle était réellement aussi désagréable et antipathique que lui.
Déposant sa tasse, il s'éclaircit la gorge, avant de reprendre un peu le fil de la conversation.

[ Toshio ] Il est vrai que Sakurai ne peut qu'aller à une fille de ton... Standing. Pour ce qui est de l'influence, ton père a du oublier les élèves présents grâce aux bourses, mais... Je ne sais même pas si j'en ai rencontré un pour tout t'avouer.
Donc malgré tout tes efforts, tu n'as pas réussi à illuminer Osaka par ta présence... Quel dommage. Pour eux ou pour nous... J'en sais trop rien dans le fond, tu sembles toujours aussi difficile à vivre hein...


Il porta à ses lèvres sa cigarette, alors que son profond et sombre regard s'ancrait dans celui de Dee. Il ne savait même pas ce qu'il y cherchait... Mais ce n'était pas de l'énervement, malgré ses dernières paroles. Plutôt quelque chose de la petite fille, ou quelque chose de très mature... Il ne savait pas. Mais parfois, il voyait dans le regard de la jeune femme une lueur qui lui était familière. Et il ne savait comment s'expliquer le choc que cela provoquait à son cœur.
Se surprenant lui-même, il prit sur lui pour se montrer très agréable pour lui, et murmura faiblement:

[ Toshio ] De ... Toutes mes anciennes connaissances, tu es celle, avec Sataya, que je souhaitais revoir. Je ne sais pas pourquoi... J'ai toujours eu l'impression qu'on se comprenait un peu... Même si on ne s'appréciait pas beaucoup.

Il se demandait s'il pouvait ajouter «  et qu'on se n'apprécie toujours pas énormément » mais... Étrangement, quelque chose ressemblant à de l'espoir et de l'envie le retint de juste de dire ces mots. Déstabilisé par son soudain accès de sensibilité, il toussota, avant de boire quelques gorgées de son cappucino brûlant, le réchauffant un peu, après avoir pris l'averse. Ses cheveux dégoulinaient toujours devant ses yeux, ce qui l'agaçaient, mais il n'avait pas envie de les déplacer... Il s'en moquait peut-être plus qu'il ne voulait se le faire croire...
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MessageSujet: Re: A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU. [PV.TOSHIO]   A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU.                   [PV.TOSHIO] EmptyLun 20 Oct - 6:10

Il était déjà cinq heures cinquante-cinq et le spacieux café était toujours vide à l’exception d’Oka et Bou. En général, les clients arrivent aux alentours de six heures pour les plus matinaux, et sept heures pour les réveils pénibles. Ce bar était très réputé pour son ambiance new-yorkaise, tendance de l’année deux-mille-huit, mais également pour ses prix exorbitant, certainement servaient-t-ils les cafés les plus chers de tout Tokyo. Parfois on peut croiser une célébrité ou une grande personnalité de la politique trainé au bar, un journal à la main. C’est sans doute les raisons qui ont Daichi dans cet endroit. Une musique de fond venait de faire apparition, douce à volume très faible pour ne pas déranger la clientèle. Dai’ avait toujours ses yeux plongé dans ceux de Toshio. Elle prenait cela comme un jeu agréable à jouer. À son grand étonnement, elle éprouva une certaine sympathie envers ce jeune-homme. En insistant bien sur le fait que ce soit étonnant. Tout compte fait, la matinée avait bien commencée. La pluie qui se faisait toujours aussi bruyante, donnait au décor, un air de filme mélodramatique américain, que Dee aimait tant visionner.

Le sujet sur lequel ils discutaient n’était pas vraiment passionnant. Le pensionnat dans lequel elle avait été envoyée n’avait rien d’amusant enfaite. Les souvenirs lui repassèrent par la tête. C’était une énorme bâtisse en béton brut, jamais peinte, il y avait une immense cour toute de béton faite également avec une dizaine de banc en bois. Très peut de verdure, cinq arbres et huit buissons. Daichi avait trouvé l’extérieure véritablement sinistre et très peut rassurant, mais ce n’était rien si on comparait son intérieure… Alors que l’allure bétonnée du pensionnat était à la une, lors qu’on entrait, tout ces mûrs en bois foncés, et ses bordures de bois donnaient le tournis. Le bois. Matières premières qui avait été utilisée pour décoré tout le bâtiment lui donnant un goût de chalet suisse. En bref, un pensionnat aux allures grotesques. Et pourtant, il était très connu chez les japonais. Mixtes, il avait été créé en partie pour aider les parents en possession d’enfants à risques, une sorte de centre de redressement. Il avait, tout comme Sakurai Gakuen une très bonne réputation au sein de la société et le coût d’un semestre n’étaient pas gratuit… Dee’ n’aimait pas repenser à cet endroit horrifiant. Elle était de retour, et pour de bon cette fois-ci.

Elle fut ravie de voir qu’il se servit d’une cigarette. Dai’ aimait partager cette habitude de fumer. D’une main elle en prit une seconde, et de l’autre en sortit son briquet doré avec ses initiales gravée, et alluma sa Marlboro avec grâce. Toshio avait en lui, lors qu’il fume, une certaine élégance que Daichi aimait beaucoup. Tout en prenant une énorme bouffée de fumée, elle écoutait ce que le jeune Oka avait à lui dire…

TOSHIO « Il est vrai que Sakurai ne peut qu'aller à une fille de ton... Standing. Pour ce qui est de l'influence, ton père a du oublier les élèves présents grâce aux bourses, mais... Je ne sais même pas si j'en ai rencontré un pour tout t'avouer.
Donc malgré tout tes efforts, tu n'as pas réussi à illuminer Osaka par ta présence... Quel dommage. Pour eux ou pour nous... J'en sais trop rien dans le fond, tu sembles toujours aussi difficile à vivre hein... »

Les élèves grâces aux bourses… Daichi avait toujours pensé que l’école avait obtenu sa si bonne réputation en mentionnant que l’ont pouvait y être accepté avec une bourse. Certainement au sein de la société cela paraissait telle une « Bonne action ». Il a que très peut d’élèves aillant obtenu une bourse qui y entre, pour ne pas dire aucuns. Jusqu’à maintenant, elle n’en avait pas encore croisé elle non plus. Un petit rictus se fit marqué sur ses lèvres lors qu’elle entendit les deux dernières phrases.

DAICHI « Oka ! Excuse-moi de te contredire, mais je n’aie pas daigné faire le moindre effort à illuminer cette ville ainsi que son foutu pensionnat, ils n’en valent pas la peine. Il est plus facile de rendre la vie à un mort plutôt que de s’acharner à rendre celle D’Osaka. Et puis, oui, effectivement mon caractère n’a guère changé depuis. Je ne rendrais la vie facile à personne, excepté la mienne. » Dit-elle d’un ton hautin.

Toshio avait certainement dut remarquer que l’attitude de la petite Dee’ ne c’était pas adoucie. Peut-être en faisait-elle beaucoup trop, peut-être son ton arrogant et dérangeant ne lui plaisait pas ? Très peut de personne arrivait à la supporter pour dire vrai, elle n’a pratiquement pas d’ami proche. Elle savait que c’est également le cas de son interlocuteur, dut à son caractère aussi froid et distant que le sien. C’était étrange tout de même de se retrouver à une table, tôt le matin, autour d’un café avec une personne en qui on n’éprouve aucune animosité, malgré l’enfance passée… Qui plus est, qu’on ne s’attendait absolument pas à revoir. C’était plutôt intéressant enfaite. Daichi se demandait tout de même pourquoi avait-t-il voulu reprendre contact avec elle, pourquoi elle… ?


TOSHIO « De ... Toutes mes anciennes connaissances, tu es celle, avec Sataya, que je souhaitais revoir. Je ne sais pas pourquoi... J'ai toujours eu l'impression qu'on se comprenait un peu... Même si on ne s'appréciait pas beaucoup. »

Stupéfaction. La voix du jeune homme avait prit à ces dernières phrases quelque chose de doux. Depuis le début de la matinée, ils s’étaient parlé de manière agressive. Était-ce une façon d’annoncer une tout autre couleur au rendez-vous ? Le drapeau blanc avait-t-il été levé ?

Néanmoins, il avait dit quelque chose qui frappa l’esprit de Daichi. « Je ne sais pas pourquoi... J'ai toujours eu l'impression qu'on se comprenait un peu... ». C’était vrai, il avait raison. Il venait de dire tout haut, ce que Dee ressentait sans même s’en apercevoir. Quelque peut déstabilisée par cette soudaine douceur, elle ne put soutenir le regard d’Oka, et leva les yeux en direction de la porte du bar. Il y avait quelques clients déjà qui étaient entrés sans avoir fait le moindre bruit, elle ne les a même pas remarqués. Deux hommes vêtus de noirs étaient installé deux tables plus loin, ils juraient à voix basse expriment leur mécontentement d’avoir été entièrement trempé par l’averse à l’extérieure. Jun, le serveur, s’était avancer vers la table de Dai’ et de Toshio. Il avait à la main le frappuccino commandé par la jeune fille, servit dans une tasse comme elle l’avait souhaité. Sans même avoir obtenu le moindre remerciement de sa part, le serveur déposa la tasse de porcelaine et s’en alla. Daichi tenta, tant bien que mal de redéposer ses yeux sur ceux d’Oka.

DAICHI« Et bien… Quelle sensibilité soudaine ! » Un rire nerveux s’échappa de sa bouche. « Je dois… t’avouer que je fus disons,… ravie de ton invitation. C’est toujours très intéressant de revoir d’anciennes connaissances. Et… hm… À propos de… je veux dire, oui tu as raison, j’ai aussi cette impression qu’en quelque sorte on s’est toujours… compris. Et ce, même si on ne s’appréciait pas beaucoup, pour ne pas dire pas du tout. Dans le fond on se ressemble beaucoup. Non ? »

Elle afficha un sourire cette fois-ci sincère, elle avait dut faire des efforts inimaginable pour prendre une voix aussi calme avec un soupçon de gentillesse que celle qu’avait prit Toshio. Elle-même surprise, elle détourna l’attention en portant ses lèvres à sa tasse. L’ambiance c’était adoucie, et bizarrement, Daichi trouvait ça plutôt agréable. Elle commençait tout juste à s’intéresser réellement à cet homme intriguant.


DAICHI« Dis-moi, jusqu’à maintenant on a beaucoup parlé de moi… Qu’en est-t-il pour toi ? Depuis ses cinq ans. Tu vas bien ? Comment ce porte ton père ? »
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MessageSujet: Re: A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU. [PV.TOSHIO]   A COFFEE, A CIGARETTE AND YOU.                   [PV.TOSHIO] EmptyVen 31 Oct - 19:33

Le temps passait assez rapidement quand on appréciait la présence de l'autre. Dans le cas présent, Toshio n'avait même pas conscience que le temps filait... En même temps, l'ambiance assez feutrée, et le silence qui régnait, quelque peu rompu par la douce musique que le gérant fit passer, n'aidaient pas. On avait un peu l'impression que dans cette intime et chaude ambiance, le temps ni le climat extérieur, n'avait de prise. Le jeune Oka avait même oublié que quelque minutes plus tôt, il était trempé sous la pluie...

Non sans lâcher sa jeune amie du regard, il fuma la cigarette qu'elle lui avait offert. Quand la jeune femme répondit enfin à ses paroles, il prit une gorgée de sa boisson.

[Daichi] Oka ! Excuse-moi de te contredire, mais je n’aie pas daigné faire le moindre effort à illuminer cette ville ainsi que son foutu pensionnat, ils n’en valent pas la peine. Il est plus facile de rendre la vie à un mort plutôt que de s’acharner à rendre celle D’Osaka. Et puis, oui, effectivement mon caractère n’a guère changé depuis. Je ne rendrais la vie facile à personne, excepté la mienne.

Sa voix était hautaine, surtout vers la fin. Mais Toshio ne s'en offusqua pas. Parce qu'elle ne faisait que confirmer ses dire et son impression. Elle n'avait pas changé d'un poil, pire.. Elle semblait encore plus sûre et fière d'elle qu'avant. Il y répondit, sans vraiment de but, d'une voix légèrement amusée.

[ Toshio] Je vois que tu ne porte pas Osaka dans ton cœur... De toute manière, moi non plus donc...
Pour ce qui est de ton caractère, ça ne me gêne pas... Ça me rassure presque... J'ai plus d'affinité avec les personnes hautaines et snobs. Ce n'est pas moi que tu impressionneras avec ce genre de caractères... Si je ne suis pas pire que toi, je n'en suis pas moins insupportable.


Un sourire étira ses lèvres, avant de vite disparaître. Reprenant une bouffée de sa cigarette, il inspira profondément, avant de dire ce qu'il pensait. Pourquoi lui avait-il donné rendez-vous... Parce qu'il voulait faire des efforts... Depuis le décès de sa mère, il avait perdu plus que sa mère. Il avait perdu sa joie de vivre, ses «  amis ». Tout ce qui aurait du faire de lui un adolescent heureux, il ne l'a pas expérimenté.
Le jeune homme vit naturellement que sa jeune compagne pour un instant détourna le regard. Était-elle trop choquée par sa soudaine sentimentalité? Lui-même l'était mais... Étrangement, l'être avec elle ne le dérangeait pas tant que ça. C'était vraiment sorti tout naturellement.
Sans avoir à se retourner pour voir l'entrer, il comprit que des personnes étaient entrées dans le café. Ce n'était pas l'affluence, mais la tranquillité fut un peu troublée. Il s'était senti si calmé alors qu'ils étaient seuls ( si on exclut les serveurs)... Vraiment étrange.

Visiblement, Daichi fut troublée par ses paroles. Cela lui arracha un sourire de satisfaction. Il ne se serait pas cru capable d'une telle chose. La jeune Bou répondit, mais sa voix n'était pas du tout sûre... Tremblante, hésitante, cela amusait follement Toshio, qui n'en laissa rien paraître...

[Daichi] Et bien… Quelle sensibilité soudaine ! » Un rire nerveux s’échappa de sa bouche. « Je dois… t’avouer que je fus disons,… ravie de ton invitation. C’est toujours très intéressant de revoir d’anciennes connaissances. Et… hm… À propos de… je veux dire, oui tu as raison, j’ai aussi cette impression qu’en quelque sorte on s’est toujours… compris. Et ce, même si on ne s’appréciait pas beaucoup, pour ne pas dire pas du tout. Dans le fond on se ressemble beaucoup. Non ?

Toshio dégagea les mèches de cheveux encore un peu humide qui collaient à son visage. Son visage ne semblait plus aussi dur et froid qu'avant... Certes, il restait distant, mais le sourire qu'il esquissait devenait de plus en plus naturel... Et doux.
Les paroles de Daichi étaient vraies. Il ne pouvait le nier. Vu l'effet que ces paroles avaient eu sur elle, il était curieux de voir comment elle allait réagir à celles-ci. Qui s'avéraient tout aussi sincères.

[Toshio] C'est vrai... A croire que dans une autre vie on a du être frère et sœurs... T'es probablement la seule personne avec mon cousin à pouvoir si bien me comprendre... J'ai jamais osé te le dire avant... A croire que je me fais moins timide.

Son regard et son sourire se firent plus mystérieux, joueurs... Même s'il était troublé par le charmant sourire que lui offrait Dee, sa voix, ni son attitude n'en laisseraient rien paraître... Des années d'expériences.
Cependant, la jeune femme aborda un sujet un peu sensible et complexe. Son attitude redevint ce qu'elle était quand il était entré. Froid, cassant... Il avait ressoudé sa carapace que Daichi avait momentanément fêlée.

[Daichi] Dis-moi, jusqu’à maintenant on a beaucoup parlé de moi… Qu’en est-t-il pour toi ? Depuis ses cinq ans. Tu vas bien ? Comment ce porte ton père ?

D'une voix qui voulut la plus neutre possible, il déblatéra, son regard fixé sur un coin de table.

[Toshio] Ça... va. J'ai eu une période difficile, mais je m'en sors... Quant à mon père, tout va bien pour lui... Au bout de quelques mois, il avait reprit une vie tout à fait normale... Comme si rien ne s'était passé...

Sa voix s'était fait presque haineuse. En effet, même s'il était conscient que son père avait fait des efforts envers lui, une fois que le psy lui avait dit que son fils était normal, Monsieur Oka reprit ses habitudes, sauvant les apparences, qui n'en n'avaient pas besoin.
Soupirant, Toshio entreprit d'être plus franc. Après tout, si Daichi lui ressemblait et le comprenait... Elle méritait peut-être qu'il soit plus ouvert.

[Toshio] Ça a vraiment été difficile... Pour tout te dire... J'ai jamais cru pouvoir retrouver une vie normale... On ne peut pas comprendre ce que c'est... Comme si on t'arrachait une part de toi-même... Et qu'elle disparaissait purement et simplement..., murmura-t-il en secouant la tête. C'est pas comme quand tes parents partent à l'autre bout du monde pour 2 ans non... Là, tu sais qu'elle est nulle part... cette sensation de vide ne me quitteras jamais... Mais j'apprends à la canaliser...

Il tenta d'esquisser un sourire, pour cacher sa souffrance. Les souvenirs réapparaissant, il baissa la tête, entourant de ses mains sa tasse vide et froide à présent.

[Toshio] On... On va parler d'autre chose si ça ne t'ennuie pas... J'ai voulu tenter d'en parler... Mais je suis toujours trop faible... ça m'exaspère mais bon; bref.
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